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Le dieu « Liturgie sobre » du cardinal Sarah (étude de la Franc-Maçonnerie dans son pamphlet en l’honneur du chant grégorien)


 

La conférence du cardinal Robert Sarah « Le chant grégorien : du silence de l’âme unie à Jésus au silence de Dieu dans sa Gloire », qu’il a prononcée les 22-23 septembre 2018 dans l’Ain, a été publié le 2 octobre sur le site L’Homme Nouveau. Évidemment, ce journal traditionaliste pharisien, porteur d’un spiritualisme intégral christocentré et maçonnique identique à celui du cardinal, ne tarit pas d’éloges à son sujet, et n’y voit que du feu. Mais comme nous ne sommes pas tous aveugles, j’ai décidé de vous proposer cette petite étude de texte qui corrobore mes autres observations sur le cardinal Sarah et son appartenance inconsciente à la Franc-Maçonnerie (je dis « inconsciente » puisqu’il prétend ne pas en faire partie, et qu’il croit même être l’un des seuls prélats de la Curie romaine à la combattre). Je vous renvoie à mon article 1 et article 2.
 

Mes mots pourront paraître trop forts. Mais le cardinal Sarah fait exactement comme le traître Judas dans la Bible dans la scène de l’onction de Béthanie : il sacralise la liturgie comme un esthétisme (doré, soyeux, filandreux et délicat) de la pureté, de la pauvreté, de l’humilité, de la simplicité, de la déférence à Dieu, comme un travail de couturier de la haute ET du peuple d’en bas. Il fait du chant et du « silence d’adoration pour le Christ » (comme il le dit lui-même) une posture et une loi esthétiques, un formalisme « mélodieux » avec plein de règles strictes dont il détiendrait la recette, la perception, et dont il surveille scrupuleusement l’application. Le culte formel du Christ, les règles de bienséance et du « bien prier » – en l’occurrence ici, du « bien chanter » –, les vices de forme, semblent recouvrir plus d’importance à ses yeux que le Christ Lui-même et l’amour des gens désobéissants et bruyants.
 

Ce lyrisme de la simplicité silencieuse et pieuse est d’autant plus suspect et hypocrite qu’il sent la rétention d’une révolte intérieure et d’une exaspération réelles étant donné le contexte ecclésial explosif actuel. C’est comme si on était en plein champ de bataille et que le cardinal nous proposait une recette de cuisine, pour détendre l’atmosphère. Le calme et l’extase béate du cardinal Sarah, en plus d’être inappropriés aux besoins et aux urgences de notre temps, sentent la haine comprimée, la cocotte-minute sur le point d’exploser… explosion imminente dont il laisse quand même échapper déjà quelques gaz d’aigreur qui le trahissent : il étrille la musique « contemporaine », « commerciale », et notamment le « jazz » ; et vomit sur son époque et ceux qui ne vénèrent pas comme lui (« cette cécité », « cette surdité », « verbiage », « notre immersion dans un monde profane et sécularisé, sans Dieu et sans foi, saturé de bruits, d’agitation et de fureur mal contenue », « cet assemblage artificiel, ce magma informe mondialisé et dominé par l’argent et le pouvoir, qui est celui du nivellement si caractéristique du monde profane et sécularisé », etc.). Ce texte, en apparence rassurant, flatteur, positif, résonne comme un avertissement et une menace. Il est la parfaite illustration de ce que j’écris depuis un certain temps sur l’infiltration de la Franc-Maçonnerie dans la Réacosphère et dans l’Église Catholique côté conservateurs et traditionalistes, puisqu’on y retrouve les trois champs lexicaux de la Franc-Maçonnerie : 1) la lumière-tissu ; 2) l’architecture ; 3) l’humanisme intégral (hétérosexualité, pacifisme intégral), parfois déguisé en son extrême-inverse, le spiritualisme intégral (formellement christo-centré). Nous allons voir maintenant où se trouvent ces trois champs lexicaux, et à chaque fois, je conclurai les chapitres par un texte d’Évangile illustratif.
 

1) Tissu lumineux :

Dans le discours du cardinal Sarah, c’est la fête du tissu lumineux, des vendeurs d’étoffe rutilante, des scribes alchimistes et des orfèvres !
 

