a) Constat de terrain : En Franc-Maçonnerie, il n’y a quasiment que des personnes homos ou des personnes qui se croient « hétéros gays friendly »
Je n’ai pas eu besoin d’avaler la légende noire anti-maçonnique élaborée par les complotistes paranoïaques à la Soral qui veulent diaboliser la Franc-Maçonnerie et la transformer en « mafia gay secrète » pour que ça me saute aux yeux. Vous me croyez si vous voulez, mais si la Franc-Maçonnerie a tout l’air d’un repaire homosexuel, ça se fait à l’insu des francs-maçons eux-mêmes, qui ne se doutent de rien (sauf à la tête de leur secte « laïque », où là ça semble carrément planifié). Le rapprochement homosexualité-Franc-Maçonnerie s’est fait tout naturellement dans mon esprit, par mes observations de terrain et par mes rencontres concrètes avec certains membres des Loges ! Il a suffi que je me rende à quelques réunions publiques (pourtant très éloignées des rituels maçonniques internes), des expositions et des lieux de la Franc-Maçonnerie, pour constater tout seul que j’y retrouvais des gens homosexuels que j’avais croisés dans un tout autre contexte : ledit « milieu homo » ! Et le plus drôle, c’est que cette correspondance, savamment cachée et sans doute ignorée par beaucoup de maçons eux-mêmes, est flagrante et devient d’autant plus lisible qu’elle tient de la schizophrénie (propre à l’homosexualité et à l’hétérosexualité bisexuelle), elle tient d’un retour du refoulé, à l’évidence satanique.
Nos contemporains croient que l’homosexualité, ça ne sert à rien, que c’est un piège. Mais pas du tout. C’est un révélateur, une paire de lunettes puissante et qui aide à voir très loin, une boule de cristal, une arme secrète extrêmement redoutable pour démasquer les faux-semblants et défendre l’Église catholique.
La semaine dernière, je suis allé à l’exposition de la Bibliothèque François Mitterrand (la BNF) sur la Franc-Maçonnerie. J’y ai vu quelques « couples » homos (en général bobos et tirés à quatre épingles) se promener. Et surtout, j’ai reconnu dans la liste des contributeurs des auteurs que j’avais vus dans le monde homosexuel (Emmanuel Pierrat, Éric Kupferman, Cambacérès…). Pourtant, de l’extérieur, rien ne m’indiquait le chemin de l’homosexualité, mis à part le fait que dans l’expo, il n’y a aucune représentation du couple femme-homme, aucune représentation d’enfant ni d’une famille traditionnelle. Dans ce genre d’expositions, il ne faut pas regarder vers où on veut nous amener ni ce qu’on nous montre en feignant la transparence, l’innocence et l’exhaustivité (une franc-maçonnerie exotique, folklorique, déjà datée), mais précisément ce qu’on omet de nous montrer. Car c’est là, dans cet oubli ou ces ellipses, que se niche la solution du problème ! Plus c’est évident, moins c’est évident.
Au milieu de cette belle exposition, ce qui m’a mis sur la piste de l’homosexualité, c’est précisément l’élision illogique et grotesque du sujet. Dans les interviews filmées des maçons publics (qu’on pouvait écouter au casque face à des écrans de télé individuels), ou bien encore sur les frises chronologiques contemporaines, tous les sujets de bioéthique (même les plus brûlants : avortement, euthanasie, esclavage, condition de la femme) étaient abordés (alors même que les maçons se targuent de ne pas avoir de message sociétal à délivrer ni d’implication en politique !)… sauf un, comme par hasard. Et je vous le donne en mille : le seul qui manquait à l’appel, c’était l’homosexualité. Pas une seule mention à celle-ci, même dans la partie de l’exposition consacrée à l’imagerie conspirationniste anti-maçonnique ! C’est dire si les Francs-Maçons sont terrorisés à l’idée d’être suspectés d’homosexuels… tout simplement parce que dans les faits c’est trop vrai !
