La philosophe Catherine Clément au Quai Branly remplace le débat sur la PMA par une biographie d’André Gide…


 

Je reviens de la conférence « Famille je vous hais » de Catherine Clément, philosophe soixante-huitarde, bouffeuse de curés et féministe gay friendly, au prestigieux amphi Lévi-Strauss du Quai Branly (archi-plein). De ces « philosophes » qui vous racontent les anecdotes de leur vie mondaine-bohème avec les grands du monde passé au lieu de traiter des sujets graves (mariage gay, PMA, GPA, familles en crise, etc.) qui leur incombaient. Une honte. On a eu droit à une élogieuse biographie d’André Gide, à une défense assumée de la pédophilie, des « familles homos » et « des » homos qui « FONT FAMILLE », à la place d’une vraie réflexion sur les lois transhumanistes qui nous arrivent à grands pas. Et pour couronner le tout, Catherine Clément n’a pas arrêté de vanter la franchise (qui, je le rappelle, est LA Signature inconsciente des francs-maçons, aux côtés de l’hétérosexualité). Je les ai comptées, toutes les fois où la vieille bourgeoise (qui essayait à tout prix de faire cool et pas « catho coincée ») a employé les mots « franc » et « franchise »… Un vrai sketch de sincérité mensongère : « Gide a abordé l’homosexualité avec une rare franchise. » ; « Pardon de dire franchement ce que je pense » ; « Soyez aussi francs que je l’ai été. » (au public) ; etc. Il faut dire aussi, aux vues de la programmation néo-nazie (au sens internationale-socialiste) du Musée du Quai Branlette – avec notamment une conférence d’Irène Théry pour la promotion de la PMA pour les « couples » lesbiens – qu’on pouvait difficilement s’attendre à autre chose. En revanche, ce qui choque et qui devient impressionnant, c’est la haine ouvertement exprimée contre les catholiques (dans la blague grivoise et la « bonne humeur », évidemment), c’est aussi l’affluence importante autour de ces « raconteuses d’histoires » auto-proclamées, et la montée en puissance des idées francs-maçonnes (j’ai pas dit « des loges francs-maçonnes ») dans la sphère publique.