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La Nuit des Musées à Paris, et autres événements récents : ça y est, les démons sont lâchés

La période est propice à toutes les craintes (… mais aussi à l’Espérance puisque Jésus va bientôt se montrer à tous) tant les manifestations démoniaques, les rituels satanistes, l’occultisme, ont pignon sur rue, débarquent à la télé, et sont plébiscités par une large part de la population désormais.
 

Pour éviter les procès en exagération ou en complotisme paranoïaque, je vais prendre 6 événements récents, qui montrent l’ampleur de l’infiltration de la Franc-Maçonnerie et des démons dans nos structures politiques, culturelles, artistiques, et même ecclésiales : le mariage de Meghan et Harry, la diffusion du téléfilm en 3 parties Au-delà des murs sur ARTE, et mes visites dans 4 musées parisiens (le Musée Grévin, le Quai Branly, le Musée de la Franc-Maçonnerie, et enfin la Fondation Louis Vuitton), Je vous encourage bien sûr à compléter ce descriptif par la lecture ou l’écoute de mon livre Homo-Bobo-Apo et d’autres articles.
 

1) Le mariage de Meghan et du mari de Meghan (Harry) :


 

C’était le samedi 19 mai 2018. Meghan Markle a refusé d’obéir à son mari le prince Harry… et le monde a applaudi cet affront comme un merveilleux sacre, un beau serment.
 

 

Notre époque associe de plus en plus l’obéissance à la soumission. Et à tort. Ou alors à tort quand le mot « soumission » est lui-même connoté négativement comme une destruction ou un rapport de force dominant-dominé. La preuve : Meghan Markle refuse d’« obéir » à son mari. Elle se contente de répondre « I will », en contournant la formule requise. Et ça fait sourire tout le monde, tout en se donnant des airs de défi, de conquête, de militance féministe, de pied-de-nez aux conventions « patriarcales », de modernité et d’émancipation. Alors qu’il n’y a pas, pour une femme, de réelle liberté sans soumission, sans consentement à appartenir, sans obéissance (à Dieu, à travers notamment son mari). Avec Meghan, nous avons affaire à une sorte de Princesse Disney, rebelle, effrontée, faussement impertinente, presqu’à une louve déguisée en brebis.
 

2) Le téléfilm Au-delà des murs (2016) de Marc Herpoux :

La Bête ne se cache plus…


 

Jeudi 17 mai 2018 a été rediffusé un téléfilm du genre « fantastique », sur la chaîne ARTE. Tous les ingrédients des rituels satanistes s’y trouvaient (la maison labyrinthique habitée par « les autres », les personnages masqués et cornus, les oiseaux morts, les tatouages 666, les morts vivants, les portes rouges, le détournement de la Bible, les revenants dans les placards, les colonnes noires, la Veuve, les fillettes vierges, le Minotaure, les bougies, la tête de la Bête sur la tapisserie du mur, etc.) sans être dénoncés (évidemment !) puisque ces abysses infernales où se retrouvent les âmes des mortels avec les âmes des défunts du passé (un soldat de la Première Guerre mondiale, Julien) sont présentées comme le lieu de prédilection de l’expérience de l’Amour véritable : Julien et Lisa – femme du présent – vont connaître ensemble leur unique amour existentiel en enfer. « Je veux que tu restes ici avec moi jusqu’à la Fin des Temps » déclare à la fin de cette mini-série Sophie, la jeune sœur de Lisa, que cette dernière n’a pas été capable de sauver de la noyade narcissique mise en scène par les réalisateurs bobos d’ARTE, fascinés par la mort et la damnation. Oui : ces téléfilms sont bien des signes démoniaques inconscients de Fin des Temps.
 

 

 

 

3) Musée Grévin :


 