Dans l’une des vidéos, Daniel Keller, l’actuel Big Boss du Grand Orient de France, sort quand même une perle d’aveu de l’homoérotisme constitutif de la Franc-Maçonnerie post-moderne : « En 2010, le Grand Orient a rompu avec la masculinité. » D’accord, en disant cela, il se réfère à l’intégration des femmes dans son mouvement. Mais prise isolément, sa phrase révèle inconsciemment autre chose de plus profond : une féminisation des Hommes, une asexualisation et une homosexualisation de plus en plus assumée de la Franc-Maçonnerie dans son ensemble.
Quelques jours plus tard, je me suis également rendu au Musée de la Franc-Maçonnerie, rue Cadet (en plein cœur de la capitale), dans le cadre de la Nuit des Musées (samedi 21 mai 2016). Avec mon tee-shirt du Verbe de Vie marqué « La preuve que Dieu nous aime, c’est qu’Il a donné sa vie pour nous. » (Rom 5, 8) au dos (pas fais exprès ^^). C’étaient des sortes de « Portes ouvertes », mais quand même très quadrillées et surveillées : il était formellement interdit aux visiteurs de prendre des couloirs en sens inverse du circuit des visites, ou bien de s’aventurer dans des temples fermés au public, sinon on se faisait sérieusement engueuler !
Dès que j’ai passé le contrôle de sécurité à l’entrée du Musée, j’ai reconnu la tête du vigile : un militant qui faisait partie de S.O.S. Homophobie à l’époque où je l’ai connu ! J’ai appris qu’il y avait, dans un des temples principaux du Musée, une conférence avec la projection préalable d’un documentaire sur les « Archives de la Franc-Maçonnerie ». L’occasion était trop belle. Je m’y suis précipité. À côté de moi siégeaient deux garçons qui avaient l’air d’être en « couple ». Après cette projection et un mini débat (pas folichon), je suis resté à la deuxième conférence traitant des liens entre « Ésotérisme, Surréalisme et Franc-Maçonnerie ». Là, la récolte d’informations a été plus fructueuse ! Dans le discours du conférencier, j’ai reconnu un certain nombre d’auteurs homosexuels, même si, là encore, l’auditeur néophyte (et même maçon) ne pouvait y voir que du feu.
Avant la fermeture du Musée, dans le hall d’entrée, je me suis attardé à discuter avec le libraire de mon âge qui tenait le stand livres : il était suffisamment maniéré pour que je m’amuse subtilement avec lui de notre homosexualité commune latente. J’ai essayé de lui tirer les vers du nez concernant d’abord la quenouille (en vain ! Tout le monde s’en fout de ma quenouille ! lol), puis sur ses opinions personnelles et ses motivations à entrer en Franc-Maçonnerie (là encore, impossible d’en tirer quelque chose car les maçons – ou ceux qui essaient de l’être par cooptation – ont ordre de ne pas parler du contenu des idées de la Franc-Maçonnerie ni d’eux-mêmes ; et en plus, un autre de ces « frères », lui réellement maçon, est venu s’interférer entre lui et moi pour l’empêcher de parler et de gaffer : ils se surveillent et se censurent énormément entre eux), et enfin sur l’homosexualité (il n’a rien lâché, même si j’ai senti que ça le démangeait). Cette rencontre fut croustillante, bien qu’interrompue par la vue d’un jeune homme de vingt ans, pas spécialement viril non plus, qui venait visiter le Musée avec des amis : Elliott, un chanteur roux de The Voice 3 (2014), que j’ai immédiatement reconnu. Voilà voilà. C’est le « petit » monde pink qu’on retrouve perdu au milieu d’une hypervirilité templière de carnaval : moi, face à ce décorum hétérosexuel, je dis LOL.
