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Le film d’animation « The Book of Life (La Légende de Manolo) » (2014) de Jorge R. Gutiérrez et de Guillermo del Toro : antéchristique, sataniste et franc-maçon… mais que presque tout le monde prend pour une innocente et jolie histoire


 

Hier soir, j’ai vu le film d’animation « The Book of Life (La Légende de Manolo) » (2014) de Jorge R. Gutiérrez et de Guillermo del Toro, au cinéma « gratuit » en plein air du Kremlin-Bicêtre (Parc Pinel). Un film bobo et satanique au sens propre (et non social) des termes. Et le tout, en présence de plein de familles, à majorité maghrébine, et d’enfants.
 

Je le dis comme je le pense : je suis sidéré par la propagande antéchristique actuele, et surtout par l’accueil enthousiaste et massif que lui réserve la population mondiale qui ne se doute de rien et ne voit rien de mal dans ce que le Gouvernement Mondial lui sert. Aucune résistance ne lui est opposée. À l’issue de la projection, tout le monde autour de moi applaudissait. J’étais même en compagnie d’adultes qui se croient lettrés… et qui ont adoré le film. Face à tant d’énormités entendues, j’ai préféré me taire plutôt que d’exposer mes constats. J’ai retrouvé dans « La Légende de Manolo » toutes les expressions que j’aborde dans les chapitres « Bobo » et « Apo » de mon nouveau livre : c’en était troublant. En particulier l’injonction au renoncement au renoncement. L’idéologie bobo repose sur la désobéissance, la suprématie de la volonté individuelle. Et dans le film « The Book of Life », la devise qui tourne en boucle, comme un leitmotiv, c’est comme par hasard « PAS D’ABANDON, PAS DE REDDITION ! » La révolte de l’ange luciférien. Ce qui, selon le film, est aussi à vaincre à tout prix, c’est « la peur d’être soi-même ». Pire encore que la peur des taureaux dans l’arène ! Le fondamentalisme de la confiance en soi (plus qu’en l’autre) est de vigueur. Et celui qui s’y oppose est fustigé comme le diable en personne. Il ne faut pas manquer de confiance en soi ! C’est une HÉRÉSIE pour la Nouvelle Religion mondiale !
 

Aujourd’hui, face à la grande majorité des films, tous publics et tous thèmes confondus, j’ai l’impression d’assister au même lavage de cerveau que celui subi par les Allemands sous l’Allemagne Nazie, ou par les pays sous régime communiste… sauf que cette fois, la propagande s’annonce mondiale, pluriconfessionnelle, et comme un humanisme « saint » sans Jésus, un manichéisme équilibré, un dithéisme où le bien et le mal sont équivalents, sont mêlés pour s’annuler, collaborer ensemble et devenir le Dieu « Équilibre » (… en réalité, le dieu « Énergie » et « Individualisme de masse » qu’est Lucifer : « Le Chandeleur maintient l’équilibre entre toutes choses. » dit par exemple la mère du héros Manolo).
 
 

a) Boboland écolo (humanisme intégral et naturalisme intégral) :

 

Le film « La Légende de Manolo » aligne tous les poncifs bobos que je développe dans Les Bobos en Vérité, en particulier la bougie. C’est clairement le Festival des bougies (cf. code n°36). L’un des messages-phare du film est que la musique sauve le monde… sachant que la musique est à entendre comme le « cœur » ou « la musique du cœur ». En plus, il défend la liberté comme un absolu, sans jamais la relier à Jésus, évidemment : « La liberté est à nous ! » (Maria) Ce film est un pu produit des libertaires qui défendent une liberté sans réalité, sans limites, sans sexuation. D’ailleurs, ce sont les femmes qui y dirigent les opérations, qui mènent les révolutions, qui gagnent toujours à la fin. Selon Maria, les « femmes ne sont pas là pour rendre les hommes heureux » ni pour servir ces derniers : elle s’indigne contre Joaquín qu’elle présente comme un gros macho parce qu’il associe la femme au service. Tous les hommes du film sont des violents, des lâches, des menteurs ou des abrutis… et quand ils restent gentils, ils sont émasculés : Manolo est musicien-guitariste. Ce n’est plus le chevalier conquérant, armé. Il n’est armé que de ses bonnes intentions, son antimilitarisme, sa guitare, ses mélodies.
 

