Et le pire, c’est qu’ils ne le font sans doute pas exprès… 🙂
P.S. : Vous retrouverez les 60 codes bobos dans mon livre Les Bobos en Vérité.
Et le pire, c’est qu’ils ne le font sans doute pas exprès… 🙂
P.S. : Vous retrouverez les 60 codes bobos dans mon livre Les Bobos en Vérité.
En ce moment, dans les médias et dans les discussions avec nos contemporains qui alignent les phrases bobos en ayant pourtant l’impression d’être hyper profonds et aimants, c’est le Festival de la combattivité optimiste, conquérante et individualiste. Le programme de l’Antéchrist, il est simple, et il se trouve résumé texto dans la chanson « Bien après l’au-delà » de la comédie musicale Cléopâtre (vous en avez aussi un bel échantillon dans les chansons de Tal, Amel Bent, Kenzah Farah, Céline Dion, et bien sûr dans toutes les émissions de télé-réalité comme The Voice et The Voice Kids) : il s’agit, dans une compétitivité présentée comme « saine », « éthique », « ouverte », « authentique », « originale », « naturelle », « émouvante », « esthétique », « spirituelle », « fraternelle » et « altruiste » (alors qu’en réalité, c’est souvent un combat sans merci et chacun pour sa gueule), de se réaliser par soi-même, de se créer soi-même et de décider de sa vie et de son corps (comme si ces derniers nous appartenaient…), sans renoncer à soi et à sa volonté individuelle, sans tolérer les limites, les efforts, les influence extérieures, les images, les clichés, les regards des autres, les jugements, les conditionnements, les héritages, les cadres, les interdits, les cas de figure imposés, les faiblesses, les échecs, sans obéir à d’autre instance que son instinct, son intuition, ses émotions, ses choix, sa subjectivité individuelle. En nous flattant, notre monde – de plus en plus guidé par l’Antéchrist – essaie de nous transformer en Bêtes à gagner, en stars capricieuses, entreprenantes, agressivement solidaires, impérieuses, qui sait où elles vont et ce qu’elles veulent (même si c’est absolument faux), toujours cools et déterminées. Des prétentieux sans prétention. En perpétuelle « évolution » et « développement ».
Alors qu’en réalité, la vraie vie et la véritable réalisation de soi se trouvent dans l’abandon à Jésus, l’effacement à la dernière place, la vulnérabilité, le pardon (c’est beaucoup plus dur d’aimer ses ennemis que ses amis et ceux qui nous veulent du bien et avec qui on est « bien » !), le renoncement à soi, l’acceptation du jugement, la conformité à Jésus et à la Vierge, l’obéissance à Jésus et à l’Église, la privation et l’ascèse, l’acceptation de sa vulnérabilité, de ses limites et de sa Croix, le consentement à notre condition de créatures et à notre petitesse/humilité face à Quelqu’un (Jésus) qui nous dépasse et qui nous aime et qui nous a créés.
Je vous fais un rapide tour d’horizon des formules made in « Joséphine Ange-Gardien » et Najat Vallaud-Belkacem, bref, made in la Franc-Maçonnerie et le Gouvernement Mondial, désormais très implantés dans l’Église catholique et qui se servent de concepts cathos – comme par exemple la « Vérité » ou l’« Espérance » – pour que vous ne vous fassiez pas entuber/youtuber… Je la complèterai, à l’occasion, car on baigne dedans jusqu’au cou ! :
« S’aimer soi-même »; « Retrouver l’estime de soi » ; « Aller jusqu’au bout »; « Ne jamais laisser tomber » ; « Ne jamais baisser les bras » ; « la résilience » ; « Croire en ses rêves » ; « Suivre sa passion » ; « Croire en soi » ; « Ne jamais renoncer » ; « Prends sur toi » ; « Se dépasser » ; « Donner le meilleur de soi-même » ; « Se respecter/se faire respecter » ; « Faire valoir ses droits » ; « Répondre aux défis et aux nouveaux challenge » ; « Aller plus fort, plus loin, au-delà » ; « Construire demain » ; « Se relever » ; « On apprend toujours de ses erreurs. » ; « Se réinventer, aller de l’avant, avancer » ; « Savoir où