On retrouve le lexique du vêtement et du tissu : « revêtons » ; « sa parure visible et splendide », « au fil des siècles », « revêtir la Parole », « parement », « la châtelaine filant la laine à l’aide du rouet », « en lien », « faire parler les cordes vocales », « revêtu du vêtement royal », « déchirer », « en lambeaux », « toujours revêtu de sa soutane », « déracinés », « valse viennoise », « instrument à cordes pincées, la kora, qui est le luth africain », etc.
 

On retrouve aussi le lexique de la lumière et de l’or : « manuscrit enluminé du livre liturgique », « couverts d’ornements et d’enluminures », « ornements gothiques, armoiries, initiales en or », « les enluminures », « flamboiement », « jaillit » (3 fois), « nimbé de la Lumière incréée », « assortis », « tous les regards des enfants, petits et grands, convergent », « cristalline », « transfigurer », « lumineuse ».
 

On retrouve enfin le lexique du fil de l’écriture, de la calligraphie et de l’inscription (tables de la lois), si cher aux francs-maçons actuels : « lettres ornées », « le manuscrit enluminé », « Sainte Ecriture », « verset », « Bible », « sceau », « premiers manuscrits médiévaux », « incunables », « l’imprimerie », « psautiers », « antiphonaires », « lectionnaires », « évangéliaires », « lettres », « ouvrages », « moines copistes », « transcrire », « scriptorium », « copistes », « inscrite », « ponctue ». Aux scribes (dont beaucoup ont crucifié le Christ : je dis ça, je dis rien…), tous les honneurs !

 

 

Il ne faut jamais oublier que Judas, du temps de Jésus, n’était pas seulement gardien de la trésorerie : il veillait également à la bonne tenue cultuelle du Christ. Il n’était pas pour les effusions improvisées ni bruyantes ni désordonnées. Il fallait y mettre les formes, par respect pour la royauté et la grandeur de Jésus ! Dans l’atelier dentelle et couture du cardinal Sarah, on est très focalisé sur la forme (« formes », « formes les plus variées », « forme »), le décorum, l’image d’Épinal, l’exotisme pieux, la vitrine folklorique de la pauvreté. C’est la vitrine version bobo (bourgeoise-bohème) d’extrême droite : « dépouillée, élégante et raffinée », « à la fois les plus ordinaires et les plus nobles ». En gros, ça doit chic et élitiste, mais il ne faut pas que ça se voie. Il faut juste que ce soit suggéré et mâtiné de pudeur, d’humilité, de piété, de sobriété, de nostalgie pastorale (au sens littéraire du terme : les contes folkloriques pastoraux, avec le berger beatus ille et la bergère – « cantiques en langue bretonne », « la danse », « danse bretonne », « valses de Vienne », « pâturages », etc., Sarah adore !). Et puis surtout, chuuuut, les ouvrières doivent se taire dans l’atelier d’orfèvrerie. Ce n’est quasiment pas un travail fait de mains d’Homme, enfin ! C’est plutôt l’ouvrage de demi-dieux et d’anges !
 

Avec le discours du cardinal Princesse Sarah, on se retrouve face à du pur fétichisme, à un matérialisme cultuel, en fait. C’est de la bondieuserie et de la flamboyance rococo. Dieu le Père est transformé en Veau d’or : « le Père siégeant sur son Trône de Gloire, fait de jaspe – d’une couleur étincelante et transparente – et de sardoine – de couleur pourpre -, environné de l’arc-en-ciel de la fidélité de Dieu » (De qui parle-t-il ? Du vrai Dieu, ou du Pape qu’il veut être ? Là, j’ai un doute, tout d’un coup…). Le Christ est transformé en gravure de mode : « revêtu du vêtement royal ». Il devient plus un super-héros, un super-roi, une icône merveilleuse et une énergie, un enfant de crêche pastorale, qu’un homme pas encore ressuscité dans l’éclat complet de sa Gloire : « l’Agneau immolé, mais debout », « flamboiement de sa Gloire », « la Gloire de l’Éternel », « Jésus souverain »., « (Christ) représenté », « le Christ Pantocrator dans l’art byzantin », « Crucifié ressuscité », « la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange », « Cœur de l’Agneau pour la vie éternelle ». L’Esprit Saint, quant à Lui, est transformé en publicité pour eaux thermales ou parfums : « l’Esprit Saint, source et fleuve d’eau vive jaillissant du Trône », « pureté », « cristalline », « une vague qui porte la voix », etc. Rien n’est trop beau pour la Trinité, pour sa Majesté… pour « la personne créée à l’image de Dieu Trinité » ! Mais la Croix, concrètement, est absente. Et l’Humanité aussi.
 

