Misère de misère (et en plus, les gens retwittent et trouvent ça juste). La sexualité est vraiment mal-aimée et mal comprise. Elle n’a jamais été une affaire privée, ni hors-la-loi. Elle n’est ni réductible à la génitalité, ni une réalité uniquement intime et asociale. La sexualité, c’est la personne sexuée en connexion avec la vie, les lois humaines, les autres.
Les très rares personnes homosexuelles publiques de LMPT ne parlent jamais de l’homosexualité (dire « Je suis homo », ce n’est pas en parler : c’est l’afficher et la figer en slogan, en masque de censure). Elles posent des barbelés autour, défendent une conception individualiste de la sexualité, font preuve d’homophobie et aussi de sexophobie en réalité. Et pour muscler leur message inconsistant, elles feignent de se mettre en colère sur le podium officiel en tenant un discours hargneux anti-médias et anti-lobby LGBT (les deux fausses pieuvres qu’elles imitent en tous points).
Il vaudrait mieux qu’elles se taisent plutôt que de donner une telle image de l’homophobie intériorisée homosexuelle, et qu’elles réduisent le problème du « couple homosexuel acte » à la seule filiation/procréation/PMA/GPA. Toutes les personnes homosexuelles ne sont pas en couple, toutes ne sont pas en projet de mariage ni d’enfant. En revanche, toutes ont soif d’entendre parler de leur désir et des actes qu’il les enjoint à poser. Et ça, personne n’y répond ! Pas même les personnes directement concernées et qui s’érigent en porte-paroles par opportunisme.