on va » ; « Défendre ses valeurs » ; « Il faut que j’apprenne à me protéger » ; « L’important, c’est la communication » ; « J’adore les voyages : ils ouvrent l’esprit. » ; « Si je le sens comme ça… » ; « J’ai envie. » ; « C’est mon avis, mon point de vue. Je vois les choses différemment de toi (alors t’as rien à me dire). » ; « J’ai trouvé le sens de ma vie » ; « Mon intuition et mon cœur ne me trompent jamais. » ; « J’ai ça dans le cœur. » ; « J’ai des étoiles dans les yeux. » ; « J’ai des papillons dans le ventre. » ; « Avoir une étincelle, le déclic. » ; « Sois toi-même. » ; « Je sais ce que je veux. » ; « J’ai toujours voulu faire ça » ; « Ne laisse jamais personne décider à ta place. » ; « Je ne veux vivre que pour mes amis et ceux qui m’apportent quelque chose » ; « J’ai les poils (qui se dressent) » ; « Je ne veux pas décider à l’avance : je fais toujours les choses à l’improviste, comme je les sens. » ; « Se sentir soi-même. » ; « J’adore ce qu’il fait. » ; « Avoir un porte-bonheur » ; « Se faire plaisir » ; « Ça me rend heureux, alors je le fais. » ; « J’ai été ému donc j’ai été vrai. » ; « Prendre un nouveau départ. » ; « S’inventer » ; « S’évader » ; « S’éclater un maximum » ; « Voyager » ; « Rêver et offrir du rêve. » ; « Se réaliser soi-même » ; « Se retrouver » ; « Développer toutes ses capacités ; « Donner de l’amour et en recevoir. » ; « Partager son univers, ses couleurs. » ; « Tout le monde a sa chance. » ; « Persévérer » ; « Parler vrai ; être en Vérité » ; « C’est mon choix » ; « J’ai toujours voulu faire ça. » ; « Transmettre de vraies émotions, pures » ; « Partager son univers » ; « Savoir ce qu’on veut » ; « Avoir du caractère » ; « Prendre toute la place » ; « Sortir du lot » ; « Je suis déterminé. Rien ne va contrecarrer mes plans. » ; « Construire sa propre identité » ; « Être un Show Man » ; « Je veux. J’aurai. » ; « Pense différent » ; « Cultive ton propre style » ; « Ne jamais s’arrêter » ; « Se réinventer sans cesse » ; « C’est ma vie, j’en fais ce que je veux. » ; « J’ai le droit de vivre, j’ai le droit d’être amoureux » ; « Je fais ce qui me plaît (et je vous emmerde). » ; « J’adore » ; « Ne rien lâcher » ; « J’ai confiance en moi » ; « Aller plus haut »; « Plus rien ne m’effraie » ; « Espoir » ; « Il suffit d’oser » ; « Je ne veux faire que ce que j’aime vraiment. » ; etc.
Vous constatez que toutes ces phrases de l’affirmation de soi, et prônant la suprématie de sa volonté, du don de soi, de ses actions créatives/solidaires, de l’Humain, et de son ressenti, témoignent d’un manque d’assurance, démontrent en réalité une dévitalisation progressive du corps humain, une absence de personnalité et de vie intérieure, un égoïsme croissant, un misanthropie (qui aime l’Homme sans Jésus se prend pour Dieu et n’aime pas l’Homme au final). Comme je plains les gens qui n’ont pas la foi, qui ne connaissent pas Jésus, et qui vivent pour leurs petits plaisirs, sans grand But puisqu’ils ont fait d’eux-mêmes leur but, en fait.
Je vous avais dit que les cathos bobos (soit gauchistes, soit droite-molle, soit d’extrême droite) transforment Jésus en « racines ».
Cf. mon livre Les Bobos en Vérité (surtout les codes 38 et 39) et mon article sur les « racines ».
Vous vouliez d’un exemple de dérive bobo catho du féminisme (dont je parle au code n°39 de mon livre Les Bobos en Vérité)? En voici un parfait, avec « l’alter-féminisme ». Sur le modèle des bobos lyonnais « altercathos ». Or le vrai féminisme, c’est à l’École de la Vierge Marie. Et Point barre.
Vous vouliez d’un exemple de dérive « catho » de l’Humanisme intégral (cette crispation autour d’évidences de vérité, mais déchristianisée : le Christ remplacé par ses « valeurs »)? En voici également un parfait, que j’ai lu ce matin sur Twitter. L’exemple d’intentions de prière à la sauce « Écologie intégrale » ou « Sens Commun ».
