Hier (dimanche 8 mars 2020), j’ai vu le film polonais « La Communion » de Jan Komasa. La Nouvelle Religion mondiale (autrement dit le boboïsme… décliné en humanisme intégral) gomme la sacralité des sacrements de l’Église catholique et nous propose comme prêtres des curés improvisés, bobos et libertaires, qui nous sont présentés sincèrement comme plus authentiques et finalement plus profonds que les prêtres réels. On croit rêver… La salle était pleine à craquer, et beaucoup de spectateurs ont trouvé ça « beau », « dur mais touchant ». J’ai l’impression que la majorité des gens sont maintenant complètement ensorcelés et n’ont plus d’esprit critique : ils ont mis la forme à la place du fond.
Angels in America (grande fresque de l’homosexualité aux États-Unis, que j’avais découverte il y a quelques années au Théâtre du Rond-Point) pour seulement 5 € (balcon) à la Comédie Française, je me suis planté de soirée et ai dû me rabattre sur La Nuit des Rois ou ce que vous voulez de Thomas Ostermeier (adaptation libre de Shakespeare). Finalement, j’étais content car il y avait beaucoup d’homosexualité. Ostermeier avait déjà mis en scène d’autres oeuvres très gays telles que la biographie de Didier Eribon. Alors certes, techniquement et humoristiquement, La Nuit des Rois déroule des trésors d’audace et beaucoup de talents… mais au niveau du fond et de la morale, c’est homosexualité à tous les étages, c’est du cul, du cul et encore du cul. Les comédiens : tous en slip ! La bisexualité, la saleté, la débauche, la provocation, la nudité, la vulgarité sont la norme. Force est de constater que la « CUL-ture » est maintenant au pouvoir des libertins. Et malheur aux « coincés » qui s’insurgent et ne s’esclaffent pas de rire !