En ce moment, les taureaux cathos foncent tête baissée sur le rideau rouge de la pédophilie, arborent hystériquement le bouclier en carton des statistiques (« Les prêtres pédophiles demeurent une minorité dans le monde : il s’agit de moins de 0,1% des prêtres catholiques !! »), sans comprendre que la pédophilie est l’alibi temporaire de la justification sociale de l’homosexualité. Car comme par hasard, le mouvement La Parole libérée pressionnant Mgr Barbarin est composé de bisexuels masqués ; et ces LGBT n’en ont quasiment rien à faire en soi de la pédophilie mais s’en servent pour imposer secrètement l’homosexualité. Comme les cardinaux et les prêtres n’ont pas voulu se positionner courageusement et clairement contre l’homosexualité, il est logique que l’accusation de pédophilie les menace sérieusement et les épuisent. Alors que s’ils avaient réglé la question de l’homosexualité, jamais la pédophilie n’aurait un tel impact, jamais ils ne seraient autant embêtés par les LGBT qui se servent de l’interdit de l’amalgame homosexualité-pédophilie pour les effrayer/censurer.
P.S. : Voir l’article complémentaire sur le film « Spotlight » ; ainsi que l’explication de la menace que représente l’homosexualité pour l’Église (menace autrement plus puissante que la pédophilie et l’avortement, car l’homosexualité divise vraiment dans l’Église).
P.S. 2 : Le dialogue de sourds qui s’annonce dans les débats autour de l’Affaire Barbarin, repose à mon avis sur deux écueils : d’abord un attachement à un argumentaire scolaire de la « vérité sur la sexualité » face aux nombreuses directions que les débats peuvent prendre, d’autre part la perte de prise de conscience de la centralité du triptyque hétérosexualité-homosexualité-homophobie dans les mentalités majoritaires mondiales. Loin de faire une fixette personnelle sur l’homosexualité, ceux qui écouteront un tant soit peu tous ceux qui traînent Mgr Barbarin en procès de « pédophilie » constateront que ces derniers utilisent systématiquement les mots « homophobie-hétérosexualité-homosexualité » (même s’ils en interdisent le lien avec la pédophilie à ceux qu’ils attaquent). C’est flagrant. C’est déjà le cas du collectif La Parole libérée, de Manuel Valls, du film « Spotlight’, et même de Laurent Ruquier en ce moment pour la prochaine émission On n’est pas couchés avec Frigide. Les catholiques peuvent continuer à fermer les yeux. Mais les faits me donnent raison sur la centralité de l’homosexualité dans la plupart des débats sociaux brûlants actuels. Dans le cas présent de l’Affaire Barbarin, on peut dire que la pédophilie est le faux nez de l’homosexualité.