On dirait un sophisme à deux balles, ou un slogan publicitaire de la société individualiste. Mais pourtant, il est vrai. « La solution, c’est toi. » C’est dans les moments où nous pourrions désespérer de ne pas être assez accompagné, compris, suivi, où nous pourrions rechigner à passer à côté de la radicale et inéluctable unicité/solitude du don d’amour, où nous pourrions douter que le Salut ne vient pas de nous mais qu’il est donné par autrui, que chacun peut se dire à lui-même ou à l’autre : « Ne pleurniche pas. La solution, c’est toi! »