J’ai remarqué, en Italie comme en France, que presque tous les leaders des Manifs Pour Tous et des mouvements pro-Life, s’amusaient, plus ou moins consciemment, et surtout par arrivisme et soif de pouvoir, à jouer avec les peurs de leurs militants, tout cela pour asseoir leur autorité d’« experts » et de sauveurs venus terrasser la « bête » qu’ils pointent du doigt sans jamais la nommer (l’hétérosexualité), et continuer à capter médiatiquement les foules en Passionarias familialistes de la veuve et de l’orphelin. Leur activisme terroriste consiste à placarder des affiches partout (pour revivre la dangerosité des agents doubles urbains), à organiser des opérations coup-de-poing médiatiques, et bien entendu à scander des mots nouveaux (ça a commencé avec « IVG » ; en 2013, on a eu droit au « Gender » ; ça a continué avec « abrogation », puis « transhumanisme » puis « euthanasie » ; et ça atteint son paroxysme avec le monstre « GPA » !) qu’ils agitent comme des épouvantails à moineaux. Et toujours avec ce petit sourire satisfait d’avoir fait son devoir de « justice », d’avoir réussi à être visibles médiatiquement, et surtout d’avoir réussi à foutre les boules à ses propres militants. Quelle malhonnêteté. Quelle prétention. Quel aveuglement. Quelle lâcheté. Quelle mondanité. Quelle homophobie, surtout (au sens strict comme au sens secondaire).