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Publicité Leroy Merlin : toutes les étapes de la démarche franc-maçonne sont dévoilées


 

« Avoir un projet. Et un jour, se lancer. S’inspirer. Faire soi-même. Construire sa maison, c’est se construire un peu plus chaque jour. Un projet c’est toute une aventure, ça commence par une idée qui peut venir de vous, de nous et nous serons toujours là pour vous accompagner. Ce ne sera pas toujours facile, mais vous pourrez en être fier. Et nous mettrons toute notre énergie au service de la vôtre pour vous accompagner dans cette aventure. Leroy merlin : et vos projets vont plus loin. » C’est exactement le discours que j’étudie et identifie en Franc-Maçonnerie et dans Joséphine Ange gardien.
 

Par ailleurs, le 666 commence à faire de plus en plus ouvertement son apparition. Hier soir (30 décembre 2017), lors de l’émission The Wall sur TF1, l’humoriste homosexuel Jean-Phi Janssens, ex-steward, au moment d’introduire ses 3 boules, les a placées dans le chiffre 6, en se signant…
 

Marie-Madeleine, dans son premier rôle sensible

(voix de Rambo:) Marie-Madeleine, dans son premier rôle sensible.
 

100 % protestante.

100 % féministe.

100 % anti-raciste.

100 % moniste.

200 % rebelle.
 

Marie de Magdala. Une femme dans la tourmente. Une femme déchirée. Une femme franche. Une femme spirituelle et inspirée. Une chrétienne. Bientôt sur vos écrans (et prochainement en DVD et Blue-Ray). Bientôt aussi dans la revue Jésus (on tient les paris?).
 

L’affaire Enthoven sur l’islamophobie de la nouvelle traduction du Notre Père : le bon élève qui se fait gronder puis applaudir par ses maîtres bobos cathos


 

La preuve que les bobos cathos (de droite « pondérée » du style Koz Toujours, Padreblog, Cédric Burgun, ou carrément d’extrême droite – qui ne s’assume pas d’extrême droite – du style Fikmonskov) ne savent pas penser et se ressemblent (alors même qu’ils croient s’opposer) : en ce moment, ils se mettent tous à applaudir comme une marque de « courage » le rétropédalage du journaliste Raphaël Enthoven qui sur l’antenne d’Europe 1 avait associé le 21 novembre dernier la suppression du verbe « soumettre » de la prochaine nouvelle version du Notre Père à de l’islamophobie de la part des catholiques :
 

 

Ont-ils réellement écouté le faux mea culpa d’Enthoven trois jours plus tard, le 24 ? Visiblement non. Ils n’ont relevé que la bonne intention, sans aller voir plus loin. Je dis « faux mea culpa » car à quoi sert de demander pardon pour les mauvais motifs, ou juste pour la convenance ? Dans la première émission, Enthoven a eu raison de dire que ce changement textuel du Notre Père était inutile, frisait l’hypocrisie, et cachait quelque chose d’une islamophobie. Il a eu raison d’y voir un symptôme révélateur d’une islamophobie dans le sens noble et premier du terme (« peur de la soumission/obéissance » puis « peur de l’islam ») chez les catholiques : 1) l’islamophobie – qui est « gêne par rapport à l’islam » et non « persécution des musulmans » – est justifiée car je crois que l’islam est mauvais (pas les musulmans, bien évidemment) ; 2) je constate aussi que dans l’effacement du verbe « soumettre » dans le Notre Père, il y a une islamophobie mauvaise car beaucoup de catholiques ont peur – à tort – de se soumettre à Dieu, refusent l’obéissance et la juste soumission. Je ne vois donc pas pourquoi la chronique d’Enthoven a été épinglée par une grande majorité des leaders d’opinion catholiques… si ce n’est parce qu’il a effectivement mis le doigt sur leur révolte cachée contre Dieu, et leur refus de se soumettre à Lui. Il y a en ce moment une réelle islamophobie chez les catholiques. Et la proposition de réforme de la prière du Notre Père en est le signe.
 

