La Conférence des Évêques de France vérolée actuellement par l’homophobie gay friendly

 

Dommage que cela soit révélé par un journal aussi mauvais que Riposte Catholique (je n’ai malheureusement pas le temps de tout voir et de tout commenter) et que la Réacosphère s’en saisisse (car ils le font sans subtilité, sans amour, sans Charité, sans parler vraiment d’homosexualité, sans les personnes homos continentes elles-mêmes, sans la Bonne Nouvelle, et en agitant les grands mots – « péché », « lobby LGBT », etc. – qui ne font pas avancer les débats). Mais effectivement, les propos de Mgr Ribadeau-Dumas tenus à Saint-Mandé le 7 octobre 2018 devant l’association homo chrétienne DUEC (Devenir Un En Christ), alors qu’il est secrétaire général de la CEF (Conférence des Évêques de France), sont choquants et illustrent combien l’Église de France va mal en ce moment et est pervertie par les idées du monde (je l’avais déjà dénoncé pendant la venue de Macron aux Bernardins). Ses mots sont sans équivoque : il défend l’existence de « l’amour homosexuel ». Bien plus que le « péché » ou le « prosélytisme/militantisme idéologique LGBT homosexualiste » (expressions de la débile Réacosphère), la croyance en « l’amour homo » est la question centrale (c.f. la distinction entre « être amoureux » et « aimer »), la zone d’achoppement, le seul point de disjonction avec le monde et même avec le diable.
 

Vous savez, malgré mes doutes (c.f. le Cas Jérémy), mes interrogations par rapport à ce que vivent mes amis homos en « couple » (c.f. mon article « Pour être honnête »), malgré mes chutes (c.f. biographie), malgré mes révoltes (c.f. prière « Jésus tu fais chier ! »), malgré la reconnaissance des limites argumentatives de l’Église Catholique, je n’ai jamais justifié l’existence de la pseudo « identité homo » ni de « l’amour homo ». Je n’ai, grâce à Dieu, jamais franchi cette frontière. Y compris quand je suis tombé amoureux (même là, j’ai dit que je « n’aimais pas »). Car l’Amour vrai, c’est uniquement l’accueil de la différence des sexes, qu’on soit marié (avec ou sans enfant) ou célibataire, d’ailleurs. L’union homosexuelle peut être porteuse de certaines altérités, fécondités, bienfaits (que j’ai d’ailleurs soulignés dans mes tableaux d’annexes, notamment sur la définition de l’homosexualité où j’ai fait apparaître des petits coeurs pour souligner ces bienfaits), mais j’ai l’intime conviction – surnaturelle ! – (et les faits et mes amis homos en « couple » me donnent pour l’instant raison) que la pratique homo n’est pas l’Amour vrai.
 

 

Tant que les évêques ou cardinaux de France et d’ailleurs ne percevront pas cela et maintiendront une ambiguïté sur la question de l’Amour, et de l’« amour » homo en particulier, sous couvert de Charité et de solidarité, de lutte contre l’homophobie (alors qu’ils ne savent même pas ce que c’est parce qu’ils ne lisent pas mes livres et me diabolisent), tant qu’ils n’assumeront pas l’homosexualité continente comme la seule voie joyeuse et apostolique pouvant être proposée aux personnes durablement homosexuelles, tant qu’ils ne feront pas de l’analyse de l’homosexualité une priorité d’Église, non seulement ils iront droit au mur en trahissant le Christ mais en plus ils précipiteront beaucoup d’âmes dans leur propre trou en créant le schisme qui signera l’arrêt de mort définitif de l’Église-Institution humaine.