Le vieil avocat franc-mac anglais Albert Pike (1809-1891) n’est pas le premier à avoir décrit la place importante des rapports homosexuels dans la Franc-Maçonnerie, mais également des orgies homosexuelles/libertines/lucifériennes. Dès les origines, du temps des Cathares (entre le Xe et XIVe siècle) et des Templiers, il y avait énormément d’homosexualité… même si à l’époque, elle n’était absolument pas appelée comme ça, ni assumée (puisque les Cathares sont les ancêtres des bobos actuels qui noient la pratique homosexuelle dans un libertinage qui englobe tous les sexes et qui chante une asexuation ésotérique et angéliste sans sexe/génitalité précisément). Sur la base de faits, il est de notoriété publique et historique que les Cathares étaient « de bons bougres », c’est-à-dire des fornicateurs qu’on appellerait aujourd’hui bisexuels ou homosexuels ou pansexuels. La pansexualité, c’est le fait d’aimer une personne pour sa personnalité, sans prendre en considération son sexe, son genre (qu’il soit un homme, une femme, ou même les deux), son statut social et ses croyances religieuses. Depuis l’acte de naissance de la Franc-Maçonnerie historique en 1717, on observe que la Franc-Maçonnerie a toujours été un foisonnement de sociétés androgynes : de L’Ordre de la Méduse à L’Ordre des Chevaliers et Chevalières de la Colombe en passant par les célèbres Mopses et autres Ordre des Fendeurs et des Fendeuses.
Actuellement, les Francs-maçons du monde entier font de plus en plus ouvertement leur coming out (sortie du placard pour annoncer leur homosexualité). Par exemple, la revue française Têtu, en mai 2013, a carrément offert une tribune aux francs-maçons homosexuels. De plus, il suffit de regarder la double vie des Francs-maçons relativement présents sur la scène publique pour comprendre que l’hybridité homosexualité-franc-maçonnerie n’est ni accidentelle ni marginale. Parmi les plus connus, je citerai le Comte Jean-Baptiste de Sade (1701-1767 ; militaire et diplomate), Choderlos de Laclos (1741-1803 ; auteur du roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, emprunt de lesbianisme et d’homosexualité donjuanesque, ainsi que de volonté luciférienne de devenir libertin asexué), Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824 ; Archichancelier de l’Empire et rédacteur du fameux Code Napoléon), Oscar Wilde (1854-1900 ; romancier à la Apollo Lodge), Rudyard Kipling (1865-1936 ; romancier et auteur du célèbre Livre de la Jungle), Érik Satie (1866-1925 ; le pianiste, attité, avec Claude Debussy, par les Rose-Croix), Aleister Crowley (1875-1947 ; écrivain occultiste), Federico García Lorca (1898-1936 : poète espagnol), Pierre Molinier (1900-1976 : peintre), Pierre Klossowski (1905-2001 ; romancier), Jean Markale (1928-2008 ; écrivain sur le celtisme et l’homosexualité), Jack Lang (1939 ; homme politique dont le père était également franc-maçon), Michel Chomarat (1948 ; auteur de Follement gay ! et de nombreuses études sur la Franc-Maçonnerie), Olivia Chaumont (1950 ; architecte transsexuel M to F), Ludovic Marcos (1951 ; conservateur du Musée de la Franc-Maçonnerie), Jean-Paul Donald Potard (1953 ; ancien PDG de Jean Paul Gaultier et fondateur de la Loge des Enfants de Cambacérès), Philippe Villin (1954 ; décrit comme « l’éminence gay des grands patrons »), Patrick Négrier (1956 ; philosophe, auteur entre autres de La Franc-Maçonnerie d’après ses textes classiques en 1996 et de Contre l’homophobie. L’homosexualité dans la Bible en 2010), Joseph Macé-Scaron (1958 ; journaliste ; je l’ai vu au 14e Salon de la Franc-Maçonnerie le 20 novembre 2016) ; Christophe Chantepy (1959 ; ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault), Dominique de Souza-Pinto (années 1960 ; directrice de Communication Globale), Laurent Kupferman (années 1960 ; essayiste), Mylène Farmer (1961 ; chanteuse et icône gay), Daniel Borrillo (1961 ; intellectuel), Sébastien Fath (1968 ; historien), Vincent Petitet (1972 ; romancier que j’ai côtoyé personnellement : on a même dîné en tête-à-tête !), Nicolas Fraisse (1982, magnétiseur), Kévin Gagneul (1983-2015 ; militant gay), Miley Ray Cyrus (1992 ; chanteuse qui se dit pansexuelle), Xavier Jugelé (le policier homo tué aux Champs-Élysées en avril 2017, et qui allait être initié), Mounir Baatour (président de SHAMS), etc. Les Enfants de Cambacérès est la Loge maçonnique gay-friendly officielle, fondée en 1999. Elle réunit beaucoup de Francs-maçons défendant l’« identité homo » et « l’amour homo » comme des « non-identités » et un « amour universel sans étiquette ».