Je me suis rendu récemment au fameux Musée Grévin de Paris, situé sur les Grands Boulevards. À la base, c’était uniquement pour me faire estampiller avec la statue de Mimie Mathy (pour la couverture de mon prochain livre sur Joséphine Ange gardien). Eh puis finalement, ça a fini en mitraillage photographique de tous les indices de Franc-Maçonnerie et d’anticatholicisme observables dans ce musée : promotion ouverte de la magie noire, du chamanisme (avec le « Palais des Mirages », de forme circulaire, avec des mises en scène et des éclairages mettant en relief le spiritisme animiste vaudou), de la médiumnité (Nostradamus trône en bonne place), reprise des codes maçonniques traditionnels (la « Salle des Colonnes » avec le fameux pavé mosaïque, les enluminures, les dorures et les jeux lumineux partout, les loges de toutes sortes, etc.), cultes des libertaires (par exemple, Jean de la Fontaine ou Victor Hugo sont célébrés comme des grands défenseurs de la « Liberté » ; la Déclaration des Droits de l’Homme et l’abolition de l’esclavage sont placés au centre de la visite du musée), vénération non-voilée des Lumières et des Illuminati (les écriteaux placés à côté des statues de Voltaire et de Diderot nous indiquent que « c’est dans les salons littéraires du XVIIIe siècle que l’on rencontre les plus beaux noms de la pensée française. »). Et comme par hasard, qui sont les seuls à s’en prendre plein la gueule ? Les catholiques ! Le roi saint Louis n’est plus appelé « saint » et est dépeint ironiquement comme un faux humble et un ignoble monarque idéalisé par les obscurantistes chrétiens : « La légende le montre administrant la justice sous un chêne à Vincennes. Incarnant la modération, la droiture et la paix, il a l’image du souverain ‘idéal’. Économe jusqu’à la privation, il dépensa pourtant des fortunes en reliques et en vaines croisades (il succombera d’ailleurs lors du siège de Tunis). D’une piété fervente, il mena une vie d’ascète mais se montra intraitable envers les ennemis de la religion : joueurs, duellistes, prostituées… »). Jeanne d’Arc, quant à elle, perd aussi son titre de « sainte ». Il est même indiqué que c’est le méchant « évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, qui a présidé son procès ». Des tableaux sinistres du Moyen-Âge sont représentés à Grévin (salles de tortures peu éclairées), comme si cette période n’avait été qu’obscurantisme et persécutions orchestrées par l’Église. Bien sûr, personne ne sera étonné de voir la diabolisation de l’Inquisition, présentée comme une Gestapo à la sauce médiévale : « Du XIIIe au XIVe siècle en France, l’Inquisition, institution judiciaire ecclésiastique, pourchasse les hérétiques et veut les contraindre à abjurer leur foi. Les inquisiteurs, des religieux impitoyables, ne reculent devant rien : emprisonnement, privation de nourriture, tortures… tous les moyens sont bons pour faire avouer les suspects. » Aux antipodes de ce qu’était la véritable inquisition, un tribunal créé pour que le peuple se soit pas livré à une auto-tyrannie sans loi et ait accès à une procédure légale de jugement en cas de délits. Le Musée Grévin, en gros, c’est le laboratoire alchimique des créateurs francs-maçons de Frankensteins post-modernes. J’attends avec impatience l’arrivée des chimères et les cyborgs.
 

 

 

 

 

 

4) Expo Enfers et Fantômes d’Asie au Musée du Quai Branly :


 

Pour débuter mon circuit de visites de la Nuit des Musées le 19 mai 2018 (j’en avais prévu 3 : le Quai Branly, la Franc-Maçonnerie et la Fondation Vuitton), je me suis rendu dès 18h à l’exposition sur la monstruosité et l’enfer vu par les Asiatiques. Plusieurs choses m’ont sidéré : d’abord, la totale absence de représentativité de la vision de l’enfer adoptée par les grandes religions monothéistes en Asie (or, c’est un continent qui, face à la vacuité du bouddhisme et des cultes sataniques animistes, connaît une énorme vague de conversions à l’Islam et au catholicisme, justement : le parti pris de cette expo était donc implicitement anticlérical et antichristique) ; ensuite, la totale décomplexion de ce musée à promouvoir ouvertement des pratiques diaboliques auprès du grand public (on nous explique – je cite – « Comment devenir un monstre ? », de quelle manière rentrer en lien avec les défunts et les entités démoniaques, on nous montre des amulettes, des poupées ligotées, les accessoires d’emprise démoniaque… et tout ça, sous l’excuse du « culturel », du ludique, du zen, du folklorique, du rigolo, du plaisir de se faire peur, etc.) ; enfin, l’affluence massive de visiteurs à cet événement (la queue d’attente pour rentrer n’en finissait pas). Ce succès, cet engouement pour la laideur et le mal folklorisé, cet attrait général pour les enfers et l’au-delà vidé du Christ, montrent combien nos contemporains sont complètement naïfs et paumés dans leur spiritualité, et qu’ils sont prêts à vivre des rituels satanistes et des expériences paranormales puisque la sorcellerie a désormais pignon sur rue.
 

