Dans cette affaire de « mariage pour tous », que ce soit parmi les pro comme parmi les anti, la très grande majorité n’a pas combattu l’homophobie, mais l’accusation d’homophobie. C’est bien ça le problème. Le mot y était, l’image y était, la réputation y était, la personnification diabolisatrice ou angéliste y était… mais pas la réalité ! Je suis même sûr que les deux camps se sont tacitement mis d’accord pour s’engueuler autour de ce concept d’image d’homophobie, chacun se défendant d’être homophobe ou de lutter contre « les homophobes », pour que la réflexion sur l’homosexualité et sur l’homophobie en tant qu’actes ne puisse pas être menée à terme, avec honnêteté et écoute mutuelle.