Diaprures, belles lettres, dentelles, falbalas, bougies, soutanes et habits religieux, orchestre philarmonique ou petit chœur traditionnel épuré, imposantes cathédrales, cérémonies bien ciselées et réglées comme du papier à musique… : je ne suis pas sûr que Jésus demande toute cette gloire matérielle. Il veut de la simplicité et de l’Amour : pas un esthétisme (matérialiste) de la simplicité et de la piété/dévotion/adoration/sacrifice/obéissance, pas une onction « pour les pauvres » sans les vrais pauvres.
 

 

Les propos du cardinal sont similaires à l’attitude de Judas au moment de l’onction de Béthanie : Marie la pécheresse verse du parfum sur les pieds de Jésus…et Judas récrimine : « Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie où était Lazare qu’il avait ressuscité. Là, on lui offrit un repas; Marthe servait et Lazare était parmi ceux qui se trouvaient à table avec lui. Marie prit un demi-litre d’un parfum de nard pur très cher, en versa sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Un de ses disciples, Judas l’Iscariot, [fils de Simon,] celui qui allait le trahir, dit : ‘Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum 300 pièces d’argent pour les donner aux pauvres?’ Il disait cela non parce qu’il se souciait des pauvres, mais parce que c’était un voleur et, comme il tenait la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. Jésus dit alors: ‘Laisse-la! Elle a gardé ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. En effet, vous avez toujours les pauvres avec vous, tandis que moi, vous ne m’aurez pas toujours.’ » (Jn 12.1-11) Version cardinal Sarah, ça pourrait donner : « Nous aurions pu donner la richesse de la délicatesse de la liturgie au Christ et à la pauvreté du silence ! »
 

2) Architecture :

 

Le cardinal Sarah joue aussi le grand architecte du culte christique, le maître d’œuvre !
 

On retrouve dans ses mots le lexique de la construction, de la pierre, de l’architecture : « à l’ombre des cloîtres », « cette double porte de l’âme », « son support visuel », « représentaient », « représentée, figurée », « la châtelaine », « la salle», « la cellule », « sanctuaire de l’abbatiale », « cristalline », « l’autel, la pierre du Saint Sacrifice », « tout l’espace intérieur de l’église abbatiale, entre les colonnes, tout au long de la nef », « autour de l’autel », « Devant l’autel du Saint-Sacrifice », « sa cellule », « la Croix », « nombre d’abbatiales, comme à Sénanque, Bonneval ou Quimperlé », « la clef », « accéder », « à coup de haches », « partie forte », « nos églises », « comme une digue cède sous la pression d’un torrent de boue », « abimer », « démolir », « la terre », « un humus », « labours », « dans la terre », « glèbe », « la crèche splendide d’une église de Bretagne », « L’Abbaye sénégalaise de Keur Moussa, fondée par Solesmes en 1962 », « monastère Saint-Joseph de Séguéya », « la glèbe et la poussière de notre terre », « ta maison », « salle », « nous faire franchir pour que nous puissions entrer dans cette communion infrangible et lumineuse, celle de l’Eglise catholique, une demeure aux multiples visages », etc. En gros, le cardinal vénère davantage l’église-bâtiment que l’Église-Cœur.
 

On retrouve également le lexique de la règle, de la Loi pour la Loi, du plan, du processus , du savoir-faire : « éléments essentiels», « double fondement », « Il est établi », « ont élaboré », « l’Arche », « l’élaboration lente et progressive », « constitue », « le modèle de l’élaboration des autres formes de musique et de chant liturgiques », « le rythme syncopé », « la mesure » (deux fois), « la formation », « formation liturgique de qualité », « trois temps », « rythme à trois temps », « troisième pas », « rythme », « instrument », « au premier plan de la liturgie », « ce troisième pas », « cet assemblage », « le critère » (3 fois), « l’atelier », « fabrication », etc.
 