Parmi les Francs-maçons qui ne sont pas (encore/tous) homosexuels en pratique mais qui se montrent en tout cas très hargneux pour défendre l’homosexualité, l’Union Civile (PaCS), le « mariage gay », la PMA-GPA, l’euthanasie et leurs « amis » homos, nous pouvons retrouver par exemple Catherine Jeannin-Naltet, Roger Dachez, Alain Subrebost, Philippe Benhamou, Pierre Albertini, Pierre Bergé, Caroline Fourest (qui n’hésite pas à rendre visite à la Grande Loge de France), Jean-Luc Romero, Nicole Jacques-Lefèvre, Janine Mossuz-Lavau, Gérard Contremoulin, Geneviève Fraisse, Marie-Victoire Louis, Christophe Bonneuil (historien), Eliane Viennot, Hervé Le Bras, Bernard Maris (économiste tué à Charlie Hebdo en 2015), Denis Lefebvre, Michel Maffesoli, etc.
Par ailleurs, sur les réseaux sociaux (OVS, Twitter, Facebook, Linkedin), les blogs d’inspiration ésotérique, noachide et New Age, dans les universités, il est étonnant de voir fleurir l’association homosexualité-maçonnisme : je pense par exemple au comité de recherche sur le Gender – baptisé Fédération RING) à l’Université Paris 8, au blog de Thomas Marcilly, aux sites naturalistes, ou encore aux associations maçonniques ouvertement rainbow.
La communauté homosexuelle inspire la communauté libertine hétérosexuelle anti-mariage, et s’inspire de celle-ci. Échange de bons pro(c/p)édés : « C’est sur le modèle des loges que se construisent les nouveaux réseaux homosexuels, gays pour être précis, les lesbiennes étant infiniment plus discrètes. ». Les Francs-maçons s’en cachent de moins en moins. Ils avouent que maintenant, ils recrutent abondamment sur Facebook.
b) Pourquoi homosexualité et Franc-Maçonnerie se marient si bien ?
Afin de mieux comprendre les nombreux ponts coïncidenciels (bien plus que factuels et causaux) entre franc-maçonnerie et homosexualité, vous pouvez, si vous voulez, vous pencher tout d’abord sur les quelques symboles homosexuels de mon Dictionnaire des Codes homosexuels qui concernent de près ou de loin la Franc-Maçonnerie : « lunettes d’or », « espion homo », « traître », « blasphème », « Attraction pour la foi », « bobo », « Je suis différent » , « Wagner », « Se prendre pour Dieu », « Faux intellectuels », « Liaisons dangereuses », « homosexuel homophobe », « fresques historiques », « adeptes des pratiques SM », « se prendre pour le diable », et « architecture ».
