C’est au nom de la sécurité et de la protection que le « mariage pour tous » et l’Union civile tentent d’être justifiés socialement. Mais sommes-nous si faibles au point de nous laisser intimider par de tels concepts ? Je regrette. L’Amour vrai n’est pas une question de sécurité et de protection, mais de risque et de confiance. Nous pouvons très bien nous protéger d’aimer ! Et les couples homosexuels, avant de se prémunir des risques de l’Amour et de l’altérité (la différence des sexes, la beauté de l’Altérité offerte par les autres et Dieu), devraient plutôt se protéger d’eux-mêmes et de leurs actes « conjugaux », se préserver des contre-coups violents de leur propre exclusion de la différence des sexes, avant de chercher à créer les structures conjugales et législatives qui réparent les conséquences fâcheuses de cette exclusion non-dénoncée.