On retrouve enfin le lexique du corporatisme des métiers et de la hiérarchie pyramidale institutionnelle : « l’association Pro Liturgia » (fondée en 1988 qui milite pour « l’application exacte des décisions du Concile Vatican II »), « armes », « la cuirasse », « casque », « travail » (trois fois), « travailler », « travaille », « griots, ces musiciens messagers, conteurs et poètes, historiens et chroniqueurs », « responsable de fabrication des koras », « bibliothécaire », « près de sa stalle », « la main parfois posée sur la miséricorde », « réalisatrice », « véritable ardeur à transmettre un patrimoine immémorial à des enfants trop souvent déshérités et déracinés », « souffle du laboureur hersant la terre », « le laboureur, l’artisan, le ménestrel », « le moine », « des lames de bois que l’on percute avec des baguettes », « le paysan africain », « roi David », « votre président, M. Denis Crouan et, par son entremise, à chacun d’entre vous », « l’abbé, le prieur, le sous-prieur et le bibliothécaire », « des évêques, et celle des prêtres, leurs collaborateurs », « séminaristes, des novices et aussi, bien évidemment, des fidèles », « chefs de chœur », « les choristes et les musiciens », « les membres des équipes liturgiques », « responsables du choix des chants liturgiques », « sous la conduite de leur curé », « le recteur », « le Père Luc Bayle, moine de Keur Moussa, et successeur du Frère Michel Meugniot dans la direction de l’atelier », etc. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le sens du protocole et de la déontologie sont là !

 

Avec le cardinal Sarah, on a affaire à une sorte de « Discours de la méthode » musicale christique, très codifié et protocolaire : « Rite romain », « liturgie catholique », « la liturgie monastique », « la liturgie des moines », « le phrasé cantillatoire », « la prosodie » (deux fois), « caractère modal », « respecte le rythme de la prosodie », « le rythme », « prière monastique », « silence comme condition du chant liturgique authentique », « chant liturgique », « la manière », « certaines formes », « faire prier », « promouvoir la liturgie en langue latine », « Le rythme est donc un élément très important », « beaux chants liturgiques », « Constitution Sacrosanctum Concilium », « Concile Vatican II » (comme ça, on ne pourra pas le suspecter de conspirationnisme sédévacantiste…), « reconnaissance par l’Église », etc. C’est son rôle, me direz-vous. Mais il y en a qui se prennent pour leur rôle (et là, c’est désastreux) et d’autres pas (exemple : le Pape François).

 

Le dandy des abbayes déambulant silencieusement dans leurs allées et leurs cloîtres rejoue toujours la même balade des gens pieux (Je viens te chanter la balade, la balade des gens pilleux…). Notre Drama Queen cardinalice s’extasie sur le travail musical et admirable de son chœur de tailleurs de pierres, sur le travail patient et minutieux de son cercle de petits artisans, de moines copistes et de religieuses chanteuses contemplatives. « C’est admirable : j’aime beaucoup de que vous faites. Même dans l’ombre (du silence, de l’invisibilité de la prière). Moi, je sais le voir… » promet-elle.
 

Le cardinal Sarah, encore une fois, défend un patrimoine culturel, des racines, une identité et une tradition de chrétienté, une civilisation grandiose, un Temple de pierres, et non Jésus : « véritable ardeur à transmettre un patrimoine immémorial à des enfants trop souvent déshérités et déracinés », « dépositaires de la mémoire culturelle de l’Afrique et de sa tradition orale », « culture ». Comme les francs-maçons écolos, il sacralise la création au détriment du Créateur : il parle par exemple de la « Merveille de la création », de « la réalité d’un humus doté d’une âme immortelle », des « plantes, des fruits, des animaux[…] oiseaux multicolores s’élançant vers le ciel, poissons dans l’onde bienfaisante de la rivière », « l’univers tout entier ». Dans un holisme panthéiste ampoulé, il évoque à plusieurs reprises (3 fois) « l’adoration du Dieu vivant », vénère le Vivant et ce qui « rend vivants » (c.f. je vous renvoie au code bobo « Je suis vivant » dans mon livre Les Bobos en Vérité). Il verse dans le millénarisme naturaliste et spiritualiste, où le formalisme et la Nature prennent la place du Christ : « ce rythme ‘ternaire’, sorte de ‘trinité’ naturelle inscrite profondément dans l’âme de chaque homme », « rythme ternaire est naturel », « l’authenticité du rythme qui respecte la nature humaine, et donc l’âme, dans sa relation silencieuse et aimante avec Dieu, son Créateur et Rédempteur », etc. Au passage, chez le cardinal Sarah, ce naturalisme christique et nataliste se déchainera contre le Gender et définit l’homosexualité comme « contre-nature ».
 

