Ce soir, je n’aimerais pas être à la place des « vaccinés » qui, même du « bon côté de la barrière », ont bien du mal à ne pas voir dans leur président un dictateur et un lâche. Ils doivent se sentir bien honteux de s’être soumis naïvement à sa propagande « vaccinale » et clivante.
Cela dit, moi, je pense en termes de sainteté, de privation, de pauvreté et de Carême : les sanctions ou l’apartheid que met en place Macron concerne le superflu (loisirs, sorties, restos, carrières), donc des occupations de riches. Mis à part le cas particulier des soignants qui vont perdre leur travail (et c’est bien triste), pour le reste, ça ne peut mettre que les enfants de la société de consommation et les gosses de riches en panique ou en révolte. Mais pas les pauvres ni les croyants. Quand ce seront les hôpitaux, les lieux de ravitaillement alimentaire, nos proches, les lieux de prière et de célébration, qui seront prohibés, là, je ne dis pas que je n’hurlerai pas à la dictature. Mais pour l’instant, quand j’ai entendu (par ma soeur) les mesures gouvernementales prises par Macron (je n’ai même pas regardé en direct), j’ai juste pensé spontanément et avec philosophie : « Ben tant pis… Je n’irai plus au cinéma, aux concerts, au théâtre, et je ne ferai plus de grands voyages… toutes ces choses que, de toute façon, je ne faisais plus depuis longtemps, par manque d’argent. » En fait, les annonces présidentielles de ce soir pénalisent surtout les « vaccinés » (et tous les marchands qui les entourent et qui vont voir la fréquentation de leurs services chuter), et non pas tant les non-« vaccinés ». Les vraies victimes, les vrais enchaînés, ce sont les « vaccinés », les injectés. Ceux qui se sont fait avoir, ne l’oublions pas, ce sont eux.