L’Église en France est en train de vriller

Quand je vous disais (à propos du Festival Santos qui va se tenir dans quelques jours à Montmartre, et qui laisse Natalie de Williencourt parler de nous – homos – et à notre place…) que les catholiques en France commençaient sérieusement à vriller…

 

Je viens de croiser une amie qui revient d’un festival estival (le « Festival des Poussières ») de cathos dits « de gauche » qui s’est déroulé pour la deuxième fois, en Bourgogne : là-bas, les « catholiques queer » sont mis carrément en avant et au centre ; les homélies sont écrites par des femmes ; le « Notre Père » est transformé en « Notre Mère », dans une version féministe – c’est le « Féminin sacré » et homosexualisé ; en veillée, ils m’ont parodié sur scène en m’associant aux droitards de La Manif Pour Tous et à Frigide Barjot – « Frigide et Philippe » ; etc.

 

Au bout du compte, quand on est catholiques, on se retrouve aujourd’hui coincés entre les cathos « tradis » (homophobes, militarisés, manquant de Miséricorde, d’humour et de Charité, nationalistes, monarchistes, fans du cardinal Sarah et sédévacantistes) et les cathos progressistes (gays friendly, qui pratiquent la « théologie queer » – véridique – proche de la « théologie de la libération », font dire ce qu’ils veulent au pape François, mettent les LGBTQIA+ sur un piédestal en les victimisant, sont communistes et marxistes – ils rêvent de « révolution »).

 

On est gâtés, hein? Ça se passe maintenant. Bienvenue dans les Fins dernières !