Archives par mot-clé : Antéchrist

Le Noachisme : la sélection naturelle « sacrificielle » qui est l’inverse du libre sacrifice d’Amour de saint Maximilien Kolbe

Capture d’écran 2016-05-21 à 03.08.08
 

Le noachisme dont je vous parle depuis un moment, qui est l’autre nom de la « religion naturelle » que l’Antéchrist veut instaurer sur la terre, et qui est une tentative de retour (sans Jésus et sa croix) aux origines de la Création du monde au temps de Noé avant le Déluge, m’apparaît de plus en plus comme un programme malthusianiste et eugéniste de SÉLECTION « NATURELLE », où l’élimination d’épuration de l’Humanité ne se fait pas uniquement par la technologie ni les virus ni les guerres, mais se fait aussi par le sacrifice humain présenté comme charitable, naturel, écolo, bon, spirituel et d’amour, dans le cadre d’un système où la vie réelle est confondue avec un jeu de solidarité.
 
Capture d’écran 2016-05-21 à 17.56.16
 

J’en ai de plus en plus l’intuition quand je regarde des émissions de télé-réalité telles que Les Apprentis Aventuriers ou Koh-Lanta. Et je l’ai compris un peu mieux hier soir en prenant connaissance du synopsis d’une série comme The Hundred (des gens sur une « Arche » doivent se sacrifier les uns pour les autres afin de survivre : en réalité, cette « élimination de survie » est l’antithèse du don gratuit, libre et entier d’amour du Christ sur la Croix, ou encore de l’échange qu’a proposé saint Maximilien Kolbe avec un père de famille en camp d’extermination nazi, puisque là, elle est programmée mondialement comme un dû, une bonté obligatoire, une rouerie d’équilibre mondial nécessaire).
 

Dans le noachisme, la Nature devient la nouvelle morale. Sa loi de la jungle (ou loi du plus fort, voire du plus nul puisque le fort est perçu comme dangereux et la victime comme une qualité) se veut Amour humain suprême et divin, altruisme merveilleux. C’est terrible, cette inversion antéchristique qui prend l’apparence du Christ. Ceux qui voudront dénoncer le noachisme en tant que système d’amour totalitaire donneront l’impression aux bobos d’être des criminels, de s’opposer à l’Amour, aux autres, à l’Humain, à la Nature, à Dieu ! Alors que pourtant, ils lutteront en leur faveur ! Va falloir s’accrocher.
 
Capture d’écran 2016-05-21 à 17.39.37

Le règne de l’Antéchrist est tout proche (Les Francs-Maçons à la BNF)

Capture d’écran 2016-05-18 à 11.32.50

 

Ça y est : la Franc-Maçonnerie (sociétés secrètes sataniques, je le rappelle) s’avance maintenant à visage complètement découvert ! À la BNF (Bibliothèque François Mitterrand), il y a carrément une Exposition pour présenter la Franc-Maçonnerie comme un mouvement tout beau tout gentil (amenez votre famille : un livret-jeux pour les enfants de 7 à 11 ans est disponible gratuitement).
 

Je vais aller la voir, et vous préparerai un compte-rendu, comme j’avais fait pour l’expo Zizi Sexuel.

 

Clou du spectacle : Pour « dédiaboliser » la Franc-Maçonnerie, et nous faire croire (comme Najat Vallaud-Belkacem) que les Loges sont inoffensives, les franc-maçons (dont le but est de tuer Jésus-Christ et instaurer l’avènement de l’Antéchrist) nous proposent une série de conférences. Je vous invite fortement à vous y rendre pour aiguiser notre esprit critique et ne pas vous faire avoir. J’essaierai, dans la mesure de mes disponibilités, d’y aller aussi. Le règne de l’Antéchrist est très proche, mes amis. Le diable ne se cache plus.

Homme, cube « divin » antéchristique (le Roumain à Britain’s Got Talent)

20160513_121651
 

 

Parallèlement aux pseudo-découvertes actuelles de pyramides mayas inconnues, de crèches en légo (que les cathos trouvent « amusantes » sans comprendre pourquoi), des réunions de la Franc-Maçonnerie et de la Rose-Croix d’Or proposant des week-ends sur la « Géométrie humaine » (véridique), des publicités qui présentent l’Afrique et les civilisations ante-christiques (au sens chronologique du terme) comme les terres de la Renaissance future de l’Humanité, des émissions telles que Les X-traordinaires (basées sur les talents de l’Humain qui seraient exploitables par Lui-même et pour construire son immortalité-divinité), des livres qui nous engagent à nous prendre pour notre propre sauveur et notre propre médicament (vive la main et vive la puce électronique !), des films qui promeuvent la puce de l’Antéchrist, je voudrais retenir votre attention sur les avancées du Gouvernement Mondial qui, de plus en plus, essaie de transformer l’Homme en cube d’intelligence qui va (du moins, en théorie) se diviniser lui-même grâce à la puissance extra-terrestre, cosmique, énergétique, spirituelle qu’il renfermerait.
 
20160401_142445
 

Voici le cas avec Flavian Glont, jeune Roumain, qui est passé à l’émission Britain’s Got Talent en Angleterre, et qui résout des Rubik’s Cubs. Ça fait encore rire, ça surprend, ça occupe encore le statut d’exception télévisuelle ou de bêtes savantes de foire. Mais ces exceptions tendent à se généraliser et à s’universaliser très vite. Je parle des cubes, de la puce électronique dans mon livre sur l’Antéchrist, mon article sur le noachisme, ainsi que dans mon livre sur Boboïsme (code « petit »). Merci de prêter grande attention à ce projet du Gouvernement Mondial de transformer l’Homme en cube de rationnalité divine.
 

 

En ce moment, le Rubik’s Cubs est visible partout (dans l’appartement de Tiffany dans Mariés au premier regard, dans le clip de Jennifer Lopez « Ain’t your mama », etc.).
 

Flash infos apocalyptique de la semaine

 

Je vous propose ici un petit tour d’horizon de ce que j’ai observé cette semaine comme signes des temps derniers :
 
 

1 – Comme je vous l’écrivais déjà concernant la collaboration des « catholiques » intégristes de Civitas (ils riront de lire « intégristes », mais tant pis) au Gouvernement Maçonnique Mondial, la dernière interview d’Alain Escada sur TV Libertés (non, ce n’est pas le dernier sketch des Inconnus) ou encore la défense chevaleresque de Philippe de Villiers de l’Anneau de Jeanne d’Arc (de Là-Haut j’imagine déjà la pauvre sainte en pétard… et sans mauvais jeu de mots !) confirment que les faux prophètes du catholicisme profitent en ce moment de la grande confusion régnant dans notre beau pays de France pour jouer avec notre nostalgie passéiste de la sainteté, avec notre imaginaire moyen-âgeux (je n’ai pas dit « médiéval », vous aurez remarqué), avec nos fantasmes de changement et de royauté chrétienne. Ils font comme les bobos (bourgeois-bohèmes), version anars avec chevalière : le Christ est remplacé par la « chrétienté », c’est-à-dire par un patrimoine culturel mythique et spiritualiste (ils bouffent le Christ par les « racines »), par un messianisme conquérant et vidé de Charité. À ceux qui ont des oreilles, qu’il leur soit donné d’écouter.
 

 
 

2 – J’ai vu récemment un monument de boboïsme ou de noachisme (cette « religion naturelle » émotionnaliste et techniciste que le Gouvernement Mondial dirigé par l’Antéchrist s’apprête à mettre en place dans notre monde) à travers cette vidéo de la reprise de la chanson « Africa » de Toto par la chorale Angel City Chorale (un nom luciférien pareil, ça ne s’improvise pas !). Ces mises en scène de Communion universelle « mettront les poils » à plus d’un. Moi, personnellement, elles m’agressent. Et je n’y reconnais pas le Christ ni le Bien.
 

 
 

De catholique, il n’y a que la grande Croix en déco. Pour le reste, Jésus n’est plus annoncé, et commence à être travesti/assaisonné avec les imitations humaines de la Nature (les humains se mettent à être la pluie, le tonnerre, les animaux, les étoiles, le Cosmos…), avec un humanisme intégral world et apparemment « solidaire » (cf. voir les dangers de l’humanisme intégral exposés dans mon article sur l’Antéchrist).
 
 

3 – En ce moment, les télés, les artistes, les partis politiques sur lesquels repose le boboïsme, commencent à nous faire croire en l’existence d’un « au-delà » extra-terrestre. À travers notamment la pan-mythologie (l’Égypte Ancienne en tête) et le super-primitivisme (un retour à l’âge de pierre, mais sans Jésus et sans la Croix). Voyez la percée de ces néo-scientologues « écolos intégraux » même dans la campagne présidentielle US : ils draguent Hillary (= Il a ri). Je n’ai pas beaucoup d’argent, mais quand même une grande envie d’aller voir le nouveau film « Gods Of Egypt » qui vient de sortir au cinéma.
 

 
Apo 1 Cleopatra
 
 

4 – En constatant la récupération du lexique catholique pour des enseignes et des combats qui n’ont rien à voir (François Hollande ou le FN qui nous parlent d’« Espérance », des savons qui s’appellent limite « Saint Esprit », le développement d’un spiritualisme déchristianisé, ou bien encore des boutiques bien-être genre Nature et Découvertes qui nous invitent à « ressusciter », etc.), on a toutes les raisons de penser que « c’est la minute difficile » (expression que j’emprunte à Jean Cocteau). Oui, elle arrive très vite. Tout le boboïsme repose sur un Humain divinisé, qui se créerait lui-même par son savoir-faire, son intelligence, ses actions de solidarité, ses émotions narcissiques, la jouissance de son bien-être et de son immanence, sa perception d’un dieu énergétique « cosmique ». « Rana : une seule Vérité, le goût. » Et on y est !
 

 
Apo Esprit Saint
 
 

5 – Les primaires des élections présidentielles 2017 en France s’annoncent désertiques quant aux propositions cohérentes et aux candidats crédibles. Même Jean-Frédéric Poisson (PCD : Parti Chrétien Démocrate), qui a eu le courage de dire publiquement (cette semaine) son opposition à l’Union Civile, n’a pas compris sur quoi repose le « mariage pour tous », l’« abrogation » dont il parle tant, ni même l’Union Civile : à savoir l’hétérosexualité et la croyance en « l’amour homo ». Il ne parle jamais de ces deux piliers, ne parle jamais d’homosexualité ni d’hétérosexualité. Pour l’instant, il s’enlise donc comme les autres dans le jargon de l’humanisme intégral (idéologie très dangereuse, même si elle vante « l’écologie », « la Vie », « l’Humain ») et dans les slogans crypto-cathos pas assumés (« bienveillance », « valeurs », « convictions », « Vérité », etc.). Prêchi-prêcha creux. Une Union Civile sans filiation, ça ne peut pas exister ; une abrogation d’Union Civile sans dénonciation de l’hétérosexualité, non plus ! Quant à Jésus, Monsieur Poisson n’en parle pas davantage : il Le remplace par Ses valeurs, par un passé messianique et traditionnel aussi réel que fantasmé, par un catholicisme culturel et fort (patrimoine spirituel nommé « chrétienté », « identité chrétienne », « racines chrétiennes », etc.). PCD, tu n’auras pas ma voix.
 
 

6 – Rubrique Exhortation papale. Ouf. ! Ça fait du bien de voir des gens qui réfléchissent (… en Italie ; parce qu’en France, en ce moment, laisse béton). Un ami italien vient de m’écrire : « Amoris Laetitia it’s like a mirror in which everybody can find itself. But not Christ. » Je lui réponds avec mon pauvre niveau anglais : « Like horoscop. » Il s’esclaffe : « ahahah yes. » Il a même réussi à tout comprendre de ma réponse n°103 qui résume mon avis sur l’exhortation!
 

Pendant ce temps-là, Aleteia se transforme en vendeurs du Temple #AmorisLaetitia. Jolie gamme de cartes postales. Tout va bien. Les médias cathos jouent leur rôle.
 
Apo 2 Cartes postales
 

Et le « mariage gay » passe en Colombie (feu pays catholique) dans l’indifférence générale De ça, bien sûr, le Pape François ne parle pas et ne dénonce pas.

