Je n’arrive pas, avec le C.V. que j’ai, à trouver du travail. J’écris à plein de gens, en particulier dans ce que je sais faire le mieux et dans mes domaines de compétences (écriture, enseignement, journalisme, éducation, animation, création…) : que ce soit avec les cathos ou les non-cathos, je n’essuie que des refus. Même après avoir passé des entretiens. Mon profil de catho homo, mes livres, mes sujets d’analyse (Franc-Maçonnerie, Apocalypse, homosexualité, Fins Dernières, « vaccins »…), mes prises de positions, tout ça paralyse mes interlocuteurs. Rien n’y fait. J’aimerais sortir du RSA, mais tout m’y enferme. J’aimerais trouver un petit gagne-pain. Mais impossible. Et quand je regarde en revanche le parcours et la carrière de nombreuses personnes – à l’intérieur ou à l’extérieur de l’Eglise – que j’ai côtoyées de près à un moment donné de mon existence (et qui ont parfois mon âge), je vois que certains ont évolué et arrivent même désormais dans les arcanes du pouvoir (politique, économique, artistique, religieux…). Je ne les sens pas heureux pour autant, car eux ne sont pas libres. Mais je me sens – au mieux – en sous-régime et inexploité, – au pire – muselé et à l’arrêt, blacklisté. Je vais continuer à écrire, mais j’avance dans le noir, avec très peu de mains tendues, d’invitations, et de perspectives. Je vous le dis très simplement, sans me victimiser.