Par ailleurs, pourquoi la plupart des catholiques se félicite de la deuxième version « corrigée » et polie d’Enthoven, et considère ses plates excuses comme une magnifique preuve d’humilité de sa part, alors que c’est précisément une lâcheté qui vient tout gâcher de sa première bonne intuition ? Enthoven bat sa coulpe sur la forme, pas le fond. Ce n’est pas ça, demander pardon. Formuler un « mea culpa » n’est pas en soi à célébrer, d’autant plus si celui-ci est appris, ne revient pas sur les faits et ne s’appuie pas sur la Vérité. Il regrette d’avoir froissé une susceptibilité, un objet affectivement chargé telle qu’une prière, alors qu’il n’avait rien cassé du tout : il n’a fait que critiquer une traduction et non le Notre Père en lui-même. Et son procès d’intention d’islamophobie me semble tout à fait avéré dans les faits, en plus. Je ne vois pas non plus en quoi exposer un avis et une hypothèse – en plus vraie – sans droit de réponse immédiat ou de contre-avis, serait une « connerie », une « inculture » (Enthoven est loin d’être con) ou une « atteinte à la démocratie et aux croyants catholiques de bonne foi ». C’est le principe d’une chronique journalistique que de soumettre un avis et de bousculer, que je sache ! C’est le propre d’un travail de journaliste que d’expliquer les intentions et les contextes qui conduisent à certains faits sociaux. Je ne vois pas non plus en quoi Enthoven n’aurait pas son mot à dire sur une traduction du Pater objectivement inutile et pour autant très signifiante : Dieu permet que nous puissions obéir et nous soumettre au mal. Quel est le problème, puisque c’est la Vérité ? Et la phrase de conclusion d’Enthoven « Tout procès d’intention condamne l’accusateur lui-même. » est complètement faux cul, soumise (au paraître et à l’applaudimètre, pour le coup) et conne. Il y a des procès d’intention qui se révèlent vrais car ils collent au réel et à l’amour des personnes : tout intellectuel doit assumer de penser, d’interpréter. Le bon procès d’intention mérite juste de s’appeler « critique », « jugement », « hypothèse », « interprétation », « corrélation », « synthèse », « dénonciation ». Et il existe de bonnes accusations : celles qui condamnent le mal et non le pécheur.
 

Ce petit « incident » radiophonique prouve bien une chose : l’état déplorable du journalisme « catholique » actuel. Nous n’avons quasiment plus de penseurs, y compris chez nos prêtres. Et trouver « héroïque » le mea culpa d’Enthoven, alors qu’il est précisément la marque de son orgueil et de sa soumission hypocrite au qu’en-dira-t-on et à sa peur du scandale de la Vérité, illustre combien ce n’est pas Enthoven qui « ne fait pas son travail » mais bien les intellectuels catholiques actuels. Le seul moment où Enthoven n’a pas fait son travail, c’est précisément quand il s’est aplati pour effacer sa copie et pour se conformer aux critiques infondées de son premier bon travail de journaliste. Notre monde et notre Église vont très mal.
 

« Le zèle de ta maison fera mon tourment. »

« Le zèle de ta maison fera mon tourment. » Les marchands du Temple sont en réalité les zélotes prétendument « catholiques » actuels.
 

 

Il m’apparaît dans le texte du jour (Jésus chassant les marchands du Temple de Jérusalem) que Jésus nous met en garde contre la principale plaie qui menace actuellement l’Église Catholique : le remplacement de Jésus par le dieu « Évangélisation » ou le dieu « Église », autrement dit le cléricalisme intégral, ou ritualisme intégral ou zèle intégral des défenseurs du « patrimoine chrétien », des « racines », du « catholicisme » (à la Civitas : un catholicisme anti-conciliaire), de la « chrétienté ». Bref, le boboïsme anarchiste, fasciste (dans le sens historique du terme) et millénariste des « catholiques » d’extrême droite.