Il est d’ailleurs étonnant de voir comment, dans sa conférence, Sarah a déifié/personnifié l’outil que devrait rester le chant grégorien, pour en faire le nouveau Christ : « cette liturgie céleste », « silence sacré », « un silence absolu », « l’Office Divin », « déambulation processionnelle », « cette ronde majestueuse », « le beau déploiement de la liturgie de l’Église», « encore en chemin vers son accomplissement », « la genèse du chant grégorien », « sainte Liturgie », « le chant grégorien doit occuper la première place » (phrase qu’il détourne de son contexte d’énonciation pour l’isoler en Vérité dogmatique), « place éminente, la première », « la valeur intrinsèque inégalable de ce chant, inspiré par l’Esprit Saint », « chant liturgique jaillit », « chant liturgique constitue cette gestuelle », « l’Église dans sa sainte Liturgie », « Tolérer n’importe quelle musique ou chant, continuer à abimer la liturgie, c’est démolir notre foi, », « ce silence sacré », « son rythme ternaire », « la kora est l’apanage sacré des griots ». C’est le chant ou le silence ou le rite formel qui sont auréolés de sainteté ; très peu le Christ et les personnes de chair et de sang. L’expression « chant grégorien » est répétée 38 fois : c’est le personnage principal du discours sarahien (Jésus, à côté, est très peu cité, et c’est loin d’être le roi que sert le cardinal Sarah). À en croire le prélat, Dieu, comme dans les égrégores de la Franc-Maçonnerie, serait davantage le résultat et le produit d’une technique pour L’atteindre qu’un don gratuit de Dieu qui rejoint même celui qui n’a pas de technique : « le fruit de leur méditation silencieuse », « Seule la qualité du silence et de la prière personnels peuvent rendre sublime et profonde la prière communautaire. », « exténuant, mais régénérateur et sanctifiant », « compréhension profonde », « une ferveur sans pareille », « notre chant », « qui aboutissent au silence de l’adoration », etc. Incroyable inversion.
 

Le chant grégorien, c’est Dieu ; ce n’est plus un outil pour servir Dieu, ni un simple accompagnement : c’est Dieu ! Et le récepteur capable d’accueillir Dieu devient aussi un substitut de Dieu. On est vraiment dans l’égrégore : c’est le rituel qui créerait la divinité, et non l’inverse. Dans le discours du cardinal Sarah, le moyen a pris la place du But. Il y a un réel problème dans le sens de la prière. C’est presque unilatéral. Ça va de l’intérieur vers l’extérieur, et non, comme cela devrait être le cas, prioritairement de l’extérieur vers l’intérieur. C’est le priant qui, par la qualité de prière et sa docilité au rite méditatif silencieux, ferait advenir la divinité, et non l’inverse : « Du silence de l’âme unie à Jésus au silence de Dieu dans sa gloire », « naît du silence et conduit au silence », « prière monastique qui commence toujours dans l’intimité de la cellule et se poursuit jusqu’au sanctuaire de l’abbatiale. Seule la qualité du silence et de la prière personnels peuvent rendre sublime et profonde la prière communautaire. » « chant grégorien qui monte depuis l’autel, la pierre du Saint Sacrifice », « mouvement ascensionnel : qui monte », « le silence comme condition de la Parole, celle de Dieu », « C’est de l’intérieur du silence que Dieu parle, qu’il crée le ciel et la terre par la puissance de son Verbe. D’ailleurs, la Parole ne prend son importance et sa puissance propre que lorsqu’elle sort du silence… mais la réciproque est également vraie ici : pour que le silence ait sa fécondité et sa puissance réalisatrice, il faut que la parole s’énonce dans une élocution exprimée. », « La liturgie est comme une vague qui porte la voix, facilite le chant, rend la relation à Dieu plus profonde », « notre chant, uni à celui des anges et des saints, jaillit de ce silence sacré qui nous fait entrer dans la communion avec la Très Sainte Trinité. » On assiste à un glissement pervers et à un dévoiement de la prière… et le pire, au nom de la qualité de la prière ! L’Esprit Saint, telle une colombe libre, ne se laissera jamais mettre en cage.
 

