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Croire que Jésus est Dieu (ou le Christ) ne suffira pas


 

Concernant le linceul de Turin, ce qui va être difficile pour les catholiques, c’est de comprendre que l’enjeu autour de cette preuve surnaturelle incontestable ne va pas être sa contestation (puisque cette dernière est impossible, comme le démontre brillamment cette vidéo), ni même être le déni de la déité de Jésus (puisque celui-ci est impossible : par exemple, les musulmans qui soutiennent que Jésus n’a pas été crucifié sont pris scientifiquement en flagrant délit d’ignorance !). Ce qui va être en revanche archi difficile pour les chrétiens et pour l’Humanité, et en particulier pour les protestants et les catholiques, c’est de faire le distinguo entre LES Jésus (étant donné qu’à la Fin des Temps, la croyance en la déité de Jésus sera communément et universellement validée, y compris par les athées chevronnés et les cartésiens!). Ce sera la question de la SINGULARITÉ. C’est d’être capable de dissocier (comme le fait la vidéo) la « singularité » vantée par l’Antéchrist – qui prendra les apparences singées de Jésus – et la « Singularité absolue » qu’EST le vrai Jésus.
 

C’est donc tout un travail d’identification de la contrefaçon christisante d’une part et d’identification de qui est Jésus d’autre part, qui nous attend. Il ne va pas falloir nous reposer sur nos lauriers, nous catholiques, ni nous sentir « flattés pour Jésus », ni penser que, parce que le Monde va reconnaître Jésus comme Dieu et Fils de Dieu, ce serait « gagné » (pour Lui comme pour nous). Car l’Antéchrist va se faire passer pour Jésus et le singer « à la perfection »! La croyance en la déité de Jésus ne suffit pas, et ne constitue en rien une preuve que les gens sont dans le juste. Rappelons-nous de la « foi des démons » (c.f. Hadjadj), ainsi que de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem pendant les Rameaux : à proximité de la fin du Monde, Jésus est reconnu en tant que Dieu par TOUS, y compris par les démons et ceux qui vont le crucifier une semaine après.
 

La reconnaissance de la déité de Jésus ne suffira pas. Vous m’entendez bien : la reconnaissance de la déité de Jésus ne suffira pas. Ce ne sera pas encore la Fin. Et ce ne sera pas, en dépit des apparences, Jésus-Christ.
 

Zoé Sagan : mon modèle pour mon personnage de l’Antéchrist dans SINGULARITY IS DEVIL

Le récent engouement généré sur Twitter par Zoé Sagan (personnage d’accusateur public créé par un auteur portant encore un autre pseudonyme, Aurélien Poirson-Atlan), montre combien la sphère dissidente et contestataire actuelle est autant luciférienne que le satanisme qu’elle cherche à éradiquer. L’anthropologue suisse Jean-Dominique Michel, en particulier, a des propos de plus en plus nettement maçonniques (même s’il ne s’en rend pas compte : il s’annonce sous l’ogive de la FRANCHISE) et même antéchristiques (même s’il est aveuglé par ses intentions anti-satanisme). Là, dans son émission dédiée à Zoé Sagan justement, regardez comment, en une phrase, il nie Jésus : « ‘Que ceux qui ont des yeux pour voir, voient; et que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent!’ aurait dit une certaine figure spirituelle qui a vécu il y a 2000 ans en arrière. » Il ne cite ni Jésus explicitement, ni ne croit en ce qu’il dit, et il le relègue à l’état de « figure spirituelle ». Si ce n’est pas antéchristique, ça, qu’est-ce que c’est?

 

Résonne en moi cette phrase si juste du père Thierry Avalle à saint Nicolas des Champs qui, en pleine homélie, avait déclaré : « Dire ses 4 vérités à quelqu’un, c’est diabolique. » C’est très juste.

 

Et concernant la personnalité et les actions publiques de l’Antéchrist de ma saga, il aura tout ou presque de Zoé Sagan. Dans la Bible, le diable est, à juste raison, appelé « l’Accusateur » (y compris l’accusateur du satanisme, dont il s’exclue, évidemment ; contrairement à Jésus). Merci Jean-Dominique Michel ! Merci Aurélien Poirson-Atlan! Vous me servirez de modèles pour les méchants de l’histoire.
 

Courses de Noël apocalyptiques !

Courses de Noël faites ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai tapé dans l’eschatologique (étude des Fins dernières) ! haha. Et que je compte bien arroser apocalyptiquement amis, famille, coloc, enfants du caté ! (Trop ras-le-bol qu’en ce moment on nous fasse lire de la merde.). Au total, ça fait :
 

– Trois exemplaires du roman Le Maître de la Terre de Robert-Hugh Benson (livre de chevet de nos deux papes actuels).

– Sept exemplaires du roman Père Élijah : une Apocalypse de Michael o’Brien. (J’ai littéralement dévalisé la Procure de Saint Sulpice ! lol).

– Un exemplaire du roman Père Élijah à Jérusalem de Michaël o’Brien (que je n’ai pas encore lu, mais je vais me rattraper^^).

– Deux exemplaires de mon livre Homo-Bobo-Apo (sur Amazon).

– Un exemplaire de la B.D. fraîchement sortie du Père Élijah : une Apocalypse… que je compte bien faire lire en entier tout au long de l’année à mon équipe de catéchisme de Saint Médard (treize enfants de CM2), et offrir à la fin à l’enfant le plus méritant après lecture et analyse collective.
 

Il ne manquait plus que Les 3 entretiens sur la guerre, la morale et la religion + le court récit sur l’Antéchrist de Vladimir Soloviev pour boucler la boucle… mais ce sera pour plus tard !^^
 
 

N.B. : Et en ce moment, avec mon ami trans iranien, nous sommes en train de projeter d’écrire ensemble un essai sur l’Armageddon et la place eschatologique/prophétique centrale de l’Iran dans le scénario des Fins dernières…

« Hôtel Transylvanie 2 » : L’hégémonie planétaire de la coolitude


 

J’ai découvert à la télé ce soir sur TF1 la suite de la saga de l’« Hôtel Transylvanie » (c.f. l’article de la semaine dernière) racontant cette fois le mariage CON-sanguin (la possession hybride et chimérique, si vous préférez) entre les démons et les Humains.
 

Ce qui m’a marqué dans l’« Hôtel Transylvanie 2 », et que j’avais déjà relevé dans le n°1 (Dans « Hôtel Transylvanie 1 », on pouvait déjà en effet entendre des phrases telles que « Les humains sont tellement pas cools… » ou encore « Laisser couler, c’est cool », etc., mais en quand même beaucoup moins prononcé que dans le 2), c’est l’omniprésence de l’adjectif « cool ». Je l’ai entendu une quinzaine de fois, si je ne m’abuse. Comme si la coolitude était la consécration, le but principal du film, le précieux sésame à décrocher à tout prix.
 

D’ailleurs, en conclusion du film, le petit Dennis demande à son grand-père Dracula (rebaptisé « Drac’ » par les réalisateurs bobos, parce qu’évidemment ça fait plus cool : dans ce film d’animation, tous les noms de monstres d’« Hôtel Transylvanie » sont coolisés, comme par exemple « Francky » pour Frankenstein) : « Papy, je suis cool maintenant ? »… et son grand-père de répondre fièrement, comme un adoubement chevaleresque « Oui Dennis. Tu as toujours été cool. ». C’est tacitement la morale finale de l’histoire.
 

Plus encore que la victoire sur les méchants, que le bonheur ou l’unité familiale retrouvé(e), ou que la métamorphose/découverte par l’Homme de sa propre monstruosité, c’est la coolitude qui est recherchée comme le saint Graal… et qui est sans doute, à mon avis, la véritable monstruosité, bestialité, possession luciférienne, dictature mondiale, qui s’empare actuellement des Humains sans qu’ils ne s’en rendent compte puisque cette coolitude est étincelante et apparemment libérante, amusante, légère, peinturlurée de vert écolo, de noir rebelle et gothique, plus encore que de rose-bonbon. L’« être cool » a remplacé l’« être bon », ou même l’« être gentil ou méchant ».
 

Comme un rouleau compresseur, et en l’espace de quelques décennies, la coolitude est devenue la nouvelle morale. La Reine mondiale. Elle s’est substituée au Bon ou au Bien, donc à Dieu et à Jésus. Or, si la coolitude devient le nouveau Bon ou Bien, ça peut prêter à sourire… mais en réalité, je vous annonce qu’on a du souci à se faire ! Pourquoi ? Parce que c’est le début de la loi de la jungle, ou du Talion. Tous les conflits humains, si vous regardez bien (depuis la cour d’école, jusque dans votre propre famille, votre couple ou dans les partis politiques), s’originent presque toujours dans la coolitude et reposent sur celle-ci. Dès que la coolitude (autrement dit le culte de l’apparence, ou le boboïsme) s’immisce dans un groupe humain et devient le principe ordonnateur, le critère de distinction entre les Hommes, la ligne de démarcation « éthique » (et finalement manichéenne) entre les « cools » et les « pas cools » (qui passent leur temps à s’échanger leur rôle car selon l’axiome de la coolitude, on devient tous « le cool » et « le pas cool » de quelqu’un : c’est plus cool et imperceptible que le stigmatisant classement de bourreau/victime), c’est le début de la fin. Si les Humains se choisissent la coolitude comme principale morale, philosophie et justice, ça veut dire – qu’on le mesure ou non – que le démon a bel et bien pris le pouvoir de nos vies et de notre Monde.
 
