J’aime bien ceux qui se plaignent. Ceux qui se plaignent sans violence, sans révolte, constructivement. Ceux qui se plaignent parce qu’ils agissent pour les autres. Ceux qui poussent leurs jérémiades de Jérémie, de prophètes. Ceux qui ne sont pas mous et qui hurlent leur mécontentement quand il y a des raisons d’être indigné, quand la dignité humaine et religieuse est attaquée. Oui, j’aime ceux qui se plaignent et qui prennent le risque de ne pas plaire à tout le monde.