« Je dois vous faire un aveu : tôt ou tard, je finirai par me faire vacciner. »

Ce qui ressort des discussions personnelles que je peux avoir en ce moment avec mes amis sur la situation intime, sociale et mondiale actuelle, c’est qu’à plus ou moins long terme, nous sentons tous que le soi-disant « vaccin » anti-COVID (qui se trouve être en réalité une thérapie génique qui va fragiliser l’Humanité toute en entière face à l’émergence des mutations du virus) va devenir tacitement obligatoire pour tous. Et donc que le choix de l’accepter ou de le refuser se posera très prochainement à tout un chacun, sans exception (sauf les bébés et les personnes rendues volontairement ou involontairement inconscientes). Plus rares sont ceux qui, en revanche, sont capables d’admettre (calmement, et dans l’Espérance de la Résurrection de Jésus) que derrière cette décision du « vaccin » se cache un choix personnel plus grave encore de vie ou de mort (non pas donnée par le virus mais par les organisateurs de la dictature sanitaire censée éradiquer celui-ci).
 

En tout cas, pour opérer ce positionnement, nous devons d’ores-et-déjà répondre à quatre questions fondamentales : Vais-je (et dois-je) accepter pour moi-même ce pseudo « vaccin » ? Et si je décide de le refuser, combien de temps vais-je pouvoir tenir ? Est-ce que cette résistance vaut le coup ? Et surtout, jusqu’où (et jusqu’à quels sacrifices) je suis prêt à aller ?
 

Répondre à ces interrogations, même si dans un premier temps ça ne revêt pas de caractère urgent ni fatal, va – plus vite qu’on ne le croit – s’imposer comme un enjeu de vie ou de mort, donc devenir grave, douloureux, cornélien, cruel, lourd de conséquences, mais aussi paradoxalement courageux et salutaire (au sens céleste du terme !) si le choix du Maître de notre vie est le bon. Car en effet, ce qui nous permet de répondre à ces 4 questions, c’est bien le choix du Maître de notre vie : soit nous choisissons d’appartenir à Jésus et de consentir à sa Croix (et je crois que c’est le seul bon Maître pour nous tous), soit nous choisissons une ou plusieurs des divinités de pacotille que je vais vous lister maintenant.
 

J’ai identifié en effet que les idoles auxquelles sont soumis les gens qui ont cédé à la pseudo « vaccination » sont à peu près toutes les mêmes : le dieu « Grands Voyages » (ou « Mobilité »), le dieu « Culture », le dieu « Qualité de vie », le dieu « Confort », le dieu « Peur » ou « Ras-le-bol », le dieu « Nourriture » (Pour certains, sans déconner, la nourriture a plus d’importance que leur entourage humain, et même que Dieu !), le dieu « Santé » (Ils vouent un véritable culte à la Santé, et sont au bout du compte complètement soumis et en stress avec leur propre corps et celui des autres), le dieu « Bien-être », le dieu « Protection », le dieu « Instant », le dieu « Équilibre », le dieu « (bonne) Situation », le dieu « Sécurité (matérielle ou financière ou professionnelle) », le dieu « Carrière » (Beaucoup me justifient qu’ils vont céder au « vaccin » pour conserver leur boulot), le dieu « Animal », le dieu « Amis/Proches/Famille biologique/Enfants/Entourage » (Certains se planquent derrière leurs proches pour s’inventer une responsabilité « naturelle » et « évidente »), le dieu « les Autres » ou « Altruisme/Solidarité » (Je ne compte plus le nombre de personnes qui disent sincèrement qu’elles se font vacciner « pour les autres » et par « solidarité collective », pour « le Bien de l’Humanité » : elles se prennent carrément pour des héros et des sauveurs), le dieu « ma propre vie terrestre » (Beaucoup de gens qui se vaccinent croient que « leur vie leur appartient » et qu’elle est leur « propriété privée » dont ils peuvent disposer comme ils l’entendent : quelle illusion ! et quel orgueil !), le dieu « Vaccin » (Très sérieusement, même les athées parlent du « vaccin » en termes divins et le présentent comme le « Messie », le « Sauveur des Hommes »)… Ils feraient bien de relire ces deux paroles de Jésus dans la Bible : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. » (Lc 9, 23-24) ; « Amen, je vous le dis : celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. » (Mt 19, 29).
 

Et comble de l’aveuglement collectif, toutes ces idoles que je viens de citer – qui sont en réalité les alibis matériels et idéologiques dorés de la peur, du matérialisme, de l’individualisme et de l’égoïsme les plus effrayants – sont appelées sincèrement/hypocritement « libertés fondamentales », « obligations incontournables », « Nature », « uniques solutions », ou bien sont habillées de « fatalité inexorable » et d’autovictimisation par ceux qui décident de s’y enchaîner en faisant croire qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’être des « héros malgré eux ».
 