 
 

N.B. 1 : La bonne nouvelle, c’est que j’ai aussi remarqué que la paix revient dans les familles ou les groupes d’amis une fois que l’idole de la coolitude est mise à mort d’un commun accord. Je l’ai vu avec mon frère jumeau. On s’est réconciliés quand on a cessé de rentrer dans la peau du « plus cool que l’autre », quand on a cessé la course à la coolitude. En revanche, dans ma propre famille, certaines tensions et tyrannies persistent (malheureusement) parce que certains croient avoir le monopole de la coolitude, et par conséquent jugent les autres de « tyrans ringards et pas cools ». C’est un cercle vicieux.
 

N.B. 2 : Et là (je ne l’ai pas fait exprès), je viens de regarder un épisode de « Scooby Doo » (« La Horde sauvage ») où le méchant, au moment d’être démasqué, dit que son plan de vengeance contre son équipe de geeks est né du fait qu’il s’est senti humilié par sa bande de « cools » qui ne le jugeait « pas cool ». Ce sont ses mots. Marrant, cette coïncidence, non?
 

 

N.B. 3 : Enfin, dans l’Église, un certain nombre de tradis (ceux que j’appelle les cathos-bobos anars d’extrême droite) sont persuadés que la vraie coolitude c’est d’être pas cools et intransigeants. Ils croient en la coolitude de l’incoolitude, si vous voyez ce que je veux dire. C’est pour ça qu’ils prônent un retour à l’autoritarisme : pour eux, l’archaïsme (passéisme mâtiné de royalisme christisé à la Cardinal Sarah), c’est le comble de la modernité. « Has been » ou « Rigide » is the New Black! C’est le raisonnement d’un Jacques de Guillebon (directeur en chef de L’Incorrect) ou encore le credo de Paul Picarreta (de la revue Limite). Pensez à Trump, Bolsonaro, côté politique. « Être réac, c’est cool ». La coolitude, c’est de curseur de l’orgueil.

Journal de l’Antéchrist et de la Bête de l’Apocalypse, en temps de confinement COVID-19

Comme ce temps de bouleversement mondial dû au Coronavirus est un moment de diversion pour permettre en coulisses l’établissement d’autres desseins (la restructuration de l’organisation du Monde et l’avènement de l’Antéchrist), il est aussi particulièrement propice à l’observation des signes des Temps, des symptômes sociologiques autant que surnaturels. J’aimerais en souligner avec vous quelques-uns.
 

1) La Fête de la Bête :

Je l’ai déjà souligné récemment, mais j’insiste. Le Coronavirus (un des nombreux visages de la Bête de l’Apocalypse décrite par saint Jean dans la Bible) et le confinement mondial qu’il nous impose sous couvert de sécurité, prépare le sacre de la Bête. Et déjà, dans les discours, beaucoup d’Humains trouvent la Bête finalement très gentille et bien plus humaine que les Humains eux-mêmes. Certains la choisissent déjà pour Reine de l’Humanité, en se basant sur un écologisme naturaliste panthéiste. Et ils bestialisent les grands hommes en « monstres sacrés » pour leur retirer leur humanité sous prétexte de les flatter.
 

2) Hier soir, sur France 5, le dieu Soleil était au zénith !


 

Ça fait un moment que je vous dis et écris – notamment en rapport avec la série Joséphine ange gardien – que la Nouvelle Religion mondiale veut remplacer Dieu (Jésus) par le dieu « Énergie » (en gros Lucifer), en s’appuyant sur 3 matières : l’or, l’électricité et le Soleil (héliocentrisme). C’est pourquoi j’ai regardé hier soir (2 avril 2020) sur France 5 le documentaire « Du Soleil et des Hommes » de François Barré. Ce fut, comme c’était à prévoir, un parfait exemple d’idolâtrie héliocentrique contemporaine (l’héliocentrisme est une hérésie dénoncée depuis longtemps par l’Église Catholique : dans le livre du Deutéronome (Deut 4, 19), Dieu le Père précise que tout ce qui est en rapport avec l’adoration du Soleil est strictement interdit. Dans le livre d’Ézéchiel (Ez 8, 15-18), également, il est donné le culte au dieu Thammuz (dieu solaire) : « L’Éternel m’emmena vers la cour intérieure de la Maison du Seigneur : voici qu’à l’entrée du sanctuaire du Seigneur, entre le Vestibule et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes tournant le dos au sanctuaire du Seigneur, et le visage vers l’orient. Ils se prosternaient en direction de l’orient, vers le soleil. Et il me dit : « Tu as vu, fils d’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Oui, ils remplissent le pays de violence, ils provoquent encore mon indignation : les voici qui élèvent le rameau jusqu’à leur nez ! À mon tour d’agir avec fureur ; je n’aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Ils auront beau crier à mes oreilles d’une voix forte, je ne les écouterai pas. »).
 

 

J’ai relevé pour vous dans le documentaire de Science Grand Format de France 5 – pourtant prétendument « scientifique » – plusieurs phrases illuminati remplaçant le Dieu Créateur (Père-Fils-Saint Esprit) par le dieu solaire. Comme si le soleil, parce qu’il succède effectivement à l’acte créateur de Dieu et accompagne le développement de la Vie et de la création, devenait tout d’un coup le Créateur même, devenait la Vie… (Quelle prodigieuse dérive et inversion maçonniques !) : « Le Soleil nous a créés. Donc s’Il meurt, nous aussi. » ; « cet astre tout-puissant » ; « Ce que le Soleil fait, Il peut aussi le défaire » ; « Le Soleil est le Créateur de toute chose… dans le prodigieux système qui porte son nom. » ; « Le Soleil nous a façonnés au fil du temps. » ; « Le Soleil guide les hommes dans leurs grands déplacements. » ; « Le Soleil fait partie de nous autant que la Terre que nous foulons chaque jour. » ; « Nous établissons un lien étroit avec notre étoile. » ; « D’où lui vient une telle puissance ? Quelle Force l’anime ? » ; « Pourquoi faire des astres » ; « Sans le Soleil, il n’y aurait pas de vie sur Terre. » ; « Les astres sont immortels. » ; « Le savoir qui découle du Soleil est immense. » ; « tout le génie de ces observateurs du Soleil » ; etc. France 5 nous a offert un parfait exemple d’héliocentrisme luciférien (c.f. le chapitre 2 de mon livre Homo-Bobo-Apo sur la Nouvelle Religion mondiale).
 

 

Petits « détails rigolos » dans ce documentaire : le premier, c’est que l’observatoire solaire du pic du midi créé par Bernard Lyot dans les années 1930 s’appelle le « Coronographe » (donc en ces temps de Corona, ça ne s’improvise pas !) ; et le second, c’est que j’ai découvert que les premiers êtres vivants à être apparus sur Terre pour la peupler après les plantes sont les ARAIGNÉES (mais oui !).
 

3 – Scooby-Bête !


 

Dans mes temps de pause de confinement, vous allez peut-être trouver ça BÊTE mais je découvre des épisodes inédits d’un dessin animé que j’ai toujours aimé : Scooby-doo. Et je suis un peu sidéré de voir l’évolution antéchristique et illuminati de la série. Les monstres y ont toujours eu une place de premier plan. Mais là, il est étonnant de voir comme les pragmatiques « cartésiens », paradoxalement, multiplient et durcissent leurs liens avec la Bête et les entités spirituelles démoniaques invisibles. Par exemple, dans l’épisode 23 (« Un Fantôme à Crystal Cove ») de la nouvelle saison, Scooby-doo et ses amis font carrément une séance d’occultisme avec la planche de Ouija des satanistes. Et dans l’épisode 12 (« Le Chaos hurlant »), la Bête est carrément victimisée et défendue : « Les Monstres ne doivent pas être stigmatisés ! » (Ernesto Che Guevara) ; « Char Gar Gothakon, la Bête qui n’a pas de nom, a le droit de vivre parmi nous ! ». Dans ce même épisode, pour faire fuir les monstres, les héros se mettent même à jouer les exorcistes (mais sans Dieu, donc sans Jésus, donc les exorcistes profanes) : « On peut y arriver en psalmodiant une incantation » (Véra). Et le pire, c’est que les concepteurs de ce dessin animé vont dire après que les esprits n’existent pas et que tous les phénomènes paranormaux qu’ils illustrent ont une explication rationnelle, matérielle, humaine !
 