 
 

7 – Page littéraire, maintenant, avec trois monuments de boboïsme catho (version « nana bobo anar de droite » qui ne se dit ni de droite ni catho, mais qui revendique de draguer la droite et les cathos, de faire partie des néo-réacs, et qui même annonce triomphalement la mort du féminisme : trop original et subversif…) qui viennent de sortir : Adieu Mademoiselle d’Eugénie Bastié, Une jeunesse sexuellement libérée de Thérèse Hargot, et Adieu Simone » de Gabrielle Cluzel. Je suggère à leurs auteures – pardon… à leurs auteurs – de lire, si ce n’est pas déjà fait, les codes bobos 38-39-55 de mon livre Les Bobos en Vérité. Ça urge.
 

Sans transition aucune : plus j’assiste aux messes de l’église Saint-Roch, plus je me dis que très peu de femmes ont leur place dans les médias, en politique, et même en lecture d’Évangile. Les lectures expressives de la Bible, façon Comédie Fraaaançâââise, ça ne marche pas. Je comprends pourquoi, au long des siècles, les femmes ont été rares dans les postes d’oralité, aux affaires étrangères et extérieures. Elles sont meilleures en intériorité, en écoute et en parole gardée/méditée dans le cœur, que les hommes, qui sont faits pour la Parole déclamée. Il n’y a que des exceptions à ma remarque, me direz-vous. Mais voilà, je vois cette tendance. Et je la dis. Un texte biblique est plus beau lu par un homme.
 
 

8 – Je sais maintenant pourquoi saint Antoine de Padoue et Jésus ont insisté pour que j’aille exceptionnellement hier (samedi 9 avril) à la messe de Saint Louis d’Antin de 17h (même si j’étais explosé de fatigue) : pour recevoir Jésus, mais aussi pour que j’entende l’annonce de la conférence sur le « Purgatoire » (lieu où nous passerons tous plus ou moins rapidement les jours précédant notre mort) mercredi 13 avril prochain à 15h30, dans les salles paroissiales. Merci Jésus ! Et à vos agendas ! Un ami m’a donné une belle image pour comprendre le purgatoire : « Le Purgatoire, c’est un peu comme quand tu vois une très belle fille et que tu te dis… non, je ne peux m’en approcher, je suis trop moche pour elle… je dois aller me relooker. »
 
 

9 – J’ai remarqué dans le Nouveau Testament que les rares fois où Jésus sollicite saint Philippe, c’est pour l’éprouver douloureusement avant de le soulager, lui poser des fausses questions qui ressemblent à des vraies, pour blaguer sérieusement avec Lui, le tester sur sa Foi. « ’Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit.’ Jésus lui répond : ‘Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ?’ » (Jean 14, 9) ; « Jésus dit à Philippe: ‘Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger?’ Il disait cela pour le mettre à l’épreuve. Car Il savait bien, Lui, ce qu’Il allait faire. » (Jean 6)
 

Maintenant que je vois comment Jésus s’y prend avec mon Saint Patron, je me surprends à sourire dès que je souffre, que je suis tourmenté intérieurement, ou quand je Le vois sur une icône ou sur la Croix. Je sais qu’Il joue le mort ou la persécution, quand en réalité Il me fait une discrète facétie, Il me regarde.
 
 

10 – Jeudi 7 avril, alors que je montrais quelques signes de découragement intérieur (mon ordinateur qui me lâche la veille, des tentations amoureuses exceptionnelles, etc.), je me suis rendu à la messe de 8h à Notre-Dame de Paris. Ce fut incroyable. Tout ce dont j’avais besoin m’a été donné en surplus. Une homélie d’un jeune prêtre béninois, le père Sosthène Godjo, qui a eu l’inspiration de nous dire que seul le nom de Jésus compte, que seule la relation à Jésus compte (plus encore que ses commandements, que sa théologie, que le sens de ses paroles, que les grands débats). C’est tout simple. Dites JÉSUS. « Je vais peut-être vous scandaliser en disant ça. Mais l’essentiel, c’est la personne de Jésus. C’est le nom de Jésus. C’est la relation à Jésus. Pas ses commandements. Pas la connaissance de ses préceptes. » Merci père Sosthène. Merci Jésus.
 
 

11 – J’ai été quelque peu halluciné de la prose indignée de certaines Drama Queens cathos (qui par ailleurs défendent l’Union Civile sans problème) à propos d’un passage radiophonique sur RCF de l’évêque de Pontoise. Parce que ce dernier n’a pas hurlé contre la pédophilie exactement comme les autres loups à l’extérieur et dans l’Église, qu’on l’amène au bûcher !! Alors tout mon soutien à Mgr Lalanne. Pour moi, il n’y a eu aucun dérapage de sa part (distinguer la faute du péché, c’est subtil mais c’est du Verlinde). En revanche, l’hystérie des communicants cathos actuels autour de son soi-disant « problème de com », de son « manque d’accessibilité et de clarté », de sa « maladresse » et de sa soi-disant « connerie » (car si les gens d’aujourd’hui ne comprennent pas les choses intelligentes et parfois nuancées qu’on leur dit, c’est nous les cons et les « gaffeurs » maintenant !), ça, oui, c’est un début de vrai dérapage.
 
 

12 – Je termine ce flash-infos par ces images prises en France et en Europe, et qui exhalent un parfum de guerre civile européenne dont je ne me réjouis pas, et contre laquelle je prie. Car la seule solution, plus que jamais, c’est la prière, dorénavant.
 
Apo 3 Guerre civile deux
 
Apo 3 Guerre civile un
 
Apo 3 Guerre civile trois
 
Apo Lévy Europe

Dieu : l’« absence méchante »


 

Je ne sais pas si vous avez remarqué. Mais depuis que nos contemporains découvrent l’existence d’un au-delà de l’Homme, d’une transcendance mystérieuse, des limites humaines, non seulement ça ne les rend pas plus humbles et plus religieux (alors que pourtant, il suffirait qu’ils ouvrent un peu les yeux pour comprendre que le Christ et la Vierge existent !), mais ça en enferme beaucoup encore plus dans l’orgueil, l’anthropocentrisme, l’athéisme, le pragmatisme scientiste et l’anti-catholicisme. Ils trouvent les moyens de faire diversion sur Dieu, par exemple en Le réduisant à un accident chimique explicable par la science (cf. la théorie du Big Bang, très franc-maçonne puisqu’elle se base sur le Credo maçonnique « L’ordre par le chaos »), en Le réduisant à une capacité cérébrale insoupçonnée (cf. l’expérience des morts imminentes indiquerait des « nouveaux pouvoirs du cerveau humain »), en réduisant Dieu à un don humain de mentalisme (cf. mon article sur le mentalisme ainsi que les théories fumeuses des frères Bognanoff sur le Big Bang), en Le réduisant à un accident ou à un hasard (cf. la bande-annonce du dernier Disney-Pixar « Le Voyage d’Arlo », film qui réactualise le mythe maçonnique du « fils de la veuve » dont parle si bien Jean-Claude Lozac’hmeur), en désintentionnalisant le plan d’Amour de Dieu sur l’Humanité (« Vous croyiez que la Création de la terre était due à une intention divine bienveillante ? Un plan merveilleusement orchestré ? Pas du tout ! Dieu s’est planté de cible et l’existence humaine et terrestre, c’est un processus purement scientifique, explicable humainement, mécanique, et beaucoup moins superstitieux que vous ne croyez ! » nous dit la bande-annonce du prochain film d’animation « L’Âge de Glace : Les Lois de l’Univers ». Dieu serait « bête », dans tous les sens du terme, y compris le sens noachide : Il serait une chimère, un homme-animal), en réduisant Dieu à un groupe d’extra-terrestres (cf. les propos sur les pyramides de Gizeh, Nazca et l’Atlantide ; cf. les récentes théories sur les ondes gravitationnelles de l’Univers, qui indiqueraient la présence de « vies intentionnelles » hors de la terre), en réduisant Dieu à une chaîne de consciences vitales continue et d’expériences sensorielles (cf. la croyance panthéiste et holiste en la réincarnation).
 

 

Ils font tout pour détourner l’attention, faire oublier Dieu et son amour pour nous, en utilisant le récent engouement social pour le paranormal et le surnaturel à des vues panthéistes, mercantiles, technologistes, orgueilleuses, prédictives et manipulatrices. Le but de la manœuvre est clairement homicide et déicide : les scientifiques du futur ainsi que les réalisateurs de films veulent faire passer Jésus pour un mythe ou carrément pour un méchant, qui aurait jalousement gardé le secret de son existence en se rendant invisible (alors que Jésus se rend encore invisible par amour, pour ne pas s’imposer à nous et pour que nous Lui fassions confiance), un méchant qui aurait jalousement gardé pour Lui les secrets de la Connaissance scientifique et même spirituelle du Bien et du mal, les secrets de la création de l’Homme et de la Terre, un méchant qui aurait été le cruel auteur du Déluge, pire, qui aurait puni satan et ses anges déchus par pure jalousie envers eux. L’Antéchrist (l’Homme mi-homme mi-femme) inverse donc les choses, et fait passer Dieu pour le serpent que l’androgyne hybride qu’il est écraserait à la fin des temps (cf. la gravure ci-dessous). Ne nous laissons donc pas avoir par les théories humaines et sataniques qui prennent l’apparence de la gnose scientifique. Gardons confiance en Jésus Fils de Dieu, tout en gardant un œil sur les nombreux et impressionnants travestissements qu’Il subit en ce moment. Car le feu d’artifice de l’Antéchrist ne fait que commencer.
 

Le schéma maçonnique détournant la victoire de la Vierge sur le Dragon

Le schéma maçonnique détournant la victoire de la Vierge sur le Dragon

Film « La 5e Vague » : La puce électronique de l’Antéchrist faussement dénoncée, puis remplacée et justifiée par le boboïsme

5 vague apocalypse
 

En visionnant au cinéma à l’instant le film « La 5e Vague » (« The 5th Wave ») de J. Blakeson, je croyais aller voir un banal film-catastrophe pour teenagers américanisés attardés à la « Twilight ». En réalité, j’y ai puisé tout ce qui me permettra d’écrire sans doute l’un de mes plus importants articles sur l’Antéchrist, la puce électro, le boboïsme, et la fin des temps. Car on y trouve non pas tout le programme de l’Antéchrist (car ce film ne reste qu’une fiction qui ne peut pas être prise au pied de la lettre : elle nous mène d’ailleurs en bateau et nous conduit sur des fausses pistes concernant l’Antéchrist, le déroulement des fins dernières, notre avenir), mais en tous cas toute la technique de l’Antéchrist. Qui l’eût cru avec un navet pareil ?? Même pas moi !
 
5e Vague Puce
 

Beaucoup de films en ce moment nous parlent de la puce et de la fin du monde (« Die Welle », « Kingsman », « Steve Jobs », « San Andreas », « Man Of Steel« , etc.). Mais là, j’ai été gâté puisque « La 5e Vague » est un film en apparence contre l’Antéchrist, contre la puce et contre le Gouvernement Mondial… et pourtant, qui tente de les imposer d’une autre manière, par le biais du boboïsme et de la lutte contre l’Antéchrist, la puce et le Gouvernement Mondial. Très fort ! Cela m’a fait comprendre qu’il fallait aborder la puce autrement que comme ceux qui la diabolisent à la hâte en tant que « monstrueuse marque de la Bête de l’Apocalypse ». Quelle joie ! Oui, la véritable puce électronique qui séduira l’Humanité va s’afficher contre elle-même, comme une anti-puce. J’en suis maintenant convaincu.
 

L’Antéchrist est quelqu’un de particulièrement rusé et génial. J’avoue même que son génie est déroutant. Je ne sais pas exactement comment ni quand il va agir, mais ce que je pense avoir compris, c’est sa manière d’agir, son plan d’attaque contre l’Humanité, plan qui, par ses paradoxes, risque de dérouter même ceux qui le dénoncent ou qui ont étudié la puce électro depuis longtemps :
 

1) D’abord, l’Antéchrist compte PRÉVENIR CONTRE LUI-MÊME et de manière en plus apparemment hyper réaliste, franche et transparente (comme un magicien qui explique ses tours, sa perfidie), pour se mettre à l’abri de tout soupçon. Il met en garde contre les conséquences dont il chérit secrètement les causes. Il va même se dépeindre comme un ami des Hommes, comme un ennemi farouche de lui-même, de la puce et de la technologie qu’il va imposer. Le portrait scientifique et cinématographique que lui et ses agents donnent de la puce la désigneront aux yeux des gens sensés comme une fausse piste. Et en effet, la puce électronique est une quasi « fausse piste », autrement dit une fausse « fausse piste ». En tous cas, tel que les opposants à la puce se la représentent.
 

