Le cas soeur Albertine, on en parle ?

 

Ce qui est dramatique dans l’Église Catholique actuelle (et que j’appelle la « franchise », au sens même maçonnique autant qu’intentionnel du terme), c’est cette joie et Espérance forcées, cette auto-injonction à tout positiver pour « prouver sa Foi » (et surtout se faire voir et se faire de la thune…) et prouver sa « joie dans le Seigneur », comme le fait constamment la jeune religieuse des réseaux sociaux soeur Albertine. Cet air béat et cucul, cet enthousiasme surjoué, c’est un désastre. Ça n’évangélise et ne convainc personne. Au passage, la jeune femme, en plus d’être complètement à côté de la plaque (par rapport à Notre-Dame, à l’attentat qui y a eu lieu, et à la récupération par les francs-maçons du sanctuaire), en plus d’avoir l’air d’une imbécile heureuse illuminée (désolé, mais c’est ça), est une caricature vivante des petites bourgeoises BCBG tradismatiques (qui, à la différence des Miss France qui ont une « cause qui leur tienTAcoeur », ont toujours « quelque chose dans le coeur » ou « sur le coeur » qu’il leur viendrait directement de l’Esprit Saint, qu’elles se sentent l’obligation de dire absolument et « en toute humilité/joie/amitié » à la grande assemblée, … et qui est en général totalement creux). Ce n’est pas « Jacques a dit » ou « Jésus te dit », mais « SurLeCoeur a dit ». Quand va-t-on sortir de la posture, se réveiller, et parler vrai (au lieu de jouer celui qui parle vrai et qui est convaincu de l’Amour de Dieu)?