 

Clou du spectacle dans Scooby-Doo, c’est que la Bête finit par supplanter l’Humain. Déjà, à la fin de chaque épisode, les méchants démasqués (encore une histoire de masques COVID-19…) récriminent toujours la même accusation de Bête curieuse à l’équipe de détectives : « J’aurais réussi mon plan si je n’avais eu affaire à de sales petits fouineurs comme vooouuus! » Et je rappelle également que dans la nouvelle saison de Scooby-Doo, Sammy a quitté Véra pour un chien : Scooby-Doo ! Et ce délire zoophile et pro-Bête ne choque visiblement que Véra…
 

(L’Oeil maçonnique dans le triangle…)


 

4 – L’autisme : le nouveau dieu « génial » de la Bête (exemple avec la série maçonnique Astrid et Raphaëlle et Demain Nous Appartient

Timothée qui est le seul à voir sa soeur défunte Lola


 

Tant qu’on en est à parler des délires superstitieux et spiritualistes du cartésianisme anti-catholique, on trouve actuellement une parfaite illustration de la Nouvelle Religion mondiale énergétique avec la glorification du personnage de l’autiste, présenté par les bobos comme un nouveau Maître de Sagesse incompris mais aidant les êtres humains à s’extraire de la rationalité humaine basique et surtout de tout ce qui fait notre Humanité à savoir les émotions. Eh oui : comme les libertins ne maîtrisent plus leurs pulsions et souffrent désormais massivement d’hystérie paranoïaque (l’hystérie traduit une incapacité à gérer ses émotions), ils traînent en procès l’incarnation humaine sexuée et disent que les émotions c’est le maaaal. Le personnage hermétique de l’Autiste Asperger – que l’on retrouve dans pas mal de séries actuelles comme par exemple Astrid dans Astrid et Raphaëlle sur France 2 ou bien encore Timothée dans Demain Nous Appartient sur TF1 – serait l’incarnation humaine « réussie » (mais incomprise du « méchant Monde et de la méchante Humanité ») des algorithmes robotiques, l’Autre magnifique, la victoire de l’intelligence sur la sensation/l’émotion ! (je vous rappelle que l’Antéchrist veut remplacer l’Amour par l’Intelligence). Il a même des connexions mystérieuses avec l’Au-delà et les défunts ! Et voyez l’hypocrisie schizophrène des adeptes de la Nouvelle Religion mondiale : l’Autiste n’en reste pas moins pour eux un modèle de logique, d’obéissance et de refus du spirituel ! Je vous renvoie avec insistance au lien très fort entre handicap et Nouvelle Gouvernance mondiale. Leur autiste Asperger se comporte à la fois comme un robot et un animal à l’instinct infaillible, mais ce serait ça la vraie nature humaine !
 

Les gants blancs (maçonniques) d’Astrid tenant la Boîte à chiffrer d’Henri II


 

Pour la petite histoire, la série Astrid et Raphaëlle est un monument de Franc-Maçonnerie ! Je me contenterai de relever 3 symboles clés de ça. D’abord il y a l’insistance sur la confiance en soi (la « confiance en soi » et non en Jésus est la marotte du Gouvernement Mondial luciférien, c’est la soi-disant « Pierre Philosophale » de notre « Moi Intérieur »). Dans l’épisode 1 de la saison 1 (« Hantise »), à deux reprises il en est question : « C’est très important la confiance. Sans la confiance, pas de lien. » (William, le modérateur du groupe des personnes autistes) ; « Ton talent est là. Quelque part. La seule chose que tu as à faire, c’est le trouver. Il y a une seule personne en qui tu dois toujours avoir confiance : toi, Astrid. » (le papa d’Astrid s’adressant à sa fille; on voit ici que le talent, c’est l’orgueil appelé « confiance en soi »). En deuxième lieu, il y a le gnosticisme (l’idée maçonnique que le vrai trésor n’est pas matériel mais intellectuel, invisible, est le savoir, la connaissance, l’intelligence) : « Le trésor est du savoir. Ce n’est pas de l’or. Je trouve cela merveilleux. » (Astrid). Et en 3e lieu, on trouve la présence de l’alchimie (cette prétention hermétique et maçonnique à la création de l’Homme par lui-même, à la création de l’Amour, de l’Humanité, de la Divinité et de l’immortalité, par l’Homme, par ses talents et par le processus de transmutation du plomb en or) un peu dans tous les épisodes de la série, en particulier dans l’épisode 5 « L’Esprit de Famille ». De toute façon, quasiment tous les titres des épisodes de Astrid et Raphaëlle sont francs-maçons : « L’Homme qui n’existait pas », « Chaînon manquant », « La Nuit des morts vivants », « Chambre close », etc.
 

 

5 – L’Individu mondial commence à s’enchaîner

Cette période de confinement vise à nous enchaîner de plus en plus (au sens propre du mot « chaîne »), malgré ce qu’en disent les bobos qui la voient comme un merveilleux moment de déconnection et de retour à l’Essentiel (comprendre « La Nature »). L’idée, c’est de nous faire créer des sites, des blogs, et même de notre propre chaîne télé (Goldnadel TV, Polony TV, Zemmour TV…). En gros, une vie en mode « selfie » et « télé-travail ».
 

6 – Le Coronavirus au Pérou : l’occasion d’asseoir la transidentité et l’homosexualité

Au Pérou, pays où je suis allé pour parler d’homosexualité, le président Martin Vizcarra vient de prendre une mesure bien curieuse de déconfinement conditionnel qui en apparence a l’air de respecter et d’honorer la différence des sexes, mais qui en réalité la saborde et défend en filigrane la transidentité et l’homosexualité. En effet, il autorise à partir de la semaine prochaine les hommes à sortir faire les courses uniquement les lundis/mercredis/vendredis, et les femmes les mardis/jeudis/samedis (personne le dimanche), en spécifiant bien que les personnes trans devaient être respectées dans leur ressenti. Incroyable. Quand la petite bête cache la grosse.
 

7 – Soprano, Grand Maître vénérable :

(Oh ! La belle montagne maçonnique !)


 

J’ai découvert dernièrement (oui, je sais, j’ai du « retard ») l’album « Everest » de Soprano, la nouvelle caution « diversité raciale » après Omar Sy de notre société inclusive française. Et ça m’a horrifié. Les messages diffusés sont typiquement francs-maçons, même si le chanteur s’annonce comme un défenseur des valeurs traditionnelles, et même comme un ennemi de la Franc-Maçonnerie (comme son camarade Maître Gims dans son clip « Le Prix à payer »). En réalité, c’est un carriériste qui suit bien comme il faut Lucifer. D’ailleurs, dans sa chanson « Le diable ne s’habille plus en Prada », il flingue l’Humain en disant que ce dernier fait et est « pire que Lucifer » ; et tous les concepts qu’il déroule dans l’intro de son album « Everest » (la Force, les valeurs, la famille, la chance, la fierté, l’héroïsme, etc.) sont précisément tout le jargon humaniste intégral du Gouvernement Mondial.
 

8 – Pour finir sur une note d’Espérance…

On a de multiples occasions, en ce temps de confinement, de se laisser submerger par les menaces qui grondent ou par la morosité et les conflits que cache l’oisiveté ou la suractivité du confinement. Mais je voudrais vous dire que le confinement (et encore moins les médias) ne nous fait pas voir tout ce qui s’opère dans l’Invisible. Car ne croyez pas que certains membres de l’Église (les prêtres en particulier) ne bravent pas l’interdit du confinement ou soient des petits soldats passifs du Système. Déjà, rien qu’en Italie, 70 prêtres sont morts rien qu’en prêtant assistance concrète aux malades et à leurs familles. Et de mon côté, j’en vois qui vont distribuer des repas à des sans-logis, des personnes isolées, ainsi que des sacrements. Le mal fait beaucoup de bruit mais le Bien lui se trouve davantage dans la brise légère. Donc réjouissons des fruits non du confinement mais que produit et permet Jésus même à travers le confinement.
 
 

N.B. : Articles pour compléter la réflexion : article 1, article 2, article 3, article 4, article 5, article 6, article 7, article 8, article 9).

Mon coeur saigne pour tous ces prêtres et évêques infidèles (en particulier les propos scandaleux du père Zanotti-Zorkine aux Semeurs d’Espérance)

Hier soir, je me trouvais invité à un dîner chez un « couple » d’amis homo. Soirée très sympathique. D’autant plus sympathique qu’elle s’est déroulée en toute vérité. Ils savent que je ne suis pas d’accord avec ce qu’ils vivent, et pour autant, on a pu en parler calmement et j’ai pu argumenter tout en étant respecté, sans qu’on se foute sur la gueule. Et le plus beau, c’est qu’ils se sont cotisés pour nourrir Porcigay (le cochon-tirelire du tournage de Lourdes en septembre prochain)… Tous les « couples » homos amis – et même les amis homos célibataires qui ne se sentent pas prêts à vivre chastes – qui ont donné de l’argent pour un projet qui défend la continence homosexuelle et qui est par conséquent aux antipodes de ce qu’ils vivent ou pensent, me touchent à un point que vous n’imaginez pas. Leur don vaut plus que de l’or. C’est leur manière de dire : « Je ne peux pas encore vivre ce que Dieu m’appelle à vivre, mais j’aide à ma manière mes frères homos à emboîter le pas de ma sainteté. »
 