C’est surtout à travers l’écologie, ou plutôt la prévalence des animaux sur les Hommes, que le libéralisme de ces films satanistes s’avance. Par exemple, Maria, la princesse bobo par excellence, veut « libérer les animaux » et ouvre les enclos renfermant les porcs (pour que les esprits sataniques prennent corps en eux, sans doute). Le film défend les clichés vegan de la cause animale. Le chasseur ou le torero est présenté comme l’incarnation de l’horreur du pesant patriarcat passé, l’incarnation de la supposée méchanceté des Hommes. « Tuer le taureau c’est mal. » affirme Manolo. Selon les héros et les réalisateurs, « mettre à mort », c’est le summum du mal (les avortements humains de masse, en revanche, les libertariens ne dénoncent jamais : ils trouvent plus scandaleux de manger de la viande de bœuf et de jouer à la corrida que le « mariage homo » et l’avortement des bébés… L’animal compte plus que l’Homme). Le sacrifice (sans que mort concrète s’en suive : c’est juste la simulation de sacrifice qui intéresse… car les personnages ne meurent jamais) est condamné. Sûr que la Croix du Christ par exemple est vue comme une ignominie, un aveu de culpabilité, puisque « mettre à mort » ne doit pas sortir du terrain de la représentation ou du serment sans conséquences fatales concrètes. Plus de tragédie non plus. Plus de Croix. Plus de don concret de sa vie. Le sacrifice devient, aux yeux des libertaires, un délit et un basphème.
 

 

Continuons avec le boboïsme et l’idéologie de la Nouvelle Religion mondiale. Dans « The Book of Life », plein de valeurs humanistes sont véhiculées, et toujours en lien avec les sentiments individuels, la volonté intime et individualiste, la conception personnelle de l’« Amour »… même si ensuite, ça se donnera un verni d’altruisme universel et humanitaires : « N’arrête jamais de te battre pour les bonnes causes. » (dit Manolo à Joaquín) ; « Il est temps d’écrire notre propre destin. » (Manolo) ; « Pour devenir un véritable héros, il faut arrêter de ne penser qu’à soi. » (un des enfants). Ne sont énoncés que des fadaises, des promesses sans consistance (« Quel que soit l’endroit où tu iras, je serai là. », « La seule vérité, c’est que le véritable Amour ne meurt jamais. »), ou bien les valeurs de Jésus mais sans Jésus (cf. la chanson de Manolo sur le « pardon », qui ainsi arrive à amadouer et à vaincre le méchant taureau dans l’arène). Le pardon n’est pas raccordé à Jésus : il est célébré pour lui-même, comme une capacité humaine, un humanisme, une solidarité, une pensée commune et communionnelle.
 

 

En réalité, ce film n’a aucune incarnation, aucune assise christique, aucune identité propre, aucune âme ni consistance. Par exemple, la Chandeleur reprend les mimiques insupportables du show-man cool et pote qu’était le Génie dans le dessin animé « Aladdin » de Disney… mais avec la personnalité en moins. Comme dans tous les dessins animés en 3D actuel, il y a énormément de personnages secondaires, beaucoup trop, et aucun ne se détache par sa profondeur. Ce sont des héros pêle-mêle, sans psychologie, qui se copient les uns les autres, qui n’ont que deux répliques en tout et pour tout à dire. Ils ne représentent qu’une intention, bonne ou mauvaise, mais une seule à la fois (comme dans « Vice-Versa » par exemple), pour ne pas embrouiller le cerveau des spectateurs (car nous sommes bêtes, n’oublions pas). Et finalement, ils ne laissent aucune trace dans le patrimoine culturel et culturel mondial.
 

