La liberté n’est pas le choix. Il y a des choses qu’on n’a pas choisies, qu’on nous a données voire imposées, qu’on peut parfois détester, et qui pourtant nous rendent libre. Il y a des choix qu’on pose et qui ne sont ni les bons ni les plus profitables et qui ne nous rendent pas libre.
Notre société individualiste, matérialiste, légaliste, subjectiviste et égocentrique, refuse de dissocier liberté et choix, liberté et droit, car au fond elle refuse tout héritage, toute limite, toute règle, toute imposition, toute concession, toute contrainte, toute altérité et réalité qui contrarie ses plans. Cette confusion entre liberté et choix est le fondement d’un totalitarisme rebelle.