Régalez-vous. L’Église va super bien.
Dimanche soir, je me trouvais à Avignon avec quatre amis pour assister à un spectacle sons et lumières au Palais des Papes intitulé Les Luminessences (… aux huiles essentielles lol). Il se joue du 10 août au 2 octobre, tous les soirs. Il s’agit d’une création de Bruno Seillier, qui s’était déjà illustré dans La Nuit des Invalides par la technique du vidéo maping pour faire revivre à travers la technologie 3D l’histoire culturelle et spirituelle d’un lieu mythique du patrimoine religieux/architectural français. C’est très à la mode en ce moment, ces mises en scène revival « archéologico-futuristes » grandeur nature… ou plutôt « réalité augmentée » (hier la Cinéscénie du Puy du Fou et les spectacles de Robert Hossein, aujourd’hui Génération De Gaulle en région parisienne, Geneva Lux à Genève, La Fête des Lumières à Lyon, etc.). Ça semble même anodin autant que magique et « transportant », ces « voyages » dans le temps qu’elles nous proposent.
Par les lumières, les vidéos, la musique et une voix-off, la Cour d’Honneur avignonnaise où ont séjourné des Papes, s’animent et retracent l’épopée du christianisme en France et en Europe. Ces shows envahissent d’ailleurs les hauts lieux du catholicisme mondial (de la cathédrale de Rouen, de Laon, de Chartres, d’Amiens… jusqu’au Vatican, avec Fiat Lux) pour au départ feindre l’hommage (hommage au Pape, aux « Temps des cathédrales », au « patrimoine culturel religieux », à la prouesse architecturale de l’art sacré, à la « chrétienté », à une « foi millénaire »… mais jamais à Jésus Fils de Dieu, comme par hasard !), pour « christianiser » esthétiquement un ancien lieu de culte, puis finalement le « décatholiciser » et y crucifier symboliquement le Christ après l’avoir vaguement mentionné et mis sous les feux des projecteurs comme un être spirituel du passé, jadis vénéré et exceptionnellement sorti de son placard. Fête des Rameaux puis neutralisation. On s’y attendait. Mais ça arrive quand même vite, cette invasion de l’ange de lumière.
N’en déplaisent aux catholiques actuels qui se boboïsent de plus en plus, donc qui mettent leur cerveau au repos simplement parce qu’ils se disent « transportés » par une « Beauté » technique (« La Beauté sauvera le monde » répètent-ils comme des perroquets : deux au moins de mes amis qui m’accompagnaient à Luminessences n’avaient pour seul avis conclusif du spectacle que la phrase « J’ai été transporté »… et pourtant ce ne sont pas les derniers des cons !), simplement parce qu’ils voient leur Roi nommé, leurs images d’Épinal pieuses défiler, et qu’ils entendent cités quelques extraits de la Bible, Luminessences, que je vous conseille d’aller voir, n’est pas un spectacle catholique. C’est un spectacle qui, comme toutes les cinéscénies orchestrées par les « catholiques identitaires » ou les « païens chrétiens », par les metteurs en scène de culture catho mais pas catholiques pratiquants, et par les bobos anars d’extrême droite (cf. les codes n°38 et n°39 dans mon livre Les Bobos en Vérité), transforme le Christ en Super-Héros vêtu de l’habit de lumière, le catholicisme en « chrétienté » (spécialité Civitas !) et en militance politique ou culturelle clinquante : « Avignon, Centre de la chrétienté » (la voix-off) Mais finalement, de telles prouesses scénographiques sont un hymne à la désincarnation de Dieu en Jésus. Des phrases tirées de Luminessences, que j’ai entendues textuellement, le prouvent : « Elle est cette flammèche immatérielle qui brûle encore ces murs. », « lignée spirituelle impalpable », « Âme », etc. Jésus est enfermé dans une salle (« la Salle de Jésus »), comme une pièce parmi d’autres du château néo-cathare où logent à présent des Olivier Py. C’est sidérant.