 

Cette grille d’interprétation s’est éclairée pour moi quand j’ai découvert le double sens de la phrase de Jésus : « L’amour de ta maison fera mon tourment. » Dans le texte, il est dit : « ‘Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.’ [dit Jésus. En entendant cela,] ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’ » (Jn 2, 15) En fait, cette phrase vient du psaume 68/69 (v. 8-10) « Le zèle de ta maison m’a dévoré ; ils t’insultent et leurs insultes retombent sur moi. » Jean ne fait que reprendre la même phrase, mais au futur. Et on comprend que la traduction du mot « zèle » par « amour » fausse la compréhension du message de Jésus. Car Jésus ne dénonce pas ceux qui aiment son Temple et son Église. Il dénonce ceux qui les aiment trop, les zélotes qui se valent de l’Église pour le détester Lui, et qui travestissent son Temple en appareil politique, clérical, médiatique, patrimonial, civilisationnel, patriote, culturel, rituel, constitutionnel et légal (genre les initiatives du père Pagès, du cardinal Sarah et de Nadine Morano), ceux qui défendent l’objet-croix et l’objet-rosaire et qui s’hystérisent sur l’Église-Institution, au lieu d’aimer les personnes. Il pointe du doigt la dérive des croisés catholiques actuels, qui sont devenus par leur zèle et leur « amour » idolâtre de l’Église, des marchands du Temple redoutables et ignobles, des opposants au Christ qui croient L’aimer mieux que les autres.
 

 

Voyage astral final


 

Je vous ai prévenu depuis longtemps que le rond, le triangle, le carré et le X sont les quatre figures géométriques employées par la Franc-Maçonnerie actuelle et le Gouvernement Mondial Antéchristique pour assurer le voyage astral de l’Humanité vers sa perte. Je ne suis pas fou.
 

Et ce soir, c’est un nouvel épisode sur Joséphine Ange Gardien qui va parler comme par hasard de l’Égypte et nouvelles technologies. Mimi Mathy, c’est vraiment la pute du Système. Je vais écrire un article sur les deux derniers épisodes de Joséphine.
 

Spectacle « En État d’urgence » de Mathieu Madenian au Bataclan : le vide absolu


 

Je reviens d’aller voir Mathieu Madenian au Bataclan. Spectacle vide. Sans message, sans Vérité, sans risque. Et le comble, c’est que ça se fait passer pour « engagé » et « courageux »… Maintenant, la lâcheté a de la prétention.
 

Sur scène, Madenian est un provocateur en carton. Il semble traiter de tous les sujets tabous, mais en réalité, ils tirent sur des ambulances (anti-féminisme, anti-racisme, anti-société de consommation, anti-médecins, anti-province, anti-banquiers, anti-djihad, anti-flics, anti-vieux, anti-malades, anti-personnes handicapées, anti-ados, anti-fascistes, anti-extrême droite, anti-FN, anti-curés, anti-bobos, anti-parisiens, anti-vegans et bio, anti-porno, anti-public, anti-pédophiles, anti-gros, anti-Daesh, anti-réchauffement climatique, anti-Trump, anti-Corée du Nord, anti-nains, anti-terroristes…). Que des thèmes qui ne risquent pas de griller sa carrière. Qu’un semblant de courage. Lui-même a ironisé à l’issue de sa prestation sur l’absence d’« idées » dans son spectacle. Effectivement, sur ce seul point-là, on se rejoint.
 

Et ce n’est pas en rajoutant dans la forme des grossièretés et de la violence que ça suffit à muscler le truc. Ce n’est pas en prononçant des mots diabolisés massivement en société (ex : Mein Kampf), en parlant de sexe et de mort (super nouveau dans une société qui n’exhibe que ça), en manquant de respect à sa propre famille, en s’inventant des ennemis (trois pauvres « skinheads » qui font le salut nazi et interrompent son spectacle) ou des attaques et une censure fictive, en jouant sur un champ de bataille (le Bataclan : bien aseptisé et customisé par la Franc-Maçonnerie, depuis novembre 2015, avec triangles de lumière, damier-mosaïque en guise de scène…), en intitulant son show « En État d’urgence », en avouant sa propre lâcheté et impuissance à la fin, que ça rajoute du courage ou que ça conjure la lâcheté. Bien au contraire. C’est de la macronnade ultra-réchauffée.
 