2) Ensuite, dans un second temps, l’Antéchrist va faire en sorte que l’Humain se méfie de ses pairs et de Lui-même, qu’il perde l’Espérance (au profit de l’espoir = une Espérance sans le Christ) et se réfugie dans la révolte, la désobéissance, une autonomie qui est une fausse liberté, un individualisme qui prendra la forme perverse d’un altruisme mondialisé. Il va faire en sorte d’IMPOSER LA PUCE sous une autre forme que celle que les scientifiques, les réalisateurs, les bobos, les dénonciateurs du Gouvernement Mondial, avaient conceptualisée, caricaturée et diabolisée dans leurs élans paranoïaques : une forme naturelle, écolo, humaine, anti-technologique, anti-puce électronique, rebelle, solidaire, c’est-à-dire le BOBOÏSME. Comme ça, l’Antéchrist laisse l’être humain se pucer lui-même, et accepte de se faire passer pour le méchant de service afin de fournir à l’être humain l’orgueil et l’illusion de lui avoir échappé.

 

Plan quasi parfait. « Je te mets en garde contre moi-même en me caricaturant de façon réaliste ; cela détourne ton attention pour que je m’impose à toi par le biais du boboïsme. » Ou bien « Je te préviens contre moi-même pour que tu ne te méfies pas de moi, tout en te faisant croire que tu t’opposes à moi victorieusement. Puis je te fournis les moyens – la pomme, la puce, la technologie bio – de t’autodétruire en te donnant l’impression que je n’interviens pas, que tu vas te sauver tout seul et que, par ton acte de rébellion contre moi et contre Dieu, tu vas devenir libre, autonome, immortel, régénéré, semblable à un dieu. Et finalement, tu te soumets à moi et à ton orgueil. Au moment où tu te donneras la mort, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même et à la puce invisible que je t’avais donnée et dont tu t’étais attribué l’invention ! »

 

C’est exactement ce renversement, ce passage diabolique de relai, qu’on observe dans « La 5e Vague ». Et je vais vous montrer comment ce film dénonce la puce et le Gouvernement Mondial parce qu’il en est l’inconscient/le meilleur promoteur. L’Antéchrist se piège lui-même. C’est pour cela – en plus d’avoir été terrassé par l’humilité de la Sainte Vierge et de Jésus – qu’il a perdu.
 
 
 

L’Antéchrist prévient contre lui-même :

La fin des temps (transformée d’ailleurs en fin du monde) est le thème principal du film « La 5e Vague », et elle prend la forme de l’impérialisme extra-terrestre qui ne demande qu’à s’étendre et à posséder la terre pour satisfaire sa boulimie d’espace vital et de pouvoir, et pour tuer tous les Hommes. C’est également le projet de l’Antéchrist et du diable : l’homicide.
 
5e Vague - Vosh
 

Le Colonel Vosh haranguant ses jeunesses

Le Colonel Vosh, l’Architecte haranguant ses jeunesses


 

Le sujet central du film, même si ce n’est pas dit explicitement, c’est l’Antéchrist. Ce dernier est incarné par le Colonel Vosh, le chef des extra-terrestres qui se fait passer auprès des Nord-Américains pour leur Sauveur et le chef des armées terrestres. Il a tout du parfait imposteur, du faux Christ : en apparences il fait de bonnes actions, protège les survivants, est justicier des orphelins, cite la Bible (devant ses jeunes recrues, il va jusqu’à plagier oralement saint Paul aux Corinthiens : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face. »). Le Colonel Vosh forme des élites de combat (sans leur révéler qu’elles se battent en réalité contre lui). Dans « La 5e Vague », l’ambiguïté satanique de l’Antéchrist, qui sera un imitateur de Jésus, est donc apparemment fidèle à ce que sera le véritable Antéchrist. Portrait « réussi ».
 
5e Vague anti casque réalité virtuelle
 

De plus, le synopsis du film suit une progression narrative à la fois traditionnellement apocalyptique, à la fois moderne et adaptée à des fléaux tout à fait réalistes pour notre monde actuel. Donc le spectateur s’y laisse prendre, même s’il sait que ça reste de la fiction d’anticipation, de l’invention. Les châtiments que les extra-terrestres réservent à l’Humanité sont découpés en 5 étapes – les fameuses « vagues » : la première c’est la coupure générale de l’électricité, la deuxième ce sont les tremblements de terre et les tsunamis ; la troisième ce sont les virus (par les oiseaux) et les maladies (la grippe aviaire) ; la quatrième c’est l’invasion des extraterrestres ; la cinquième c’est la destruction complète des êtres humains par eux-mêmes (le projet, c’est qu’ils s’entretuent en croyant éradiquer les extra-terrestres, car les extraterrestres ont réussi à se faire passer auprès d’eux pour des Humains, et à leur faire croire que les Humains étaient eux). Tout semble donc dramaturgiquement se tenir, qu’on soit croyants catholiques ou athées terre-à-terre. Et l’effet de renversement crée autant de suspens qu’il respecte en apparence le fonctionnement de l’Antéchrist.
 

Comme si les preuves d’intégrité et de moralité ne suffisaient pas, comme si les assises sur la Bible manquaient, le film semble en plus pointer du doigt les périls et les effets pervers de la puce RFID, de la géolocalisation subcutanée, du fichage. Dès le début du film « La 5e Vague », tous les endroits corporels où la puce électronique est censée être implantée sont montrés comme dangereux, suspicieux, et sont détruits. « Je lui enlève son traceur ! » (Ben arrachant la puce implantée dans la nuque du petit Sam) Par exemple, dans la première scène du film, Cassie, l’héroïne chargée de tuer les extraterrestres, fusille un soldat parce qu’elle se méfie de sa main et du flingue que celle-ci porterait : « Qu’est-ce que tu as dans ta main ??? » Ensuite, l’infirmière-sergent Reznik injecte de manière très violente des « traceurs » et des lentilles à l’intérieur de la nuque des Humains pour les géolocaliser. Le marquage, le référencement et le comptage des individus, réduits à des numéros de matricule, même pour leur bien, sont également dénoncés. La dépersonnalisation est figurée par le changement de noms et l’apparition des surnoms. Les appareils de détection hyper High Tech (les casques à réalité virtuelle, servant de test de reconnaissance des extra-terrestres) sont aussi décrédibilisés. Bravo les réalisateurs ! C’est PRESQUE courageux et anti-Gouvernement Mondial !
 

Ben et le Colonel Vosh

Ben et le Colonel Vosh


 

La politique sanitaire et sécuritaire du Gouvernement nord-américain (qui se révèlera être le Gouvernement des extra-terrestres) est incriminée : les méchants amènent les Humains dans leurs centres de détention (Base militaire de Wright-Patterson) pour soi-disant les immuniser contre les attaques des extraterrestres, les transformer en armée anti-extraterrestres efficace, et assainir leur espèce humaine, et en réalité les formater pour les transformer en extra-terrestres. Le piège de la fausse gentillesse de la technologie aseptisée est bien dépeint. L’Antéchrist les met en garde contre les pièges qu’il leur tend, pour s’innocenter et les manipuler en leur imputant un péché de naïveté, d’aveuglement puis de collaboration. Très bien joué au niveau du scénario et de l’imagerie logique de l’Antéchrist. Et pourtant…
 
 
 

L’Antéchrist s’impose de manière invisible par la forme rebelle, sentimentale et individualiste, du boboïsme spiritualiste athée :

Certes, « La 5e Vague » prévient contre la dualité de l’Antéchrist. Certes, il prévient même contre la puce électronique. Mais c’est une illusion antéchristique, car d’un autre côté, par le boboïsme, lui et les réalisateurs la font passer en douce. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si l’extra-terrestre gentil (le personnage d’Evan) dans ce film est accueilli au nom de l’Amour, de la Vie et de la désobéissance aux clichés des méchants et à l’autorité des puissants. Il passe entre les mailles du filet de protection et de rébellion. Et il est comme la puce : un pur esprit qui se télécharge (et se met à jour) dans nos propres corps via un programme joliment nommé « Wonderland ». Le Wonderland des bobos, assurément !
 

La série DIG

La série DIG


 

« La 5e Vague », malgré ses prétentions de désobéissance à l’Antéchrist et à la puce, est un hymne aux « bonnes » raisons qui feront que, concrètement, beaucoup d’Hommes se soumettront à la puce et à l’Antéchrist sans même s’en rendre compte. Car porter la puce sera présenté comme le summum de la rébellion révolutionnaire, de la désobéissance conquérante, de la liberté, de l’humilité, de la simplicité, de la spiritualité « vraie », de la sécurité !
 
5e Vague nuque
 

D’ailleurs, « La 5e Vague » cultive la peur (chez ses personnages et chez les spectateurs) qui « justifie » la réponse sécuritaire de la puce : « On n’est plus en sécurité nulle part. » (le père de Cassie à sa fille) ; « Comme les Autres nous ressemblent, nous ne pouvons plus faire confiance à personne. » (Cassie) ; « On n’est plus en sécurité nulle part. » (Cassie)
 

Le film « La 5e Vague » s’en prend aux idées qu’il défend. Par exemple, tous les héros positifs du film sont contre la puce électronique… mais sont suspendus à leur portable (c’est d’ailleurs le seul objet technologique inutile que Cassie prend soin d’emporter avec elle dans son sac au moment de sa fuite…). Le téléphone mobile occupe une place prépondérante dans ce film.
 
5e Vague cerveau
 

Autre exemple d’incohérence entre la bonne intention et les faits : les méchants du film, même s’ils ne révèlent leur méchanceté que tard, sont quand même repérables à des kilomètres et manichéisés. Le Colonel Vosh n’est pas un si bon exemple de la contrefaçon que sera l’Antéchrist (le personnage simplifie, et finalement couvre le véritable Antéchrist par sa caricature). Les escadrons de la mort représentés par les jeunesses militaires endoctrinées semblent également tout droit sortis des stormtroopers (soldats-clones) de « Star Wars ». Quant à la méchante infirmière Reznik, là, c’est carrément de la méchanceté cinématographique avec des voyants rouges ! « Nous z’afan les moyé dé fou faire parlé ». Il n’y a que la méchanceté d’Evan qui semble un peu complexifiée et réaliste au départ… mais très vite elle finit par se simplifier, se manichéiser et se résoudre en gentillesse par l’opération des sentiments amoureux dits « irrationnels ».
 

Autre exemple, le film persécute l’altérité : les méchants extraterrestres s’appellent « les Autres », à l’instar des revenants invisibles et à apparence humaine du film « The Others » (2001) d’Alejandro Amenábar. Mais en même temps, tout le film porte aux nues l’anticonformisme et l’altérité. On voit bien ici que la haine de l’altérité cache une idolâtrie pour l’altérité. D’ailleurs, ce qui différencie un Humain d’un extraterrestre est rendu invisible par l’amour ou la perversion tactique des méchants. Cassie finit par tomber amoureuse d’un « Autre » gentil, Evan, qui par amour pour elle, sera traître à sa propre « nature » extraterrestre, et sera un autre-« autre » pour ainsi dire, un « agent dormant » comme l’appelle Rick Yancey. Je souligne au passage que cette idolâtrie pour la différence et l’altérité, propre au boboïsme – idéologie fondée sur l’indéfinition, l’anti-conformisme et l’altérité absolue – se contredit toujours elle-même… car il arrive toujours un moment où l’autre, c’est soi ! La frénésie mondiale pour la différence (« N’avoir d’autre vœu que l’Autre, même un instant. » chante Mylène Farmer) équivaut d’une part à ne plus reconnaître les véritables différences et leur bénéfique mélange, et d’autre part à vouer son âme au diable (« l’Autre » est l’un des noms du diable dans la Bible).
 