L’Incarnation divine (l’action concrète de l’Esprit Saint en la virginité de Marie, la Présence Eucharistique, l’identité de Fils de Dieu couronnant Jésus et l’Humanité d’aujourd’hui, les sacrements, etc.) est complètement occultée dans Luminessences. Puisque « l’essence » des choses est cette fois attribuée à la « Lumière », à l’« Esprit », et au mot « Essence » même ! Tous ces concepts poético-spirituels Nature & Découvertes, à mi-chemin entre le catholicisme et le paganisme holistique, y sont : « La Vérité des lieux » ; « Dans les hauteurs, l’Esprit. » ; etc. On a tous les mots qui font bien et qui font plaisir aux oreilles des croyants, mais aucun qui n’annonce la Croix et la Résurrection de Jésus Fils de Dieu.
Dans Luminessences, la Papauté est fragmentée pour en faire perdre l’unité en Christ et en Pierre : « Dites plutôt LES Papes en leur Palais d’Avignon » nous lance l’obséquieuse Voix-off. L’Église catholique n’est pas représentée comme le Christ en personne mais comme une immense machinerie, un appareil d’État aux œuvres et mécanismes certes impressionnants, élaborés et honorables, mais mécanisés autant que désincarnés. Jésus est réduit à un prophète (qui a compté), le catholicisme à la « chrétienté » et à des « racines importantes », la religion à un patrimoine spirituel et culturel « intéressant » : « Avignon, Capitale spirituelle ! » augure la grandiloquente voix du conteur.
Luminessences aligne les poncifs bobos aussi bien que maçonniques (je vous rappelle que tout le lexique de la Franc-Maçonnerie tourne autour des champs lexicaux de la construction/architecture, de la lumière, de l’autonomie libérale) : cf. le code « voix-off insupportable », le code « Vive le vieux ! », le code « Je ne crois pas en Dieu mais je fais comme si », le code « Bougie », le code « La Nature me domine », le code « Mosaïque multiculturelle », le code « Optimisme », dans mon livre Les Bobos en Vérité. Il est question de « pierres vivantes », de « Palais de chair », de « Peau minérale du Palais », des « Bâtisseurs de ces lieux », etc. (cf. le code n°45 « Promenade chorégraphique » : le bobo adore projeter la conscience humaine sur la Nature, les objets et les vieilles pierres, pour faire parler les murs à sa place : n’oublions pas qu’il prend les cubes pour des cerveaux humains, et l’Humain pour une pyramide, un totem de pierres). « Quatre murs de nature minérale » D’ailleurs, nous, spectateurs, sommes pris entre quatre murs, comme dans un cube virtuel animé. À en croire la voix de sirène du narrateur, nous serions tous des monades, c’est-à-dire des « étincelles » ou des éclats de ce grand Tout énergétique/cosmique divin et lumineux que serait Dieu (cf. « étincelle », « brasier », « foyer », etc.).
Luminessences est un hymne à la Science (même spirituelle et transcendentale) de l’Homme, au génie humain. Le fameux « Culte de l’Être-suprême » du temps des Lumières, célébré par les premiers francs-macs justement : « J’ai braqué sur lui [le bâtiment] les lumières de ma science. » (la voix-off) ; « Les œuvres de l’Esprit » ; « Le pouvoir de l’Esprit » ; etc. On retrouve dans le spectacle l’idée que l’Homme se serait créé par la force de sa propre intelligence et de sa main (« Au creux de sa main »), par une transcendance venant de lui et puisée au cœur de son histoire, des pierres, de sa mémoire, de ses « lumières » technologiques. « Bâtir un spectacle est un art. » déclare le maçon – qui s’ignore ? – Bruno Seillier, concepteur de Luminessences. On nous parle de mondes parallèles (« Autre dimension »). On entend les références mythologico-culturelles plébiscitées par la Franc-Maçonnerie (« les muses » par exemple). Et se déplacent sur les murs-écrans face à nous des êtres aussi rigolos que totalement profanes : des Licornes, des dragons, des chevaux, etc.
