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L’Église des Jean-qui-rit Jean-qui-pleure… mais qui-n’aime-pas


 

Les premiers scandales d’homosexualité parmi les prêtres commencent à éclater au grand jour un peu partout dans le monde.
 

Et, bien entendu, c’est l’amour des personnes homosexuelles par les gens d’Église dont il faudrait se soucier (car il n’est quasiment pas là) ; puis aborder la richesse de l’homosexualité continente. Autant vous dire que personne ne se risquera à le faire, puisque ceux qui l’ont tenté se sont faits jeter comme des malpropres, et allègrement !
 

À la place, on a droit, côté « catho », aux jérémiades ou à la panique de deux clans qu’on oppose bêtement alors qu’ils sont jumeaux dans les extrêmes. D’abord, il y a les catholiques paranoïaques : ceux qui dénoncent le manque de sérieux du livre Sodoma de Frédéric Martel et qui lui imputent toute une batterie de mauvaises intentions. Tout ça pour ne pas parler du sujet en lui-même (l’homosexualité sacerdotale), ne pas annoncer la Bonne Nouvelle aux personnes homosexuelles (même prêtres), et taper sur l’ensemble des prélats du Vatican et leur « aveuglement/inaction/complicité ». En réalité, ces catholiques accusateurs et distributeurs d’intentions/de responsabilité perdent leur temps face à ce cortège de dénonciations, de supputations, de spéculations, d’accusations (d’homosexualité réellement pratiquée ou refoulée ou fantasmée) tressé par les mass médias. Que ces rumeurs soient le reflet de la réalité ou pas, la plupart de nos contemporains n’iront pas voir la factualité des choses. La suspicion vaudra, selon eux, les faits.
 

Aux côtés des cathos paranoïaques (tels que Jeanne Smits et les membres de la Réacosphère), on trouve une nouvelle catégorie de fidèles qui émerge en masse en ce moment dans l’Église (et qui ne parlent pas davantage du bon sujet) : les cathos drama (c’est-à-dire les pleureuses théâtrales pratiquant l’auto-flagellation mystique, sur fond de millénarisme apocalyptique). Ça accuse, ça menace, ça s’inquiète, ça bat sa coulpe, ça pleure sa mère… tout ça pour ne pas traiter de l’homosexualité ni accueillir les personnes homosexuelles. Ils préfèrent se traiter de « pécheurs » pour ne pas avoir à se traiter d’« homophobes » (alors que tel est le cas. Remplacer « homophobes » par « pécheurs », c’est plus pratique, plus catholiquement correct, ça cache l’orgueil hypocrite de l’auto-battement de coulpe, ou bien ça détourne l’attention sur les autres).
 

 

Bref. Vous l’aurez compris. C’est l’hystérie collective et l’aveuglement complets.
 

Mais ne vous inquiétez pas : c’est Jésus qui a gagné !^^. Et Lui, au moins, Il nous aime, nous personnes homosexuelles.

Publication de SODOMA de Frédéric Martel

Vous, « catholiques », ne vouliez pas en parler (de l’homosexualité) et m’avez jeté quand je vous prévenais qu’elle était le fer de lance de l’anticléricalisme actuel ? Croyez bien que les ennemis de l’Église se font maintenant un plaisir de vous rafraîchir la mémoire ! Même Frédéric Martel, pourtant épinglé comme « traître de la Cause LGBT » après la sorti de son livre Le Rose et le Noir il y a 20 ans, retourne sa veste (pour s’affranchir de sa réputation d’ « homosexuel bourgeois et homophobe faisant le lit des extrêmes ») et arrive avec un prochain pamphlet pour dénoncer l’homosexualité au Vatican. Son essai sort le 21 février…
 

 

Il fallait que l’analyse du sujet vienne de nous. Sinon, elle nous reviendra en boomerang, et cette fois de manière violente, et sous la forme de persécutions anti-chrétiennes. Car les pro-gays veulent se venger des opposants aux « mariage » gay, en découdre avec nous.
 