Autre détail qui cloche. Le film « La 5e Vague », tout comme le Gouvernement Mondial, persécute l’Humanité, mais au nom du Salut de l’Homme par Lui-même, au nom de l’idéologie de l’Humanisme intégral. Comme je l’explique plus longuement dans mon article sur l’Antéchrist, l’humanisme intégral est l’autre nom du diable, car il vise le Salut de l’Homme sans Dieu, donc finalement sans l’Homme, car Dieu est présent en tout Homme en Jésus), au nom de l’espoir et de la sauvegarde du « Vivant ». « Les structures de péché nous donnent l’illusion de vouloir un humanisme intégral : c’est cela leur projet affiché. Or l’humanisme intégral ne sera effectif que dans la gloire ! En attendant, sur la terre, l’humanisme n’est pas intégral puisqu’il va falloir souffrir et mourir ! » (le frère Samuel, dans Les Attaques du démon contre l’Église, Actes du colloque de Banneux, Éd. Bénédictines, Paris, 2009, p. 80) Je vous renvoie au code « Je suis vivant » de mon livre Les Bobos en Vérité, capital pour comprendre l’illusion de l’humanisme intégral (qui souvent se décline en spiritualisme intégral, d’ailleurs). « La 5e Vague » surfe complètement sur la vague rebellisante, cool et humaniste, de l’Humanisme intégral. Par exemple, l’objectif affiché du boboïsme antéchristique – et c’est particulièrement visible dans « La 5e Vague, c’est d’ÊTRE HUMAIN, de REVENIR ÀL’HUMAIN, de METTRE L’HUMAIN AU CENTRE, de DÉFENDRE L’HUMAIN, de SE SENTIR VRAIMENT VIVANT, de REJOINDRE LA VRAIE VIE. « Tu m’as donné envie de redevenir humain. » (Evan s’adressant à Cassie) ; « Alors je te sauve toi. Pour me sentir humain. » (Evan à Cassie) ; « Il avait l’air humain. » (Cassie parlant du Colonel Vosh) Dans le générique final, la chanson « Alive » de Sia vient boucler la boucle bobo.
 

Très clairement, le film marketing « La 5e Vague », même s’il fait la part belle à l’humanisme, donne concrètement une mauvaise image de l’Humain, cherche à éradiquer les êtres humains tout autant que ne le veulent les extra-terrestres du scénario. Le plan de l’Antéchrist est défendu par ceux-là mêmes qui devraient le dénoncer : « Comment supprimer les Humains ? D’abord, on leur supprime leur humanité. » dit l’héroïne Cassie. Le projet homicide de l’Antéchrist, c’est de transformer l’Homme en ennemi de lui-même, par la peur, la désespérance et le progressisme altruiste : « Nous sommes la Cinquième Vague. » (Ben parlant de l’Humanité comme le dernier fléau qui va s’être fatal). Ce film crée ce qu’il combat. Car tout centrer sur l’Homme (sans Dieu) revient à Le détruire. L’humanisme intégral, c’est l’autre nom de la Bête.
 

Tout l’argumentaire spiritualiste du boboïsme antéchristique repose sur l’optimisme, sur l’espoir humaniste (et non pas l’Espérance, qui laisserait entendre qu’il y a une prise en compte de la mort et de la Résurrection du Christ) : « Notre espoir. Notre avenir. » (le Colonel Vosh) ; « Pour les Autres, notre espoir est notre faiblesse. C’est notre espoir qui nous maintient en vie. C’est notre espoir qui nous mènera à la victoire. C’est notre espoir qui nous rend humain. » (cf. la phrase finale de Cassie qui vient conclure le film) Non seulement cet humanisme intégral optimiste est de la sottise mielleuse, mais il est dangereux, orgueilleux. Car on sait combien l’Homme, sans le Christ, est un loup pour Lui-même. L’optimisme est l’opium d’un monde qui déprime, qui se tire une balle dans la tempe en croyant se sauver par lui-même.
 
5e Vague Espoir
 

L’orgueil de la bienpensance bobo, se croyant affranchie et victorieuse d’un mal qu’elle caricature en croyant le dépeindre avec réalisme, transparaît de tous côtés de « La 5e Vague ». D’ailleurs, cette cinquième vague n’est jamais nommée. C’est logique : elle est la vague du boboïsme. Et le boboïsme n’aime pas se nommer ni être nommé. Dans ce film pseudo anti-Antéchrist, tous les héros se croient tout-puissants : par exemple, Ben se prend pour Spiderman et porte même le surnom de « Zombie » ; Evan est mi-humain mi-extra-terrestre. Cassie joue les Lara Croft. Et Ringer, la femme indépendante asexuée, sans fesses, sans corps, avec des yeux derrière la tête.
 

Comme dans tout film fomenté et financé par la Franc-Maçonnerie mondialisée, on retrouve le champ lexical de la lumière et de l’architecture. « La 5e Vague » s’achève sur une image du couple Ben/Cassie scrutant le ciel et se prenant pour des astres lumineux : Cassie, dont le nom vient de la constellation Cassiopée, affirme d’ailleurs qu’elle s’appelle « Cassiopia » : « Je cherche les étoiles. » C’est trooop beau… Grâce à ce film, j’ai par ailleurs appris (chic !) que « boussole » se disait « compass » en anglais. Et bien sûr, le compas est l’un des instruments majeurs du Grand Architecte (l’Antéchrist) défendu par les francs-maçons. Dans « La 5e Vague », c’est grâce au « compass » de Cassie que l’héroïne et son bellâtre extra-terrestre Evan se dirige vers la base militaire de l’Antéchrist : « Do you have a compass ? » (« As-tu une boussole ? ») demande Cassie à Evan. Yes, I have. (Yes, WE CAN.)
 
5e Vague Étoile
 

« La 5e Vague » participe de cette désincarnation et de cette virtualisation de l’Humain que pourtant il dénonce en intention. En effet, tous les personnages transgressent le Réel et donc l’Humain. Ils éjectent les 4 rocs sur lesquels reposent le Réel et l’Amour : la différence des sexes (le lesbianisme latent dans l’amitié fusionnelle entre Lisa et Cassie ; Ben, le gars viril du lycée, qui a un portable rose et qui s’identifie à sa sœur) ; la différence des générations; la différence des espaces ; la différence Créateur-créatures à savoir Jésus et l’Église institution catholique.
 
5e Vague Christ
 

Concernant le viol de la différence Créateur/créatures, donc l’Église catholique, je reconnais que ça m’a laissé sans voix. Le film « La 5e Vague » commence par une scène hautement symbolique : dans une station de service, Cassie, la jeune héroïne, tire mortellement avec sa kalach sur un soldat à terre qu’elle prend à tort pour un extra-terrestre, simplement parce qu’elle a confondu l’éclat lumineux de la Croix du Christ qu’il portait à sa main gauche pour compresser sa blessure de guerre, avec un rayon lumineux dangereux venu de l’Espace. Le film démarre sur le meurtre du catholique, sur un homicide-déicide christique ! C’est quand même fort de café ! Le message et l’orientation antéchristique ne peuvent être plus clairs ! Bien évidemment, la scène sacrilège est coupée au montage dans la bande-annonce du film… Sans aller voir entièrement le film, le spectateur lambda ne peut pas deviner la cathophobie du geste fictionnel homicide.
 

 

Dans le film « La 5e Vague », et dans de plus en plus de films, on essaie de nous faire croire, pour effacer le plan divin d’Amour de Dieu, que le Big Bang est le fruit du hasard et de la physique, que les extra-terrestres existent (de surcroît, de la manière la plus « scientifique » et la plus sincère du monde ! Lien 1 et lien 2) et que ce sont eux, et non Dieu le Père ni l’Antéchrist, qui envoient ces fléaux à l’Humanité ou qui sauveront la planète si on accepte de collaborer avec eux. L’objectif de cette propagande médiatique est de détourner l’attention de l’Humanité sur la réalité du combat spirituel entre les forces du Bien (dirigées par le Christ) et les forces du mal (dirigées par satan et son Antéchrist). La construction cinématographique du mythe des extra-terrestres tente également de concurrencer et de décrédibiliser les futurs signes extraordinaires que la Vierge Marie ou Dieu le Père donneront très prochainement à tous les Hommes (l’Avertissement, le Grand Miracle, les apparitions de la Croix lumineuse du Christ dans le ciel, etc.), signes que les scientifiques de mauvaise foi feront passer pour des phénomènes naturels explicables et anodins, pour des hologrammes venus du Troisième Type.
 
5e Vague Extraterrestre
 

Concernant le viol de la différence des espaces, le scénario panthéiste du film est construit entièrement sur l’envahissement fusionnel du monde terrestre par le monde extra-terrestre, de l’anéantissement de la terre par l’Univers. L’espace maritime vient même mordre les côtés, et manger l’espace terrestre. Mais ça ne s’arrête pas là. Ce film est carrément une apologie de la guerre, un guide « pédagogique » de maniement des armes à feu, une méthode assimile militaire masquée. Car qui attend d’un film de divertissement qu’il nous présente à trois reprises (c’est quand même bluffant ! Moi, ça m’a laissé « sur le cul ») des séquences très détaillées nous expliquant comment se compose un flingue et comment il se charge (scène entre Cassie et son père), comment on pique l’arme d’un adversaire (scène entre Cassie et Evan), comment on vise une cible sans la rater et on fait une clé de bras pour foutre à terre son ennemi (scène avec Ben et Ringer, la tireuse d’élite) ? Le Gouvernement Mondial vient jusque dans les salles de cinéma pour former ses beaufs et ses nouvelles recrues, vu qu’Il ne parvient pas encore à les recruter sur le terrain ou à les former grâce à feu « service militaire ». Et le pire, c’est que ce lavage de cerveau, cette propagande, cette formation paramilitaire, se donne des airs et des intentions antimilitaristes, Peace & Love, désertrices, pacifistes ! « La 5e Vague » dénonce ouvertement l’enrôlement militaire de la jeunesse qu’il met pourtant en place sur les écrans ! Hallucinant.
 
5e Vague Inceste banc
 

Concernant le viol de la différence des générations, « La 5e Vague » s’est aussi déchaîné. Par exemple, Ben est responsable du téléphone portable rose de sa sœur. Cassie prend la place de son père et venge sa mère. Les jeunes héros – Ben, Ringer, Cassie, Evan – remportent la victoire contre les méchants vieux – le Colonel Vosh, le sergent Reznik. Evan, l’extra-terrestre, a assassiné toute sa famille. Le matricide est représenté par Cassie qui étrangle à mort l’infirmière Reznik et enterre sa mère. Le jeunisme et le maintien en enfance (avec le nounours en peluche) sont particulièrement marqués. La prédominance de l’inceste fraternel – lien fusionnel entre Sam et Cassie, ou entre Ben et sa sœur, montré comme plus fort que l’amour et que la mort – est un leitmotiv des films bobos. Ben porte même un médaillon de sa sœur au cou ! En fait, la puce des bobos est bel et bien l’inceste, cette idolâtrie pour la fraternité amoureuse, pour cette Humanité qui Se fait l’Amour à Elle-même (dans l’Espoir !).
 

Et voilà la belle quenouille

Et voilà la belle quenouille


 

Concernant enfin le viol de la différence des sexes, « La 5e Vague » est un monument de féminisme panthéiste asexué et de misandrie (haine des hommes et des pères). Dès le début du film, tous les pères sont fusillés en masse par l’armée des extra-terrestres dans un hangar parce qu’ils refusent de se voir séparer de leurs enfants. Cassie assiste d’ailleurs impuissante à la mort de son père en direct. Dans « La 5e Vague », les femmes sont quasiment toutes plus fortes que les hommes, insoumises, autoritaires, inaccessibles. Dans le cas contraire, la supériorité des mâles est suspecte, « machisée », ou vient de leur surhumanité. Les jeunes femmes jouent les fiers-à-bras, les p’tits mecs. « Je m’en sortirai bien toute seule. » (Ringer) ; « T’as pas à être forte tout le temps. » (Evan conseillant timidement à Cassie d’arrêter de jouer qui elle n’est pas) Elles portent des noms masculins ou/et asexués (Ringer, Reznik, Teacup…). Quand elles ont été élevées dans du coton, elles sont invitées à entrer dans les sections d’assaut. Et quand elles sont d’âge mûr, elles deviennent des infirmières militaires pète-sec. L’héroïne du film, comme dans toutes les super-productions hollywoodiennes actuelles, est encore et toujours une jeune femme. C’est la victoire de ce que l’évêque Monseigneur André Léonard appelle très justement « le mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ », dans son livre Les Raisons d’espérer (2008) (p. 93). L’inversion des sexes dans « La 5e Vague » s’observe même dans l’onomastique (étude des prénoms) : Ève devient un homme, à travers le personnage d’Evan. Et Cassie, la « fille des étoiles », matte Evan en train de se baigner nu dans un lac, dans leur Jardin d’Éden New Generation. Le film « La 5e Vague » est un hymne à la neutralisation de la différence des sexes, à l’asexuation, à la sur-féminité agressive (qui prétend prendre la place des mâles) : « Elle est cool. » s’exclame la jeune Teacup en observant pleine d’admiration Ringer, sa camarade plus âgée, faire la nique aux hommes parce qu’ils osent la regarder avec désir : « Et pas de remarques sexistes dégradantes ! ». Dans « La 5e Vague », les femmes soumettent les hommes, même en amour. Par exemple, Cassie, en vraie teen-age hystérique de soap-opéras, fout une gifle à son amant Evan (qui ne s’en révolte même pas : « Je suis désolé. » dit le jeune homme passivement). Alors qu’Evan est une crème de boy friend, la capricieuse Cassie lui fait mordre la poussière : « Mets-toi à genoux. » (Cassie s’adressant à Evan) ; « Si tu me suis, je te tue. » (Cassie s’adressant à Evan) En somme, les héros de ce film ne croient absolument pas en l’Amour incarné (dans la différence des sexes) et durable. Evan crache le morceau, le refrain bobo : « L’amour n’est qu’illusion. »
 