Pour vous illustrer l’orgueil bâtisseur du cardinal Sarah, je reprendrais bien volontiers la parabole du pharisien et du publicain (qu’on pourrait aussi renommer « La parabole du silencieux et du bruyant » pour l’occasion) : « Jésus dit encore, à l’adresse de certains qui se flattaient d’être des justes et n’avaient que mépris pour les autres, la parabole que voici : ‘Deux hommes montèrent au Temple pour prier ; l’un était Pharisien et l’autre publicain. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui–même : ‘Mon Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou bien encore comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que j’acquiers.’ Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis !’ Je vous le dis : ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non. Car tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. » (Lc 18,9)
 

3) Humanisme intégral

En bon humaniste intégral qui se respecte, le cardinal Sarah salue des capacités, des qualités, des valeurs et des vertus humaines, que représente parfois le Christ mais qui ne sont pas le Christ : « prière », « l’écoute », « amitié », « fidélité », « soutien », « l’ouïe, et aussi la vue », « à l’ouïe et à la vue », « la foi », « la charité », « l’espérance du salut », « le silence », etc. C’est étonnant mais il reprend exactement les revendications du monde communiste et agnostique : « encouragement », « reconnaissance », « votre détermination », « engagement », « défendre », « défense », « défendez », « efforts », « réfléchissions ensemble », « unie », « promouvez », « avec ardeur », « chanté en commun », « communautaire, unanime, prononcée à voix haute, à pleins poumons, durant huit heures par jour », « culture », « l’éducation de l’enfant », « enseigne », « notre monde », « tout un peuple », « digne », « l’homme », « humaine », « essentiel », etc. Y compris pour dénoncer les « droits de l’homme », il se met à en créer des nouveaux. Il se situe du côté des soi-disant victimes (car ce sont plutôt des râleurs que des victimes) dont le droit-à-assister-à-une-messe-valide a été bafoué (« Telle est la souffrance qu’expriment tant de fidèles à la sortie de certaines Messes » (avec majuscules dans le texte : c’est dire s’il personnifie et sacralise le rituel christique à la place du Christ !), « vraie agression », « intrusion violente », « effraction de l’âme où Dieu s’entretient avec sa créature, comme un ami avec son ami », « cette violation d’un droit essentiel », « ce droit élémentaire de la rencontre de la personne humaine avec Dieu », « qu’on nous restitue d’abord le silence »), des victimes qui défendraient non seulement leur liberté d’expression, de culte et de croyance, mais surtout leur « choix et donc de la sélection des chants liturgiques » (ça, c’est la « liberté » défendue par le cardinal Sarah… On n’a pas la même notion de la « liberté » ni même l’objet de liberté…).
 

Autre détail d’humanisme intégral qui n’en est pas du tout un, en réalité : c’est la présence de l’hétérosexualité. L’hétérosexualité (ce culte de la diversité et des différences en soi, qui est le socle de la Franc-Maçonnerie, et le diable déguisé en différence des sexes) est très présent dans les mots du cardinal : « formes les plus variées », « aussi divers », « oiseaux multicolores », « splendide variété dans l’unité en Dieu des cultures », « aux mille voix », « aux multiples visages », etc. Comme je l’explique dans Homo-Bobo-Apo sur la Franc-Maçonnerie, le boboïsme est fondé sur l’intention (même l’intention de prière !). Et comme par hasard, le cardinal flatte dès le départ les intentions de son auditoire catholique (« Je vous assure de ma prière aux intentions qui vous sont chères »).
 