Le Synode des Jeunes, c’est constructif (et c’est bien ça le problème…)


 

La pensée franc-maçonne (1 – lumière-tissu ADN puissante, 2 – architecture, 3 – Humanisme ou spiritualisme intégral) est en fête actuellement dans l’Église Catholique. Pendant que le cardinal Sarah est à l’atelier enluminures (chuuut… silence dans les rangs…), pendant que François-Xavier Bellamy sort son nouvel essai Demeure (pour nous expliquer que le « processus » ou la « marche » ou le « changement », sans leur but, sont des concepts modernes creux et totalitaires dangereux : ça vaut bien le coup d’écrire un livre entier là-dessus… surtout pour a fortiori nous mettre en demeure maçonnique lui aussi), pendant que les fileuses en soutane du Padreblog brodent leurs points de croix (certifiés génétiquement catholique : « Nous l’avons souvent dit, l’ADN du Padreblog c’est d’être animé par des prêtres de terrain… »), les évêques et les cardinaux présents au Synode des Jeunes quant à eux se comportent en groupies toutes émoustillées de s’approcher du Pape-célébrité, de jouer les journalistes people privilégiés d’interviewer le Pape François et de prendre l’ascenseur avec lui (36e étage en dessous, s’il vous plaît), et s’extasient de la « force » des échanges et des pré-conclusions du Synode.
 

 

 

Tout, dans leurs discours, est centré sur la Force, la Puissance, l’intensité (électrique), des débats. Et comme pour rassurer tout le monde, alors que la grogne/assoupissement du monde extérieur ne fait que s’amplifier (et pour cause : ils se refusent à parler d’homosexualité), ils nous assurent avec une voix d’hôtesse fleurie que tout va bien, que tout est « serein », qu’ils ont la situation bien en main, qu’il y a de l’action (pour quoi ? on ne le saura jamais… si ce n’est l’action pour la simulation d’écoute, d’admiration, d’émotion, d’émerveillement, de choc et d’empathie. Par exemple, ils ont lancé dernièrement un appel aux jeunes « contempl’actifs » – moi perso je suis plutôt « contempl’-passif » ^^ – : ça me rappelle les slogans vaseux qu’on peut entendre dans le milieu des éducateurs spécialisés « Ne soyez pas consommateurs mais consomm’acteurs ! »).
 

Mais pour l’instant, de l’action, même verbale, concrètement, nous n’en voyons et n’en entendons rien. C’est plus de la posture et du discours constructif maçonnique qu’autre chose. Comment ça, j’exagère ? On en trouve par exemple une parfaite illustration avec les propos du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec au Canada, qui en une vidéo nous a quasiment servi la totale du discours franc-maçon = lexique de la LUMIÈRE (injection) + culte de l’AMÉLIORATION + métaphore de la CONSTRUCTION (processus, chemin, avenir, travail, planches) + HUMANISME INTÉGRAL (autre nom de la Bête). Sans parler de la démagogie : « Ce Synode est une injection d’Espérance : nous travaillons ensemble pour aider le monde à devenir meilleur, plus juste et plus humain. » En résume, le Synode, ça « boosterait ». Mais en quoi, au juste ?
 

 

En réalité, c’est de la carte postale de travail, de réflexion, d’échanges en Vérité. Pas du travail effectif. Pas de la réflexion constructive. Et ce constat de ma part n’a rien à voir avec l’immobilisme bougon et insultant des adeptes traditionalistes du cardinal Sarah, qui voient dans la vitalité, l’humour, la joie et le changement, des ennemis de l’Église et de la Sainte Doctrine catholique, et dans le modernisme la bête à abattre. Je parle bien du souffle vivifiant et imprévisible de la Vérité, de l’Esprit Saint qui à l’évidence manque cruellement aux échanges synodaux. Le Synode des Jeunes est constructif, et c’est bien ça le problème. Les boas aussi, il y en a des constrictors.
 



C’est pas facile d’être Lyonnais… #Boboland



 
 
 

Plusieurs choses ce matin pour y voir plus clair dans ce bordel ecclésial (Affaire Vigano + Propos du Pape dans l’avion sur l’homosexualité)


 

Plusieurs choses ce matin pour y voir plus clair dans ce bordel ecclésial :

 

D’abord concernant l’affaire Vigano (ancien nonce « apostolique » accusant actuellement le Pape François de ne pas avoir dénoncé l’archevêque homosexuel – et non pédophile comme ça a été dit – McCarrick alors que ce prélat était encore en fonction), à mon avis, c’est une tempête dans un verre d’eau, qui n’excite et n’effraie que la Réacosphère supposément « catholique » ennemie du Pape. Car pour les gens à l’extérieur de l’Église-Institution, il n’y a que l’homosexualité qui est digne d’intérêt, et ils se moquent royalement des petites controverses familiales internes. La preuve en est que ce matin, France Nymphos et les autres médias pètent un scandale sur les propos du Pape sur l’homosexualité et très peu sur l’affaire Vigano. Je vous avais prévenus depuis longtemps que le tsunami contre l’Église et le Pape François allait être l’homosexualité et non la pédophilie (la dimension peccamineuse de l’acte pédophile est largement plus facile à prouver que celle de l’acte homo entre adultes apparemment consentants). Mais comme les catholiques ne m’écoutent pas – et quand ils m’écoutent ne me soutiennent pas -, nous allons droit au mur. C’est l’homosexualité (en tant que sujet discursif) qui est le vrai gay-pied. Pas les autres sujets.
 