Ringer

Ringer


 

À ce titre, « La 5e Vague » est un ramassis de boboïsme du Gouvernement Mondial. On y retrouve énormément des 60 codes bobos de mon livre Les Bobos en Vérité qui traite précisément de la forme sucrée, désordonnée, cool et verte, que prend l’idéologie noachide du Gouvernement Mondial antéchristique : la figure de l’Effrontée, la place de l’inceste et de l’incestuel, la Nature « méchante », la religion naturelle (avec Evan en bûcheron sexy qui coupe du bois comme au bon vieux temps, dans un chalet sans électricité…), les tapisseries fleuries, le goût d’un rétro retravaillé en images de synthèse, le journal intime (On y croit tous…), Cassie photographe, le bonnet qui sert à rien, la nostalgie musicale travaillée, etc. etc. D’ailleurs, lorsque j’ai quitté la salle de cinéma, j’ai vu un seul spectateur qui arrivait dans la salle pour voir la séance suivante du même film. Et c’était une caricature du bobo : lunettes de mouche, chapeau Charlie Winston, barbu. Ça m’a trop étonné…
 
5e Vague Bonnet
 
5e Vague journal
 
 
 

C’est quoi la solution ? :

Vous pourrez vous offusquer tant que vous voudrez en lisant ce que je vais écrire maintenant. Mais le film « La 5e Vague » est antéchristique par excellence. Pour votre formation aux fins dernières, je vous conseille d’aller le voir. Le diable nous explique qui il est à travers ce film tout en croyant et en nous faisant croire qu’en nous prévenant contre lui, il détournera l’attention. Il dit ce qu’il fait mais soit ne fait pas ce qu’il dit, soit fait ce qu’il dénonce.
 

Alors, après avoir identifié tout cela, vous allez me dire : Qu’est-ce qu’on peut faire pour lutter contre ce ravissement génial ? Comment faire en sorte que les autres s’en aperçoivent ? Comment les alerter contre l’Antéchrist ? Comment ne pas se faire avoir ? C’est compliqué à expliquer, cette contrefaçon, surtout aux esprits les plus simples.
 

Je vous répondrais : Ne vous en faites pas. C’est à la fois compliqué si on regarde le piège de près, et fondamentalement il est accessible et déjouable pour tous. Car Dieu se rend compréhensible aux plus humbles et aux plus simples.
 

Le signe pour reconnaître l’Antéchrist, c’est sa désobéissance au Christ. Et le meilleur moyen de ne pas se faire berner, c’est l’humilité et l’obéissance au Christ. D’ailleurs, si vous écoutez attentivement, « La 5e Vague » repose tout entier sur l’idéologie de la désobéissance, de la méfiance et du rejet du Réel (différence des sexes, des générations, des espaces et de l’Église). La désobéissance et l’autonomie individualiste y sont héroïsées. Elles seraient la quintessence de la vraie liberté, de la vraie identité ! En revanche, les apparences (donc l’Incarnation christique) sont montrées comme forcément trompeuses (tout comme les « clichés » et les « stéréotypes »), l’obéissance est présentée comme un danger, une manipulation, une perfide et inconsciente soumission. J’ai relevé dans le film au moins quatre occurrences directes à la désobéissance valorisée : « Ce n’est pas parce qu’il est en uniforme que tu dois lui obéir. » (Cassie s’adressant à son père, concernant le Colonel Vosh) ; « indiscipline » (les jeunes soldats dans leur caserne) ; « Tu me donnes pas d’ordres. » (Ringer s’adressant à son supérieur Ben) ; « J’ai désobéi. » (Evan s’adressant à Cassie)
 

À nous de rester obéissants au Christ, à l’Église catholique et à la Vierge, jusqu’à mourir. Et nous vaincrons ce bobo d’Antéchrist.
 

La problématique idéalisation hétérosexiste de la différence des sexes

La problématique idéalisation hétérosexiste de la différence des sexes


 

Enfin, je vous laisse ce conseil concernant la puce électronique : la véritable puce électro prendra l’apparence de l’anti-puce-électro. Elle se rend flexible, design, esthétique, protectrice, éphémère, « sans engagement », quasi invisible. Rien à voir avec la ponction violente des traceurs dans le film « La Cinquième Vague ».
 
Capture d'écran 2016-02-12 16.58.14

La Bête dit de plus en plus qui elle est

Capture d'écran 2016-01-15 21.01.26
 

Croyez-vous que la Bête (de l’Apocalypse) se cacherait ? Pas du tout. Elle agit de plus en plus à visage découvert, en se disant que « plus c’est gros plus ça passe », que la honte de sa défaite cuisante contre le Christ sera miraculeusement effacée et blanchie par l’exhibition de sa fierté décontract et de sa monstruosité, par une soi-disant « transparence » ou « franchise » par rapport à son identité. Après s’être longtemps caché pour agir dans l’ombre et fomenter son imposture dans des loges, l’Antéchrist s’imagine qu’en s’affichant toujours davantage tel qu’il est, en annonçant cash son nom et ses chiffres (666), il sacrera son innocence et deviendra insignifiant et familier aux yeux du monde.
 
Google
 
Capture d'écran 2016-02-09 15.55.34

Noachisme, matrice spirituelle du boboïsme

(cf. le rajout du lendemain d’avoir posté cet article)
 

Rien à voir avec Yannick Noah ou la chanteuse israëlienne Noa. Quoique…
 
Pourquoi j'ai mangé mon père
 

Cela faisait un moment que je voulais vous écrire cet article sur le noachisme, c’est-à-dire la « religion naturelle » fomentée par le Gouvernement Mondial, que moi j’appelle le boboïsme, et qui est d’inspiration juive. Je dis bien « d’inspiration juive » car elle n’est pas mise en place par les véritables Juifs, c’est-à-dire les Juifs bibliques, nos pères dans la Foi, et formant le Peuple élu. Comme le souligne Pierre Hillard – dont je ne cautionne pas toutes les thèses –, « le noachisme s’applique aux non-Juifs »), donc aux infidèles du judaïsme, à savoir les Juifs contemporains, talmudiques, sionistes, croyant au retour d’un « messie » qui sera l’Antéchrist.
 

Tout ce qu’on voit en ce moment, en politique, dans les médias et dans les discours de nos contemporains, est emprunt de noachisme, même si peu connaissent le mot. Le noachisme n’est pas même pas un phénomène « à venir ». C’est déjà là depuis longtemps, et en expérimentation depuis les années 1990. Avec la richesse de l’actualité d’aujourd’hui et la profusion de clins d’œil au noachisme, j’aurais même largement de quoi de faire un journal télévisé eschatologique hebdomadaire dédié à l’avancée de la fin des temps, et au décryptage des signes des temps, tellement c’est le feu d’artifice ! Je me contenterai pourtant de cet article à travers lequel je vais sauter d’une thématique apocalyptique à une autre, pour vous expliquer un peu ce que je vois. Vous y retrouverez dans les grandes lignes ce que j’ai dit différemment dans mon article sur l’Antéchrist, sur le Gouvernement Mondial, sur la puce électronique et bien sûr à propos des bobos (cf. mon livre Les Bobos en Vérité).
 

Le noachisme ne prétend pas éradiquer tout de suite le catholicisme. Il est dans le mimétisme de ce dernier, mais veut le rétrécir au lavage, en procédant à une refonte rejetant la Sainte Trinité et la divinité du Christ (car pour lui, le catholicisme est polythéiste, idolâtre, dangereux et diviseur étant donné que Dieu est Un et Trois à la fois : Père, Fils et Esprit). Selon cette Franc-Maçonnerie « d’inspiration juive », il s’agit de construire une nouvelle civilisation de la Paix, du Progrès, de l’Unité, de la Nature, qui sera selon toute vraisemblance une synthèse du capitalisme et du socialisme, et qui conduirait l’Humanité vers un nouveau Jardin d’Éden sécurisé. Le noachisme est censé s’étendre au monde entier, est démocratique en apparence, a à sa tête un despote à la fois « roi » et « prêtre » (l’Antéchrist), entouré d’une nomenklatura privilégiée. Dans son univers rationalisé et aligné aux « besoins naturels », la famille et le mariage sont censés avoir disparus. Au sein de la civilisation noachide, on pratique l’eugénisme et l’euthanasie. À l’unification politique et économique que met en place le noachisme s’ajoute celle des religions remplacées par un culte unique, celui de la « religion naturelle » dite « de Noé » (« Noachisme » vient de Noé, d’ailleurs). Cette espérance du bonheur purement terrestre reposant sur l’idée du « Progrès », que nous retrouvons dans le marxisme et le libéralisme, est en contradiction complète avec le catholicisme. La religion trinitaire catholique, considérant le passage sur terre comme une série d’épreuves et surtout comme le passage de la mort de Dieu-Homme (Jésus) et de son humanité à la Vie, a une espérance céleste. Les catholiques ne visent pas l’établissement de la divinité sur la terre ni un pouvoir politique glorieux construit de mains d’Hommes prophétiques… contrairement aux Musulmans, aux Juifs talmudiques et aux bobos positivistes.
 
nature canapé
 

Le plan noachide, en résumé, c’est de virer tout ce qui est extérieur à l’Homme et qui le limite, le « bride » :

– pour d’une part que l’Homme concentre toute institution humaine extérieure à lui dans une banque de données subcutanée (la puce électronique) ou gravée invisiblement au laser sur lui,

– pour d’autre part que l’Homme s’imagine se sauver Lui-même et attribue cette performance à un Dieu universel œcuménique, 100 % naturel et technique, qui instaurera son règne sur terre (l’Antéchrist : en gros, le sosie du Messie Jésus-Christ).
 

Le noachisme, c’est ni plus ni moins le culte de l’autonomie universelle, de l’individualisme de masse, apparemment « altermondialiste », « altruiste », « écologique », « humaniste » et « spiritualiste ».
 
 

Quand je dis que le noachisme veut « virer tout » ce qui entoure l’Homme, je dis bien TOUT. Même, en dernière instance, le corps de l’Homme ! (ça, c’est la surprise finale du « chef » antéchristique… Le serpent qui se retourne contre son maître). Mais tout d’abord, il passera par la neutralisation de toute altérité relationnelle extérieure à l’être humain, de toute institution à laquelle il faut se soumettre ou se référer (rappelons que la puce condense la carte d’identité, la carte vitale, la carte bancaire, internet, ses clés et codes, etc.), de tout ce que les bobos honnissent et qui leur est présenté comme « négatif » :

– virer les riches. Selon les bobos, ils seraient une engeance à détruire.
Haine des riches
Noé 3.0

– virer la politique et les dirigeants visibles. Presque plus personne ne croit aux partis politiques. Seul un homme providentiel à la Justin Trudeau (Canada), qui ne semble avoir ni ambition politique ni soif de pouvoir, trouve grâce aux yeux des bobos et possèdera le profil de l’Antéchrist que la majorité humaine acceptera.
Haine des politiques
Trump

– virer les frontières nationales… pour que l’utopie du « monde sans frontière et sans race » puisse s’actualiser.

– virer la guerre. Le terrorisme est en ce moment en train d’épuiser universellement et moralement toute velléité de combat, d’autodéfense, de conflit et de force. Et ce n’est que le début…

– virer les pères et virer la loi, la Parole, la norme sociale. L’anti-norme veut devenir la norme.

