Si seulement les figures de proue du catholicisme médiatique actuel (Frigide Barjot, Laurence Tcheng, Koz Toujours, Ludovine de la Rochère, etc.) qui n’ont pas voté Force Vie sous le prétexte de l’affaire de l’« abomination » de Christine Boutin (et en réalité, sur la seule base de la sauvegarde de leur image de « cathos ouverts et pas homophobes » ; ou sur leur crispation à défendre politiquement « la DROITE » via Sens Commun), avaient le courage au moins de parler ouvertement des actes homos, avaient l’audace de poser un jugement sur la pratique homosexuelle (car le terme biblique « abomination » s’applique bien à 2 des 5 dimensions de l’homosexualité que j’ai développées récemment dans mon article « Merci Christine Boutin ! »), avaient l’honnêteté de remettre en cause l’attribution du mot « amour » ou « mariage » ou « union civile » à la réalité de l’union homosexuelle, on pourrait se dire : OK ! Quel courage ! Ils peuvent se permettre de critiquer Christine Boutin. Mais ils n’ont même pas ce courage-là ! Ces hypocrites girouettes donneuses de leçon (le comble, c’est qu’ils sont présentés et se laissent présenter comme des « rebelles »… alors qu’il n’y a pas plus consensuels) vont exactement là où la mode, leurs peurs et leur narcissisme les guident. Ils affichent leur indignation sans ne rien expliquer du tout. Pitoyable et lâche.
(ci-dessous, des tweets de Christine Boutin ou encore de Marc-Yvan, auquel je souscris complètement ; postés le 28 mai 2014)