Voir le document sur ce lien.
Mensonge n°1 : Cette nouvelle bénédiction ne justifie rien, ne promeut rien.
« En effet, par ces bénédictions, […] on n’entend pas légitimer quoi que ce soit. » (§ 40)
FAUX. Elle promeut implicitement l’acte homo, l’union homo en tant que couple et en tant qu’Amour (certes lacunaire et non voulu par l’Église… mais Amour quand même). Puisqu’il n’est pas question, dans le texte, de bénédiction des personnes homos prises individuellement, ou de chacune des deux personnes composant le couple homo. Non. Il est explicitement dit « bénédictions de couples de même sexe » (l’expression est utilisée 7 fois).
Mensonge n°2 : Cette nouvelle bénédiction n’est pas sacramentelle, ni liturgique. (… sous-entendu, elle ne justifie pas la situation des personnes qu’elle bénit… sous prétexte qu’elle est définie comme « non-rituelle », « non-liturgique », « improvisée », « non-officielle », « clairement distincte de la forme du mariage », « à l’initiative de chaque prêtre », et même « biblique »).
« Il faut souligner que, précisément dans le cas du rite du sacrement de mariage, il ne s’agit pas de n’importe quelle bénédiction, mais du geste réservé au ministre ordonné. » (§ 6)
« en évitant que ces bénédictions non ritualisées deviennent un acte liturgique ou semi-liturgique, semblable à un sacrement. » (§ 36)
« qui priverait les ministres de la liberté et de la spontanéité dans l’accompagnement pastoral de la vie des personnes. » (§ 36)
« ne doivent pas nécessairement être converties en normes. » (§ 37)
« cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d’union, ni même en relation avec eux. Ni non plus avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage. » (§ 39)
Euh… elle est quand même distribuée par un prêtre, donc un ministre ordonné et qui distribue aussi les sacrements, et qui, quand il bénit, ne nomme en général pas le mal (en l’occurrence parce qu’il ne le voit pas dans la pratique homo fidèle et respectueuse), et ne nomme pas le chemin de conversion pour sortir de l’acte peccamineux (la continence et la séparation du couple). Donc, concrètement, sa bénédiction justifiera le couple-acte homo. Quoi qu’on en dise.
Mensonge n°3 : Cette nouvelle bénédiction n’a pas valeur de sacrement donc elle n’a rien à voir avec le mariage.
« Cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l’Église concernant le mariage, n’autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion. » (Introduction)
« Par conséquent, sont inadmissibles les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui est constitutif du mariage, à savoir ‘une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants’, et ce qui le contredit. Cette conviction est fondée sur la doctrine catholique pérenne du mariage. Ce n’est que dans ce contexte que les relations sexuelles trouvent leur sens naturel, propre et pleinement humain. La doctrine de l’Église sur ce point reste ferme. » (§ 4)
FAUX. Elle en est la première marche. C’est déjà une officialisation et une reconnaissance tacite et religieuse du couple homo. Le texte nous dit que la bénédiction n’est pas un mariage, et se déclare « ferme » sur ce point. Euh… En intentions et en fantasmes, dans la demande de ceux qui veulent être bénis, ainsi que dans la tête du prêtre qui les bénit, si, c’est une bénédiction conjugale et nuptiale, c’est une reconnaissance ecclésiale et une déclaration d’amour divin. Symboliquement, elle est rêvée comme un mariage religieux. Il faut regarder la valeur symbolique d’une loi ou d’un rituel. Car c’est une réalité qui, quelques temps après, peut manger le véritable sacrement premier qu’elle prétendait au départ pasticher et auquel elle prétendait initialement renoncer. Là, le Pape François tombe dans le même piège du sacramentalisme que pour le mariage gay. Pour protéger le mariage-sacrement, il a pensé qu’accorder l’Union Civile homo était un lot de consolation et un moyen de diversion efficace : erreur. C’est la même loi ! En intentions et concrètement : l’Union Civile est devenue le mariage gay ! Ça va faire la même chose pour les bénédictions homos : le Pape les accorde aux couples homos pour qu’ils ne touchent pas au mariage-sacrement. Mauvaise stratégie : les couples bénis voudront un peu plus tard que l’Église reconnaisse officiellement leur « Amour », que Dieu reconnaisse leur « Amour », et que les prêtres les marient au lieu de simplement les bénir clandestinement. Le sacramentalisme est une tentation et un péché terribles.
