Je viens de passer plusieurs heures passionnantes avec une femme lesbienne de deux ans de moins que moi, place de la Contrescarpe à Paris. Un vrai esprit libre, qui débite des vérités anthropologiques à la seconde, avec calme, en soupesant tous ses mots, et qui a accueilli mes écrits et mon « Dictionnaire des codes homos » (qu’elle lit et relit depuis 3 ans) ainsi que le message de l’Église Catholique, sans révolte et avec tout le discernement, l’intelligence, la limpidité nécessaires. Une sorte de Virginia Woolf française des temps modernes, même physiquement parlant, sans le côté dark, névrosé et suicidaire. Une philosophe qui se prépare à éclore prochainement, à travers la poésie, la philosophie et la description sans filtre de la violence du « milieu » homosexuel lesbien et des relations homosexuelles. Quand elle sortira du bois, elle va envoyer du bois justement. Je suis honoré de l’avoir rencontrée et d’assister à son émergence. C’est elle qui m’avait contacté, à la base. De toute ma vie, je n’avais croisé avant elle la route que d’une autre femme lesbienne (en même temps que transgenre) à l’esprit brillant, capable de laisser une oeuvre philosophique et littéraire digne d’être publiée (elle se reconnaîtra sans doute en lisant ces lignes). Ces Fins Dernières m’offrent des amis et des personnalités inattendus. Je suis intrigué par l’humour de l’Esprit Saint.