Allô? Y a-t-il une conscience dans la salle ? Parfois, j’ai l’impression que mes pairs homosexuels n’ont pas de cervelle, ou qu’ils ont subi un lavage de cerveau : ils défendent à tue-tête le mot « égalité » sans même comprendre ce que ça veut dire, ni que l’égalité n’est pas bonne ni souhaitable en soi (on peut être égaux dans la bassesse, la bêtise, la misère, l’injustice, l’irréalité, la cruauté, la connerie, l’uniformité, le vide, la nullité, l’illusion), et que la plupart du temps l’égalité n’existe pas (et tant mieux ! : ça veut dire qu’il y a différences, diversité, et possibilité de relation). L’égalité des chances n’est pas l’égalité des identités, des réalités, des besoins de chacun. Le totalitarisme égalitiste est tellement uniformisant qu’il me fait peur. Et face aux militants homosexuels qui répètent comme des perroquets le mot « égalité » comme s’il les dispensait de penser et d’argumenter (un peu comme le mot « homophobie » d’ailleurs), je suis pris entre l’envie de rire et la consternation. Franchement, je ne suis pas aidé par ceux qui seraient les mieux placés pour le faire. L’équipe de bras cassés. J’appelle mes frères homosexuels qui ont encore un coeur et une cervelle (c’est-à-dire pas grand monde) à dénoncer notre bêtise puérile et réactionnaire.