En discutant avec mes contemporains, je me rends compte qu’ils ne croient plus – voire rejettent carrément, dans un relativisme subjectiviste méprisant – quatre dimensions pourtant consubstantielles à l’Amour : son INCARNATION SEXUÉE (l’Amour n’aurait pas de sexe), son UNICITÉ (ils défendent le polyamour, ou le fait qu’on puisse aimer vraiment plusieurs personnes dans sa vie), son UNIVERSALITÉ (l’Amour serait une expérience individuelle non-partageable et non-transposable d’un couple à un autre), son ÉTERNITÉ (l’Amour vrai ne durerait pas, ou durerait le temps qu’il durerait).