 

Tu veux faire un vrai spectacle risqué, où tu joues ta vie et ta carrière, où tu ne rempliras pas tes salles tellement c’est dangereux, et tu ne risques pas de faire rire le bourgeois, où tu peux mourir pour tes idées ? Eh bien tu traites du mal qu’est l’Islam, du mal qu’est la pratique homosexuelle, du mal qu’est l’avortement de masse en Occident, des persécutions anti-chrétiennes ou du mal à l’intérieur de l’Église, tu parles de Jésus, tu dénonces le diable, tu défends la Vérité, tu parles de l’imminence de la Fin des Temps. Ça, oui, c’est du courage.
 

Mathieu Madenian, lui, ne défend que son portefeuilles (je le cite : « C’est pas grave : j’ai de l’argent. »), que ses bières, qu’une provocateur attitude. C’est à chier. On ressort de là sans avoir entendu aucune Vérité qui fait vivre. La révolution que Madenian propose n’est qu’une image de gêneur, qu’un simulacre de pourfendeur des interdits, qu’un humanisme publicitaire (autre phrase qu’il a dite : « Nous, on aime bien les slogans. », en parlant de ses potes du Charlie Hebdo). Le boboïsme dans toute sa splendeur.
 

Aujourd’hui, les artistes et les humoristes, même s’ils font rire sur le moment, ne jouent plus leur rôle d’annonciateur de la Vérité et sont des révolutionnaires en carton, car ils ne croient plus en Jésus et ne défendent que de la merde (leur argent, leur réputation, leurs petits coups de gueule de bourgeois). Mathieu Madenian allonge malheureusement la liste. Et quasi personne n’osera le dire ni le verra. Triste époque.

Ce que je pense de la communion dans la main

Alors c’est la confusion générale chez les catholiques (sur plein de sujets : le Pape, la Fin des Temps, la sexualité, et en particulier l’homosexualité, les nouvelles technologies). Et pourtant, il s’en trouve encore qui, par les temps qui courent, viennent me consulter pour savoir ce que je pense de la communion dans la main… (en me citant en plus le site pathologique d’Islam et Vérité du père Pagès… pour finalement me traîner moi en procès de « manquement à la charité »). Pour ceux qui l’ignorent, la communion dans la main, ou le port de la soutane, ou plus récemment le positionnement papal sur les migrants, sont les sujets sur lesquels s’excitent les bobos pharisiens d’extrême droite qui ne savent pas occuper leurs journées ni les réseaux sociaux. Ce que je pense de la communion dans la main, c’est « Va te faire foutre ».

La mousse de la bière continue d’inonder l’Église


 

Ce n’est pas qu’une blague, ce que j’écris sur le boboïsme et l’inquiétant remplacement actuel du Sang du Christ par la bière, dans mon nouveau livre HOMO-BOBO-APO. C’est du concret. Je l’entends même sur les réseaux sociaux de la part de jeunes soeurs consacrées et de jeunes prêtres catholiques qui essaient de se la jouer cools et qui s’hétérosexualisent façon FASM ou Star Wars, en créant des soirées Adora Mousse par exemple. Ils entrent sans s’en rendre compte en Franc-Maçonnerie. J’ai vraiment de la peine de ne pas être lu assez.
 

 

Par ailleurs, à la veille de partir au Pérou, mon coeur est déchiré aussi en voyant la fermeture et le moralisme de certains évêques et cardinaux catholiques (ex : Mgr Sarah, Mgr Munilla, Mgr Chaput, etc.), prompts à lyncher une personne, à condamner les actes homosexuels, à rappeler ce qu’il faut faire et faut vivre, mais qui d’un autre côté, en parfaits pharisiens, nous censurent nous personnes homosexuelles continentes, n’aiment pas, ne proposent rien (ils ne font que nous renvoyer à ce que dit le Catéchisme de l’Église Catholique, en nous expliquant que tout a été dit et que ça ne peut pas être développé ni dit autrement, de manière plus joyeuse, incarnée, universelle.
 

« L’esprit constructeur »


 

J’ai vu la pièce Pour l’Amour de Simone au théâtre du Lucernaire : aube, lune, voleurs, inceste, Liaisons dangereuses… Tout est reporté dans mon Dictionnaire.