Mgr Vigano dont l’expression de visage respire l’aménité, n’est-ce pas ?


 

Enfin, concernant la petite affaire Vigano proprement dite, les gens ne verront en elle qu’une accusation (de plus) qui incrimine le Pape : ils se foutent ET du contenu, ET de sa légitimité, ET presque du nom de la personne qui l’a proférée. De plus, j’ai lu en entier le descriptif de l’objet d’accusation rédigé par Mgr Vigano, bon qu’à exciter et qu’à faire frémir le Mur des Cons (comprendre = le Mur Facebook de Vincent Rouyer. Je profite au passage pour vous formuler à vous chers amis ce dernier avertissement que, si j’en revois parmi vous « liker » des articles fallacieux postés sur ce Mur des Cons non-homologué, je les virerai immédiatement de ma liste de contacts, sans autre procès. Vous voilà prévenus).
 

Ce document de Vigano contient à mon sens 3 indices qui le rendent irrecevable et malhonnête :

1) On n’accuse pas quelqu’un sur la base d’une prétendue connaissance qu’on lui prête (à moins de voir ce qui se passe dans sa tête et de savoir mieux que lui ce qu’il pense). De plus, on n’accuse pas facilement quelqu’un sur un supposé péché par omission de sa part. Avec Vigano, on se croirait revenus à l’époque paranoïaque où les chefs de l’Église étaient accusés de ne pas avoir dénoncé le nazisme en son temps, avec le recul de connaissance qu’on en a aujourd’hui. La lâcheté, la peur, l’ignorance et surtout la jalousie, sont les maux ou les accusations les plus difficiles à prouver… et pour cause : elles sont très souvent des procès d’intention infondés, qui déforment la réalité des faits pour obéir aux fantasmes).

2) Justement, en parlant de fantasmes, l’autre indice qui rend caduque le témoignage de Vigano, c’est son fantasme d’éradication de l’homosexualité… ce qui lui donne d’ailleurs un côté angélique (mais du mauvais côté des anges) d’arracheur d’ivraie. Car premièrement l’homosexualité (même sacerdotale) est une racine particulièrement coriace qui ne s’arrache pas et ne se nettoie pas par simple décision humaine (je crois même qu’elle est le seul mal – ou signe de mal quand elle n’est pas pratiquée – qui peut durer une vie terrestre et qui nécessitera l’action des anges et la Parousie pour être définitivement ôté). Deuxièmement, parce qu’il y aura toujours des prêtres et des religieux qui se ressentiront homos, et ça, non seulement c’est une réalité ecclésiale qui n’est pas suppressible d’un coup de baguette magique, mais en plus, c’est une richesse d’Église à conserver (quand cette homosexualité sacerdotale est vécue dans la continence). Les propos de Vigano sentent l’homophobie et la paranoïa anti-mafia-rose-infiltrée transformant l’homosexualité en « abomination », en « fléau satanique » et en « danger », à plein nez. La Bonne Nouvelle sur l’homosexualité (c’est à dire la foi que la sainteté peut aussi émerger sur le terrain d’une personne homosexuelle qui ressent encore cette attirance) n’y est pas. Il n’y a que de la peur et de la menace dans le discours de Vigano… ce qui l’invalide complètement.

3) Les prélats que Mgr Vigano cite comme témoins crédibles dans son acte d’accusation ne sont pas – je peux le certifier pour au moins l’un d’eux : Mgr Jean-François Lanthéaume – solides. Vigano déroule plein de noms d’ecclésiastiques totalement inconnus du grand public, et même des catholiques, et bien sûr, ça, ça en jette et impressionne. Sauf qu’il ne suffit pas de s’entourer de témoins réels et d’un contexte historique privé, pour que les faits relatés deviennent justes (la vraisemblance n’est pas systématiquement la Vérité). Et quand on connaît par exemple le cas psychiatrique de Mgr Lantheaume (le prélat homosexuel refoulé – et pédophile refoulé sans doute aussi – dont les publications-fleuve et anti-papales tapissent les murs Facebook depuis des années), on a largement de quoi douter de la probité de l’accusation de Vigano.
 