– virer la police et les forces de l’ordre, l’armée. Les policiers et les militaires sont actuellement la cible de nombreuses attaques. Le service militaire tombe en désuétude. Maintenant, on nous invite à nous faire justice à nous-mêmes et à être notre propre arme. Cet armement individuel prend la forme du désarmement des armes blanches ou à feu, de la désertion pacifiste, et surtout de l’auto-sécurisation de ses biens et de son corps. Tu t’armes en te protégeant, en technologisant ton indifférence au mal !
Attaque militaires 1
Haine des militaires 2

– virer l’argent. Bientôt il n’y aura plus de monnaie (tout se fera par transfert bancaire informatique), il n’y aura plus de banques (le dollar et Wall Street sont à l’article de la mort), il n’y aura plus d’économie capitaliste apparente. Chacun devient, dans l’idée, le patron de sa propre banque, et même sa banque.

– virer le terrorisme, l’État Islamique, la religion. Le plan sioniste vise l’éradication de la Libye, de la Syrie, de la Russie, de l’Arabie Saoudite. La laïcité, absolutisée et comprise comme une absence de préférence religieuse collective, est actuellement présentée comme la solution à la radicalisation religieuse.

– la souffrance, la mort, la maladie. L’Euthanasie, l’avortement, la contraception, les médicaments, les suicides, le trafic d’organes, la GPA, sont totalement banalisés aujourd’hui.
 
 

Mais ce n’est pas tout. Ce ne sont pas seulement les réalités humaines « négatives » que le noachisme entend évacuer. Même les institutions qui étaient extérieures à l’Homme et qui étaient jadis valorisées vont être bazardées… car jugées « pas assez naturelles », « pas assez nouvelles », « pas assez personnelles », « trop contraignantes » et « trop liberticides ».

– virer l’amour. Avec ton casque 4D, ton film porno, ta poupée gonflable, ou ta banque de sperme, tu te fais l’amour à toi-même ou un enfant tout seul, ou avec qui tu veux.

– virer la famille. Jamais les enfants n’ont été autant rois et autant maltraités et tués qu’aujourd’hui, avec notamment l’avortement, le « mariage pour tous », et la PMA/GPA.

– virer les différences (de plus en plus vues comme des « inégalités », des « discriminations », des atteintes à l’unité et à l’égalité… même si le culte pour « l’Autre » va aller jusqu’à son paroxysme… et l’Autre, c’est le diable) et virer les clichés/préjugés (de plus en plus vus comme des « irréalités » et des « mensonges »).

– virer les médias. On instille en nous une méfiance croissante envers la télé, internet, les réseaux sociaux. On nous fait croire que l’Homme sera son propre média, sera à la source de sa propre image, sa propre information. Tu jartes les journalistes et la télé et internet : tu es ton propre journaliste, ta propre source de renseignement.

– virer l’art et la culture. Jamais les chanteurs n’ont été autant célébrés et autant persécutés qu’aujourd’hui : l’industrie du disque a coulé et les CD ont disparu pour se virtualiser, les intermittents du spectacle sont éradiqués, les chanteurs même connus ont envie de quitter le navire du show business… et leur plainte paraît tellement paradoxale que peu de gens la trouvent crédible : « Si c’est comme ça, ben fuck la vie d’artiste. Je sais que ça fait cliché de dire qu’on est pris pour cible, mais j’veux l’dire juste pour la rime. » (cf. la chanson « J’me tire » de Maître Gims) ; « J’préfère m’éloigner de la Radio activité. » (cf. la chanson « Singing My Song » de Pascal Obispo). Tout le monde peut maintenant faire son propre disque et se passer des chanteurs. Beaucoup de fans veulent prendre la place de leur singer favori, de leur sportif ou de leur danseur, et n’auront bientôt même plus besoin de se déplacer à leur concert ou à leur stade. Les salles de concert, ça commence à craindre. Et puis il y a Youtube, l’Appli The Voice et la possibilité de faire son disque soi-même et sa choré soi-même (avec le « bracelet d’activité » Fitbit) ! Idem pour le cinéma : Pedro Almodóvar a annoncé il y a peu la mort imminente des salles de cinéma… mais je crois qu’il peut étendre le faire-part de décès aux présentateurs, cameramen, photographes, écrivains (maintenant, tu peux publier ton livre sur Amazon pour pas un rond), réalisateurs, blogueurs, restaurateurs, etc.

– virer la sexualité. Jamais la génitalité et la différence des sexes n’ont été autant consommées et menacées qu’aujourd’hui.
ordi sexe

– virer la différence des générations. Ça devient le narcissisme « écolo » (cf. la publicité de Évian).

– virer l’éducation. Jamais les profs n’ont été autant maltraités qu’aujourd’hui. On les agresse ou on les dresse en surveillants, gentils animateurs et diffuseurs de la pensée unique (je suis bien placé pour le dire ! On m’a viré de telle manière à ce que je croie que c’est moi qui me suis viré tout seul). Le savoir est devenu une tare ou un danger. Maintenant, les cours se numérisent, les élèves sont censés avoir leur tablette, leur Apple Watch (montre), et bientôt, ils n’auront plus à subir les « mauvais cours », les « mauvaises influences » et le « harcèlement scolaire » entre élèves puisqu’ils pourront s’instruire tout seuls sans prof et loin de l’école !

– virer le savoir. L’Homme a la prétention de se cultiver en consultant sa « propre » interface, son encyclopédie perso interne et participative. Wikipedia avait démocratisé le savoir encyclopédique en le collectivisant. À présent, l’individu et sa voix deviennent leur auto-référence de savoir.

La connaissance ne vient plus des autres. Elle se possède et se partage égoïstement, comme une compétition de « moi je sais et pas toi ! ». Ok Google.

– virer l’entraide et la santé. Maintenant, tu envoies ton chèque (tant qu’il reste des chèques), tu « likes » de loin, tu te prends en photo avec une bougie, et basta. Et côté santé, tu te soignes toi-même : les médecins sont traînés en justice et ont une pression de malade s’ils ratent leurs opérations, les pompiers (corses) sont attaqués, les hôpitaux sont au bout du rouleau dans bien des endroits. Récemment, pour me rendre de Pau à Bilbao, j’ai fait un covoiturage avec une thérapeute non-croyante qui me disait qu’elle « ne croyait qu’en elle-même » et qui se soignait toute seule, par le magnétisme, les techniques d’hypnose et des exercices de développement personnel. Elle a même créé un atelier de thérapie avec ses autres amis « thérapeutes » New Age. Une femme extrêmement blessée. Le symptôme d’une époque à elle toute seule.

La Reine des Neiges

La Reine des Neiges

– virer la foi. Jamais comme aujourd’hui la spiritualité n’a été autant en vogue depuis que le monde a perdu le véritable Sens de la Vie – le Christ – et pourtant, jamais les religions dans leur ensemble n’ont été aussi impopulaires et attaquées en tant qu’origine des guerres.

– virer la nourriture. Jamais on n’a autant consommé, et pourtant, jamais la nourriture n’a été autant menacée et décriée qu’aujourd’hui : la planète n’a plus de réserves pour alimenter l’Humanité toute entière, la famine s’étend et à cause des bouleversements climatiques on ne pourra quasiment plus rien faire pousser, le pain et le vin disparaissent. Prochainement, ça va craindre de se nourrir, de boire de l’eau et d’aller faire ses courses au supermarché. Les gens ne se nourrissent plus de la terre et ne connaissent plus l’origine de ce qu’ils mangent. Les agriculteurs sont de plus en plus acculés au suicide.
 
 

L'Âge de glace

L’Âge de glace


 

Une fois que par la puce il aura intériorisé en lui toutes ces institutions humaines soi-disant « mauvaises chez les autres et bonnes en lui », tout le bien et le mal (l’arbre de sa connaissance et de sa créativité), l’être humain pense qu’il aura bien fait et pourra dans son monde extérieur laisser toute la place à la Nature et La célébrer comme une déesse (Gaïa) capable de le régénérer de l’intérieur jusqu’à l’immortalité. Il commence déjà, face à l’extinction de l’Humanité qui se profile, à instaurer par la technique (quel paradoxe) la « religion naturelle » du Gouvernement Mondial, à se prendre pour la Nature qu’il porte aux nues (et au nu ! cf. l’émission de télé-réalité Adam recherche Ève sur D8 en 2015), à réunir les échantillons de son Arche de Noé (cf. le « coffre fort de l’apocalypse » construit en Norvège en 2008), à bâtir ses musées d’Histoire Naturel et de l’Homme, à élever ses « Tree of Life » et ses « City of Love » baignés d’or et de lumière, à se brancher avec ses pairs (cf. la récente pub pour les hauts parleurs sans fil entre deux femmes d’une roof party qui se draguent et veulent « se brancher » l’une à l’autre).

Le jargon de la lumière et de l’architecture est signé la Franc-Maçonnerie et est omniprésent dans notre culture mondialisée.

Par exemple, lors de son discours de 31 décembre 2015 pour formuler ses vœux aux Français, le président François Hollande nous a félicité d’avoir su, malgré les épreuves qui ont frappé notre Nation, « trouver en nous-mêmes l’énergie » pour rebondir et bâtir ensemble le « chantier » du « vivre-ensemble » et de la résistance au « terrorisme » : « Nous devons utiliser cette énergie qui a surgi de nous-mêmes. » (8’20).

Il faut dire, aussi : la Tour Eiffel, « éclairée à l’énergie humaine » lors de la COP 21 avait donné le coup d’envoi. La technologie, déguisée en « Nature » et en « Énergie de Vie », arrive de plus en plus à conquérir le cœur des Hommes. Et il semble maintenant quasiment impossible d’arrêter sa course. Seuls Marie et Jésus y parviendront, je crois. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas limiter les dégâts.
 
 
Arche Avatar
 

Le noachisme bobo prétend construire une Arche de Noé faite de mains d’Homme. Il nous dit à l’oreille : « Tu te fais tes propres réserves. Tu archives tout ce que tu crois que l’Humanité naturelle recèle. Tu te recrées ta propre légende, ta propre histoire. Tu te reconstruis ta propre cosmogonie, ta propre régénération, ta propre immortalité, ton propre Salut. La solution est en toi, dans tes cheveux, dans ta main, dans ton cœur et dans ton cerveau, dans ton magnétisme, dans la gestion de tes émotions, dans ton animalité. »
 

Raiponce (Avec Eugène qui réclame le même pouvoir de la main à sa thaumaturge)

Raiponce (Avec Eugène qui réclame le même pouvoir de la main à sa thaumaturge)


 
Nike for of nature
 
Nike Be a force of Nature
 
Nike Force of Nature
 

En ce moment, beaucoup de spots publicitaires encouragent l’Homme à penser qu’il est un animal comme un autre, qu’il est un élément indispensable d’un « Tout cosmique naturel » avec lequel il va fusionner, qu’il est une force de la Nature (en termes savants, cela s’appelle le panthéisme naturaliste), qu’il peut exploiter toutes les potentialités de son corps (par la danse, par le magnétisme de sa main, par la puissance de sa raison et de sa concentration, par la sophrologie, par la force énergétique insoupçonnée de ses cheveux ou de ses pieds ou de ses sens, etc.), qu’il peut développer en lui une intelligence artificielle « naturelle », qu’il peut reconstruire la Nature par ses propres moyens et en puiser toutes les ressources sans jamais les épuiser comme avant (cf. la pub des Laboratoires Gallia).

« I am Nature » dit la WWF.

Je pense également à la récurrente calligraphie vintage des fleurs et des feuillages qui s’impose de manière massive dans les publicités et les clips actuels. J’appelle ça « l’effet haricot magique », cette invasion virtuelle et esthétique du méchant lierre « Nature » dans notre champ visuel.
 
haricot magique
 

Les bobos francs-maçons noachides se nourrissent, comme l’écrit Bernard Marchadier à propos du Prince dans la préface aux Trois Entretiens de Soloviev, de l’« utopie d’une post-Histoire », du rêve de « sortir de l’Histoire » (p. 8) : « Le Prince est déjà un post-moderne par sa volonté de se déclasser, par son rêve de dépolitisation, par son aspiration à sortir de l’Histoire, à vivre dans l’utopie d’une post-Histoire, qui n’est évidemment qu’une préhistoire imaginaire, un super-primitivisme, un pacifisme idéologique. » On retrouve ce mélange futuristo-préhistorique du super-primitivisme maçonnique bobo dans le récent vidéo-clip « Adventure of a Lifetime » de Coldplay (avec les singes virtuels qui dansent), ou encore dans les analogies abusives faites actuellement entre les Hommes et les bonobos.