Bien sûr, ce genre de rencontres, en même temps qu’elles réveillent en moi de l’émerveillement, de l’envie et de la fascination, me font mal et soulèvent de nouvelles interrogations sur la validité de mon choix de continence, sur mes résistances et mes gênes par rapport à la pratique homo. Mais je dirais que le fond de ma tristesse ne se situe pas dans ce dilemme « Est-ce de l’Amour ? Pourquoi je me prive de ça ? », car j’ai au fond de moi la réponse, et parce que j’ai quand même vu des choses qui n’allaient pas dans ce « couple » homo en apparence « parfait », des choses que je ne souhaitais pas reproduire. Ça a surtout été de découvrir toutes les trahisons des prêtres que chacun des deux hommes avaient rencontrés sur leur chemin de foi et qui expliquent pourquoi ils en sont là aujourd’hui. Oui, ça, ça m’a fait vraiment mal. Ça va de l’évêque qui conseille d’être en couple homo « à partir du moment où on ne fait pas de son corps et du corps de l’autre une marchandise », en passant par le recteur de tel lieu saint très célèbre découvert dans une boîte gay, aux prêches du père Zanotti-Zorkine invité dernièrement aux Semeurs d’Espérance (mai 2019) et défendant ouvertement les « couples » homos. Toutes ces trahisons ecclésiales me désarçonnent et me blessent beaucoup plus que la vue d’un « gentil couple homo respectueux et qui a l’air heureux. »
 

 

Concernant simplement la prise de parole de Zanotti-Zorkine (aux Semeurs d’Espérance à l’église bondée de Saint-Gervais, excusez du peu !) en mai dernier, je voulais simplement soulever, puisqu’elle est en ligne sur Youtube, combien c’est scandaleux qu’on laisse un prêtre, qui plus est médiatique et très écouté, tenir de tels propos (dissociation du sacerdoce du mariage, promotion de l’adultère et de l’« authenticité » des situations hors mariage, promotion des « goûts » individuels et de l’« amour homo », idolâtrie pour le célibat qui paradoxalement finit par cautionner la pratique homosexuelle et victimiser/mépriser le célibat…), sans les dénoncer, et combien notre Église Catholique en France va mal à cause de la désobéissance et du carriérisme de certains de nos prélats, avec la complicité de tous (je dis bien « tous ») nos médias chrétiens. Le plus fou, c’est que le père Zanotti a prémédité les choses puisqu’il lit son papier. On ne peut donc même pas l’excuser d’avoir dérapé ou proféré de malheureux lapsus. Non. Il sait ce qu’il dit et il veut les dire. En plus, les propos sont biaisés. Car pour le public ignorant l’homosexualité (supposée) de Léonard de Vinci et de Michel-Ange, ils peuvent tout à fait penser que Zanotti-Zorkine fait la promotion du célibat, et non de l’homosexualité. Je termine en le citant (57e minute de la vidéo) :
 

« Puisque je parle des enfants et que nous cherchons aussi leur bonheur, si vous voulez travailler vraiment à leur joie, à leur accomplissement, surtout ne collez pas sur leur dos ce qui vous semble le meilleur avenir pour eux. Écoutez bien leur personnalité, leur caractère et leurs rêves. Laissez-les choisir leur vie, en marchant à leur rythme, selon leurs goûts […]
 

Nous ne devons jamais regarder de haut les personnes qui, sur le plan affectif, ont apparemment échoué. Regardons plus profond. Et rappelons que le jugement des situations et des êtres ne nous appartient pas. Je suis convaincu que Dieu prend dans ses bras toutes les personnes qui, sur le plan affectif, ont souffert, et peut-être même ne cessent de souffrir. Comprenons aussi que certaines de ces personnes puissent un jour tuer la solitude qui les étreint en vivant un autre amour. En vous disant ça, j’espère que je ne vous scandalise pas. L’Homme est tellement fait pour aimer qu’il se retrouve mutilé dans son être profond quand il ne peut plus exprimer son amour en s’offrant à une autre personne. Nous sommes faits pour aimer un autre être. Et la solitude non-choisie n’est pas un chemin normal pour l’être humain. […]
 

Laissez-moi maintenant affirmer qu’on peut être heureux, et donc connaître un vrai bonheur en ne se mariant pas. J’en suis l’exemple parfait. [rires de l’assemblée et salve d’applaudissements.] Mais attention, attention. On ne peut pas être heureux si on n’aime pas, si on ne donne pas toute la puissance de son amour à un être, à une cause, à un idéal, à Dieu notre Père, autrement dit, à une réalité capable de remplir la vie et le coeur. Il n’y a pas que le couple sur la terre. Je le redis. Et chacun fait ce qu’il peut. Avec ce qu’il est. Chacun doit aimer dans sa lumière. Personne ne doit être privé de la possibilité d’aimer. Et j’en profite pour dire ce soir dans cette Maison de Dieu qu’il faut respecter les personnes dans leur affectivité propre. Sans les juger. À côté du plan divin, ou pire encore, indignes parce qu’elles n’emprunteraient pas le chemin dit ‘normal’ du couple homme-femme ou du mariage. Un père et une mère de famille comprennent parfaitement – en principe… à moins que les principes les étouffent – les chemins particuliers de leurs enfants. du moins, ils finissent par les comprendre. Chacun ici-bas doit rester dans sa couleur. Que Michel-Ange soit Michel-Ange. Que Léonard de Vinci soit Léonard de Vinci. s’ils avaient eu des enfants, ces deux-là, je ne suis pas sûr qu’ils auraient eu le temps de réaliser les chefs-d’oeuvres qui nous réjouissent encore. À chacun sa vie ! À chacun son être ! Et je suis sûr que le Christ en ce moment, Lui qui m’entend, bénit mes paroles ! »
 
 

N’en sois pas si sûr… vu le discours typiquement luciférien, franc-maçon et diabolique que tu tiens. Michel-Marie, si tu ne te convertis pas, tu vas avoir chaud aux fesses Là-Haut pour tout ce que tu as dit, et pour t’être pris pour Dieu et avoir parlé en son nom.
 
 

Podcast audio sur l’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 1980 en France

Voici un podcast de décryptage des dessins animés des années 1980 diffusés sur les chaînes de télé françaises (Youpi l’école est finie ! sur La Cinq, Récré à deux sur Antenne 2, Amuse trois sur FR3, Le Club Dorothée sur TF1, etc.), avec l’angle insolite du catholicisme : « L’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 80 ».
 

 

Philippe Ariño vous démontre que cela fait au moins 40 ans que les dessins animés jeunesse nous poussent à mépriser Jésus et la religion catholique, au profit de la religion énergétique.

 

Ce podcast se découpe en 3 parties :

1 – Les dessins animés clairement anti-catholiques

2 – Les dessins animés de la Nouvelle Religion mondiale, fondés sur l’Énergie et l’Or

3 – Les rares dessins animés « cathos-friendly » voire carrément cathos.

 

Vous pouvez retrouver d’autres podcasts de décryptages de Philippe, sur Youtube, comme par exemple celui sur les goûts musicaux homosexuels, celui sur la série Manifest, celui sur la série Sex Education ou encore celui du discours alchimique du Cardinal Sarah.
 

2027

Je me moque de l’angle sensationnaliste de ce reportage de TMC, ou bien de l’inégalité de valeur des témoignages. Il vaut ce qu’il vaut, et mérite qu’on le considère. J’essaie d’écouter mon coeur et ce qui est juste. Si l’on en croit d’une part la prophétie de saint Malachie sur le dernier Pape, et d’autre part les prophéties du Pape Jean XXIII concernant la fin de la papauté et la Fin des Temps, le grand plongeon de l’Église Catholique est pour très bientôt (je dirais dans 4 ans : 2023), et l’arrivée de Jésus (la Parousie) peu d’années après. Entre-temps, le règne de l’Antéchrist et de son faux Pape.
 

Pourquoi poser des dates ? Parce que l’état de l’Église et l’orgueil-aveuglement des catholiques actuels sont des indicateurs forts. Parce que l’Esprit Saint parle à travers les prophètes. Par que Dieu, car Il est bon, est juste et ne va pas laisser le mal et le mensonge s’éterniser.
 

Et la prophétie de saint Malachie a désigné le Pape Sixte V comme « l’Axe au milieu du Signe » : la papauté risque donc de s’écrouler en 2027 (71e minute) ; ou alors la Fin du monde arrivera cette année-là.
 

Il nous reste donc peu ou prou 4 ans pour tout donner. Parler, aimer, annoncer que Jésus est Dieu, et un Dieu d’Amour qui aime les criminels. Après, il sera trop tard.

La Vigile pascale présidée par Mgr Aupetit, pleine de rebondissements, hier soir à Saint-Sulpice…


 

Si vous n’êtes jamais allés aux messes catholiques, et que ça n’a jamais été votre truc, c’est le moment faste pour commencer. Parce que, plus ça va, plus il y a du spectacle !
 

