Ce dîner aux chandelles, comme une vigile pascale bourgeoise, ou un jeu vidéo aseptisé, avec un Jésus Nature et Découverte, et des disciples subjugués par ce dernier (foutu christocentrisme protestant…), muets, coiffés et palestinisés pour pub de shampoing Timothée Miel : c’est pas la Sainte Cène telle qu’elle a été. C’est plutôt celle qui est fantasmée par les bobos cathos et les évangéliques protestants illuministes. Je préfère encore la Sainte Cène de Thomas Jolly, avec des gens cabossés, marrants, bruyants, tordus, angoissés, et mettant des musiques que tout le monde aime.