Mgr Lantheaume


 

Donc en conclusion, à vous, catholiques et autres, qui me lisez, on se calme au sujet de Vigano. C’est une fausse piste, un faux danger et un faux scandale, qui nous éloigne des priorités. Arrêtez de lire des mauvais journaux pseudo catholiques (Salon Neige – ou Lèg’ – et compagnie) qui vous polluent le coeur, qui n’informent (et ne réinforment) pas, et qui n’ont pour but que de vous effrayer et de vous faire détester le Pape. Concentrons-nous au contraire sur l’homosexualité, dont l’enjeu de définition et d’explicitation est autrement plus urgent et important.

 

N.B. : Concernant les propos du Pape dans l’avion, à vrai dire, sur la question homosexuelle, j’ai déjà dit qu’il n’était pas compétent et pas bon du tout. Ce n’est pas un scoop. Donc je ne m’appesantis pas là-dessus.
 

Ceci étant, déformation et extrapolation flagrante de France Nymphos


 

 

N.B. 2 :Ce qui est bien avec La Croix, c’est qu’ils ont le mérite de nous faire rire même en pleine situation critique mdr!!
 

Et nous, au milieu de tous ces cons, on fait quoi ?


 

Le drame concernant l’homosexualité dans l’Église et chez les prêtres, c’est que les cardinaux progressistes et les cardinaux conservateurs commencent maintenant à s’accuser entre eux (d’homosexualité et d’homophobie), mais aucun des 2 camps n’annonce la Bonne Nouvelle aux personnes homos.
 

La Fachosphère « catholique » (Réinformation TV, Riposte Catholique, Infocatólica, le blog du père Pagès, le blog de Jeanne Smits, Salon Lège, etc.) applaudit en ce moment Mgr Morlino, Mgr Sarah, Mgr Aquila, Mgr Schneider, tous les cardinaux soi-disant « couillus » qui diabolisent les personnes homos sous forme de « lobby gay » et même maintenant de « mafia rose sacerdotale » insidieusement infiltrée dans le clergé. Elle réclame un nettoyage sérieux de la Curie. Quant à la Libérosphère « catholique » (l’ex-père Charamsa, le père James Martin, les prêtres anti-pédophilie, etc.), ils sont également partisans d’une délation généralisée, d’un outing émancipateur, d’un coming out sacerdotal global, afin d’abattre ce « tabou de l’homosexualité ecclésiale » et cette « hypocrisie » du puritanisme tradi.
 

 

N.B. : Les fachos tradis, ils commencent à me les briser sévère… (Quand je vois le mur Facebook du pédopsychiatre Vincent Rouyer qui s’est transformé en véritable Mur des Cons avec le temps, alors même qu’il me cite… c’est le pompon.)
 

 

 

 

Programme de mes 3 interventions à la Session du Renouveau à Koekelberg en Belgique, du 19 au 22 juillet 2018


 

C’est dans 3 semaines, pour les Belges et les Français présents en Belgique à ce moment-là : n’hésitez pas à vous inscrire à ces trois jours de session à Koekelberg, au nord de Bruxelles. Vous vous en souviendrez longtemps !

 

En plus, j’y suis invité à donner deux ateliers (à destination des jeunes adultes mais ouverts aux adultes), et un témoignage en grand groupe le samedi matin. Donc j’aurai le temps de vraiment développer. Voici mon alléchant programme d’interventions (sachant qu’il y aura d’autres ateliers) :

 

Vendredi 20 juillet (après-midi) : « Pourquoi est-ce si risqué de parler d’homosexualité en société (sous peine de perdre beaucoup d’amis, son travail) ? Pourquoi c’est aussi le malaise dans l’Église ? » (DIMENSION SOCIALE ET ECCLÉSIALE DE L’HOMOSEXUALITÉ)

 

Samedi 21 (le matin, en duo avec le couple fiancé Anne-Raphaëlle et Samuel) : « Chrétien 24h/24 » (« Homosexualité, ça rime avec… sainteté ! ») (DIMENSION PERSONNELLE ET SAINTE DE L’HOMOSEXUALITÉ)

 

Samedi 21 (après-midi) : « Quelle différence de qualité entre l’amour homme-femme et l’ ‘amour’ homosexuel ? » (Question subsidiaire : « Pourquoi l’Église demande-t-elle le célibat continent aux personnes durablement homos ? Est-ce possible et comment ? ») (DIMENSION SENTIMENTALE, « CONJUGALE » DE L’HOMOSEXUALITÉ)

Synode des Jeunes : la cata


 