 

J’ai depuis deux semaines le grand privilège de retourner au théâtre à Paris. Ça faisait une éternité ! (alors qu’à une époque, je m’y rendais plusieurs fois par semaine parfois). Une amie m’offre régulièrement des places gratuites. Ça m’avait manqué. C’est un vrai plaisir. D’autant plus qu’il y a au théâtre une densité de messages quand, au cinéma, ils sont considérablement appauvris.
 

Concernant Pour l’amour de Simone, biopic dédiée à Simone de Beauvoir, abstraction faite que c’est une pièce pédante et narcissique de libertins bovarystes et bisexuels inquiétante pour notre époque (nos contemporains ne croient plus en l’Amour), le plus fascinant, c’est que dès les 3 premières minutes, la Franc-Maçonnerie contemporaine qui s’ignore s’est dévoilée et a balancé inconsciemment son programme : différence des sexes flinguée (on nous met un extrait d’interview où Beauvoir déclare que la sexuation femme n’existe pas), différence Créateur-créatures flinguée (l’incipit de la pièce présente Beauvoir comme le castor, un animal qui aime « vivre en bande » et « à l’esprit constructeur » : exactement le jargon maçonnique). Aller au théâtre ou au cinéma, c’est être aux avant-postes des Fins dernières.

Le film d’animation « The Book of Life (La Légende de Manolo) » (2014) de Jorge R. Gutiérrez et de Guillermo del Toro : antéchristique, sataniste et franc-maçon… mais que presque tout le monde prend pour une innocente et jolie histoire


 

Hier soir, j’ai vu le film d’animation « The Book of Life (La Légende de Manolo) » (2014) de Jorge R. Gutiérrez et de Guillermo del Toro, au cinéma « gratuit » en plein air du Kremlin-Bicêtre (Parc Pinel). Un film bobo et satanique au sens propre (et non social) des termes. Et le tout, en présence de plein de familles, à majorité maghrébine, et d’enfants.
 

Je le dis comme je le pense : je suis sidéré par la propagande antéchristique actuele, et surtout par l’accueil enthousiaste et massif que lui réserve la population mondiale qui ne se doute de rien et ne voit rien de mal dans ce que le Gouvernement Mondial lui sert. Aucune résistance ne lui est opposée. À l’issue de la projection, tout le monde autour de moi applaudissait. J’étais même en compagnie d’adultes qui se croient lettrés… et qui ont adoré le film. Face à tant d’énormités entendues, j’ai préféré me taire plutôt que d’exposer mes constats. J’ai retrouvé dans « La Légende de Manolo » toutes les expressions que j’aborde dans les chapitres « Bobo » et « Apo » de mon nouveau livre : c’en était troublant. En particulier l’injonction au renoncement au renoncement. L’idéologie bobo repose sur la désobéissance, la suprématie de la volonté individuelle. Et dans le film « The Book of Life », la devise qui tourne en boucle, comme un leitmotiv, c’est comme par hasard « PAS D’ABANDON, PAS DE REDDITION ! » La révolte de l’ange luciférien. Ce qui, selon le film, est aussi à vaincre à tout prix, c’est « la peur d’être soi-même ». Pire encore que la peur des taureaux dans l’arène ! Le fondamentalisme de la confiance en soi (plus qu’en l’autre) est de vigueur. Et celui qui s’y oppose est fustigé comme le diable en personne. Il ne faut pas manquer de confiance en soi ! C’est une HÉRÉSIE pour la Nouvelle Religion mondiale !
 

Aujourd’hui, face à la grande majorité des films, tous publics et tous thèmes confondus, j’ai l’impression d’assister au même lavage de cerveau que celui subi par les Allemands sous l’Allemagne Nazie, ou par les pays sous régime communiste… sauf que cette fois, la propagande s’annonce mondiale, pluriconfessionnelle, et comme un humanisme « saint » sans Jésus, un manichéisme équilibré, un dithéisme où le bien et le mal sont équivalents, sont mêlés pour s’annuler, collaborer ensemble et devenir le Dieu « Équilibre » (… en réalité, le dieu « Énergie » et « Individualisme de masse » qu’est Lucifer : « Le Chandeleur maintient l’équilibre entre toutes choses. » dit par exemple la mère du héros Manolo).
 