 

 

 

 

 

 

5) Musée de la Franc-Maçonnerie au Grand Orient de France :


 

J’ai poursuivi ma Nuit des Musées avec une visite qui me tenait à cœur : le Musée de la Franc-Maçonnerie, rue Cadet à Paris. J’ai encore appris beaucoup de choses sur le mode de pensée des francs-maçons. Déjà, la visite guidée a commencé fort : notre sympathique conférencière a arrêté mon petit groupe de 30 personnes devant l’écriteau d’une phrase attribuée à Antoine de saint Exupéry : « Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser, tu m’enrichis. », et m’a fait un plaisir immense puisqu’elle a démarré en disant clairement ce que je me tue à expliquer dans tous mes écrits, et notamment dans mon livre Homo-Bobo-Apo, sur la Franc-Maçonnerie : que la Franc-Maçonnerie repose sur l’hétérosexualité, c’est-à-dire sur un culte de l’altérité absolue, une idolâtrie pour les différences en elles-mêmes (au détriment de la différence des sexes couronnée par le mariage religieux et de la différence Créateur-créatures à savoir Jésus et l’Église Catholique). En effet, la conférencière a déclaré (et je l’ai enregistrée sur mon téléphone portable) : « C’est un peu un de nos fondamentaux en Franc-Maçonnerie : nous allons à la recherche de la Différence de l’Autre/l’autre. » CQFD. « La différence de l’autre est essentielle. » a-t-elle insisté un peu plus tard. À noter que « l’Autre », dans la Bible, est un des noms du diable. Cette passion des francs-maçons pour l’hétérosexualité, la diversité, la différence, cache donc un culte satanique.
 

Par ailleurs, plusieurs réflexions et découvertes me sont venues pendant la visite. J’ai relevé diverses réalités de la Franc-Maçonnerie : notamment la contradiction dans le discours franc-maçon entre les intentions et les actes (la conférencière nous a soutenu mordicus que l’infiltration de la Franc-Maçonnerie dans les médias et les partis politiques était un mythe complotiste – « On ne discute pas de politique en loge. »… alors que dans les couloirs du GODF étaient placardées les affiches de la prochaine « Tenue blanche » privée de la ministre Marlène Schiappa programmée le 2 juin prochain) ; le déni de la structure hiérarchique pyramidale (Pour les francs-maçons, leurs 33 grades ou degrés n’existent pas, la distinction entre maîtres/compagnons/apprentis n’est pas verticale et n’est qu’une affaire d’approches et d’« expériences différentes ») ; l’antifascisme fasciste (Les francs-maçons sont antifascistes et sont persuadés, comme l’a affirmé ma conférencière, que « les fascistes veulent casser du maçon »… sans réaliser qu’eux-mêmes sont fascistes, même dans le sens historique et intentionnel du mouvement : ils défendent les faisceaux de lumière, les processus et les marches, les confréries libertaires, à l’instar des fascismes historiques. D’ailleurs, dans un des temples que nous avons visités, j’ai même vu plein de faisceaux de licteurs, sachant que les licteurs romains étaient des Hommes dits « libres ») ; l’anticléricalisme franc-maçon, qui passe par l’auto-victimisation (les maçons soutiennent que c’est l’Église Catholique qui seule leur en veut, alors qu’eux pensent la « respecter » : notre conférencière nous a soutenu que « les francs-maçons n’étaient pas des bouffeurs de curés » et que « la seule religion qui est contre eux, c’était l’Église Catholique. Les autres religions, non. ») ; l’intérêt des francs-maçons pour les thématiques de la Nouvelle Religion énergétique mondiales (le boboïsme – une soirée « Jazz et maçonnerie » va avoir lieu prochainement – ; les pierres vivantes – « Chacun d’entre nous est une pierre brute, pour construire cette Humanité meilleure et éclairée. » nous a sorti la conférencière ; le dithéisme – « J’ai mes côtés noirs et mes côtés blancs… comme en loge… et j’essaie de m’améliorer. » a déclaré la conférencière en se référant au Pavé Mosaïque ; le culte des sens – dans un des temples que mon groupe a visité, j’ai vu dans un des frontons un triangle de verre où était inscrit le mot « les Sens » – ; le handicap – une soirée « Société civile et Handicap » consacrée justement au handicap aura bientôt lieu le 31 mai 2018 – ; l’écologie – un colloque public au CNAM sur « Transition énergétique et Humanisme » se déroulera le 9 juin prochain – ; le revenu universel – notre conférencière nous a dit qu’un groupe de travail de sa loge planchait en ce moment sur la création du « Revenu Universel Inconditionnel » – ; le féminisme – notre conférencière, à diverse reprise, n’a pas caché son militantisme féministe… ainsi que sa passion pour les chats ! – ; l’égalité hommes-femmes ; le transhumanisme, etc. Notre conférencière nous a d’ailleurs avoué qu’elle était en faveur de l’euthanasie et qu’elle faisait partie du collectif Mourir dans la dignité…) ; l’intellectualisme élitiste et la déconnexion avec le Réel chez les francs-maçons (par exemple, j’ai appris qu’au Grand Orient, qui est l’obédience la plus importante numériquement en France, et qui se targue de favoriser le brassage socio-professionnel et le non-classement des personnes sur la base de leur salaire ou de leur métier… en réalité, il y a très peu d’ouvriers, et la moyenne d’âge est de 59 ans, donc très élevée).
 

