J’ai bien fait de me botter les fesses pour y aller. Je sors à l’instant de la messe de Toussaint au Sacré-Coeur, à 22h. Le coeur rempli. Un super prêtre (le père Michel Calliès) nous a parlé du Ciel.
Pour résumer son homélie :
À la mort, l’âme qui ira direct au Paradis dira : « Dieu seul suffit » ; celle qui va au purgatoire dira : « Dieu me suffira (car il lui faudra vivre une purification, un dépouillement) » ; celle qui va en enfer dira : « Je me suffis à moi-même. »
Et en conclusion : « Alors la vie n’est pas si difficile. Elle est au contraire enthousiasmante. N’ayons pas peur de nos péchés. Saint François de Sales était très coléreux ; sainte Mère Teresa avait une hypersensibilité qui aurait pu la conduire en enfer ; et bienheureux Charles de Foucauld était un jouisseur… »
Au moment du baiser de paix, le père nous a même glissé : « Donnez la paix de Jésus à votre voisin… en ne perdant pas de vue qu’il est potentiellement un saint. » J’ai adoré. Haha.
Et l’ironie de l’histoire, la correction que j’ai reçue, c’est qu’en m’approchant de ce prêtre (que j’ai trouvé très consolant et vraiment saint) au moment de la communion, j’ai compris que j’étais tombé sur lui en confession dans la basilique, que je l’avais trouvé hyper froid, blasé, triste, taiseux et expéditif. J’étais même sorti du confessionnal en me disant que ça n’avait servi à rien, qu’il y avait des prêtres qui n’avaient pas la vocation et qui n’étaient pas bien dans leur sacerdoce ! (Haha) Eh bien ça m’apprendra à ne pas juger trop vite !!