Pour la Vigile pascale, je devais être à l’église Saint-Sulpice de Paris. Mais au vue de la messe du Vendredi Saint vécue la veille au même endroit, messe glaciale et trop pompeuse à mon goût (habituellement, le Vendredi Saint est la messe de l’année que je préfère : j’y pleure à chaudes larmes ; mais à Saint-Sulpice, l’émotion n’était pas au rendez-vous, et ça ne m’a fait ni chaud ni froid. La maîtrise humaine tue l’âme), je m’étais dit que j’irais finalement dans une autre église plus familiale et plus petite (genre Saint Nicolas-des-champs ou Saint-Roch). Eh puis finalement, j’ai pris sur moi. Comme j’avais mon badge de Saint-Médard, et qu’en plus je voulais faire plaisir au Père Gambart et être solidaire à ma paroisse géographique, je me suis finalement rendu quand même à Saint-Sulpice hier soir. À vrai dire, je ne m’attendais pas à ce que ce soit la Méga Messe cardinalice télévisée, avec des caméras de KTO partout (selon un ami prêtre, il paraît que j’apparaissais à l’écran : à défaut de m’inviter, ces connards de KTO – et attention, j’aime les connards, mais il n’empêche qu’ils le sont quand même – me filment accidentellement). Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’il y ait autant de rebondissements inattendus. Et rien que pour ça, même si j’ai à nouveau trouvé l’atmosphère inhabituellement aseptisée pour une Veillée pascale, je ne regrette finalement pas d’avoir fait le déplacement. Le Seigneur me voulait là, témoin de sa Résurrection et de la corruption de son Église. Ils se sont passées tellement de choses qui montrent qu’en ce moment l’Église de France est infestée par la Franc-Maçonnerie – et donc par le satanisme – que ça avait du sens que je voie ça !

 

Pour commencer, j’ai eu des voisins de compète juste sur mon banc : d’abord une espèce de chef militaire vendéen d’opérette, un hurluberlu qui se prend pour un soldat du XVIIIe siècle, qui ressemblait à Michel Houellebecq avec une perruque de cheveux longs, des grosses bagouzes, une veste de Colonel Sanders maçonnique napoléonienne, des fleurs de lys et un badge doré du Roi Soleil, les gants blancs francs-macs, les ranjos, le chèche royaliste blanc porté en turban frontal… Il avait tout du « croisé » bobo catho anar d’extrême droite qui se vit sa petite foi en égoïste avec Dieu, qui défend l’identité et la civilisation de la « chrétienté », mais qui concrètement déteste tout le monde : j’en ai eu la confirmation car d’après des paroissiens habituels de Notre-Dame, il se mettait régulièrement devant et à genoux à la Cathédrale de Paris, donnant en spectacle ses mortifications de « serviteur » adoubé, ne parlant à personne, et se montrant extrêmement désagréable voire agressif quand il n’avait pas les conditions de sa mise en scène de martyre. Et quand je lui ai demandé gentiment son nom pour faire connaissance, il m’a jeté comme un malpropre : « J’ai pas envie de vous le dire. » Mais bizarrement, je reste persuadé que ce catho lunaire n’est pas aussi bourru et rigide qu’il n’en donne l’air, car à un moment donné, pendant la messe, nos deux culs se sont percutés accidentellement au moment de nous rasseoir, et la scène était tellement cocasse/clownesque que même lui n’a pas pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Quant à mes deux voisines de gauche, deux groupies (aveuglées) de l’archevêque de Paris Monseigneur Aupetit, elles étaient adorables. J’ai eu de la chance de les avoir pour vivre cette célébration dans la joie de Pâques. C’étaient mes deux mamans. L’une m’a prêté la parka kaki qu’elle venait d’acheter pour sa nièce l’après-midi même, parce que je grelottais de froid (comme un idiot, j’avais rappliqué seulement en chemise). L’autre a fait le trajet retour jusqu’à mon quartier à pied après la messe avec moi. Et c’est en lui parlant cash de mes livres qu’elle m’a avoué qu’elle avait passé trois années en Franc-Maçonnerie (à la GLFGrande Loge Féminine), qu’elle était montée jusqu’au 3ème grade (juste avant d’en sortir il y a quelques années), et qu’elle y avait croisé énormément de « catholiques » à ses yeux « extrêmement pratiquants ». No comment.
 

– Ensuite, concernant la Messe pascale à proprement parler, j’ai vu qu’il se passait des choses bizarres. Le Christ avait beau être là (de toute façon, Il passe même par les mauvais prêtres ; et puis il y avait de saints prêtres hier soir puisqu’il y avait au moins le Père Gambart), j’ai eu des illustrations que la Franc-Maçonnerie sacerdotale rôdait dans les parages. D’ailleurs, même si on n’a pas vraiment eu le temps d’en parler, et encore moins en ces termes, j’ai croisé dans le fond de l’église à la fin de la messe le Père Gambart (qui a le charisme de prophétie et de lecture des âmes, je crois), et lui-même a senti qu’il se passait des anormalités. Il a mis ce cafouillage sur le compte de l’organisation précipitée d’une messe d’ordinaire notredamiste – donc réglée au cordeau – mais inadaptable à la logistique plus aléatoire de Saint-Sulpice… mais en tout cas, il a ressenti une agitation et une tension surnaturelles.
 

 

– Déjà, pendant toute la messe, nous étions entourés de cameramen de KTO (dont pas mal de bobos barbus ; certains bâillaient et avaient vraiment l’air de se faire chier comme des rats morts) : l’Église est de plus en plus peuplée de techniciens qui n’en ont rien à faire de la Foi, et d’évêques starisés, flattés d’être sous le feu des projecteurs. Mais je pense que le visage et le discours maçonniques transparaissait surtout à travers Mgr Aupetit (dont j’avais déjà identifié par le passé le discours franc-maçon : défense de l’Union Civile dans Paris-Match, discours sur l’amélioration et la construction architecturale lors des États Généraux de bio-éthique, etc.). Ça n’a pas loupé hier soir : homélie indigente (bien que rassurante parce que christo-centrée à la Cardinal Sarah), avec une phrase de conclusion que les initiés francs-maçons n’auraient pas reniée : Mgr Aupetit a dit aux catéchumènes (futurs baptisés) – juste après leur avoir prodigué le « sacrement d’initiation » (1h35) – que c’était à eux « d’écrire l’histoire des hommes, pour que cette histoire devienne une histoire d’amour » (1 h 30). Pouète-pouète. Mais le clou du spectacle franc-maçon offert par l’archevêque est arrivé au moment de la demande collective de renonciation au diable. Mgr Aupetit a fait un lapsus énorme (1 h 51’ 55) – que je pense personne n’a remarqué – qui montre ses sympathies pour la Franc-Maçonnerie : « Après avoir terminé l’entraînement du Carême, renouvelons la relation… euh… la renonciation à Satan, que l’on fait lors du baptême. » Moi, perso, je surkiffe les lapsus révélateurs.
 

 

– La suite, c’est-à-dire le pétage de plombs d’Amina, la première catéchumène qui devait se faire baptiser et qui s’est mise à gloser – face à l’archevêque, n’était qu’une réaction logique (1 h 54’35). Effectivement, à la surprise générale, cette femme noire, sans doute infestée par des démons, a créé le show en interrompant le rituel baptismal, en refusant de se faire baptiser, en se tournant face à l’assemblée pour se donner en spectacle. Elle parlait tout haut en mode glossolalie (vaguement dialectale), comme une personne sous emprise vaudou. Déjà, quelques minutes avant son numéro, elle semblait prise de convulsions, et ses lèvres tremblaient (1 h 44’ 22). Évidemment, les journalistes de KTO, avec leur « courage » légendaire, ont jeté un voile pudique sur la scène… mais comme c’était du direct, ils ont été pris de court et ont filmé quand même. Amina a tenté de refaire parler d’elle un peu plus tard, au moment du « Notre Père », en se dirigeant comme une automate vers l’archevêque et l’autel, mais cette fois-ci, le service d’ordre s’est chargé de la dégager. (J’avais assisté à une scène similaire à la Cathédrale d’Abidjan en Côte d’Ivoire, en 2014, lorsque pendant une homélie, une femme de la chorale, au premier rang, était sortie de ses gonds pile au moment où elle avait entendu le curé prononcer le mot « Franc-Maçonnerie », et s’était mise à hurler et à se débattre comme une dératée).
 

– La Veillée pascale s’est ensuite poursuivie sans encombres (nous ne savions pas qu’à l’autre bout du monde, au même moment, c’était la boucherie dans des églises chrétiennes du Sri Lanka : quelle tristesse). C’était Monseigneur Ribobo-Dumas qui m’a donné la communion. Si j’avais su, j’aurais mis mon badge rainbow flag : peut-être qu’alors son regard aurait pétillé. Qui sait ?

 

Bref, vous l’aurez compris, c’était une vraie Vigile pascale de Fin des Temps occidentale.
 

Mon départ du mouvement Unité Nationale à cause de leur refus de mon article sur Joséphine ange gardien et l’Europe, et surtout de ma défense de l’universalité de la divinité de Jésus et de l’Unité autour de Lui


 

Je viens de quitter par la petite porte le mouvement Unité Nationale suite à leur refus de mon article sur les liens entre la série Joséphine ange gardien et l’Europe, destiné à leur prochain Mag’ de juin 2019, à l’occasion des élections européennes. Que je sois catho, homo, continent, et même opposé au « mariage gay », passe encore (et même très bien ! : c’est exotique, c’est figure puissante de diversité et de singularité)… mais que je me fasse le promoteur de l’universalité de la divinité de Jésus et que je défende l’Unité autour de Lui et non l’Unité en soi, là, Vade retro !! Le simple fait que je demande aux responsables d’Unité Nationale autour de qui se fait cette « Unité » si merveilleuse et que je tique sur l’interdiction qui m’est faite de poser cette question ou d’exiger une réponse – car en réalité, l’unité que les fondateurs de ce mouvement flou prônent est recherchée pour elle-même, et ils imposent qu’il n’y ait surtout personne derrière – m’a valu non pas une exclusion/éviction explicite (c’est moi qui claque la porte : ils sont suffisamment futés pour ne pas avoir à éjecter quiconque eux-mêmes) mais un simple refus de publication ainsi qu’un procès (en coulisses) pour haute trahison (je me suis fait traiter de « Judas »).
 