 

Malgré ses prétentions, ce film n’a pas davantage d’assise géographique, terrestre, locale. Ses réalisateurs flattent un patriotisme romantique : « Le Mexique est le centre de l’Univers. » (reprenant le mythe aztèque del Ombligo de la Tierra). Petit chauvinisme marketing. En réalité, c’est de la panmythologie de bas étage et du superprimivitisme à la sauce technologico-passéiste hollywoodienne, car il n’y a rien de mexicain dans cette production (c’est comme la sauce mexicaine dans les McDo… elle n’a de mexicaine que le nom). Les réalisateurs affichent un nationalisme folklorique apparent, mais en réalité ils défendent un internationalisme sans appui sur le réel (les vrais Mexicains doivent halluciner en voyant une merde mondialiste pareille), une idéologie et un spiritualisme mondiaux centrés sur l’individualisme. D’ailleurs, on voit dans leur film les idées mondialistes, les emprunts à « Aladdin » et à tous les clichés hollywoodiens les plus courus. Des chansons standards du répertoire nord-américain international sont reprises, et remasterisées en version pseudo mexicanisée (Radiohead, Ennio Morricone, UB40, Rod Stewart, Cielito Lindo…). Mais il n’y a absolument rien de culturel dans le sens noble du terme. « La Légende de Manolo » est un bric-à-brac d’éléments folkloriques sans cohérence anachronique ni culturelle. Il laisse même échapper quelques traces de panmongolisme de la Nouvelle Religion mondiale : « Je vous ai pas dit que j’ai appris le kung-fu ? » (Maria)
 

 

Le producteur Guillermo del Toro, malgré son nom hispanique, est un agent de la Franc-Maçonnerie : il voue un culte à l’hétérosexualité et à l’Autre (qui est l’autre nom du diable) : « Je suis mexicain et je sais ce que c’est qu’être l’autre. » a-t-il déclaré tout récemment. D’ailleurs, en ce moment, il sort son nouveau film d’animation « The Shape of Water » à la plus grande gloire des « différences » (sauf la différence des sexes et la différence Créateur-créatures, comme par hasard) et de la Bête (Guillermo del Toro est présenté par la caste hollywoodienne comme le « Maître et créateur des Monstres latinos » : gros foutage de gueule des satanistes), comme le font tous les francs-maçons qui s’ignorent. Et on n’a le droit de ne rien dire, évidemment : le néophyte ne peut pas comprendre la « culture mexicaine »… Là encore, foutage de gueule du relativisme culturel ! Sauf que la culture mexicaine réelle, ce n’est pas ça. Même si les réalisateurs sont mexicains et s’annoncent sincèrement comme les défenseurs de leur propre pays. En réalité, ils sont assoiffés de fric et de pouvoir, et défendent des messages francs-maçons à la plus grande gloire du mythe luciférien de l’individu asexué auto-créé.
 

Guillermo del Toro et Jorge Gutiérrez


 
 

b) Célébration du diable (spiritualisme intégral) :

En effet, dans « La Légende de Manolo », on retrouve plein d’éléments de la Franc-Maçonnerie (les murs et les pierres vivants, les cercles, les triangles, les X, la vénération de la lune et du soleil, la lumière, l’architecture, etc.) mais surtout des éléments du satanisme et du spiritisme luciférien. Ce film vénère Lucifer, l’ange de lumière : d’ailleurs, il est dit textuellement que la ville fictionnelle de « San Angel » est « le centre de la terre ». Il célèbre le Jour des morts comme les 31 octobre au Mexique pour la Fête des morts, sorte d’Halloween hispanisé, et expulsant toute la dimension résurrectionnelle et christique de la Toussaint.
 