La Franc-Maçonnerie s’est toujours présentée comme un chemin d’initiation. Initiation à quoi ? Officiellement, à l’amélioration de l’Humanité par l’Humanité elle-même. Officieusement, à la damnation/don de son âme au lumineux Satan, par le biais notamment de l’homosexualité qui déshumanise les êtres humains par le biais de leur consentement. Et comme la Franc-Maçonnerie célèbre tout ce qui lui est montré comme un « progrès humain », comme c’est le cas mondialement avec la bisexualité, il est logique qu’elle applaudisse en coulisses l’homosexualité. Jacques Fontaine, lui-même maçon, établit carrément l’« homosexualité latente permanente comme tissu relationnel de la Franc-Maçonnerie ».
Il y a une confluence entre Franc-Maçonnerie et mouvements libertaires de ladite « Libération sexuelle » de l’après-Seconde-Guerre-mondiale : il faut savoir que le nombre de maçons en France a été multiplié par 4 dans les années 1970. Il existe actuellement 170 000 maçons dans notre pays. Ils font partie à 90% de la middle class supérieure (exactement comme la population homosexuelle pratiquante). De plus, l’adepte maçon est majoritairement urbain (exactement comme la population bobo bisexuelle). Contrairement à l’idée reçue, les Francs-maçons sont pour l’inclusion et contre l’idée d’« entre-soi ». Ils veulent casser leur image de société secrète sulfureuse et noire, la peindre d’or lumineux et de vert, redorer leur blason en s’opposant à tout « sectarisme » (sauf le leur, bien évidemment) et en se montrant ouverts à toutes les « différences » (… sauf la différence des sexes qu’incarnent les familles, et sauf la différence Créateur-créatures que sont Jésus et l’Église catholique), en se montrant ouverts à toutes les « libertés » (sauf celles du renoncement à soi). Par essence, l’idéologie droitsdel’hommiste des Francs-maçons – fondée sur la devise républicaine française « Liberté-Égalité-Fraternité » issue des Lumières et de la Révolution Française – réclame l’indifférence à l’égard de l’homosexualité (il ne faut en faire ni une identité ni un sujet public ni une polémique ni un ghetto communautaire) ainsi qu’à l’égard de la pratique homosexuelle : la tolérance et la liberté sans entraves étant considérées comme des absolus sacrés, la pratique homosexuelle ne doit faire l’objet d’aucun frein, et est même la preuve pratique que les maçons sont « libérés, délivrés, bons vivants ».
L’homosexualité est une étape capitale – pour ne pas dire LA pierre d’angle – de la pyramide maçonnique (même si les maçons de la base n’en savent rien : il leur faudra atteindre un certain grade pour le réaliser). Et je mets ma main à couper que la promotion de l’homosexualité, qui est un pied de nez magistral au « carcan esclavagiste » que serait la différence des sexes dans la condition humaine, fait partie d’une des étapes-clé du programme maçonnique pour la divinisation/l’amélioration/l’homicide de l’Homme par Lui-même. Plus que « l’homosexualité » en tant que mot explicitement employé, c’est la bisexualité pratiquée et innommée qui est l’horizon et le fer de lance de toute la Franc-Maçonnerie.
L’homosexualité est une volonté chez l’être humain de devenir Dieu et de s’affranchir de son corps sexué pour s’égaler à Dieu par sa propre conscience, sa propre intelligence, ses actes de solidarité et de créativité, ses propres moyens technico-naturels. La Franc-Maçonnerie, idem. Et les deux combinés s’utilisent mutuellement pour atteindre le Graal de l’Immanence. Dans les cercles ésotériques, il ne faut pas perdre de vue que l’homosexualité a toujours été considérée comme une source d’énergie divine dans laquelle tout Homme pourrait puiser la force qu’il Lui manque pour devenir complet. Elle l’arracherait à la masculinité et à l’Humanité tout en lui faisant gagner une hyper-virilité angélique.