Ça serait arrivé tôt ou tard. Je le sentais venir, quand j’ai vu que ce mouvement était plébiscité par pas mal d’initiés francs-maçons, et que, même sans ça, il adoptait scolairement/inconsciemment tout le jargon classique de la Franc-Maçonnerie mondialiste actuelle sans même s’en rendre compte (lumière/architecture/humanisme intégral). La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est quand j’ai dit que, dans le roman Le Père Élijah de Michael O’Brien, le mouvement international créé par l’Antéchrist s’appelait Unitas : là, c’en était trop ! Je savais qu’un jour ou l’autre, on allait se friter sur la question centrale de l’Unité. C’est ce qui vient de se produire par l’intermédiaire de Jo (dont je mettrai l’article en conclusion de ce billet).
 

J’ai donc décidé de me retirer d’Unité Nationale, mouvement qui a le vent en poupe en ce moment, et qui est en train de doubler tous les partis politiques en France (je dis bien TOUS : même Macron, Marine Le Pen et Wauquiez leur ont envoyé leurs vœux de Bonne Année et les courtisent ! ) car je crois qu’il incarne – à sa grande surprise – la future et prochaine Gouvernance Mondiale, l’étape politique logique subséquente au cuisant marasme des gauches et des droites « démocratiques » internationales. Car qui, aujourd’hui, peut s’opposer au rouleau compresseur « apolitique » et « anational » de l’UNITÉ ? Désormais, plus personne à part Jésus et Marie.
 

 

Le concept de « gouvernance populaire d’Unité » fait déjà des petits dans d’autres pays européens (Unité Nationale s’exporte), et très bientôt, ce mouvement français est amené à s’étendre dans toutes les autres nations, impatientes de se débarrasser de leurs partis politiques. C’est inéluctable : notre monde se dirige unanimement vers la construction d’un Gouvernement universel spiritualiste (il n’est même pas question, selon ses concepteurs, de « religion ») d’Unité internationale. Pour leur survie, les partis politiques et les religions institutionnelles ne pourront pas y couper. Et ce mouvement est inattaquable puisqu’il n’a pas de chef identifié, accueille apparemment tout le monde, n’a pas d’ambition d’argent ni de pouvoir, pas de visées électorales ni politiciennes, prétend tout accepter et tout accueillir, faire de la place à chacun, être une grande Maison Commune où tout le monde aurait sa place et où personne ne serait ennemis. La devise spéculaire et narcissique de l’Unité Nationale (et finalement Internationale), c’est « Notre idéal : défendre le vôtre ! ». Autrement dit, c’est celle du serpent génésique dans la Bible : contenter tout le monde et dire à chacun « Ton désir individuel est notre ordre et notre roi. Tu seras comme un Dieu et tu seras ton propre chef. Ta volonté et ta perception individuelles sont reines. Paix et Unité, mon frère. Namasté. ». La règle qu’ils arborent fièrement comme une loi intangible et juste, c’est l’auto-détermination : tu as carte blanche* ! (* … à partir du moment où tout ce que tu demandes, tu ne te l’imposes qu’à toi-même). Et l’interdit tacite, c’est la recherche et la proposition d’une Vérité unique universelle et d’un chef clairement identifiable.
 

 

La carte blanche qui m’a été donnée contre toute attente par l’Unité Nationale à mon arrivée il y a quelques mois (car je rappelle que je suis ignoré et viré de toutes les maisons d’édition, de toutes les paroisses et de tous les médias dits « cathos »), c’est ce qui m’a séduit au départ quand j’ai écrit trois contributions pour leur Mag’ (une sur l’unité, l’autre sur la dignité, et une troisième sur la nation). Je me suis dit « Waou ! Ils n’ont pas froid aux yeux ! Tant qu’ils me laissent dire ce que je veux, y compris des choses hyper risquées pour leur image – je représente tout de même l’Église Catholique, la communauté homosexuelle et l’opposition au « mariage gay », donc des sujets explosifs et impopulaires qui pourraient largement entacher leur image de marque –, c’est qu’ils sont non seulement inoffensifs, mais de surcroît, plus audacieux, ouverts, aimants et vrais que les catholiques qui m’ont fermé leurs portes ! ».
 

Mais l’os, c’est qu’ils n’accueillent le catholicisme que comme un particularisme individuel, un folklorisme de diversité qui ne doit surtout pas dépasser les autres particularismes. Leur ennemi n°1, c’est l’UNIVERSALITÉ DE LA DIVINITÉ DE JÉSUS. Ils tolèrent que nous soyons catholiques, et même que nous croyions que Jésus est Dieu, à partir du moment où nous privatisons cette croyance, et à la condition que nous nous en fassions détenteurs et que nous la désuniversalisions. Si nous commençons à leur dire que l’universalité de la divinité de Jésus ne nous appartient pas plus à nous qu’à eux mais qu’en revanche elle les concerne et leur est aussi offerte (car Jésus aime tous les Hommes et est le Dieu unique de tous les Hommes sans exception), si nous soutenons que cette divinité universelle dépasse la croyance personnelle et qu’elle existerait même sans cette dernière, que Jésus est notre unité à tous, là, ça ne passe plus du tout ! On est traînés en procès de fondamentalisme, de dogmatisme, de prosélytisme, d’intégrisme, de haute trahison, de superstition ! On est même taxés tacitement de diables (même s’ils n’emploieront pas le terme car ils ne croient pas au diable ni au mal). Selon eux, on a le droit d’être cathos ; mais on ne peut pas être TOUS cathos, ni appelés (au nom de l’Amour universel de Jésus) à le devenir. C’est inconcevable ! Il ne faut pas que Jésus soit Roi unique et Dieu unique (d’Amour) de l’Humanité et de l’Univers tout entiers. Ça, NON !!
 

L’Unité fasciste défendue par ces unitaires « sans étiquette », et à laquelle tout le monde va être sommé de se plier prochainement, tenez-le-vous pour dit, est la Nouvelle Gouvernance mondiale, et également la Nouvelle Religion mondiale, fondée peu ou prou sur le zoroastrisme, une philosophie venue de la Perse (Iran), présentée comme la première spiritualité monothéiste authentique au monde (elle aurait devancé chronologiquement le judaïsme, le christianisme et l’Islam), et défendue (comme par hasard) par l’un des philosophes les plus anticléricaux et nihilistes que le monde des idées ait porté : Nietzsche. C’est exactement ce que j’explique concernant l’axe Ukraine-Iran dans le chapitre III de mon livre Homo-Bobo-Apo sur la Fin des Temps et la Bataille d’Armageddon. Le zoroastrisme – mais plus largement la Nouvelle Gouvernance mondiale – est une spiritualité antithéiste (c’est-à-dire contre l’Église-Institution Catholique et contre Jésus en tant que Dieu unique et Fils de Dieu) mais quand même déiste (ces adeptes gnostiques, les zoroastriens, croient en un « Dieu » énergétique, une entité de lumière, une connaissance transcendante supérieure). Si vous vous intéressez à son contenu, cette philosophie ressemble exactement, dans son discours, à la spiritualité éthérée, poétique, sans substance, sans incarnation, sans visage, décrite dans Le Maître de la Terre de Robert Hugh Benson (par exemple, l’Esprit Saint est remplacé par le « bon esprit », Jésus ou Dieu le Père par le terme « Seigneur », etc. ; le diable ou le mal n’existeraient pas).
 

Je vous laisse à présent avec mon article sur Joséphine ange-gardien et l’Europe, qui m’a valu d’être non pas banni mais traîné en procès de « traîtrise » à la déesse Unité. Joséphine, je savais que je pouvais compter sur toi. #JoséphineForever.
 

 
 
 
 

JOSÉPHINE ANGE GARDIEN, LA SÉRIE TYPIQUEMENT EUROPÉENNE

Qu’elle plaise ou non, qu’on la juge beauf ou innocente, la série Joséphine ange gardien, diffusée sur TF1, et popularisée par l’actrice naine Mimie Mathy, fait incontestablement figure d’exception dans le paysage télévisuel français, ne serait-ce que par son incroyable longévité : 20 ans.
 

C’est sur les raisons de ce « succès » que Philippe Ariño, intellectuel catholique et homosexuel, auteur du livre Homo-Bobo-Apo et blogueur de l’Araignée du Désert, s’est penché, en choisissant deux angles d’analyse : l’homosexualité et la Franc-Maçonnerie. Par cette insoupçonnable paire de lunettes, il démontre que Joséphine est d’une part l’ambassadrice du téléphone portable (puce électronique subcutanée), d’autre part l’ambassadrice de la Nouvelle Religion mondiale fondée sur l’héliocentrisme (culte du Soleil). Autrement dit, le monde actuel tente de remplacer Jésus par les dieux « Électricité » et « Soleil », bref, par la magie technologico-énergétique alchimique.
 