Mensonge n°4 : Les bénédictions traditionnelles ne seront pas dénaturées par les nouvelles bénédictions.
« la clarté de ce document et sa cohérence avec l’enseignement constant de l’Église » (§ 3)
« La réponse du Saint-Père mentionnée ci-dessus nous invite par ailleurs à faire l’effort de développer et d’enrichir le sens des bénédictions. Les bénédictions peuvent être considérées comme l’un des sacramentaux les plus répandus et en constante évolution. » (§ 7 et 8)
FAUX. La bénédiction religieuse est toujours personnelle (puisqu’elle s’adresse à des personnes). Pas collective. Or cette nouvelle bénédiction enlève aux bénédictions valides leur caractère intrinsèquement individuel, puisqu’elle s’adresse à des couples. Elle cautionne des actes et non plus simplement des personnes. Elle les dénature. Par conséquent, elle dénature les vraies bénédictions religieuses.
Mensonge n°5 : Cette nouvelle bénédiction n’est pas normative, officielle : due à sa discrétion et à son caractère optionnel.
« Il ne faut ni promouvoir ni prévoir un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière, mais il ne faut pas non plus empêcher ou interdire la proximité de l’Église avec toute situation où l’on recherche l’aide de Dieu au moyen d’une simple bénédiction. » (§ 38)
« En tout état de cause, précisément pour éviter toute forme de confusion ou de scandale, lorsque la prière de bénédiction, bien qu’exprimée en dehors des rites prescrits par les livres liturgiques, est demandée par un couple en situation irrégulière, cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d’union, ni même en relation avec eux. Ni non plus avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage. » (§ 39)
FAUX. C’est une optionnalisation publique, massive et universelle. Et validée par le Pape et le Dicastère.
Mensonge n°6 : Cette nouvelle bénédiction est biblique et christique.
« C’est aussi la conception du mariage proposée par l’Évangile. » (§ 5)
« Pour réfléchir aux bénédictions, en recueillant différents points de vue, nous devons nous laisser éclairer avant tout par la voix de l’Écriture Sainte. » (§ 14)
Euh… Je n’ai jamais vu Jésus bénir des couples adultères ou homos.
Mensonge n°7 : Cette nouvelle bénédiction est une aide ou une demande d’aide.
« Il ne faut ni promouvoir ni prévoir un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière, mais il ne faut pas non plus empêcher ou interdire la proximité de l’Église avec toute situation où l’on recherche l’aide de Dieu au moyen d’une simple bénédiction. Dans la courte prière qui peut précéder cette bénédiction spontanée, le ministre ordonné pourrait demander pour eux la paix, la santé, un esprit de patience, de dialogue et d’entraide, mais aussi la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir pleinement sa volonté. » (§ 38)
FAUX. C’est une demande de caution, consentement et adhésion. Pas d’aide. Idem du côté des prêtres bénissant les couples homos. Ils ne veulent pas simplement aider les couples qu’ils bénissent ni leur donner la force divine pour rompre et obéir à la volonté du Seigneur. Quelle hypocrisie… Ils croient en « l’Amour homo » et souhaitent même le vivre par personnes interposées !
Mensonge n°8 : Cette nouvelle bénédiction est une manière de dire aux homos que l’Eglise et Dieu les aiment.
(c.f. paragraphes des « petits cœurs partout »…)
« par ces bénédictions, qui ne sont pas données selon les formes rituelles propres à la liturgie, mais plutôt comme une expression du cœur maternel de l’Église » (§ 40)
« L’Église est ainsi le sacrement de l’amour infini de Dieu. » (§ 43)
« Toute bénédiction sera l’occasion d’une nouvelle proclamation du kérygme, une invitation à se rapprocher toujours plus de l’amour du Christ. Le pape Benoît XVI enseignait : ‘Comme Marie, l’Église est médiatrice de la bénédiction de Dieu pour le monde’ » (§ 44)
FAUX. Dans le document, d’une part, le couple homo est amalgamé avec le couple adultère. Or, l’adultère est un choix. Pas la tendance homo. Merci l’homophobie. D’autre part, nous aimer, c’est nommer le mal, nous demander la continence, mais en contrepartie, nous écouter, nous recevoir, nous offrir les moyens d’un apostolat de Feu, et vous reconnaître publiquement homophobes sans rechigner, en avouant humblement et consciemment que jusqu’à présent vous ne nous aimez pas. Le Pape ne m’a jamais invité ni téléphoné