On ne devrait pas gagner sa vie sur le dos de Jésus, mais uniquement la Lui donner… et au péril de sa vie !

On ne devrait pas gagner sa vie sur le dos de Jésus, mais uniquement la Lui donner… et au péril de sa vie !
 

 

Une certaine Église – celle de ses profiteurs corrompus, celle des marchands du Temple – est en train de disparaître. Depuis que la prêtrise s’est professionnalisée et qu’elle est devenue un métier qui sustente, nourrit et blanchit un curé ou une religieuse. Depuis que du poste de journalisme chrétien (je n’ose même plus dire « catholique » !), d’éditeur ou même de directeur d’association caritative dépend le sort et l’économie de toute une famille (la Mission gagne-pain). Depuis que le rôle de « témoin » ou de chanteur chrétien est devenu un business (j’entends les Glorious et les Hopen se réjouir de pouvoir enfin « vivre de la louange »… donc de leurs concerts et ventes de disques). Il est loin, le temps où Jésus non seulement ne fournissait pas un travail mais le faisait perdre, où ceux qui le suivaient ne donnaient pas les restes de leur carrière aux pauvres pour s’assurer leur minimum vital mais étaient des vrais bénévoles (et non des bénévoles de façade, assurés de leur confort et du lendemain) !
 

Ça paraît impensable mais la corruption et le profit à l’intérieur de la Maison fissurent ses murs plus encore que les attaques extérieures. La prêtrise n’aurait jamais dû être un métier mais rester un service gratuit. Le prophète n’aurait jamais dû devenir un journaliste ou chanteur dépendant de ses ventes de disques et d’une com. Et la religieuse peignant ses icônes et confectionnant ses pâtes de fruits ou ses bières aurait dû être la persécutée et la miséreuse que Dieu a toujours voulu qu’elle soit.
 

En parfaits parasites pharisiens, on veut que Jésus fasse bouillir la marmite ? Rien d’étonnant que ça chauffe pour nous !