Si je m’annonce comme « bisexuel », ce n’est ni neutre ni génial, comme donnent à penser nos mass media libertaires. C’est dangereux, car ça signifie que la personne se met en libre service sexuel. On prend le risque de s’étiqueter « fille facile » ou « garçon facile », puisqu’on se dit « ouvert à toutes les expériences sexuelles ». Pourquoi, alors, dans la tête du violeur ou de celui qui s’annonce fièrement « bi », refuserait-on aussi « l’expérience » du viol, après tout ?