Comme vous le savez peut-être, en octobre 2018 prochain, a lieu au Vatican le Synode des Jeunes, c’est-à-dire une concertation internationale censée fixer une charte missionnaire d’accompagnement des adultes de 18 à 30 ans. Comme cette tranche d’âges incarne un peu l’Église Catholique de demain, sur elle se cristallise logiquement tous les espoirs, mais aussi toutes les angoisses, parfois démesurées et infondées. La paranoïa du conservateur se crispera sur la menace de changement et de modernisme incarnée par les jeunes gauchistes (il dira que la vraie nouvelle génération catholique aspire massivement à la forme extraordinaire, à un retour à la Tradition ; que le progrès n’est qu’une projection démagogique des vieux soixante-huitards sur la jeunesse ; que le vrai progrès, c’est la tradition ; en fait, il n’y connaît pas grand-chose à la jeunesse d’aujourd’hui) ; la paranoïa du progressiste se crispera sur la menace de stagnation, de censure, de langue de bois, de bla-bla, voire de régression, de l’Église (il dira que les cardinaux sont totalement déconnectés de la réalité de la jeunesse, qu’ils ne la comprennent pas et ne l’écoutent pas, qu’ils s’éloignent de manière désormais irrévocable d’elle, et pire, que sa vengeance à leur encontre sera terrible ; de son côté, le progressiste cynique et désabusé considèrera l’événement comme une perte de temps, un simple bide).
 

 

 

Je vais donc, dans cette vidéo intitulée « Synode des Jeunes : la cata », essayer de tirer la sonnette d’alarme sans trop me la jouer « vieux con ». Avec toute l’Espérance possible – car je crois en l’Action surnaturelle de l’Esprit Saint dans l’Église – et je ne veux pas m’accaparer la jeunesse catholique ni parler en son nom. Mais je vais tirer la sonnette quand même (on m’a déjà fait remarquer que je n’étais pas évêque et que je ne faisais plus partie de la tranche d’âges du Synode, donc en gros, que je devais fermer ma gueule… alors croyez-moi, je vais encore plus l’ouvrir !). Car l’heure est grave !
 

L’heure est grave, non parce que le Synode des Jeunes ne servira à rien. Mais parce que – et ça, ce n’est pas du tout politiquement correct de le dire – les jeunes catholiques d’aujourd’hui constituent sans le savoir non une richesse mais une véritable menace pour l’Église. Scoop 1 : LA MENACE DES JEUNES CATHOLIQUES. À leur insu. Car ils sont quasiment tous pro-Union Civile et pro-homosexualité (à partir du moment où elle se privatise et ne se politise pas). Moi, sur les réseaux sociaux et dans la réalité, je me fais actuellement mépriser, ignorer, attaquer par une grande majorité de jeunes catholiques qui devraient pourtant m’appuyer. Et ceux qui ne m’attaquent pas m’ignorent et me regardent comme si j’étais un OVNI. Je me trouve par conséquent aux avant-postes pour vous dire que la jeunesse catholique ne sera prochainement plus du tout une alliée de l’Église, mais son ennemie. Et ça, nos jeunes doivent le mesurer. Pour corriger rapidement le tir. « Fais-moi connaître mon péché. » dit Job dans la Bible. C’était le premier scoop que je voulais vous sortir. Il faut informer nos jeunes qu’ils sont potentiellement des ennemis de l’Église.
 

 

Deuxième scoop que je voulais annoncer, c’est l’hypocrisie des organisateurs de ce Synode des Jeunes, qui musèlent le Pape François, et font déjà l’inverse de leurs intentions. Scoop 2 : LE PAPE ET LES JEUNES SONT PRIS EN OTAGE. Quand les journalistes leur demandent : « C’est pas bizarre que dans votre questionnaire en ligne pour préparer ce Synode des Jeunes, vous ne fassiez aucune allusion au sexe et à la drogue ? », le grand responsable du Synode des Jeunes, le cardinal Lorenzo Baldisseri, annonce d’emblée la couleur et stérilise le Synode : « Le thème de la sexualité ne sera pas une des ‘questions centrales’ du Synode. » Ok… Raison invoquée (je le cite) : « Nous n’y avons pas fait référence car nous ne souhaitions pas que l’attention se focalise là-dessus. Sinon, les journalistes accentueraient le focus, comme ce fut le cas lors du synode sur la famille avec le thème des divorcés. Mais dans tous les cas, ce sont des sujets ouverts. » Vous vous rendez compte ?! Alors que la sexualité est la préoccupation n°1 des jeunes d’aujourd’hui, les cardinaux imposent un thème complètement vague : la VOCATION. Intitulé du Synode, tenez-vous bien, c’est : « Les jeunes, la foi et le discernement des vocations ».
 

 
Et en plus, cette censure n’est pas lucide étant donné que ce n’est pas la hache de guerre des divorcés « remariés » qui fait réellement trembler actuellement la Curie, ni même celle de la drogue : c’est le dossier beaucoup plus épineux et insoluble de l’homosexualité. Car la prise de position de l’Église sur le mariage et l’adultère, sur la fidélité, sur les addictions, est comprise par les catholiques : pas la prise de position sur l’homosexualité !
 