 

 

Gutierrez reprend tous les codes et symboles du christianisme, mais pour les vider de Jésus. Par exemple, il est bien fait mention du « Livre de Vie » mais malheureusement il ne s’agit pas de la Bible, et encore moins du Livre de Vie du Jugement personnel de Jésus que nous allons voir au moment de notre mort. Il se limite au contraire à un livre franc-maçon regroupant des mythologies, des légendes (n’oublions pas que la Franc-Maçonnerie se fonde sur le symbolisme et la mythologie). « Le monde est constitué d’histoires. » déclare la guide qui n’est autre que la Muerte. Le film est ni plus ni moins le récit de la damnation d’Adam et Ève qui goûtent au fruit de la connaissance de l’arbre du bien et du mal. Le serpent de la Genèse permet à Manolo et Maria d’accéder à l’éternité.
 

 

 

Dans « La Légende de Manolo », il y a carrément des autels (Arbre de la Connaissance, installations ailées…) érigés en l’honneur du dieu « Amour ». Jésus n’est plus considéré comme la Vie éternelle : il est remplacé par « la médaille de la Vie éternelle » qui rend invincible. Le sacrifice de la Croix est totalement évincé. Il n’y a aucune Foi en Jésus dans ce film. Le seul dieu envisagé est la conscience personnelle. Selon les réalisateurs, c’est le souvenir qui crée l’éternité… et non Jésus. L’enfer est figuré par « le pays des oubliés », et les âmes des morts ne parviendraient à survivre à la mort physique que grâce à la mémoire humaine des vivants. « Tant que nous nous souvenons de nos morts, ils restent avec nous. » (Maria) Cette pensée que c’est la foi ou la conviction de cœur personnelle qui créerait Dieu est anticatholique, protestante ou/et musulmane. C’est une hérésie, car c’est Dieu Jésus qui donne la Foi. Et en théorie, ce dernier n’a pas besoin de notre croyance en Lui pour exister.
 

La Muerte


 

Ce dessin animé est une ode à la mort (et non à la Vie qui est Jésus). La Muerte est le personnage-star. Le dieu féminisé qui finit par triompher. Le fameux « féminin sacré panthéiste » dénoncé par Mgr Léonard. Paradoxalement, la mort réelle n’existe pas. C’est l’image folklorique de la mort qui la remplace. Concrètement, même les personnages tués ne décèdent pas. Et les morts sont comme les vivants : aussi acteurs qu’eux. Il n’y a pas de césure entre le monde des vivants et le monde des vivants. La vie et la mort fusionnent. L’amour et la mort aussi. Par conséquent, il n’y aucun Salut ni aucune Justice. Dans « La Légende de Manolo », on assiste à une véritable vénération des esprits et du royaume des morts : le Jour des mort, tout serait permis, tout serait victorieux ! Comme au carnaval. Les morts, dans ce dessin animé, sont les gentils, ceux qui dispensent la « liberté ». L’« armée des morts » vient prêter main forte aux gentils. L’association vivants et morts (autrement dit les liens sataniques entre mondes visible et invisible), c’est ça qui est considéré comme l’« Amour », la « Victoire » et l’« Éternité ». L’inversion des valeurs atteint à ce point son climax que dans le film ce sont les prêtres qui sont cornus (exemple : père Domingo) ! Et les religieuses sont réduites à un chœur ridicule de tragédiennes apeurées.
 

 

Mais chut ! Il ne faut pas dénoncer le satanisme. C’est « culturel ». On n’est pas né au Mexique et on n’a pas de sang mexicain coulant dans nos veines… Et puis c’est destiné aux enfants. Alors dormez en paix, braves gens.
 

