Ce soir, une femme vient me voir et me dit qu’elle « préfère Poisson à Fillon ».
Je lui réponds : « C’est la même chose. Poisson et Fillon n’abrogeront jamais la GPA et la Loi Taubira puisque par homophobie, ils refusent tous les deux de parler d’homosexualité. »
Elle me demande : « Mais précisément, qu’auriez vous aimé les entendre dire au sujet de l’homosexualité ? »
Je lui réponds : « Il faut parler de l’orientation sexuelle des personnes comme critère législatif (rappeler la violence que c’est, y compris pour les personnes homosexuelles), puis remettre en question la dénomination d’‘amour homosexuel’ (chose que seule une personne homosexuelle est accréditée à faire). Fillon, même si personne ne le verra, est aussi lâche et contradictoire que Juppé, ET sur la question de l’Union Civile, ET sur la question du ‘mariage gay’ (qu’il saucissonne en deux, en se réfugiant derrière la filiation), ET sur la question de l’ ‘amour’ homo, ET sur la question de la GPA, ET sur la question de l’homosexualité, ET sur la question de l’hétérosexualité. Je le cite ce soir sur TF1 : ‘J’ai toujours dit qu’on ne reviendrait pas sur le mariage homosexuel, et qu’on respectait l’amour homosexuel’. Il se rétame, La Manif Pour Tous avec. Et l’ensemble des catholiques avec. »
Elle conclut : « Merci pour ce début d’explication. Je pense que l’on aura occasion d’y revenir. Bonne soirée. »
Voilà le tsunami qui nous arrive. Vous n’avez pas voulu m’écouter et vous avez écarté l’important de l’analyse de l’homosexualité : ici le résultat, avec le discours d’Elisabeth Badinter (à partir de la 13e minute).