Ce qui me marque dans la Franc-Maçonnerie, c’est également la dépersonnalisation des membres des loges : ils ont beaucoup de mal à dire « je » ou à parler en leur propre nom dès qu’il s’agit d’aborder les questions intimes et collectives (sexualité, religion, politique, opinions personnelles, etc.) ; entre eux, ils ne se demandent pas quel métier ils font, ni leur nom entier, mais uniquement à quelle loge ils appartiennent. Le processus d’identification s’arrête là. Et ils font passer cette destruction ou cet effacement de l’identité pour une procédure ou un protocole associatif « égalitaire » et « fraternel ». Preuve de ce lavage de cerveau, de ce déni de la personne, de cette dépersonnalisation, en Franc-Maçonnerie : les organisateurs qui nous accueillaient et assuraient les visites de La Nuit des Musées ne portaient pas de badge nominatif. Ils étaient réduits à leur fonction : « Accueil », « Conférencier », « Sécurité » (d’ailleurs, dans le staff de surveillance, il n’y avait que des Noirs : pour un mouvement anti-colonialiste et anti-racisme comme la Franc-Maçonnerie, ça fait plutôt sourire…). Ils diront que c’est par manque de moyens, ou pour l’aspect pratique, qu’ils n’affichent pas leur nom et prénom sur leur badge… mais en réalité, ça dit plus profondément une négation de la personne au sein des obédiences maçonniques.
 

Enfin, une chose m’a frappé en visitant les locaux du Grand Orient de France : c’est la manière dont les francs-maçons arrivent à convaincre leur auditoire du bien fondé de leur œuvre/association (même s’ils prétendent « ne vouloir convaincre personne » et « ne pas faire de zèle »). Ils arrivent à rallier à leur cause en particulier les jeunes (il y avait ce soir-là beaucoup de trentenaires, de geeks, et même des familles avec des jeunes enfants), les personnes homosexuelles, (j’ai vu plusieurs « couples » gays parmi les visiteurs), et – plus surprenant – les catholiques (soixante-huitards comme tradis). Dans mon groupe, je me suis effectivement retrouvé nez à nez avec un couple (homme-femme) de paroissiens de l’église saint-Éloi à Paris, très séduit par la Franc-Maçonnerie, qui m’a reconnu, et qui m’a dit qu’il était en faveur du « mariage gay » (preuve que la porte d’entrée dans la Franc-Maçonnerie est bien l’hétérosexualité, au sens bisexuel et gay friendly du terme, et non l’initiation officielle). La moisson des âmes, dans ce genre d’événements, est donc abondante ! Les francs-maçons ne se gênent pas, et séduisent à fond !
 

 

La corniche triangulaire avec « les sens »…


 

 

 

6) Fondation Vuitton :

J’ai fini mon « marathon de musées » avec la Fondation Louis Vuitton, en plein cœur du Bois de Boulogne, car elle fermait à 1h du matin (plus tard que les autres). Il y avait une file d’attente monstrueuse, et un certain nombre de personnes homos dans le public de visiteurs, dont un « couple » tendrement enlacé et complice juste devant moi. Bref, c’était Boboland (je me serais cru à Lyon). Pour ce qui est de la visite en elle-même, pas grand-chose à en dire, si ce n’est que c’était très planant, très New Age, très Nouvelle Religion mondiale, très franc-mac : les œuvres exposées (dont certaines me faisaient penser aux parodies de la vacuité de l’art contemporain par les Inconnus) avaient pour thème « le Vivant », l’énergie, l’or, la lumière (et ses dérivés : il était question de luminescences, d’« irradiances »), l’écologie, les migrants, l’architecture, l’animisme et l’animalisme, etc. Yves Klein a par exemple signé une toile qui représente exactement la Bête de l’Apocalypse. La Fondation Louis Vuitton : un beau miroir américanisé de la Fin des Temps.
 

L’Oiseau bestial de Klein


 

Plénitude amnésique…


 

L’or dans la main