Enfin, de manière plus prosaïque et cynique, l’homosexualité fait très bon ménage avec le plan malthusianiste de réduction de la population de la Planète élaboré par le Grand Architecte (Satan). En effet, la Franc-Maçonnerie antéchristique a tout intérêt à utiliser les personnes homosexuelles pratiquantes comme régulateurs démographiques : elles deviennent, par la stérilité de leurs ébats et la rareté de leurs procréations, « utiles au bien commun », quelque part. C’est la raison pour laquelle les Loges francs-maçonnes, par sélection « naturelle », se dirigent tôt ou tard vers l’homosexualité pratiquée, et laissent une place confortable aux personnes homosexuelles à leur tête.
c) Francs-Maçons : leur refus ou leur ignorance de la proximité avec l’homosexualité ; et plus globalement leur schizophrénie
Ce qu’il me semble important de saisir, c’est que les Francs-maçons, comme leur nom l’indique, sont FRANCS. Loin de s’imaginer qu’ils cultivent des secrets voire qu’ils s’opposent à l’Église catholique (certains se disent même « cathos » et ne voient aucune incompatibilité entre ces deux appartenances), ils ont fait de la franchise, des bonnes intentions (« la vie meilleure », « l’amélioration humaniste », « la fondation du Bien », « l’égalité des droits », « le progrès et l’espoir », etc.) et de la sincérité des idoles… si bien qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils mentent ou qu’ils dissimulent ou qu’ils se communautarisent quand ils le font vraiment. Ils n’ont juste pas compris que la franchise n’était pas nécessairement la Vérité : on peut vouloir dire le Bien sans Le faire et sans Lui obéir en actes. Et la Vérité sans Jésus devient le diable. Je suis persuadé que beaucoup de Francs-maçons, pris dans la spirale optimiste de leur idéologie païenne idéaliste de l’amélioration de l’Humanité par Elle-même, ne se doutent même pas qu’il y a de l’homosexualité et de l’asexuation et du libertinage et de l’homicide dans leur mouvement. Ils sont de « bonne » foi, pour la plupart, et victimes de leur propre (in)crédulité.
Pour cacher l’accointance homosexualité-Franc-Maçonnerie (mais aussi parce que le diable est suffisamment rusé pour, dans sa promotion de l’homosexualité, faire passer cette dernière pour l’hétérosexualité, et également pour associer libertinage ET ascèse, bisexualité ET asexualité… ce qui brouille l’esprit de beaucoup de Francs-maçons qui les voient comme des contraires incompatibles), les maçons s’y prennent de différentes manières :
– soit ils s’appuient sur la caricature complotiste et semi paranoïaque du « lobby gay » fomentée par leurs adversaires d’extrême droite : lien 1 ; lien 2 ; lien 3. Et cette ruse marche puisque les anars soi-disant « catholiques » n’ont toujours pas compris que le « lobby gay » n’était que le « lobby hétérosexuel » prônant l’asexualité sentimentale libertine sans étiquette.
– soit ils s’appuient sur les rares exemples médiatiques d’homophobie dans leurs rangs… genre « Vous voyez, on n’est pas tous gays friendly ! On a nos cons utiles à la maison ! ». En réalité, les Francs-Maçons vieillissants et homophobes sont pointés sévèrement du doigt par les maçons Nouvelle Génération : lien 1 ; lien 2. La très grande majorité des Francs-maçons sont pro-gays et soutiennent le mariage homosexuel, même s’ils ont interdiction de l’avouer.
– soit ils profitent de la distinction (invérifiable) entre homosexualité latente et homosexualité pratiquée (silencieusement), ou bien entre bisexualité et simple soutien gay friendly (maquillé en « hétérosexualité »).
En intentions (mais pas dans les faits), les Francs-maçons s’interdisent d’intervenir dans le champ politique public. Ils ne peuvent donc absolument pas se voir comme un « lobby », encore moins comme un « lobby gay » ou un « parti politique » ou comme la mafia secrète qui le soutiendrait.