Quant à la petite minorité de récalcitrants qui s’opposent encore à la soi-disant « vaccination », j’identifie une grande diversité (… de potentielles girouettes ou résistants en carton !) et une grande fragilité dans leur détermination. Et pour cause : Qui peut présumer de ses forces quand il sera acculé à des contraintes qui lui paraîtront inhumaines, insensées voire mortelles, à un moment donné ? Qui peut savoir jusqu’où ira sa résistance, surtout si celle-ci le conduit au mieux à une mort sociale et à une vie ascétique faite de privations, de renoncements et de mortifications, au pire à une grève de la faim apparemment « volontaire » donc à la mort ? Personne. Pas même moi. Mais je pense – sans vouloir dramatiser les choses ou projeter l’avenir de l’Humanité dans un scénario-catastrophe – que le refus du vaccin, au moment où ce dernier sera rendu mondialement obligatoire, va conduire, peut-être dans un futur assez lointain (mais je ne pense pas : je nous laisse 3 à 9 ans), à la mort. L’enjeu de vie ou de mort entourant le « vaccin », qu’on en ait conscience ou non, est déjà là. Et il est suffisamment lourd pour qu’on choisisse d’ores-et-déjà notre camp. Un positionnement pareil, avec deux directions si radicalement opposées mais partant d’un même point, se fait dès maintenant et ne peut s’improviser. Ce sont peu ou prou les mêmes que le choix entre le dieu Internet/Électricité et le Dieu Jésus, d’ailleurs.
 

Sommes-nous prêts à mourir pour résister au « vaccin » (et donc à la puce RFID subcutanée) ? C’est bien là la question fondamentale. Avec mes amis, on se la soumet dès à présent, sans prétendre la résoudre avec certitude ni prêter serment. Et on voit tout de suite à travers celle-ci qui est le Maître qu’on s’est choisi pour notre vie. À travers cette question, on distingue aussi très clairement les faux résistants (ceux qui s’opposent à la « vaccination » pour encore peu de temps, et qui disent : « La vaccination, ce sera le plus tard possible pour moi. Mais tôt ou tard, je finirai par me faire vacciner. ») des vrais résistants (ceux qui s’opposent vraiment à la « vaccination » et qui sont prêts à tout perdre : carrière, amis, famille, enfant, et même vie).
 

Et à ce propos, les apparences sont trompeuses ! Même ceux qui médiatiquement passent pour les « Antivax de la première heure », pour de courageux fondeurs, pour des chefs d’insurrection incorruptibles (je pense surtout au charismatique Florian Philippot, qui, en France, incarne politiquement le plus l’opposition aux « vaccins »), m’apparaissent comme très peu solides, voire comme de faux libertadores. Car au fond, derrière leur mouvement de contre-pouvoir, fût-il risqué et apparemment sacrificiel/désintéressé, il y a de la carrière, donc un poison : Philippot a beaucoup de suiveurs sur les réseaux sociaux, et un parti politique qui constitue une idole et un attachement terrestre tout aussi toxique que le « vaccin » anti-COVID. En fait, je vois que la fronde anti-vaccinale de Philippot est de l’ordre de la posture (et donc de l’imposture) car ce politicien ne s’oppose pas tant à la « vaccination » qu’à l’« imposition de celle-ci à tous » (ce qui constitue une nuance de taille, puisqu’il finit par cautionner ce qu’il dénonce ! Le vaccin ne lui pose pas problème tant qu’il est circonscrit/soumis/relativisé à la décision personnelle). En gros, Philippot ne défend pas la vraie Liberté (le fait de choisir le meilleur, c’est-à-dire Jésus, et de consentir à sa Passion et à sa Croix) mais uniquement le libre arbitre (le fait d’« avoir le choix », ou bien le fait de décider par soi-même de ce qui est bon ou mauvais pour soi, ou bien le fait de ne pas se voir imposer une chose universellement). Bref, il opte pour un orgueil tout aussi gros que celui qui a poussé les « vaccinés » à se soumettre à la thérapie génique anticovidique et aux mesures sanitaires. Il se plante de combat… même si le moyen (le refus du « vaccin ») semble juste, ou que l’ancien député européen s’oppose apparemment au « vaccin ». En réalité, Philippot ne s’oppose pas au « vaccin » mais à son imposition. Et en plus, pour les mauvaises raisons. Par conséquent, ce n’est certainement pas lui l’Homme providentiel qui nous en délivrera.