 

Le thème de la sexualité n’est pas une question jugée « centrale » du Synode des Jeunes… Je trouve ça, mais alors, exceptionnel. C’est vrai que la sexualité, c’est pas du tout, mais alors pas du tout, la préoccupation n°1 des jeunes actuels, y compris catholiques ! Et alors, encore plus génial, des trois jeunes qui en France ont assisté à la rencontre pré-synodale en mars dernier, l’un d’eux, Adrien Louandre, 24 ans, membre du MRJC, a carrément défendu au micro de RCF une compatibilité entre la pratique homo et la pratique religieuse, « une Église plus ouverte, où la Miséricorde est au centre, où sont traitées ces questions d’ouverture, notamment aux homosexuels, pour permettre aux homosexuels de pouvoir vivre EN MÊME TEMPS une homosexualité et leur foi chrétienne. » Clap clap clap ! Applaudissements ! Mais à part ça, la sexualité, non, c’est pas central.
 

 

 

Le Synode des Jeunes s’annonce comme complètement déconnecté des vraies croix de nos jeunes : le porno, le concubinage, les contraceptifs, les ruptures amoureuses, les divorces des parents, suicides, transidentité, la prostitution, les drogues et l’alcool, les avortements, les plans cul, les viols, le cyber-harcèlement, et surtout la bisexualité et l’homosexualité.
 

 

 

Et les cardinaux ne sont pas prêts de s’en rendre compte. Car ils affichent une ouverture et une écoute sincères qui les confondent eux-mêmes ! Voyez l’hypocrisie et la duplicité du discours. D’un côté le cardinal Baldisseri dit « De ça, on ne parlera pas, ou plutôt on en fait un sujet-annexe parmi d’autre », de l’autre, il ne tarie pas de formules démagos qui maquillent sa censure : « Vous pourrez parler de tout : exprimez-vous ! y compris sur les réseaux sociaux ! Mettez la pagaille ! » (10) « Les jeunes doivent être vraiment acteurs pendant ce Synode ! » « Ce n’est pas un Synode SUR les jeunes mais un Synode DES jeunes et PAR les jeunes ! » (9). De l’autre, il stérilise l’arbre du Synode avant même sa tenue. Et quand les journalistes lui demandent s’il n’a pas peur qu’avec un thème de Synode pareil, on centre trop la question des jeunes sur la vocation religieuse ou sacerdotale, il dit que les vocations sont diverses et renvoient les jeunes à la beauté de l’engagement dans le mariage, à la place des jeunes en politique, dans le milieu artistique, médiatique, scientifique, culturel. Le Pape François est mal barré, entouré de censeurs pareils.
 

 

Scoop 3 : Pour colmater les brèches de cette impasse désastreuse du Synode des Jeunes sur la sexualité, et en particulier sur l’homosexualité, on nous offre en ce moment, en LOTS DE CONSOLATION, des TOPOS-SEXUALITÉ INCONSISTANTS de Thérèse Hargot – l’atout charme actuel de l’Église Catholique en France –, de l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, ainsi que du Forum Wahou ! Alors que Thérèse Hargot n’est pas (encore) catholique, et que les questions soulevées par l’abbé Grosjean ou bien les groupes d’éducation à l’affectivité et à la sexualité, bien qu’utiles, ne sont pas prioritaires et sont inopérantes car elles n’ont pas pris l’angle de l’homosexualité – qui est primordial – pour traiter de la sexualité en général. Il est primordial car l’homosexualité est le seul sujet que le monde ne comprend pas et sur lequel se crispent toutes les croyances faussées sur la sexualité, en particulier chez nos jeunes.
 

 

Paul Tréhart, un des jeunes invités sur le plateau de l’émission Sans langue de buis sur la chaîne KTO en juin 2017, s’en est plaint, en disant qu’en soirée, la seule accusation qui sortait quand un jeune disait qu’il était catho, c’était « homophobe », et que les jeunes avaient besoin d’être armés sur le sujet. Qu’est-ce qu’on lui a répondu ? Qu’il fallait qu’il se « forme ». Et le sujet de la présomption d’homophobie a été squeezé. La priorité de la formation sur l’homosexualité est complètement niée.
 

Afin de se donner bonne conscience et de maquiller la censure ecclésiastique sur la sexualité au Synode des Jeunes, afin aussi de parer à la vague potentielle de réclamations à venir, le Vatican nous sort en ce moment des ouvrages de vulgarisation du message de l’Église sur la sexualité, qui ne traitent toujours pas de l’homosexualité et de l’hétérosexualité en priorité.
 