Pierre-Ambroise Bosse et l’Antéchrist

Suite au JT de TF1 de ce midi, je suis obligé de rajouter à la partie sur les « expansions de conscience » du chapitre II de mon prochain livre, ce passage :
 

« Nos contemporains sont mentalement prêts à envisager l’existence et l’accueil de l’Antéchrist. Il suffit qu’ils réalisent un exploit exceptionnel pour qu’à présent ils le dédient à une conscience lumineuse surnaturelle. Quand, par exemple, les journalistes demandent à l’athlète français Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde du 800 m à Londres le 8 août 2017, d’expliquer sa victoire, ce dernier déclare que « c’est tout un tas de choses qui font que les étoiles s’alignent. C’est un truc assez inconscient. » (en direct du Journal Télévisé de 13h de TF1, le 9 août 2017). Il se qualifie lui-même de « magicien » possédé par une « intuition », une « envie », un « panache », qui n’étaient pas lui et qui lui ont offert un dédoublement héroïque de personnalité, de capacité. Une invincibilité. Un déploiement de conscience. « Je me voyais entamer la dernière ligne droite de la piste, et me disais : en ce moment, ce n’est pas moi qui suis en train de courir maintenant. » »
 

L’inquiétante asiatisation des religions


 

On assiste mondialement à une « asiatisation/sinisation des religions ». Sorte de plan spirituel antéchristique. J’en parle beaucoup dans le chapitre 2 de mon livre (rubrique « panmongolisme musulman », traitant surtout du cas de l’Inde et de l’Indonésie).
 

La « sinisation », c’est-à-dire l’imposition de la civilisation chinoise, c’est un peu le laïcisme à la française. Elle tolère la religion catholique à partir du moment où celle-ci ferme sa gueule. C’est un néo-communisme spirituel.
 

Il y a pile 10 jours, le 19 juillet dernier, à la Cathédrale de Pékin et au Grand Hall du Peuple, Yu Zhengsheng, chef du Parti Communiste chinois, a appelé les évêques catholiques à adhérer à la « sinisation » (zhongguohua) et à prêter allégeance au Parti. En avril 2016 déjà, le président Xi Jinping avait fait rédiger un « Plan de travail pour 2017 » à l’Administration d’État des Affaires religieuses, publié le 26 janvier 2017, qui autorisait les autorités chinoises à choisir et ordonner les évêques « sans ingérence de la part du Vatican ».
 

Ce hold-up de souveraineté ecclésiale, cette violation papale, cette mise au placard épiscopale, est à peine dénoncée (ou à demi mot) par les MEP (Missions Étrangères de Paris) et pas du tout par le journal La Croix. Écoeurant.

Notre principal ennemi, c’est la Paix, l’Amour, la Vie, la Justice, la Solidarité et les Droits de l’Homme (et je ne blague même pas)


 

J’ai compris, grâce au film « Wonder Woman » (2017) de Patty Jenkins, qui est vraiment l’Antéchrist. Il est la foi absolue en la toute-puissance de l’Amour. Il est l’Esprit de Fête. Il est l’optimisme mondialement célébré. Il est la défense inconditionnelle de la Paix. Pas la Paix de Jésus mais la Paix tout court. Le satanisme, c’est le pacifisme absolu. Et c’est se prendre pour la source de son propre Salut et Bien : « La Justice commence avec elle » indique le sous-titre de l’affiche maçonnique du film. « Je fais ce que je veux. […] L’important, c’est ce que l’on croit. Et JE CROIS EN L’AMOUR ! » conclut Wonder Woman tout en massacrant tout le monde sur son passage et en fondant sur son ennemi diabolique Arès (dieu de la Guerre) qu’elle imite finalement en actes et en intentions sans même s’en rendre compte. L’Antéchrist, lui, est capable, avec des étoiles et des larmes scintillantes dans les yeux, de tuer en disant « Je t’aime » à sa victime, sous prétexte de la sauver d’elle-même et d’instaurer sa propre vision de la Paix et de la Justice. Sidérante mythomanie. « Seul l’Amour peut sauver le monde ! » croient les suiveurs de l’Antéchrist. Alors je le dis très sérieusement : nous, catholiques, croyons uniquement en la toute-puissance de l’Amour de Jésus, en la paix de Jésus. « Donne-nous Seigneur la Paix, non pas celle qui vient du monde, mais la Paix qui vient de Toi. » développe le chant de paroisse citant fidèlement la Bible (Jn 14, 24). Notre plus grand ennemi – et je ne blague même pas –, c’est la foi en l’Amour et en la Vie, c’est la Paix et la solidarité, ce sont les Droits de l’Homme, c’est la diabolisation de la guerre. Pour l’Antéchrist, le grand monstre à neutraliser, c’est la guerre… sauf sa propre guerre à la guerre. C’est pourquoi il est capital pour nous de ne pas rentrer dans cette idolâtrie de la Paix et de l’Amour lancée par tous les organismes musicaux, cinématographiques, caritatifs et même ecclésiaux. Car si la guerre pour Jésus et par Lui est juste, la Paix voulue pour elle-même est un totalitarisme. Il nous faut rejeter avec force le pacifisme et l’antibellicisme contemporains, et ne défendre que la Paix divisante du Christ, coupante comme une épée (Mt 10, 34) et fragile comme un enfant.
 