 

a) Boboland écolo (humanisme intégral et naturalisme intégral) :

 

Le film « La Légende de Manolo » aligne tous les poncifs bobos que je développe dans Les Bobos en Vérité, en particulier la bougie. C’est clairement le Festival des bougies (cf. code n°36). L’un des messages-phare du film est que la musique sauve le monde… sachant que la musique est à entendre comme le « cœur » ou « la musique du cœur ». En plus, il défend la liberté comme un absolu, sans jamais la relier à Jésus, évidemment : « La liberté est à nous ! » (Maria) Ce film est un pu produit des libertaires qui défendent une liberté sans réalité, sans limites, sans sexuation. D’ailleurs, ce sont les femmes qui y dirigent les opérations, qui mènent les révolutions, qui gagnent toujours à la fin. Selon Maria, les « femmes ne sont pas là pour rendre les hommes heureux » ni pour servir ces derniers : elle s’indigne contre Joaquín qu’elle présente comme un gros macho parce qu’il associe la femme au service. Tous les hommes du film sont des violents, des lâches, des menteurs ou des abrutis… et quand ils restent gentils, ils sont émasculés : Manolo est musicien-guitariste. Ce n’est plus le chevalier conquérant, armé. Il n’est armé que de ses bonnes intentions, son antimilitarisme, sa guitare, ses mélodies.
 

C’est surtout à travers l’écologie, ou plutôt la prévalence des animaux sur les Hommes, que le libéralisme de ces films satanistes s’avance. Par exemple, Maria, la princesse bobo par excellence, veut « libérer les animaux » et ouvre les enclos renfermant les porcs (pour que les esprits sataniques prennent corps en eux, sans doute). Le film défend les clichés vegan de la cause animale. Le chasseur ou le torero est présenté comme l’incarnation de l’horreur du pesant patriarcat passé, l’incarnation de la supposée méchanceté des Hommes. « Tuer le taureau c’est mal. » affirme Manolo. Selon les héros et les réalisateurs, « mettre à mort », c’est le summum du mal (les avortements humains de masse, en revanche, les libertariens ne dénoncent jamais : ils trouvent plus scandaleux de manger de la viande de bœuf et de jouer à la corrida que le « mariage homo » et l’avortement des bébés… L’animal compte plus que l’Homme). Le sacrifice (sans que mort concrète s’en suive : c’est juste la simulation de sacrifice qui intéresse… car les personnages ne meurent jamais) est condamné. Sûr que la Croix du Christ par exemple est vue comme une ignominie, un aveu de culpabilité, puisque « mettre à mort » ne doit pas sortir du terrain de la représentation ou du serment sans conséquences fatales concrètes. Plus de tragédie non plus. Plus de Croix. Plus de don concret de sa vie. Le sacrifice devient, aux yeux des libertaires, un délit et un basphème.
 

 

Continuons avec le boboïsme et l’idéologie de la Nouvelle Religion mondiale. Dans « The Book of Life », plein de valeurs humanistes sont véhiculées, et toujours en lien avec les sentiments individuels, la volonté intime et individualiste, la conception personnelle de l’« Amour »… même si ensuite, ça se donnera un verni d’altruisme universel et humanitaires : « N’arrête jamais de te battre pour les bonnes causes. » (dit Manolo à Joaquín) ; « Il est temps d’écrire notre propre destin. » (Manolo) ; « Pour devenir un véritable héros, il faut arrêter de ne penser qu’à soi. » (un des enfants). Ne sont énoncés que des fadaises, des promesses sans consistance (« Quel que soit l’endroit où tu iras, je serai là. », « La seule vérité, c’est que le véritable Amour ne meurt jamais. »), ou bien les valeurs de Jésus mais sans Jésus (cf. la chanson de Manolo sur le « pardon », qui ainsi arrive à amadouer et à vaincre le méchant taureau dans l’arène). Le pardon n’est pas raccordé à Jésus : il est célébré pour lui-même, comme une capacité humaine, un humanisme, une solidarité, une pensée commune et communionnelle.
 

