Courage nous accompagne : moi, je ne veux pas être accompagné


 

Certains me demandent si je serai présent à la troisième session « Homosexualité » de Paray-le-Monial. Je leur réponds que non. Je ne suis pas d’accord avec l’angle misérabiliste, personaliste, nombriliste, compassionnel, psycho-spiritualiste et superficiel de ces « selfish therapy » Courage. Ce n’est pas d’un accompagnement ni d’un groupe de parole fraternel dont nous, personnes homosexuelles, avons besoin : c’est d’une vocation et d’un apostolat public qui dévoile au monde la dimension politique, médiatique, apostolique, mondiale, eschatologique, de l’Église à travers l’homosexualité continente. Les salons de thé « Chaste-tea » qui étouffent la réflexion sur l’hétérosexualité et l’homophobie, qui ne définissent pas l’homosexualité, ne m’intéressent pas. J’ai autre chose à foutre de dire « Jésus et l’Église m’aiment, ne me jugent pas, et on peut être heureux en étant homo et catho, et frères de condition homosexuelle ». Ras le cul de ces bondieuseries.