Je vous le dis : je suis globalement sidéré du manque de simplicité (et donc de l’homophobie) de la plupart des catholiques qui, quand on leur demande juste de traiter d’homosexualité, ou même tout simplement de nous laisser en parler (nous personnes homos), prennent peur, sont hyper impressionnables, s’en font une montagne, se défilent, partent en courant, trouvent des excuses-bidon.
Je vous dis cela car il manque encore pour notre documentaire « Les Folles de Dieu » deux petites voix-off de rien du tout pour finaliser la version italienne de la première partie… et vous n’imaginez pourtant pas le mal de chien que c’est, ni comment certains se prennent la tête avec le seul thème de l’homosexualité (mêlé à la Foi). Il faut le voir pour le croire ! Et vas-y que « je vais discerner », et vas-y qu’il « faut que je demande à mon supérieur ou à ma communauté, pour rester dans l’obéissance », et vas-y que je m’invente un pseudo qui ne me protègera de rien (parce que faire une voix-off n’induit absolument pas d’être homo ou d’être en accord avec les propos qu’on double), etc., etc. Ça devient grotesque. Oui, l’homophobie est grotesque… mais malheureusement, parfois, ô combien puissante ! Les cathos – sauf quelques exceptions – ont vraiment un problème avec l’homosexualité, avec les personnes homos, et plus fondamentalement, avec la sexualité !