 

Voyage d'Arlo

Voyage d’Arlo


 

En lien avec cela, il est facile d’observer la lubie croissante pour la panmythologie (thème que je développe plus longuement dans mon article sur l’Antéchrist) qui, sur la base d’un évolutionnisme darwiniste maçonnique (« l’homme descend du singe »), tend à faire croire que l’Homme va trouver le secret de l’origine de sa propre création dans ses fouilles archéologiques, techniques, sensorielles, artistiques et ésotériques. Je pense par exemple au fanatisme scientiste actuel pour la mystérieuse construction de la pyramide de Kheops, pour les cubes, pour les mythologies pré-christiques telles que l’Égypte ancienne. Je pense aussi à l’exposition Osiris à l’Institut du Monde arabe, à la récente publicité TF1 sur l’appli de reconnaissance vocale OK Google (la question sur le pharaon roux Ramsès II, ou encore sur les macaques), à l’intérêt grandissant pour les jungles virtuelles (la série des films en 3D « Avatar » de James Cameron), à la passion pour une préhistoire en images de synthèse (le film d’animation « Le Voyage d’Arlo » où l’homme devient animal et l’animal devient homme, toute la série des « Jurassic Park » et de « L’Âge de glace », le film « Pourquoi j’ai pas mangé mon père » de Jamel Debbouze, le film « Oups… j’ai raté l’Arche », etc.). Le but de la manœuvre est de confondre l’Humanité et la Nature pour imposer leur improbable synthèse sous forme de nouvel Éden sans le Christ.
 

 


 

 

À plus ou moins long terme, l’horizon inavoué du Gouvernement Mondial noachide, c’est de créer une République Unique qui n’en portera pas le nom (sa verbalisation prend même la forme de l’innocent questionnement) afin que son unité artificielle et totalitaire soit nourrie par l’illusion d’indépendance de ses membres révoltés et anticonformistes.

.

Le dessein du noachisme, c’est également de parvenir à la Nouvelle Alliance entre Dieu et les Hommes mais sans le Christ, sans la Seconde Alliance qui doit faire passer l’Humanité par la Passion christique et l’humiliation de la Croix, et finalement sans les Hommes. Le plus triste, c’est qu’aujourd’hui, pas mal de cathos s’abaissent au noachisme sans même s’en rendre compte (cf. la start-up Noé 3.0 à Lyon : l’expression Web 3.0 est utilisée en futurologie pour désigner l’étape à venir du développement du World Wide Web : le « Noé du Futur », en quelque sorte ; le Fiat Lux au Vatican). Ils n’évangélisent pas : ils font de la communication (ce qui est très différent). C’est le clairon qui sonne bien, mais vide et sans Vérité.
 

Fiat Lux au Vatican

Fiat Lux au Vatican


 
Capture d'écran 2016-01-03 15.31.37
 
Laudato-si
 
Écologie humaine 2
 

Voilà à quoi ressemble, je crois, les Rameaux du Pape François : au sceptre-roseau donné au Christ à sa Passion pour le moquer (et l’efféminer?).
 
Écologie Humaine 1
 
Limite
 

En réalité, l’émancipation technico-naturaliste du noachisme vend à l’Homme une fausse indépendance, car la créativité personnelle de l’être humain, même si elle semblera affranchie de toute influence institutionnelle extérieure, se greffera forcément sur une invention qui l’a précédée et qui a échappé à la liberté et à la conscience humaines (« Nous avons inventé la surface pro. Maintenant, à vous de réinventer tout le reste. ». L’autonomie que donnera la puce n’est qu’un simulacre de liberté, qu’une dépendance masquée à un Ordinateur central (appelé « la Bête » et situé probablement à Bruxelles ou aux États-Unis ou dans je ne sais quel lieu caché de la surface du globe).

 

Alors comment faire pour enrayer le mécanisme du noachisme et prévenir efficacement nos contemporains du danger qui se profile et que peu semblent pourtant identifier ? Les constats et la révolte ont leurs limites, voire même sont souvent contreproductifs. Il ne suffit pas de dénoncer les paradoxes de l’idolâtrie du noachisme et leurs conséquences concrètes. Car là aussi, il y a un grand risque, dans notre dénonciation clinique des faits et surtout des intentions du noachisme (car tout le relevé que j’ai fait plus haut est – je l’espère – davantage une prospection d’un projet antéchristique que l’actualisation de ce projet), de nourrir inconsciemment ce que nous récusons (« Le problème, c’est le chômage » ; « Le problème, c’est la GPA et le mariage gay » ; « Le problème, c’est les médias. Je me désinscris de Facebook ! », etc.). Car le Gouvernement Mondial cherche à ce que nous chérissions les causes dont il est l’auteur, par l’aversion que nous éprouvons pour leurs conséquences. Par exemple, même des études en apparence factuelles, analytiques et alternatives, peuvent, par leur manque d’Espérance, rentrer dans le jeu du système mondialisé qu’ils critiquent.

Je m’en rends compte avec le documentaire « Le Temps de cerveau disponible » traitant de l’influence néfaste de la télé de Jean-Robert Viallet. Le Gouvernement Mondial vise à susciter la détestation des médias pour mieux les enfouir discrètement sous forme de puce en tout Homme en la lui vendant comme une chaîne anti-système médiatique et en se servant de son dégoût. Il nous faut donc sortir des simples constats hargneux ou défaitistes pour rentrer dans une démarche plus active mais aussi plus étroite d’Espérance.
 
Capture d’écran 2016-07-09 à 09.03.10
 

Dans le même ordre d’idées, je sens également un décalage quand j’écoute les rares chercheurs qui se sont penchés depuis bien plus longtemps que moi sur le Gouvernement Mondial et la puce : beaucoup semblent avoir été gagnés par la paranoïa complotiste, contaminés par leurs recherches au point d’être rendus fous et aigris par leur expertise. Je ne veux pas finir comme ça. Et surtout, je crois que sans la foi en l’amour de Jésus, sans la Miséricorde et sans l’Espérance, ça ne sert à rien de travailler sur les fins dernières. C’est plus anxiogène et pathogène qu’autre chose. Je ferme la parenthèse. Mais je crois vraiment qu’il ne suffit pas de voir et d’identifier les phénomènes. Il faut avant tout et surtout aimer le Christ. C’est la seule et unique porte de sortie.
 

Coldplay

Coldplay

« Il n’y a plus de monnaie, madame »

 

Je reviens de la déchetterie (je me baladais avec mon imprimante et d’autres appareils ménagers dans la rue ; deux Romains m’ont rattrapé et ont tenté de me les prendre ; ils m’ont traité de « raciste » parce que je ne les leur donnais pas, et étaient à deux doigts de me voler ou de me tabasser. Je suis resté très calme et souriant. C’est passé. lol)
 

Puis je suis passé par la Poste pour transférer de l’argent. La dame devant moi (une vieille bobo parisienne, avec une casquette colorée) a tenté de transformer son billet de banque en pièces. On lui a dit : « Il n’y a plus de monnaie, madame. On ne fait plus. Tout se fait par carte bancaire. » Voilà. Le scénario prédit arrive : ils sont en train de supprimer peu à peu les pièces pour nous rendre totalement dépendants de l’argent informatisé et de notre carte bancaire (comprendre : la puce électronique. Je vais poster aujourd’hui même une vidéo vous expliquant le délire). Un conseil, donc, mes amis : alors que les Bourses s’écroulent, gardez le plus possible vos pièces sonnantes et trébuchantes. Ne les convertissez pas en billets. Et pour « les vieux » qui me liraient (si tant est qu’ils soient connectés à Facebook), n’écoutez pas les pubs de Radio Notre-Dame (la Vendue du Système) qui tentent de vous piquer votre or pour le convertir en billets.

Morgan Priest : la caution prophétique du messianisme biblico-militant à la Dieudo

Capture d'écran 2015-11-07 15.44.09
 

Je sais bien. C’est extrêmement difficile de s’imaginer que le discours christo-centré ou biblico-centré du protestantisme sera celui de la Nouvelle Religion mondiale de l’Antéchrist. Cela a de quoi nous désorienter fortement, ébranler notre foi. Mais c’est fascinant aussi. Nous devons nous y faire et nous entraîner à dépister ce paradoxe de l’Antéchrist. Il est probable que l’Antéchrist et ses prophètes – se présentant volontiers comme des anti-Antéchrist, des hors-Système, et des pourfendeurs du Gouvernement Mondial – défendent ouvertement la Bible et le Christ comme leur seul Sauveur, afin de s’acheter auprès des gens une sécurité et une légitimité imparables. En revanche, comme par hasard, ils envoient balader l’humanité divine de la Vierge, les sacrements, l’Église-Institution catholique, le Pape, le pardon, l’Espérance, le purgatoire, la Croix, l’Eucharistie, la communauté des cathos, etc. C’est à ces « détails » près qu’on peut tout de suite voir qu’ils se servent de Dieu pour ne pas L’écouter.

 

Ce travail extrêmement subtil de travestissement, je l’observe actuellement chez les « chrétiens » complotistes de la bande à Dieudo et Soral par exemple (« Le Christ contre le CRIF ! » déclare le second) : ces chrétiens alternatifs ex-protestants, ces agents anti-antichrist de l’Antéchrist, qui feignent de louer le Seigneur pour finalement s’attaquer à Lui, qui feignent de s’en prendre à l’Antéchrist pour le soutenir inconsciemment, ces représentants de ce « catholicisme identitaire » dont la foi se résume à « la fin justifie les moyens » (cf. les dernières secondes de l’interview de Soral)
 
Capture d'écran 2015-11-07 15.47.47
 

Concernant ce surprenant et paradoxal christianisme antéchristique, je voudrais faire un petit encart sur une personnalité hors du commun que j’ai découverte il n’y a pas longtemps : Morgan Priest. La caution prophétique du messianisme bibliste à la Dieudo, justement. Né en 1979 (il a un an de plus que moi), il dit avoir rencontré Dieu en 2012. Il a un look marginal (gothique) qui peut effrayer autant que séduire, car ça le sort du cliché propret du « catho coincé langue-de-bois ». Plus c’est gros, plus ça passe ! Morgan Priest est un homme qui s’habille comme un prêtre, avec la soutane, les boucles d’oreilles, la croix du Christ autour du cou, et qui parle beaucoup des fins dernières dans ses vidéos Youtube. Intellectuel bibliste tout à fait pertinent dans ses dires, ne manquant pas d’humour de surcroît, il développe un discours subtil et souvent vrai, mais très dangereux. Je vous invite à voir le génie diabolique qu’il déploie à travers une de ses allocutions que j’ai regardée en entier et qui m’a bluffé tellement elle pourrait séduire bien des catholiques et prend l’apparence du bien.
 

 

Force est de reconnaître que ce Morgan Priest est très fort. C’est un bon orateur, très nuancé et super sympa, pas du tout caricatural (en apparences) dans ses propos. Il sait détendre l’atmosphère par des petites blagounettes « djeunes » bien placées. Il tutoie son auditoire et on peut le tutoyer. Il sait instaurer une camaraderie collective, un vrai climat de confiance. En plus, il rassure tous ceux qui croient vaguement « en Dieu », en ne s’imposant pas comme le prosélyte religieux mandaté par une religion instituée. Non. C’est un « libre croyant ». Il se définit d’ailleurs comme « chrétien » ni protestant ni catholique, « un chrétien biblique » (je ne connaissais pas cette dénomination : ça vient de sortir). Il a déjà instauré avec ses nouveaux disciples born again plein de petits rituels empruntés aux grandes religions traditionnelles, en proposant une forme de synthèse sincrétique et œcuménique du protestantisme, adaptable à tous : par exemple, pendant sa conférence, il échange « la Paix du Christ » avec certains frères croyants. Et quelques « amen » d’approbation convaincue s’élèvent de temps en temps jusqu’à lui, comme chez les Évangéliques. Morgane Priest est fin connaisseur de la Bible : il la cite abondamment et la connaît sur le bout des doigts. Il assure « prier » souvent. Il chante les louanges de Dieu. Il Le reconnaît même comme « le Seigneur » : « Dieu fait des miracles. Dieu est vivant. Il fait des choses insoupçonnées. Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de la prière » Il défend la prévalence de la liberté dans la pratique religieuse, et donne une image de la foi très accessible et peu contraignante. Il possède un bon bagage théologique, philosophique et même télévisuel. Alors évidemment, c’est très sécurisant pour tout le monde, y compris les incroyants. Il passe d’une émotion à une autre, souvent contraires (joie, tristesse, peur, conviction, rire, etc.), captant ainsi l’attention du spectateur lambda et créant de la sensation forte comme si c’était accidentel.
 