 

En réalité, ce film n’a aucune incarnation, aucune assise christique, aucune identité propre, aucune âme ni consistance. Par exemple, la Chandeleur reprend les mimiques insupportables du show-man cool et pote qu’était le Génie dans le dessin animé « Aladdin » de Disney… mais avec la personnalité en moins. Comme dans tous les dessins animés en 3D actuel, il y a énormément de personnages secondaires, beaucoup trop, et aucun ne se détache par sa profondeur. Ce sont des héros pêle-mêle, sans psychologie, qui se copient les uns les autres, qui n’ont que deux répliques en tout et pour tout à dire. Ils ne représentent qu’une intention, bonne ou mauvaise, mais une seule à la fois (comme dans « Vice-Versa » par exemple), pour ne pas embrouiller le cerveau des spectateurs (car nous sommes bêtes, n’oublions pas). Et finalement, ils ne laissent aucune trace dans le patrimoine culturel et culturel mondial.
 

 

Malgré ses prétentions, ce film n’a pas davantage d’assise géographique, terrestre, locale. Ses réalisateurs flattent un patriotisme romantique : « Le Mexique est le centre de l’Univers. » (reprenant le mythe aztèque del Ombligo de la Tierra). Petit chauvinisme marketing. En réalité, c’est de la panmythologie de bas étage et du superprimivitisme à la sauce technologico-passéiste hollywoodienne, car il n’y a rien de mexicain dans cette production (c’est comme la sauce mexicaine dans les McDo… elle n’a de mexicaine que le nom). Les réalisateurs affichent un nationalisme folklorique apparent, mais en réalité ils défendent un internationalisme sans appui sur le réel (les vrais Mexicains doivent halluciner en voyant une merde mondialiste pareille), une idéologie et un spiritualisme mondiaux centrés sur l’individualisme. D’ailleurs, on voit dans leur film les idées mondialistes, les emprunts à « Aladdin » et à tous les clichés hollywoodiens les plus courus. Des chansons standards du répertoire nord-américain international sont reprises, et remasterisées en version pseudo mexicanisée (Radiohead, Ennio Morricone, UB40, Rod Stewart, Cielito Lindo…). Mais il n’y a absolument rien de culturel dans le sens noble du terme. « La Légende de Manolo » est un bric-à-brac d’éléments folkloriques sans cohérence anachronique ni culturelle. Il laisse même échapper quelques traces de panmongolisme de la Nouvelle Religion mondiale : « Je vous ai pas dit que j’ai appris le kung-fu ? » (Maria)
 

 

Le producteur Guillermo del Toro, malgré son nom hispanique, est un agent de la Franc-Maçonnerie : il voue un culte à l’hétérosexualité et à l’Autre (qui est l’autre nom du diable) : « Je suis mexicain et je sais ce que c’est qu’être l’autre. » a-t-il déclaré tout récemment. D’ailleurs, en ce moment, il sort son nouveau film d’animation « The Shape of Water » à la plus grande gloire des « différences » (sauf la différence des sexes et la différence Créateur-créatures, comme par hasard) et de la Bête (Guillermo del Toro est présenté par la caste hollywoodienne comme le « Maître et créateur des Monstres latinos » : gros foutage de gueule des satanistes), comme le font tous les francs-maçons qui s’ignorent. Et on n’a le droit de ne rien dire, évidemment : le néophyte ne peut pas comprendre la « culture mexicaine »… Là encore, foutage de gueule du relativisme culturel ! Sauf que la culture mexicaine réelle, ce n’est pas ça. Même si les réalisateurs sont mexicains et s’annoncent sincèrement comme les défenseurs de leur propre pays. En réalité, ils sont assoiffés de fric et de pouvoir, et défendent des messages francs-maçons à la plus grande gloire du mythe luciférien de l’individu asexué auto-créé.
 