 

 

J’ai découvert récemment cette horreur : Aime, et ce que tu veux, fais-le !, le nouveau livre entretien d’Arthur Herlin, journaliste vaticaniste, où la sexologue Thérèse Hargot échange avec l’évêque lyonnais (le pauvre : il est lyonnais…) Mgr Gobilliard. Ce qui est horripilant, ce n’est pas tant la vacuité des questions soulevées (« Le porno constitue-t-il un danger pour nos jeunes ? » « Sais-tu que tu as un corps pour aimer ? », « Être chaste avant le mariage, cela a-t-il un sens ? », « Un représentant d’Église a-t-il son mot à dire sur la sexualité ? », « Peut-on être catho et avoir une sexualité épanouie ? », « Pourquoi s’engager ? », « Pourquoi défendre la vie ? », « La vulnérabilité peut-elle être une force ? », etc.), que la prétention que ces « experts » ont à répondre « sans concession » et « sans tabou » aux questionnements des jeunes… alors qu’ils tapent à côté, et prennent la place des personnes – à savoir les personnes homosexuelles continentes – qui sont bien meilleurs chirurgiens du cœur des jeunes qu’eux. L’arrivisme de nos intellectuels catholiques actuels, qui feignent d’aborder la sexualité des jeunes alors qu’ils ne font que pratiquer la langue de bois, la séduction, le cléricalisme de bas étage, qu’ils ne font que parasiter le débat pourtant essentiel et urgent sur la sexualité, fait froid dans le dos. Et je ne parle même pas de l’apathie des évêques et des cardinaux qui se laissent courtiser par eux ! Une vraie cata. C’était le coup de gueule salutaire que je voulais pousser. Espérons qu’il soit entendu !
 

 

 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Sortie du livre Aime, et ce que tu veux, fais-le ! d’Arthur Herlin, Thérèse Hargot et Mgr Gobilliard : NON, nous personnes homosexuelles ne sommes pas « comme les autres » !


 

Mgr Gobilliard, Thérèse Hargot, Arthur Herlin (et je pourrais inclure dans la boucle le Cardinal Sarah), ça vous fera peut-être mal de l’admettre. Ça mettra sans doute à mal vos bonnes intentions humanistes, inclusives, universalistes, anti-étiquettes, anti-communautarismes et anti-sectarismes, gays friendly, pro-sainteté-pour-tous (et surtout, au fond, commerciales !), qui rassurent les cathos. Mais si je vous avais en face de moi, je vous dirais : « Vous pouvez me démontrer par A+B que l’homosexualité n’est pas une identité (ce qui est vrai, en plus), et que ce qui prime c’est l’Humain, c’est la sainteté, ce sont le Christ et l’acceptation de sa Croix, indépendamment de l’orientation sexuelle des personnes, ça ne changera rien au fait que nous, personnes homosexuelles, nous ne sommes pas comme les autres. Vous m’avez bien entendu ? NOUS NE SOMMES PAS COMME LES AUTRES. » Et notre situation et condition non seulement ne méritent pas votre indifférence bienveillante et universaliste, mais elles sont UNIQUES, et devraient plutôt susciter au contraire votre intérêt, votre écoute, votre silence, votre retenue, votre désir de vous laisser enseigner par elles, de vous laisser enseigner par notre expérience, notre existence, notre singularité, notre culture homo, notre réalité désirante, notre analyse de celle-ci. Car nous avons beaucoup de choses à vous apprendre sur la sexualité, l’Église et les sacrements, mine de rien. Nous sommes porteurs d’une Bonne Nouvelle, à travers notre personne et notre foi, certes, MAIS AUSSI ET SURTOUT À TRAVERS NOTRE HOMOSEXUALITÉ (continente). Ça vous fera peut-être mal au cul de le comprendre, mais votre discours à deux balles sur l’homosexualité ne vaut rien. Pas un kopeck !
 