Ils sont persuadés qu’ils ne cultivent pas de secret… alors qu’il suffit de leur rendre visite pour voir qu’ils s’autocensurent énormément quand ils nous parlent, qu’ils cachent leurs salles de réunion de manière hyper autoritaire, qu’ils ne rigolent absolument pas quand ils font leurs mises en scène costumées de reconstitution des adoubements templiers, qu’ils refusent catégoriquement de nous répondre quand on leur demande s’ils sont pour ou contre le « mariage gay ». Le secret – ou plutôt le déni, ici, puisque le secret n’est pas lié à la Vérité – est le pilier central de leur mouvement : « De notre Ordre vous ne voyez que l’écorce qui est par dehors. » (Règle du Temple de l’Ordre) Et c’est l’indice même que la Franc-Maçonnerie est luciférienne. Car Jésus, Lui, ne fait jamais de secret : tout ce que lui a dit le Père, Il nous l’a transmis. Pas de cachotterie. En plus du secret, c’est l’imaginaire (« l’autre nom du mal », selon Sartre ; et tout simplement l’autre nom des fantasmes) qui est le pilier idéologique de la Franc-Maçonnerie. Yves Hivert-Messeca, maçon et historien de renom, affirme lui-même que « l’imaginaire est constitutif de l’anthropologie humaine ». Si ce n’est pas de l’aveu de satanisme, ça !
Les Francs-maçons sont aussi persuadés (mais vraiment !) qu’ils ne font pas partie de la politique ni des médias, sous prétexte qu’ils l’ont décidé, ou qu’ils se disent anti-médias, ou qu’ils seraient indirectement liés à eux. Mais à ce degré-là de mauvaise foi, c’est de la mythomanie (et leur accusation de « paranoïa » contre ceux qui dénoncent leur collaboration de moins en moins discrète avec les structures de pouvoir, aussi !). Car ils se trouvent en effet très présents dans les médias mainstream. Par exemple, Bernard Maris était à Charlie Hebdo. Marie-France Picart, membre de la HALDE (très gay friendly) et Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France, est directrice associée de Prodiovisuel International et experte conseil en communication et médias. Le documentaire « La Mémoire volée des Francs-Maçons » d’Éric Giacometti et Jacques Ravenne, diffusé pendant la Nuit des Musées, est financé par France Télévisions et la chaîne Planète +. Et maintenant, les ministres français s’affichent clairement pro-Loge maçonnique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation Nationale, qui a défendu bec et ongles le « mariage gay », a même récemment invité ouvertement tous les élèves et écoliers de France à découvrir les richesses de la Franc-Maçonnerie. Donc il faut que les Francs-maçons arrêtent de nous mentir, et surtout de se mentir à eux-mêmes, en se drapant dans la victimisation. Ils sont de mèche avec les puissants de ce monde. Qu’ils assument.