Ce qui frappe dans le discours du cardinal Sarah, c’est aussi le lyrisme échevelé. On retrouve exactement le style ampoulé et emphatique de la bourgeoise qui s’extasie : il emploie pléthore de superlatifs (« si délicate », « si méritants », « toujours plus fructueux », « très sainte de Dieu », « si délicate et subtile », « très humble », « les plus variées », « éminemment », « très lente », « la Très Sainte Trinité », « la communion avec la Très Sainte Trinité », « plus profonde », etc.), des listes d’adjectifs laudatifs (cette adjectivation frise la flatterie puante et la grandiloquence infantilisante : « crèche splendide », « visible et splendide » « délicate et subtile », « sa capacité irremplaçable », « au cours de sa lente et patiente éclosion », « présence réelle, visible, tangible, substantielle », « la place exceptionnelle et incomparable », « immense et cruciale », « ce merveilleux instrument à cordes pincées », « splendide », « légèreté diaphane »), un registre de langue touffu et désuet (vous savez ce que ça veut dire, « glèbe », « scories », « pantelant » ou « cantillation » ? vous savez ce que c’est que tous les termes techniques du monde monacal ? Moi, j’avoue que non… Et est-ce vraiment utile à la croissance de notre Foi ? Non. Le cardinal Sarah ne semble garder de la foi que l’aspect technique, gnostique, précieux et élitiste, extérieur… même s’il parle beaucoup de l’intériorité), des formules convenues de bienséance dans les sphères catholiques (« En vous assurant de ma prière », « profonde gratitude », « vos efforts si méritants »). Judas Junior sait où il met les pieds et sait se comporter en homme du monde (monde religieux, bien religieux), en parfait ambassadeur. Et toujours avec cette fausse humilité qui se dit trop elle-même pour rester véritablement humble : « très humble », « je n’hésite pas à déclarer avec insistance et humilité : je vous en supplie »). Oh oui… quelle humilité théâtrale !
 

Le problème, c’est qu’à force de jouer le parfait élève, ou plutôt le précepteur, il ne s’entend même plus parler. Il est facile de le prendre en flagrant délit de mysticisme, d’envolée lyrique chantant la magnificence formelle de la technique de prière et de chant : « une danse », « cantiques », « par excellence » (trois fois), « son grand geste », « gestuelle du silence », « balancement », « douce oscillation », « l’expérience ineffable », etc. Il s’envole, comme un ange (il est d’ailleurs fort probable qu’il se prenne pour un ange). Avec lui, on est dans la posture pieuse (simulant la Vision béatifique) : « silence de l’adoration du nouveau-né », « silence de la contemplation », « méditation silencieuse », « méditation », « la méditation et à l’adoration », « contemple » (2 fois), « contemplation silencieuse », « silence intérieur » (2 fois), « le silence dit ‘sacré’ », « un silence sacré », « intime », « l’intimité », « l’intimité de l’âme et de sa relation unique et ineffable avec son Créateur et Rédempteur », « la présence ou de l’absence de la contemplation », etc. Ou alors on est dans le réchauffé : il essaie de nous refaire du saint Augustin (« Chanter, c’est prier deux fois ») mais en raté : « prier, c’est chanter, c’est faire parler les cordes vocales de son cœur ». Il n’y a que les pharisiens anti-Pape-François de la Réacosphère pour trouver ça « beau et profond »…
 

 

Pour illustrer la dérive de l’humanisme intégral, voici un passage d’Évangile dénonçant les valeurs cérémonielles et rituelles spiritualo-mondaines : « Mes frères, ne mêlez pas des considérations de personnes avec la foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme aux vêtements rutilants, portant des bagues en or, et un homme pauvre aux vêtements sales. Vous vous tournez vers l’homme qui porte des vêtements rutilants et vous lui dites : ‘Prends ce siège, et installe-toi bien’ ; et vous dites au pauvre : ‘Toi, reste là debout’, ou bien : ‘Assieds-toi par terre à mes pieds’. Agir ainsi, n’est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon des valeurs fausses ? Écoutez donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde ? Il les a faits riches de la foi, il les a faits héritiers du Royaume qu’il a promis à ceux qui l’auront aimé. » (Jc 2, 1-5)
 

En résumé…

En résumé, le plus paradoxal et dichotomique (le plus bobo, quoi), c’est que le cardinal Sarah d’une part cache le Christ au nom du Christ (autrement dit, il met la forme – le chant grégorien – à la place de Celui qu’elle est censée chanter), et d’autre part fait la promotion d’un chant silencieux (autrement dit d’un chant muet, d’un anti-chant) : il chante dans le même temps les louanges du chant (mot répété 38 fois) ET du silence (mot répété 31 fois). Il faudrait savoir. Pire : je crois qu’au fond, il propose une louange du bout des lèvres et du bout du cœur, une louange comptable. Et il est fort probable que celle-ci déplaise fortement à Dieu.