Vous faites de l’homosexualité, de l’hétérosexualité et de l’homophobie des « non-sujets » … et pourtant, elles sont des réalités désirantes, idéologiques, des croyances sociales de plus en plus partagées, qui conditionnent fortement les identités, le monde, la politique, les médias, l’Église. Comme par hasard, vous parlez toujours de l’homosexualité de manière extérieure. Vous ne traitez jamais de ce qu’elle est. Vous n’en donnez jamais de définition. Vous vous contentez d’aborder uniquement les perceptions et les images sociales de celle-ci, pour ensuite l’écarter ou la remuer du bout des doigts avec mépris. Mais jamais vous ne l’abordez ! Jamais vous ne vous en approchez avec curiosité et émerveillement ! Jamais vous ne nous laissez vous en parler. Et ce n’est pas en nous prouvant vite fait que « vous nous accueillez » et que « vous ne nous jugez pas » que vous arriverez à maquiller votre impasse ! Ce n’est pas en survolant le sujet et en disant après devant les caméras que « ce serait quand même bien et urgent d’en parler », que vous parviendrez à masquer votre imposture. La vérité, c’est que vous ne nous aimez pas, et que vous instaurez une véritable censure sur l’homosexualité. Et ça, c’est criminel !
 

Au lieu de nous dire dans votre dernier livre Aime, et ce que tu veux, fais-le ! que « les personnes homosexuelles sont avant tout des personnes comme les autres, qui peuvent tomber amoureuses comme les autres, qui sont appelées à la sainteté et à la vertu universelle de chasteté comme les autres, qui sont accueillies par l’Église comme les autres » (parce que c’est ça, en substance, le message de fond de votre écrit de vulgarisation de la sexualité – message dramatique par les temps qui courent, car les gens et en particulier les jeunes ont soif de comprendre l’homosexualité, et n’ont vraiment pas besoin de s’entendre dire que « l’homosexualité, l’hétérosexualité et l’homophobie n’existent pas », d’autant plus que c’est totalement faux ! Ce sont des réalités fantasmées qui ont des conséquences individuelles et sociales concrètes !), au lieu de vous draper dans un humanisme intégral de bon aloi (« Homosexualité, hétérosexualité, ce sont des irréalités, des caricatures et des étiquettes marchandes : nous sommes avant tous des humains. ») et dans un spiritualisme intégral bon ton (qui rejoint également l’humanisme bobo dans sa haine secrète de la génitalité : « Homosexualité et hétérosexualité, ça n’existe pas : nous sommes avant tout Enfants de Dieu, appelés à la même sainteté, et nous ne nous réduisons pas à notre ressenti, à notre activité sexuelle, aux personnes qui nous attirent érotiquement. »), humanisme et spiritualisme intégraux qui rassureront la plupart des catholiques et les conforteront dans leur homophobie ordinaire (combien de fois, mes frères homos et lesbiennes cathos et moi, nous nous voyons réduits au silence par l’argument catholiquement correct facile du « Tu n’es pas que ça ! »… ? Mais nous sommes AUSSI un peu « ça », bordel !), au lieu d’essayer de faire parler de vous à l’occasion du Synode des Jeunes qui a délibérément planifié de ne pas aborder l’homosexualité et les questions de sexualité comme la priorité qu’elles sont pourtant (je rappelle que le grand responsable de ce prochain Synode, le cardinal Baldisseri, a déclaré récemment que la question de la sexualité ne serait pas « centrale »… WTF ?), vous feriez mieux de fermer votre gueule (pour une fois) et de nous écouter. Peut-être que, par un heureux miracle, vous comprendriez que nous, personnes homosexuelles, ne sommes vraiment pas des personnes comme les autres. Mais alors vraiment pas ! Et nous n’avons pas à être traitées comme les autres ! Si vous refusez de l’admettre, moi et mes frères nous ferons un plaisir de vous le rappeler !
 

 
(cf. la suite ici)

Bravo don Christophe !

Voici un très bon article (du 12 février 2017) d’un prêtre belge de Tournai sur l’homosexualité, auquel je souscris presque intégralement (et je ne dis pas ça parce que je suis cité lol : je m’en suis aperçu seulement après). À un paragraphe près (celui sur le « couple chaste », la fraternité Aelred et la soi-disant possibilité d’un « amour d’amitié sans sexualité »), en dépit également du manque d’une dénonciation plus tranchée de l’hétérosexualité, je trouve cet article courageux et remarquable. Bravo Don Christophe Cossement !

Constat alarmant

Ah la la. C’est trop bien !!! Mon livre commence à faire des petits… Je viens de discuter plusieurs heures avec une super maman de Marseille (dont la fille est homo et en couple). Cette « dingue » a fait la tournée des prêtres pour leur demander de se positionner par rapport à l’homosexualité. Et vrai de vrai, elle a constaté : 1) que la moitié des prêtres de Marseille étaient homos ; 2) que l’autre moitié qui ne le sont pas encouragent à l’homosexualité ou ne savent pas pourquoi s’y opposer et ne disent rien. Ce sont les mêmes constats que je fais dans mon livre par rapport à l’Église. À part ça, c’est moi qui « délire »… lol. Bon, en gros, lisez mon livre (en format PédéF ; en format livre papier).