Eh bien Vaimalama Chaves notre nouvelle Miss France n’est pas piquée des hannetons…
Ne nous fions pas à l’apparente innocence charmante de son accent polynésien roulant les « R ». Contrairement à beaucoup d’inoffensives candidates au titre de Miss France, Vaimalama Chaves est loin d’être une sotte qui n’aurait rien à dire. Pire. Elle a tout de la précoce qui connaît déjà les ficelles du métier. Elle est bavarde. Elle a les dents qui rayent le parquet et une ambition autant séductrice qu’effrayante. Rien que dans ses premières interviews, on l’entend partir dans des militantismes rebelles, individualistes, personnalistes, subjectivistes, alternatifs (tout en restant très politiquement corrects puisque l’anticonformisme est devenu la nouvelle norme mondiale), anti-déterminismes-extérieurs (elle qui a vanté « l’éducation » le soir de son élection, on se demande à quoi elle joue…), misanthropes, qui peuvent d’ores et déjà inquiéter.
En effet, dès le lendemain de son sacre, elle s’exprime comme un bon petit soldat du Gender, cette idéologie qui fait de la sexuation biologique homme-femme, par définition intangible, une valeur relative, subjective, non-ontologique, une affaire d’apparence et de choix personnel, une réalité inexistante.
Écoutez-la à partir de 1’36 : « La féminité, ce n’est pas naître femme, naître du sexe féminin, mais c’est bien un état d’esprit qui peut être incarné par une personne du genre féminin comme masculin. Et il y a des femmes qui sont des femmes, des femmes qui sont des hommes, comme il y a des hommes qui sont des femmes, et des hommes qui sont des hommes. Nous avons tous notre propre façon de voir les choses. Et il faut nous voir tel que nous nous voyons. Et pas la société. Ce n’est pas la société qui détermine qui nous sommes, mais bien nous. Je trouve que c’est très important de prendre une personne dans sa globalité, telle qu’elle est. Parce que nous avons tous une histoire qui est différente les unes des autres. Et qu’à partir de là, on ne peut pas se permettre de juger à partir du premier regard. La page à laquelle nous nous arrêtons n’est pas celui qui a écrit tout le livre. »
Vaimalama… je ne veux pas voir le mal partout ni la mauvaise âme ou femme au foyer, mais son discours ne me dit rien qui vaille… malama.