Je ne regrette pas une seule seconde d’avoir pris une année (voire deux) de disponibilité. Mon boulot de prof d’espagnol n’a jamais été une vocation : c’était plutôt un gagne-pain, la solution par défaut, de confort ou de facilité (même si j’ai vraiment aimé mes élèves et mes collègues). À travers toutes les conférences que je fais à présent, je commence à voir un panorama assez conséquent et fidèle des différents visages d’Église qui existent en France aujourd’hui, et cette vitalité-diversité m’émerveille, m’enthousiasme, m’apprend énormément, m’encourage à la fois à l’humilité et à la confiance, me redonne l’Espérance en la France et en l’avenir. Il n’y a pas de raison d’avoir peur d’évangéliser. Il n’y a pas de raison de désespérer de l’Église française actuelle (et, je crois, mondiale). Si vous saviez toutes les graines de prophètes et d’évangélisateurs que je rencontre, vous ne vous morfondriez pas une seule seconde !