Tout ceci n’est pas qu’une fantasmagorie/fantaisie kitsch. C’est carrément un projet démoniaque, je le dis sans exagérer. À un moment, même la géhenne avec les âmes qui y périssent est représentée, et c’est bien sûr illustré sans légende. Dans Luminessences, beaucoup d’auteurs classiques adorés des Francs-Maçons sont répertoriés : Dante, Pétrarque, etc. Comme par hasard, l’Europe (en tant que grande société des nations) est mise sur un piédestal. Le pompon du noachisme, c’est la représentation du Déluge (la vague virtuelle qui submerge le public, aux trois-quarts du spectacle) puis de la Nouvelle Alliance (les papillons, le pacte avec l’esthétique théâtrale et le printemps des Poètes provençaux : vive la guimauve bobo) qui évidemment n’est pas attribuée au Christ. Comme le diable est malin, il cite quelques passages de la Bible pour donner l’illusion qu’il est du côté des catholiques et de Jésus… mais en réalité, il s’empresse ensuite de désacraliser et de vider les références bibliques qu’il a singées de leur incarnation christique : par exemple, dans Luminessences, la voix-off nous bassine avec l’« Esprit »… mais elle se garde bien de dire que c’est l’Esprit-Saint (même si on voit des jolies colombes dans des vitraux) : c’est plutôt l’esprit humain qui est monté au pinacle. Autre exemple : la voix-off cite saint Jean (« Au commencement était le Verbe »), mais au lieu de s’en référer au Christ (le Verbe de Dieu), elle détourne la phrase en sacralisation du théâtre et de tous les comédiens qui ont joué dans le mythique Palais des Papes au Festival « in » d’Avignon. Donc rien à voir ! La dernière phrase de Luminessences est un aveu inconscient de la passation de pouvoir divin à l’Antéchrist et à des entités qui ne sont pas du Christ : « Un livre tenu par d’autres mains »…
Dernier coup de maître du diable : il arrive à nous faire croire qu’en cirant les pompes du Pape, ou plutôt des Papes – saint Pierre et ses successeurs (« Patrimoine de Saint Pierre. Saint Pierre : la Clé ») -, il va réussir à faire oublier au spectateur qu’il omet de nommer le Christ, sa nature de Fils de Dieu, ou encore le lien d’Incarnation divine entre Jésus et chacun des Papes. Ce subtil élan papophile (mais antichristique) me fait penser exactement aux manœuvres démagogiques du cardinal franc-maçon Coutinho dans le roman La Maison battue par les vents (1996) de Malachi Martin : « Il servait maintenant le Pape non en tant que Vicaire du Christ, le Créateur, mais en tant que Vicaire de Pierre, la créature. » (p. 130) Il nous faut veiller, les amis, à ne pas laisser notre foi et le christianisme dépérir en cliché bucolique, si éclatant, grandiose, « culturellement catho » et lumineux soit-il. Prenons garde à la Vangoghisation du Christ !
Inquiétant. Rien que dans les 5 minutes (et aussi dans le choix du nom de l’institut : Atlantis), on peut retrouver une dizaine de codes bobos de mon livre Les Bobos en Vérité. On est vraiment face à des faux scientifiques qui se servent du noachisme pour se donner un vernis « scientifique » et spirituel et effacer la différence des sexes. Effrayant. Je me sens très seul à comprendre ce qui se passe.
Vidéo qui complète la conférence de la veille « Va-t-on tous devenir bobos ? » à Remiremont (cf. mon livre Les Bobos en Vérité).
Une fois n’est pas coutume, Philippe Ariño a été sollicité à Paris, pour une conférence sur l’art, devant des lycéennes. C’était le 15 mars 2016 dernier. L’échange a été si intéressant que voici l’enregistrement audio en écoute. Ça passe tout seul. En lien, le livre Les Bobos en Vérité, incontournable. Pour comprendre le danger et la tendance, chez les artistes chrétiens, à devenir des communicants performants, plutôt que des serviteurs du Christ et de son Église catholique.
Plus je les travaille, plus je sens que mes deux conférences de la semaine prochaine, à Épinal le 17 (« Va-t-on devenir tous bobos ? ») et à Vesoul le 18 juin (« Puce électronique et fin des temps »), ont des chances d’être les meilleurs topos que j’aie jamais donnés.
Elles vont surtout se focaliser sur le boboïsme à l’intérieur de l’Église catholique, et sur les formes que prend la Grande Apostasie au milieu des catholiques (de plus en plus protestantisés, maçonnisés et orientalisés). Je vais non seulement décrypter les sophismes des « catholiques » médiatiques actuels, mais défendre le Pape François.
Ceux qui y assisteront ne vont pas s’ennuyer 🙂
Dîners en blanc. Je fais vraiment ce que je peux pour vous avertir de la Grande Apostasie (cf. le code bobo 32 « La folie pour le blanc » dans mon livre Les Bobos en Vérité