Série européenne dans son contexte d’apparition

Joséphine ange gardien et l’Europe : quel est le rapport ? me direz-vous. Je me suis « tapé » tous les épisodes et il n’est quasiment jamais question d’Europe. Qu’est-ce que c’est que ce délire ? Mais en y regardant de plus près, c’est incroyable tous les trésors qu’on peut trouver sur ce lien. D’abord, la série est apparue en 1997, deux ans pile avant l’arrivée de la monnaie euro : elle lui a servi de marchepied, en quelque sorte. Par exemple, dans l’épisode 91 consacré à la Coupe du Monde 1998, elle revient sur sa genèse historique contextuelle : l’ange gardien stagiaire Ismaël s’amuse de redécouvrir l’existence des billets en francs (à l’effigie de Saint-Exupéry) qu’il avait oubliés. Ensuite, la série Joséphine s’exporte particulièrement dans les pays européens les plus stratégiquement décisionnaires au niveau de l’Europe : la Belgique, la Suisse et le Luxembourg. Et les premiers épisodes sont des coproductions avec la télévision belge (pays du Parlement Européen), et même l’épisode 5 (traitant de la prostitution) est tourné in situ à Bruxelles. Enfin, la société de production de la saga joséphinienne est le groupe Lagardère Entertainment, tenu entre autres par Denis Olivennes, directeur d’Europe 1. Cette radio co-produit Joséphine. D’ailleurs, dans l’épisode 7, ce sont les caméras d’Europe 1 et de TF1 qui couvrent la mutinerie d’usine de teinture présidée par l’héroïne. Sans compter que pour fêter les 20 ans anniversaire du téléfilm (en octobre 2017), c’est la radio Europe 1 que Mimie Mathy a choisie comme tribune principale.
 

Joséphine, Ambassadrice rigolote de l’Europe

Concrètement, dans Joséphine ange gardien, il est beaucoup fait référence à l’Europe, même si l’héroïne ne s’y déplace quasiment pas, excepté dans les épisodes 5 (Belgique), 53 (Suisse) et 54 (Écosse)… encore que, pour la troisième destination, on puisse douter de l’enracinement british du lieu fictionnel : quand on sait que les scènes oxfordiennes du film « Guillaume et les garçons à table ! » de Guillaume Gallienne ont été tournées à la Cité Universitaire de Paris, il faut s’attendre à tous les artifices avec les réalisateurs d’aujourd’hui !
 

En revanche, les Européens, en tant que visiteurs ponctuels de la France ou bien immigrés – clandestins et/ou assimilés – occupent une place confortable dans la série : la Grèce (épisode 76), la Pologne (épisode 24), la Russie (épisodes 18 et 58). Certains pays européens ne jouissent pas d’une excellente réputation (l’Allemagne, ce sont les méchants Nazis, dans l’épisode 49 ; la Russie et la Pologne sont présentées comme le goulag ou les terres des mafieux, dans les épisodes 24, 49 et 66 ; l’Italie est représentée par les ritals magouilleurs, forains machos de deuxième génération, dans l’épisode 63).
 

Joséphine instaure avec les pays européens un rapport mi taquin mi moqueur, en imitant les parodies vivantes de leurs natifs – imitations construites de toute pièce par la subculture mondialiste franchouillarde – de manière tellement grossière que parfois ça passe, parfois ça casse : par exemple, dans l’épisode 33, elle feint d’entretenir une discussion téléphonique avec Camila, une amie anglaise imaginaire ; dans l’épisode 37, elle se fait passer pour la prof d’anglais de Camille, mais elle finit par être démasquée ; dans l’épisode 39, elle imite une touriste allemande perdue dans Paris afin de distraire un groupe d’entrepreneurs.
 

En général, le contact de Joséphine avec l’Europe est distant, bourgeois, folkloriste, vestimentaire (dans l’épisode 73, elle porte un foulard de Merlin l’Enchanteur avec des étoiles blanches sur fond bleu roi, presque comme le drapeau européen), consumériste (dans l’épisode 33, elle se lance sans peur dans un karaoké au resto italien), onirique (dans l’épisode 58, elle dit qu’elle s’est déjà rendue en Russie il y a plusieurs siècles ; et à la toute fin, elle exprime une forte envie de partir en Espagne : « Une p’tite mission à Séville, ce serait trop top ! »). D’ailleurs, lorsque notre ange débarque sur terre et se croit dans un pays européen, ça sent très vite l’intox : « Apparemment, je suis pas en Hollande… parce qu’en bas, c’est pas les tulipes. » marmonne-t-elle du haut du toit du cabaret du Moulin Rouge à Paris, au début de l’épisode 17.
 

Série européenne dans le sens mondialiste et spiritualiste du terme

Joséphine, c’est un peu le nain d’Amélie Poulain. Le cortège de déplacements européens qu’elle effectue n’est qu’un décor en carton pâte ou une succession de diapositives défilant derrière elle et traduisant son immobilisme. On en a la preuve dans l’épisode 5, quand elle déroule fièrement son énorme collection de passeports multinationaux. Joséphine est la Citoyenne du Monde, et non l’Européenne pure souche, enracinée dans un territoire réel. L’Europe que la série dépeint est le monde, ou plutôt une certaine idée mondialiste du monde : un espace transnational, à la merci de la Finance et de l’Internet. L’européanisme transnational qu’illustre Joséphine ange gardien transparaît déjà à travers le nom d’un des éditeurs du téléfilm : les Éditions Europe Images International.
 

Mais en écoutant les dialogues de la série, on retrouve également cette Europe-Monde. Joséphine est un feuilleton propagandaire d’uniformisation-alignement des normes à la législation de l’Union Européenne en matière de technologie (épisodes 72 et 82), de sécurité (épisodes 63 et 78), de santé (épisode 7 et 77), de procréation (épisodes 34, 55 et 58), d’écologie (épisodes 10 et 83), de Droits de l’Homme (épisodes 12 et 32) et d’« amours » (épisode 8). Par exemple, dans l’épisode 51, notre héroïne se présente comme « experte en biodynamique naturelle » et dit qu’elle « a été mandatée par le Conseil de l’Environnement Européen Planétaire, le CEEP, afin de faire une étude sur les potentialités des exploitations bios » (et, de son propre aveu, elle est un agent aveugle de ce programme européano-international : « Je comprends rien à ce que j’ai dit… »). Dans l’épisode 62, elle intègre une multinationale vendant des produits cosmétiques partout sur la planète et qui s’appelle Privela Europe : elle tient l’antenne canadienne. Dans l’épisode 68, Joséphine débarque en Thaïlande et travaille en tant que « coordinatrice » pour une « agence » de détectives privés chargés de retrouver des gens pour des clients : en fait, elle est un agent double européen qui s’ignore, puisque son ordre de mission lui est fourni dès son arrivée à l’aéroport sous la forme d’une serviette d’Europ Assistance (ça ne s’improvise pas !) avec un téléphone à l’intérieur qui la relie à sa boss (Clara Milton) pilotant son opération depuis l’Europe.
 

Joséphine ange gardien nous mène en bateau – ou plutôt en train ! – vers la Nouvelle Religion mondiale : celle que les ingénieurs de la Tech élaborent en ce moment pour nous, en lien avec le culte luciférien de l’énergie (émotionnelle, cérébrale, électrique, internétique et solaire) présentée comme divine. La série-phare de TF1 propose en ce sens un retour étonnant aux civilisations héliocentriques (hélios, c’est le « soleil » en grec), en particulier égyptienne (épisode 71) et inca (épisodes 52).
 

Exemple truculent. Dans l’épisode 92, Jérémie ressort de son grenier un vieux train électrique qu’il refait marcher pour son fils. Comme par hasard, celui-ci est aux couleurs des cinq bandes de pouvoir aurique du rite inca déclinées par Alberto Villoldo (blanc, argent, jaune, rouge et noir… couleurs que l’on retrouve presque systématiquement dans les derniers épisodes). « J’ai retrouvé mon vieux train électrique. Ça intéresse quelqu’un ? » Oui !!! Nous !!! Et pourquoi ? Je vous le donne en mille : le train s’appelle « Inter Europe »…
 

Européanisation angéliste et luciférienne du monde

La nature angélique et mondialiste de Joséphine ange gardien pose de plain-pied la question de la Nouvelle Gouvernance mondiale luciférienne. Tant pis si je sors les grands mots qui font « complotistes, conspirationnistes et paranoïaques ». Mais après tout, on est libres, à l’Union Nationale ! L’Antéchrist (l’ennemi luciférien qui, dans l’Apocalypse de saint Jean, au chapitre 13, est décrit comme le « Prince » qui conduira notre monde juste avant l’arrivée ultime et victorieuse de Jésus à la Fin des Temps) compte se servir de l’Europe comme laboratoire et tour de contrôle mondiale. Par exemple, dans le roman Le Maître de la terre (1907) de Robert Hugh Benson, Felsenburgh (l’Antéchrist) est nommé « Président de l’Europe » et se fait « élire à la présidence des deux Amériques » : l’Amérique des USA et l’Amérique européenne. Dans le roman Le Père Elijah (1996) de Michael O’Brien, l’Antéchrist occupe la fonction de « nouveau président pour la Fédération des États Européens », sorte d’Amérique européenne. Dans le Court Récit sur l’Antéchrist (1900) de Vladimir Soloviev, « ‘l’homme-qui-vient’ est élu à la quasi unanimité président à vie des États-Unis d’Europe. On le nomme Empereur romain. » C’est un prélude à l’hégémonie atlantiste de l’OTAN
 