Comprenez-moi bien. La Franc-Maçonnerie est Gayland dans la mesure où elle est Hétéroland. Comme je l’explique clairement dans mon livre Les Bobos en Vérité, l’hétérosexualité (dans le sens bisexuel et asexué du terme, c’est-à-dire « toutes les différences au niveau de la sexualité ») est montée au pinacle par la Franc-Maçonnerie. On assiste avec les Loges à une absolutisation de la différence (incluant donc la différence homosexuelle)… au détriment, paradoxalement de la différence des sexes. Selon les Francs-maçons, toute différence est bonne et à célébrer (sauf la différence des sexes incarnée dans l’Amour et sauf la différence Créateur-créature incarnée en Jésus et en l’Église catholique, bien évidemment). Il ne leur vient même pas à l’idée qu’il existe des mauvaises différences, ou bien des mélanges pas très heureux voire violents. Avec eux, c’est le fondamentalisme de l’égalitarisme, de la diversité, et de l’équivalence des différences – autrement dit de l’hétérosexualité stricto sensu. La différence n’est pas nommée, ni incarnée ni considérée ni respectée. Elle est juste vénérée comme une idole à imposer à tous universellement, idole au goût d’indifférence relativiste et d’individualisme de masse (« Chacun pense ce qu’il veut du moment qu’il ne l’impose pas comme une Vérité unique universelle »). C’est glaçant. Aussi glaçant que l’inscription de la phrase d’Antoine de Saint-Exupéry sur le marbre du Musée de la Franc-Maçonnerie de Paris : « Si tu diffères de moi frère, loin de me léser tu m’enrichis. »
Ils figent également la nature humaine, reposant sur la différence des sexes, en statue de verre intouchable, juste avant que Lucifer se désigne pour la renverser et la casser. Les Francs-maçons ont pris la Nature (humaine et/ou écologique) pour Dieu. Il oublie, comme nous l’a rappelé très justement la première lecture de la messe d’hier (Proverbes 8, 22-31), que Jésus a devancé la Nature et qu’Il en est le Maître grâce à son Père. La Nature n’est pas Dieu. « Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours. Avant les siècles j’ai été formée, dès le commencement, avant l’apparition de la terre. Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes. Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée, avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace, les éléments primitifs du monde. Quand il établissait les cieux, j’étais là, quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme, qu’il amassait les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l’abîme, quand il imposait à la mer ses limites, si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre, quand il établissait les fondements de la terre. Et moi, je grandissais à ses côtés. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. » Il est utile de rappeler que Dieu a précédé la Nature, surtout à notre époque où on prend Dieu pour la Nature (et bientôt, on va nous faire croire que c’est la Nature qui aurait engendré Dieu).
Le rêve luciférien des Francs-maçons architectes de construire une humanité angélique, planante, lumineuse et auto-créée, ressemble trait pour trait à la figure d’Icare, l’ange déchu de la mythologie grecque, qui voulait atteindre le Soleil pour se fondre en Lui.
Les Franc-maçons sont très branchés (c’est le cas de le dire !) luminaires, aussi bien naturels que technologiques. Ce n’est pas pour rien qu’ils se sont appelés « Illuminati » ! Ils souffrent d’une véritable incompréhension de ce qu’est la Lumière de Dieu le Père. En effet, contrairement à ce que croient ces lucifériens qui louent un dieu prométhéen qui vole le feu d’Amour de Dieu et le feu solaire pour embraser la terre, qui veut illuminer la planète sans la « Lumière du monde » qu’est Jésus-Christ, la Lumière de Dieu n’est pas une lampe physique naturelle provenant de la lune ou du soleil ou d’éclairs foudroyants exploités par les êtres humains (dans l’émission France Inter « Les P’tits Bateaux » du 15 mai 2016, ils expliquent que le soleil remplacera énergétiquement le pétrole pour nourrir les besoins humains quand il y aura pénurie de ressources naturels terrestres) ni d’une lumière artificielle créée par la technique et le génie humains (les spots, les projecteurs, une lumière puisée et volée à la Nature, etc.). Il s’agit plus profondément de la Lumière décrite par saint Jean dans l’Apocalypse (chapitre 22, 4-5), une Lumière qui est l’Amour et la connaissance de Jésus-Christ Fils de Dieu : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière de la lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera; et ils régneront aux siècles des siècles. » La lumière qu’imposent Lucifer et ses adeptes francs-maçons est humainement plus clinquante et impressionnante que la Lumière de/qu’est Jésus. J’ai bien vu, dans le Temple maçonnique du Musée de la Franc-Maçonnerie, que les conférenciers s’exprimaient entre la lune et le soleil, dans un décorum à l’éclairage électrique savamment étudié. Mais vous êtes loin, les gars. Que vous êtes loin d’avoir compris ce qu’est la Véritable Lumière du monde!