Sans rire. Il y a un an, en faisant le ménage dans ma petite piaule parisienne du Jardin des Plantes, j’ai vu surgir une assez grosse araignée noire. Je n’ai pas pu m’empêcher de la trouver effrayante et « dégueulasse ». Je me suis armé d’un bout de papier (je n’avais rien d’autre sous la main ; je n’ai pas – à part moi – de tapette à la maison ^^), et je l’avais à portée de main pour l’écrabouiller… quand je me suis lamentablement loupé ! Elle est allée plus vite que l’éclair et s’est cachée dans un recoin de la pièce où je ne pourrai pas la retrouver. Depuis, je sais qu’elle habite avec moi sous les toits de Paris. Elle ne m’empêche pas de dormir (Là, je vous en parle pour le « fun », mais elle ne hante pas mes nuits et mes angoisses… même si le jour où je me retrouverai encore nez à nez avec elle, je continuerai de la trouver affreuse). Je sais qu’elle est là. Pour longtemps. Mais pas pour toujours.