Maintenant que les pro-mariage-pour-tous ont obtenu « leur droit », ils ont la victoire amère. Comme des adolescents après un caprice, ils deviennent triomphalement agressifs, jouent encore à ceux qui ont perdu et qu’on doit plaindre (alors que c’est quand même à la majorité des Français de se plaindre de ne pas avoir été écoutée). Ils boudent, même, en nous attribuant la faute de leur insatisfaction ou de leur déception d’avoir reçu une loi inutile et dangereuse.