Ça fait mal au coeur… Sur Twitter, la députée lesbienne Laurence Vanceunebrock-Mialon et la ministre Elisabeth Moreno sont en train de faire du forcing pour imposer leur loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité (loi qui, concrètement, va réduire les libertés des personnes homos croyantes, et bien sûr de leurs déjà rares accompagnateurs médicaux ou religieux, puisqu’elle les sanctionnera d’une amende ou de prison : légalement, nous n’aurons plus le droit de considérer l’homosexualité comme un problème ni d’en débattre publiquement. C’est dramatique.).
Je savais déjà, en publiant en décembre 2019 dernier mon livre Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité (Éd. Vérone), que ça allait être un coup d’épée dans l’eau ; et qu’en plus, je serais tout seul à m’opposer publiquement à cette loi injuste et homophobe (même si elle prétend « lutter contre l’homophobie »). Je savais pertinemment que je ne pourrais même pas compter sur les catholiques et les médias « catholiques » qui ont préféré inviter les ennemis de l’Église (en premier lieu, Benoît Berthe, la fausse « victime » médiatique des thérapies de conversion… qui n’a jamais mis les pieds dans un groupe d’accompagnement chrétien des personnes homos), et qui s’en tapent complètement ET des personnes homos ET de cette prochaine loi contre les thérapies de conversion (ils ne savent même pas quelle réalité recouvre l’expression « thérapies de conversion »…). Ils sont complètement largués. Et leur homophobie les aveugle depuis bien longtemps.
Je me retrouve tout seul devant Goliath. Et comme de toute façon, l’interdiction des thérapies de conversion est une législation européenne (le Parlement Européen l’a votée en 2018) et même mondialiste (déjà un quart des états des USA l’a adoptée), c’est de toute façon fichu. Je m’y oppose donc uniquement par devoir moral et au nom de la liberté des personnes homos croyantes. Mais j’ai l’air d’un con car c’est une bataille perdue d’avance.
Je voulais juste vous crier mon isolement.