 
 

P.S. : Alors maintenant, en plus de la folie, sachez que je me drogue lol. Suite à ce post, réaction à l’instant sur ma page officielle Facebook :
 

Témoignage d’un survivant du Bataclan : un boulevard s’ouvre à l’Antéchrist


 

Très intéressant, ce témoignage (prenant, au demeurant : on ne peut qu’avoir le cœur qui bat la chamade en le lisant !) d’un rescapé du Bataclan, pour comprendre l’autoroute qui mène du boboïsme à la Nouvelle Religion mondiale, et comment les bobos sont les victimes quasi offertes à l’Antéchrist et prêtes à se laisser embobiner par lui. En effet, l’Antéchrist, avant d’avoir pu s’incarner, est avant tout un esprit ; et il prône un spiritualisme optimiste (basé sur l’Espoir ou « l’amour ») qui neutralise le corps au profit de l’esprit et de la volonté individuels. C’est exactement ce qu’exprime ce Joe au seuil de la mort : comme il ne peut/veut pas se raccrocher à Jésus – car visiblement il n’y croit pas ou il ne le connaît pas – il ne jure que par sa rage de vaincre, son instinct de survie, ses sentiments pour sa compagne, et son « esprit » :
 

« Alors certes je ne peux pas bouger mais il me reste une arme : mon esprit. Mon seul rempart face à la monstruosité : l’espoir. L’amour. La volonté de vivre. Je souffle, je respire par le ventre, j’essaie de reprendre mes esprits. […] Je me dis qu’après tout c’est l’espoir qui nous a gardés en vie ce soir là. Alors j’imagine que c’est aussi lui qui continuera à nous faire avancer pour le restant de nos jours, quels que soient les événements, quelque soit le prix à payer. »
 

Abstraction faite de la légitime émotion et empathie que suscite cet article, il reste symptomatique et inquiétant pour la France. Très peu de gens, même ceux qui ont vécu « en live » les attentats, les ont compris et surtout en ont retenu les leçons pour les enrayer. Bien au contraire. Inconsciemment, ils vont dans le même sens que ces derniers. Car les djihadistes eux aussi sont des grands idéalistes, des spirites qui négligent le corps au profit d’un « esprit » sans nom (l’Antéchrist). J’explique dans mon prochain livre que le boboïsme, la Franc-Maçonnerie et la Nouvelle Religion Mondiale de l’Antéchrist sont une seule et même réalité.

Bienvenue en Franc-Macronnerie !

 

Très intéressante, cette soirée d’inauguration de l’université de starts-up Station F » animée par Macron :

 

La mairesse de Paris, Anne Hidalgo, a insisté sur « l’optimisme et l’espoir » (les deux mots d’ordre du boboïsme) et veut faire de l’« apprentissage du code » aux élèves la priorité future de l’Éducation Nazionale.
 

