Le plus gros défaut/malheur de l’Homme bobo, c’est qu’il met tout en œuvre pour montrer qu’il ne désire pas et qu’il est sa propre origine. Selon lui, tous les événements de son existence et toutes ses actions (si tant est qu’il agit…) doivent se faire sans qu’il l’ait décidé, par « coup de foudre », « coup de tête », « à l’improviste » (en fait, selon SON improviste à lui…). Rien ne doit être programmé, durable, couronné par la volonté et l’espérance. Il veut montrer à tout le monde qu’il n’aime qu’en pointillé, que l’amour s’impose à lui, car aimer, pour lui, c’est la honte et la soumission suprêmes. Il adopte une conception totalitaire de l’amour, même s’il l’affiche de manière molle, faussement détachée.