Guillermo del Toro et Jorge Gutiérrez


 
 

b) Célébration du diable (spiritualisme intégral) :

En effet, dans « La Légende de Manolo », on retrouve plein d’éléments de la Franc-Maçonnerie (les murs et les pierres vivants, les cercles, les triangles, les X, la vénération de la lune et du soleil, la lumière, l’architecture, etc.) mais surtout des éléments du satanisme et du spiritisme luciférien. Ce film vénère Lucifer, l’ange de lumière : d’ailleurs, il est dit textuellement que la ville fictionnelle de « San Angel » est « le centre de la terre ». Il célèbre le Jour des morts comme les 31 octobre au Mexique pour la Fête des morts, sorte d’Halloween hispanisé, et expulsant toute la dimension résurrectionnelle et christique de la Toussaint.
 

 

 

Gutierrez reprend tous les codes et symboles du christianisme, mais pour les vider de Jésus. Par exemple, il est bien fait mention du « Livre de Vie » mais malheureusement il ne s’agit pas de la Bible, et encore moins du Livre de Vie du Jugement personnel de Jésus que nous allons voir au moment de notre mort. Il se limite au contraire à un livre franc-maçon regroupant des mythologies, des légendes (n’oublions pas que la Franc-Maçonnerie se fonde sur le symbolisme et la mythologie). « Le monde est constitué d’histoires. » déclare la guide qui n’est autre que la Muerte. Le film est ni plus ni moins le récit de la damnation d’Adam et Ève qui goûtent au fruit de la connaissance de l’arbre du bien et du mal. Le serpent de la Genèse permet à Manolo et Maria d’accéder à l’éternité.
 

 

 

Dans « La Légende de Manolo », il y a carrément des autels (Arbre de la Connaissance, installations ailées…) érigés en l’honneur du dieu « Amour ». Jésus n’est plus considéré comme la Vie éternelle : il est remplacé par « la médaille de la Vie éternelle » qui rend invincible. Le sacrifice de la Croix est totalement évincé. Il n’y a aucune Foi en Jésus dans ce film. Le seul dieu envisagé est la conscience personnelle. Selon les réalisateurs, c’est le souvenir qui crée l’éternité… et non Jésus. L’enfer est figuré par « le pays des oubliés », et les âmes des morts ne parviendraient à survivre à la mort physique que grâce à la mémoire humaine des vivants. « Tant que nous nous souvenons de nos morts, ils restent avec nous. » (Maria) Cette pensée que c’est la foi ou la conviction de cœur personnelle qui créerait Dieu est anticatholique, protestante ou/et musulmane. C’est une hérésie, car c’est Dieu Jésus qui donne la Foi. Et en théorie, ce dernier n’a pas besoin de notre croyance en Lui pour exister.
 

La Muerte


 

Ce dessin animé est une ode à la mort (et non à la Vie qui est Jésus). La Muerte est le personnage-star. Le dieu féminisé qui finit par triompher. Le fameux « féminin sacré panthéiste » dénoncé par Mgr Léonard. Paradoxalement, la mort réelle n’existe pas. C’est l’image folklorique de la mort qui la remplace. Concrètement, même les personnages tués ne décèdent pas. Et les morts sont comme les vivants : aussi acteurs qu’eux. Il n’y a pas de césure entre le monde des vivants et le monde des vivants. La vie et la mort fusionnent. L’amour et la mort aussi. Par conséquent, il n’y aucun Salut ni aucune Justice. Dans « La Légende de Manolo », on assiste à une véritable vénération des esprits et du royaume des morts : le Jour des mort, tout serait permis, tout serait victorieux ! Comme au carnaval. Les morts, dans ce dessin animé, sont les gentils, ceux qui dispensent la « liberté ». L’« armée des morts » vient prêter main forte aux gentils. L’association vivants et morts (autrement dit les liens sataniques entre mondes visible et invisible), c’est ça qui est considéré comme l’« Amour », la « Victoire » et l’« Éternité ». L’inversion des valeurs atteint à ce point son climax que dans le film ce sont les prêtres qui sont cornus (exemple : père Domingo) ! Et les religieuses sont réduites à un chœur ridicule de tragédiennes apeurées.
 

 

Mais chut ! Il ne faut pas dénoncer le satanisme. C’est « culturel ». On n’est pas né au Mexique et on n’a pas de sang mexicain coulant dans nos veines… Et puis c’est destiné aux enfants. Alors dormez en paix, braves gens.