L’encodage, c’est vraiment le travail d’écriture. D’écriture numérique. Dans le discours des transhumanistes, il s’agit pour chacun d’entre nous de graver ad vitam aeternam sa signature ou son nom codé sur le registre qu’est la Blockchain. Or, qui écrit sur le marbre ou sur les Tables de la Loi, sinon Dieu et ses prophètes ? Les francs-maçons technologistes mettent beaucoup l’accent sur l’écriture (le fait d’écrire). Ils emploient très souvent les expressions « écrire sa vie », « graver sa propre empreinte », « inscrire son nom dans l’Histoire », « se tatouer », « faire des hiéroglyphes », « calligraphier », etc. D’ailleurs, beaucoup de Doodle Google représentent un scribe muni d’un crayon ou d’un graveur.
 

Doodle Google du 30 juin 2017 : quand on parle du loup !


 

Pendant la soirée, les deux lexiques de la Franc-Maçonnerie, à savoir l’architecture et la lumière, étaient présents : « Comment ne pas remercier l’Architecte qui fait cet événement ? Jean-Michel Wilmotte. » (Roxanne Varza)

 

Quant à Macron, il ne parle pas de Dieu mais d’un « esprit » : « Ce qui nous rassemble, c’est cet Esprit entreprenarial. »

 

Bienvenue en Franc-Macronnerie !

La puce électro subcutanée, c’est maintenant


 

Heureusement que la rédaction de mon livre touche à sa fin. Car il arrive à point nommé.

 

Par exemple, la puce électro subcutanée débarque déjà en Suède. Pour monter dans certains trains suédois sans billet, les passagers « Premium » n’ont plus qu’à se faire scanner la main… La puce électronique fonctionne avec la technologie NFC. Née en 1994, la NFC permet de communiquer sans-fil et d’échanger des informations sur une courte distance. NFC signifie Near Field Communication (Communication en champ proche). C’est une technologie intégrée dans certains modèles de Smartphone ou sur des cartes de crédit. Elle nous transforme en magiciens.
 

Par ailleurs, l’Afrique est en train de devenir « Terre de drones », à cause de sa superficie, du terrorisme de Boko-Aram, mais également de son désir d’émancipation.
 

Enfin, toujours concernant la puce RFID, les implants cérébraux pour éradiquer les déficiences cérébrales (AVC, dépression, fatigue, Parkinson, etc.) mais aussi décupler les capacités cognitives du cerveau, sont promus par Bryan Johnson au salon VIVA TECH de Paris cette année. Il nous dit que ce « progrès » est inéluctable.

Le discours fallacieux de Laurent Alexandre sur l’Intelligence Artificielle, relayé par Le Figaro


 

Dans son interview d’aujourd’hui accordée au Figaro « Bienvenue à Gattaca deviendra la norme », le scientifique Laurent Alexandre promeut l’Intelligence Artificielle… pour lui tenir tête ! En effet, par une opposition concurrentielle et non un rejet réel, il plaide en faveur d’une reconversion technologique et un alignement à l’Intelligence Artificielle visant à « rattraper notre retard européen ». Il n’entend pas contourner l’Intelligence Artificielle mais au contraire « réduire les écarts » entre les différentes Intelligences. Il joue le jeu de la Franc-Maçonnerie technologiste même s’il feint de s’y opposer, car il presse l’Europe de se moderniser et de se mettre au diapason du « monde ». La preuve en est qu’il défend Teilhard du Chardin, un évolutionniste gnostique. Or « Teilhard introduit l’idée d’une divinisation du monde qui se passerait de la grâce divine et de l’Esprit Saint, ce qui rejoint la pensée gnostique. » explique Françoise Breynaert dans La Venue glorieuse du Christ et le Millenium (2016, p. 28).