Ce n’est pas que de la fiction. Beaucoup d’hommes politiques actuels se revendiquent « européens ». Mais il faut bien comprendre dans quel sens ils emploient l’adjectif : ce n’est pas celui d’Europe physique, ni même d’Union Européenne, mais d’idéologie surnaturelle et ultralibérale mondialiste, de patrimoine spirituel où triompheront l’Optimisme et la Liberté digitale. « Je suis lucidement libéral, résolument social, et profondément Européen » disait encore il n’y a pas si longtemps Pierre Méhaignerie, l’ancien ministre de la Justice français à Orvault, le 26 octobre 2016. Les néo-européistes ne se réfèrent pas à l’Europe réelle mais à une allégorie, une grande Cité d’or franc-maçonne, un royaume fantasmé : l’Europa de la mythologie grecque, assise sur son taureau cornu.
 

Comme le dévoile Philippe de Villiers dans son autobiographie Le Moment est venu de dire ce que j’ai vu (2015) à propos de son expérience politique en tant que député européen, en évoquant « l’erreur de Maastricht », les fondateurs de la Nouvelle Europe entendent « dissoudre les nations » et l’Espace Schengen, fonder « une Cité sans frontière et sans racines ». Il souligne également la prédominance de l’idéologie hétéro-bisexuelle à la gouvernance de l’Europe actuelle : « Il y a deux tiers du Parlement Européen qui sont membres du LGBT, quand même ! »
 

L’européisation du monde est l’autre nom de la mondialisation antéchristique. Le plan de l’Antéchrist et de son cercle de diplomates, c’est de défendre l’Europe comme entité internationale, comme espace a-national… même si chaque pays continuera, par pur nominalisme et folklorisme, d’exister. « L’Europe veut actuellement se repenser en moteur de la construction du Nouvel Ordre Mondial. » (Malachi Martin, Windswept House, 1996, p. 340). L’Antéchrist joue sur l’amalgame entre européanité et universalité pour instiller « l’esprit européen global » (Soloviev, p. 99), imposer l’« égalitarisme indifférencié » et construire « le monde civilisé, ou européen, qui croît peu à peu et s’agrandit pour finalement embrasser tous les Peuples en retard sur ce mouvement historique et les inclure dans un unique ensemble pacifique, international et solidaire. L’instauration de la Paix internationale éternelle » (idem, p.123). Autrement dit, l’adjectif « européen » devient synonyme de « Citoyen du Monde » et de « Paix universelle ».
 

Depuis les Traités de Rome (1957) qui ont donné naissance de la Communauté Européenne, l’Antéchrist et son Gouvernement travaillent à une unification des États-Unis et de la France (la French American Foundation). Le président américain George H. W. Bush parlait déjà de son Amérique comme d’une « puissance européenne ». Emmanuel Macron, lors de la visite du président nord-américain Donald Trump à Paris en juillet 2017, a scellé solennellement ce pacte préparé par ses prédécesseurs atlantistes en réaffirmant l’éternité de l’alliance entre la France et les États-Unis : « Rien ne nous séparera jamais. » L’Antéchrist sait qu’idéologiquement, intellectuellement, artistiquement, politiquement, historiquement, religieusement, l’Europe est le berceau de tous les autres continents, et que s’il y installe son pouvoir, il entraînera tous les autres pays à sa suite : « Les Américains, les Africains et les Asiatiques s’étaient toujours rangés derrière les Européens » (Malachi Martin, p. 353).
 

Les européistes antéchristiques ont deux leitmotiv : « l’ouverture » d’abord, « l’unité » ensuite. Ils veulent d’« une Europe ouverte » (idem, p. 256). Cette ouverture n’est qu’une façade : ils cassent quelques frontières pour en construire le double, et de surcroît dans un matériel plus invisible et flatteur car ce sont des miroirs narcissiques numériques s’habillant d’anticonformisme rebelle (ex : le mouvement altermondialiste d’extrême gauche des « No Border »). Dans le roman Le Père Elijah, le mouvement mondial créé par l’Antéchrist s’appelle comme par hasard Unitas, et abrite même les représentants des trois religions monothéistes.
 

L’invocation de l’« unité » est à l’« ouverture » ce que l’« égalité » est à l’idéologie hétérosexuelle de la « diversité » : son pendant fusionnel destructeur. User de ce mot rassembleur qu’est l’« Unité » dispense les européistes de dévoiler autour de qui ils se rassemblent : l’Antéchrist. Derrière l’union invoquée, il y a l’idée que ce sont les nationalismes/patriotismes et les religions qui « clivent » et qui sont les ennemis de l’Europe-Monde, et donc les bêtes à abattre… même si l’Antéchrist ne va pas les éradiquer tout de suite et se servira plutôt de leurs conflits internes pour qu’ils se bouffent les foies entre eux : « Ces gens veulent construire une nouvelle Europe de l’Atlantique à la Mer du Japon, mais sans la foi de la bonne vieille Europe. » (idem, p. 568) ; « La souveraineté nationaliste ou religieuse constituait dorénavant une menace pour la survie et un ennemi du progrès dans l’habitat nouveau et harmonieux de l’humanité. » (idem, p. 162). L’Antéchrist va profiter du vieux conflit « entre les euro-atlantistes et les eurocentristes » (idem, p. 263), c’est-à-dire entre les Macronistes et les Lepenistes isolationnistes, ou, si vous préférez, entre « ceux qui veulent vivre dans un monde transnational » (idem, p. 271) et les euro-sceptiques aspirant au protectionnisme nationaliste, pour s’imposer. Cela s’appelle « diviser pour mieux régner » ! Et finalement, on voit bien que le fédéralisme du Front National (aujourd’hui Rassemblement National), anti-Union Européenne, rentre dans cette même logique de l’internationalisation par l’européanisation : pendant l’entre-deux-tours des élections présidentielles françaises de 2017, Marine Le Pen entendait remplacer l’Union Européenne par une « Alliance Européenne des Nations Libres et Souveraines »… ce qui revient à en faire une constellation mondialisée. Macron globalise une masse de nations ; Le Pen a le nez collé sur la mosaïque des nations folklorisées, sans voir que chaque morceau indépendant qui la compose (et qui se vaut d’un Brexit, d’un Frexit et compagnie) dessine également une masse globalisée.
 

 

Les catholiques et leurs chefs religieux ne sont pas en reste dans la consolidation du projet civilisationnel de l’Antéchrist. La majorité des évêques et cardinaux, par intérêt personnel et passéisme piétiste, bref par romantisme, se sentira investie de la « noble » Mission de reconstituer la Vieille Europe chrétienne et ses racines dans un continent menacé d’apostasie et de démembrement généralisés. Le pape Pie XII nous a prévenus de la terrible Europemania qui gagnera le clergé, et qui parfois prendra même la forme d’une opposition frénétique à cette même Europemania : « Le jour où ce Saint Siège sera attelé à la nouvelle Europe des diplomates et des politiciens, à l’Europe centrée sur Bruxelles et Paris, ce jour-là, les malheurs de l’Église commenceront pour de bon. » (idem, p. 6). L’idée de l’Antéchrist, c’est d’« englober la société des nations et l’Église Catholique Romaine en tant qu’institution internationale. » (idem, p. 554), « de créer un lien de sang entre les évêques catholiques du cœur de l’Europe et les puissants Commissaires de la Communauté Européenne » (idem, p. 143). Le Gouvernement Mondial tentera en réalité de soudoyer les évêques, de les flatter dans leur rôle de « fondateurs d’Unité (européenne-chrétienne) », de les transformer en clergymen diplomates avec micro-cravate, attaché-case et soutane, si besoin est par la valorisation et la béatification de figures européennes catholiquement correctes telles que Robert Schuman. Je l’observe déjà chez les jeunes curés français carriéristes que je connais : défendre l’Europe et le procès de béatification de Schuman revient à booster sa carrière ecclésiale. Ça fait engagé, moderne et traditionnel à la fois (bobo, quoi). Ça fait « missionnaire aux périphéries ». Par ailleurs, l’Antéchrist essaiera d’habiller son rêve européen d’historicité et d’un vernis de culturalité spirituelle rassurant aux yeux des fidèles catholiques, en proposant au Pape « quelque chose au sujet de l’Europe qui devrait retourner à ses racines chrétiennes » (idem, p. 260). Dans ce contexte de grande confusion, cela risque d’être très très dur pour le vrai catholique de « s’opposer à l’Europe pour les bonnes raisons », et surtout de défendre les Européens et l’identité de Fille de Dieu de la véritable Europe ! Heureusement, Joséphine est là pour veiller sur nous, pauvres pécheurs.