« C’est nous, homos, qui lubrifions la société. »

 

Je viens de passer plus d’une heure au téléphone avec un de mes meilleurs amis homos, qui m’a raconté toutes les pépites, les histoires magnifiques, qu’il vit avec ses patients dans le cadre de son boulot d’infirmier en soins intensifs (dans une ville du Sud) : accompagnement des personnes en fin de vie, des familles en deuil. C’est à pleurer de beauté et de joie. C’est plus beau que dans les films ! Et aussi beau que dans la Bible !
 

Et il me dit que tout le personnel soignant qui l’entoure (collègues infirmiers, aides soignants, directeur) est non seulement composé d’hommes et de femmes exceptionnels (en termes de qualités humaines) mais aussi composé à 95% d’homosexuels. Et ils font un tel bien aux autres que mon ami m’a sorti (sans se rendre compte du double sens humoristique de ses paroles) : « Dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans notre pays, on fait passer les homos pour des parasites, des pervers, des signes de décadence mondiale… mais sur le terrain, c’est – pour une large part – nous qui lubrifions la société. Dans les hôpitaux, les écoles, les associations humanitaires, etc. »
 

Quand je vois actuellement le réveil d’homophobie à échelle mondiale suite à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, je tenais à revenir aux faits et aux personnes.