 

La perversité de l’« expertise » de Laurent Alexandre se situe dans le fait qu’il essaie d’impressionner la galerie en créant le mythe du « retard européen », en citant des noms de hautes instances que presque personne ne connaît en Europe (« Les GAFA et demain les BATX chinois – Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi – sont les nouveaux maîtres du monde. L’Europe préfère geindre et accuser les géants du numérique de tous les maux. Mais elle a raté la révolution numérique. Ce réflexe infantile ne mènera nulle part. Aucun opérateur, qu’il s’agisse des GAFA ou des BATX n’est issu de notre continent. Après un tel échec, une telle absence de vision on pourrait espérer que l’Europe se mette au travail pour rattraper son retard. Il faut certes que les GAFA paient des impôts en Europe mais le principal enjeu est ailleurs: nous devons essayer de créer des plateformes numériques. Cela sera très difficile car nous avons des régulations inadaptées: nous avons la CNIL, ils ont les GAFA. La CNIL est remarquable mais il y en a 27 en Europe…. ce qui est lourd pour internationaliser. »)

 

Par ailleurs, l’augmentation cérébrale est en partie un mythe. Laurent Alexandre y croit à fond et joue sur l’ignorance des anti-Cyborg pour leur faire peur, en leur parlant notamment du projet Neuralink (l’Intelligence augmentée : fusion entre le cerveau biologique et l’Intelligence Artificielle) d’Elon Musk, l’industriel le plus médiatique au monde, fondateur de PayPal, Tesla, SolarCity, Hyperloop, qui veut brancher des implants intracérébraux (prothèses neurotechnologiques) dans les cerveaux humains pour créer des Cyborg. Et quand on lui rappelle que l’Homme possède d’autres dimensions que son cerveau ou son ADN (par exemple la sensibilité, la vie intérieure), Laurent Alexandre fournit une réponse cérébralo-centrée et finalement anticléricale, en reprochant aux catholiques leur supposée « naïveté » et « retard » : « Vous avez à mon sens tort, l’homme se réduit à son cerveau. Nous sommes notre cerveau. La vie intérieure est une production de notre cerveau. L’Église refuse encore l’idée que l’âme soit produite par nos neurones, mais elle l’acceptera bientôt comme elle a reconnu en 2003 que Darwin avait raison, 150 ans après que le pape déclare que Darwin était le doigt du démon. C’est d’ailleurs indispensable si les chrétiens veulent participer aux débats neurotechnologiques qui sont clé dans notre avenir. » À mon avis, son discours est malhonnête. C’est étonnant que Le Figaro lui déroule le tapis rouge.

Visite de Poutine à Versailles : un choix anodin de Macron ? Pas du tout : un calendrier et une mise en scène typiquement francs-maçons


 

Le président Emmanuel Macron ne choisit jamais les lieux où il s’expose médiatiquement par hasard (on a pu s’en rendre compte lors de son discours du Louvre). Son agenda est particulièrement franc-maçon. Aujourd’hui, il a choisi de rencontrer le dirigeant russe Vladimir Poutine à Versailles… pile 300 ans après la visite diplomatique du tsar russe Pierre Legrand à Versailles en 1717, année de naissance de la Franc-Maçonnerie moderne. Coïncidence ? Difficile à croire. Même si les mass médias et nos contemporains ne parleront jamais de la grille franc-maçonne que suit Macron, elle est bien là.

Quand arrivera l’Antéchrist et comment le reconnaîtrons-nous ?

Devise de l’Eurovision 2017 : « Celebrate Diversity »


 

Certains me demandent quand arrivera l’Antéchrist et en quoi nous le reconnaîtrons. Je crois que le signal humain le plus facilement reconnaissable que l’Antéchrist et son faux prophète seront arrivés au pouvoir religieux (Vatican puis Jérusalem), c’est soit leur promotion ouverte de l’hétérosexualité (et ses synonymes : « égalité », « respect des différences », « diversité », « amours », « Charité-s », « Miséricorde », « ouverture des sacrements à tous », tolérance pour les Unions Civiles, etc.) – un peu moins la promo franche de l’homosexualité – , soit le lissage-troncage des 4 paragraphes du Catéchisme de l’Église Catholique sur l’homosexualité. Ce n’est pas plus compliqué que ça. L’hétérosexualité est l’empreinte de la Franc-Maçonnerie internationale et du satanisme.