Dans le discours de Morgan Priest, il y a énormément d’optimisme mystique matiné d’humour… mais absolument pas d’Espérance, en fait. Il insiste beaucoup trop sur les faits (on reconnaît là la patte paranoïaque de Soral et des ex-votants FN, dont le pilier idéologique et discursif est « la RÉALITÉ», « la dénonciation des faits », « l’importance d’avoir raison avant d’aimer », « la lucidité », le pragmatisme spiritualiste) et sur la méchanceté du Gouvernement Mondial pour ne pas les appuyer inconsciemment. Car la lucidité n’est pas la Vérité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Morgan Priest passe davantage son temps à dire que tout n’est qu’apparences dont il ne faudrait pas se fier qu’à défendre les vérités incarnées. Son fond de commerce est la mise en garde. Il joue beaucoup sur l’impression et les effets d’annonce du genre « Attention, ce que je vais vous dire est impressionnant, inédit et secret » (« Là, je vais vraiment vous choquer. » ; « J’espère qu’il n’y a pas d’enfants dans la salle… »). Il s’appuie sur une quantité colossale de chiffres et d’images censées être des documents hyper compromettants et cachés du grand public. « Ce qui m’intéresse, ce sont les faits massifs. » dit-il. Tout cela dans le but de flatter mais aussi d’impressionner son public.
 
Capture d'écran 2015-11-07 15.55.46
 

Si j’ai un conseil à donner : ce n’est certainement pas sur son look qu’il faut le contrer, ni même sur les faits qu’il relève. Car tout est mêlé dans son discours : le très vrai et inédit, et puis le très faux. En effet, il prévient de choses que moi-même j’ai étudiées et qui tiennent parfois la route (la puce RFID, les documents biométriques, les Illuminati, le Gouvernement Mondial, les réseaux pédo-satanistes, le Projet Bluebeam, les Guidestones, le Projet HAARP, les chemtrails, la faillite des États, la mutation de la crise économique en Guerre Mondiale, les illusions holographiques, les camps de la FEMA aux États-Unis, etc.). Il a le nez creux pour annoncer énormément de prophéties eschatologiques qui m’ont aussi été rapportées par d’autres canaux plus doctrinaux. Par exemple, il a raison quand il prévient contre les travers laïcistes et individualistes de l’Humanisme intégral (« L’athéisme, c’est l’Homme au centre de tout »). Il définit le Gouvernance atlantiste mondiale avec des mots très précis et justes : « Ère de coopération internationale » C’est tout à fait le nom que j’aurais donné à la Nouvelle Religion mondiale, par exemple. Il semble aussi s’approcher du vrai quand il décrit la manœuvre du Nouvel Ordre Mondial de faire en sorte que l’islam et le sionisme politique se neutralisent entre eux. Il évoque plein de scoops qui ont l’air scientifiquement crédibles et que peu de gens connaissent, alors bien évidemment ça fascine les néophytes et l’effet de surprise est garanti dans la salle. Il en fout plein la vue. Et le zapping audiovisuel achève de convaincre les quelques sceptiques.
 

En y regardant de plus près, Morgane Priest n’est pas si scientifique et érudit qu’il le prétend. Car il insiste énormément sur la notion – très satanique, en réalité – de sincérité (notion qui se substitue à la Vérité) et sur celle – non moins satanique – d’autonomie (concept dissident qui se substitue à la liberté dans l’obéissance au Christ et son Église). Et avec un peu de sentimentalisme individualiste et spiritualiste par-dessus tout cela, ça se boit très bien ! : « Dieu, c’est toujours une histoire de cœur. Vraiment. L’important, c’est ce que tu penses dans ton cœur. Si tu as été sincère, c’est ça qui compte. » « Si ton cœur a été sincère », tu seras sauvé !

 

Pour rejoindre le même ordre d’idées, ce qui marque quand on visite le blog de Morgan Priest, c’est que les demandes de fric clignotent de partout. Car oui, la sincérité a un prix (plus élevé que ce que le sincère nous propose sincèrement) ! Cela montre que la gratuité et l’humilité ne sont pas là, et que notre prêtre dissident n’est pas autant au service de son message qu’il le prétend. Car si on l’écoute, on a pourtant l’impression qu’il est complètement désintéressé. Il passe son temps à prévenir contre le Dieu Mammon (Argent), en plus ! Il critique les catholiques et leurs indulgences médiévales, en vantant la gratuité du Salut (« C’est la foi qui sauve. Pas les œuvres, malheureusement. »)… mais dans les faits, il empoche volontiers l’argent sur lequel il crache !

 
Capture d'écran 2015-11-07 16.44.24
 

Mais au-delà des considérations matérielles et formelles, c’est vraiment sur son désamour de la Vierge Marie et de l’Église catholique que Morgane Priest finit par se décrédibiliser et par faire tomber son masque. Le masque de l’orchestration misanthrope de l’opposition entre l’Homme et Dieu, entre le Fils (Jésus)/la Fille (Marie) et le Père (Dieu), entre l’Église et Jésus : « Je ne prêche pas l’Homme : je prêche Jésus-Christ Seigneur et Sauveur » affirme-t-il dans une autre de ses vidéos. « Tout le pouvoir est en Dieu et non plus en les hommes » (idem) Sur la fin de sa conférence à la Main d’or, dans les dernières minutes, notre orateur est hallucinant de mauvaise foi, une mauvaise foi s’annonçant comme la vraie foi. Il se met comme par hasard à dévaluer la Vierge Marie, le sacrement du pardon, les neuvaines, le purgatoire, le Pape, tout ça en continuant à chanter les louanges de Jésus et de la Bible : « Je crois personnellement que l’Antéchrist viendra de l’Église catholique. Je pense même que c’est le Pape François. » (2h34) Il qualifie Rome comme « Babylone la Grande » d’où émergera l’Antéchrist. Il est facile de voir que ce touche-à-tout religieux cache un orgueil de ne pas tout contrôler et de vouloir tout savoir (à travers une gnose bibliste pseudo exégétique). « Au départ, avant d’être vraiment et totalement en Christ, j’étais dans le catholicisme. Je priais Marie, je priais le Rosaire. Je faisais plein de choses comme ça. Je comprenais pas tout. Loin de là. C’est bien d’ailleurs parce que je ne comprenais pas tout que j’étais dedans. Et puis après, j’ai connu… Dieu m’a renvoyé vers les protestants : donc j’ai connu les églises évangéliques, pentecôtistes, adventistes, etc. J’ai tâtonné à droite à gauche. Et le Seigneur m’en a sorti aussi, pour devenir juste biblique, tu vois. Parce que j’ai vu qu’il y avait certaines hérésies. Alors c’est important d’être entouré de chrétiens, mais parfois c’est dur de se concentrer et d’être entouré de certaines hérésies. » Fait qui n’est absolument pas anodin : Morgan Priest remet en cause, à la fin de son topo, l’humanité divine de Marie, en prétendant qu’elle n’est que la mère humaine de Jésus, mais pas la mère de Dieu : « Marie n’est pas la mère de la partie divine du Christ. » (2h36) Il invalide les neuvaines à la Vierge devant un auditeur catholique qui lui assurait qu’il avait arrêté le tabac grâce aux neuvaines qu’ils avaient récitées. Il essaie de le décourager : « Les neuvaines, c’est pas biblique. Lis la Bible et tu verras. ». Comme par hasard, il récuse aussi l’existence du purgatoire (so protestant…). « C’est toujours un instrument de pouvoir, le catholicisme. Je ne dis pas qu’ils n’ont fait que des mauvaises choses, loin de là. Ils ont fait de très bonnes choses. Mais ils ont fait croire aussi qu’on pouvait avoir le Salut par les œuvres. » En somme, il ne croit pas en la responsabilité, en la liberté et en la collaboration active des Hommes dans l’œuvre de Salut divin donné par Dieu, ni aux actes de pénitence (qu’il confond avec les indulgences), ni même au sacrement de réconciliation : « Tu ne peux pas racheter tes péchés. Soit tu demandes pardon, et tu essaies de ne plus recommencer… mais c’est pas tes œuvres qui te sauvent. »

 

Son hypocrisie et son apostasie ne s’arrêtent pas là. Morgan Priest balance toutes ces contre-vérités pour, juste après, faire genre qu’il ne les a pas dites avec présomption, et en soutenant qu’il n’est pas sûr de ce qu’il vient de dire. Il habille ses propos d’un vernis d’incertitude et d’humilité : « Tu sais, avec l’eschatologie, il faut être très très humble. Je me suis basé sur du factuel, avec des vidéos. Mais l’eschatologie, c’est très très délicat. C’est mon humble étude, encore une fois. Ne prends pas tout ce que je te dis pour argent comptant. Une seule chose est sûre : c’est que Jésus est notre seul Sauveur, il est le seul à pouvoir nous sauver. » Comme je l’ai déjà dit, « Je suis toujours mal à l’aise avec les grands hommes qui parlent trop d’humilité… » (Billy Stangby dans le roman Le Père Élijah (1996) de Jonathan O’Brien) Morgan Priest a la finesse de simuler qu’il ne prend pas la Bible au pied de la lettre, en proposant le second degré interprétatif de la métaphore et du symbolisme. Il a la prudence de ne pas s’annoncer comme le dépositaire d’une révélation divine privée qu’il possèderait à lui tout seul et magiquement. Monsieur le Curé dissident se fait généreux et discret : « Je ne suis pas prophète. Je ne suis pas gourou. » Même s’il annonce pleins d’événements du futur, il éteint sa présomption de visionnaire par un semblant d’humilité. Par exemple, concernant la date de la Parousie, il déclare : « Je n’ai pas la date. » C’est presque beau. Et on y croirait quasiment…

 

Ce qui est discrètement choquant chez Morgan Priest, c’est la contradiction entre son discours et les actes. Il dit que Dieu l’a sauvé et qu’il est un ancien sataniste… mais pourtant, il en conserve toutes les caractéristiques. Pendant le temps de conférence, il est saisissant de voir que parallèlement à la jovialité, le prêtre gothique a énormément de mal à écouter. Dans sa manière de s’exprimer, il adopte parfois un ton injonctif (quand il se dirige à son lecteur de la Bible, notamment) très surprenant, qui contraste avec sa douceur d’apparat. Pendant le temps des questions, on peut constater qu’il n’a pas de patience. Il coupe la parole à son auditoire. Mais personne ne semble s’en rendre compte.
 

De plus, il cite la Bible et le Christ, mais sa démarche n’est pas une démarche d’humilité et d’obéissance (à part d’obéissance littérale à la Bible). Il a l’air d’être centré sur le Christ qu’il annonce clairement comme Fils de Dieu et comme Dieu d’Amour. Mais il fait comme les protestants : il nie le corps ecclésial de Jésus qu’est l’Église catholique pour ne réduire Dieu qu’à sa tête (= Jésus).

 

Il met en garde contre les dangers du satanisme, du magnétisme, de la franc-maçonnerie, de la voyance. Du coup, il s’assure une solide couverture. Qui ira suspecter un type passant son temps à dire que le diable est suprêmement intelligent, de se laisser tromper par lui et de le servir ? Qui peut soupçonner un type prévenant les autres contre lui-même de s’attaquer lui-même ? Qui peut soupçonner un type affable et sympa, parlant super bien, s’annonçant comme un ex-sataniste et un ex-franc-maçon, de retomber dans ses anciens travers ésotériques et satanistes ? Personne. Et pourtant, lui-même finit par se comparer au diable. « Satan, il se déplaçait avec ses grandes ailes. Il était majestueux… comme moi ! Non, j’plaisante. » (2h01’30) Il déclare qu’il faut se méfier des faux prophètes et des gens qui se prennent pour Dieu (« C’est énervant de voir que certains se font prophètes. »)… mais c’est pourtant ce qu’il fait en s’habillant comme un prêtre, et en s’autoproclamant prélat par le choix de son pseudonyme ! Bref. Prudence, mes enfants, prudence. Les faux prophètes sont tellement rusés qu’ils sont capables de mettre les autres en garde contre eux-mêmes pour s’innocenter à leurs yeux.