La plus grande perversité tactique du mal, c’est qu’il crée lui-même les problèmes qu’il prétend résoudre (je dis bien « prétendre », car en effet, il ne passe pas à l’acte bon).
La plus grande perversité tactique du mal, c’est qu’il crée lui-même les problèmes qu’il prétend résoudre (je dis bien « prétendre », car en effet, il ne passe pas à l’acte bon).
Punaise… avec mon Dictionnaire des Codes homosexuels, j’ai démasqué le diable.
J’ai remarqué qu’en général, on gère plus facilement le mal quand il vient de l’extérieur et qu’on a maîtrisé/dépassé de manière relativement durable le stade de la lutte contre ses propres démons, que lorsqu’on se rendait encore complice de ses maux intérieurs. Une fois donnée à Jésus et aux autres, la souffrance atteint alors une autre dimension ; notre gestion du mal accède à une nouvelle étape, à une vraie maturité. On supporte mieux le mal car il n’est plus chargé de honte, de volonté propre et de collaboration personnelle. C’est le mal intérieur auquel on se livre dans le secret de notre intimité et de nos actes qui est le plus attristant et le plus pénible à porter, au final ; c’est lui qui nous ronge. Pas le mal extérieur. Quand le mal s’extériorise et vient des autres plus que de nous-même, on se rend compte qu’une force incroyable nous est conférée. On est capable d’encaisser les coups comme jamais auparavant. On peut subir les pires outrages, des attaques concrètement plus fortes et plus dangereuses que lorsque nous étions en guerre contre nous-même… mais au final, paradoxalement, celles-ci seront, je crois, toujours plus faciles à supporter. La plaie de notre vie, c’est vraiment le mal intérieur. Quand on s’en libère de manière quasi définitive, la souffrance ne nous atteint plus pareil et aussi efficacement. On devient capable de déplacer des montagnes, d’endurer énormément, et de faire de notre expérience de la violence reçue une action de grâce.