 

La situation est réellement chaotique / La situación es realmente caótica

La situation est réellement chaotique
 

 

Pendant que les cardinaux progressistes ou modérés refusent de voir la priorité de l’homosexualité dans les débats d’Église et dans le monde, et de nommer les vraies urgences (l’homosexualité mériterait à elle seule un Synode, à la place de tous les Synodes-bidon sur « la Vie », « la sainteté », « l’écologie », « la famille », « la vocation », « la sainteté », « les jeunes », « la vie consacrée », etc.), les seuls cardinaux à deviner la priorité de l’homosexualité sont les mauvais (cardinal Napier, cardinal Sarah, le cardinal Morlino, etc.) : ils la traitent mal, arrivent en shérifs, en justiciers, en grands nettoyeurs, en éradicateurs de « fléau », de « lobby gay », de « mafia rose infiltrée parmi eux ». Et ils sont relayés par une presse catholique traditionaliste réactionnaire, composée de mouchards paranoïaques et de journalistes malveillants (Jeanne Smits, Réinformation TV, Salon Beige, Riposte Catholique, etc.). Le danger est vu, mais mal dénoncé, et sans proposition heureuse de résolution : l’intuition n’est pas l’intelligence… et la délation encore moins. Dans les deux cas, progressistes comme conservateurs, il n’y a aucun traitement de l’homosexualité, aucune considération des personnes homos, aucune vision de la primauté joyeuse de l’apostolat par l’homosexualité continente, aucune Bonne Nouvelle annoncée. La primauté de l’homosexualité est vue par le mauvais camp. Les seuls qui osent traiter ouvertement d’homosexualité publiquement sont les pires clercs qu’on pouvait imaginer puisque c’est la Brigade des mœurs, moraliste, anti-Pape François, et homophobe. La situation est réellement chaotique.
 

 

La situación es realmente caótica
 

Mientras que los cardenales progresistas o moderados se niegan a ver la prioridad de la homosexualidad en los debates de Iglesia y en el mundo (véanse mi libro Homosexualidad : la Prioridad negada), y a nombrar las verdaderas urgencias (la homosexualidad merecería por sí misma un Sínodo entero, en lugar de todos los Sínodos baratos dedicados a la « Vida », « santidad », « ecología », « Familia », « vocación », « santidad », « juventud », « vida consagrada », etc.), los únicos cardenales en adivinar la prioridad de la homosexualidad son los malos (el cardenal Napier, el cardenal Sarah, el cardenal Morlino, etc.) : la tratan mal, llegan como sheriffes, justicieros, grandes limpiadores, erradicadores de una « plaga », de un « lobby gay », de una « mafia rosa infiltrada entre ellos ». Son apoyados por una prensa católica tradicionalista reaccionaria, compuesta por periodistas soplones, paranoicos y malintencionados (Aciprensa, Actuall, Religión y Libertad, InfoCatólica , etc.). Se identifica el peligro, pero está mal denunciado, sin una propuesta feliz de resolución : la intuición no es la inteligencia… y la delación, aún menos. En ambos lados, progresistas como conservadores, no hay tratamiento de la homosexualidad, ni consideración de las personas homosexuales, no hay ninguna visión de la primacía alegre del apostolado de la homosexualidad continente, no se proclama la Buena Nueva. La primacía de la homosexualidad es vista por el bando malo. Los únicos que se atreven a hablar públicamente de homosexualidad son los peores clérigos que podíamos imaginar, ya que es la Brigada antivicios, moralista, anti-Papa Francisco, y homófoba. La situación es realmente caótica.
 

 

La Bête approche, dans l’indifférence quasi générale

C’est à en devenir dingue. J’identifie beaucoup de signes que la Bête technologique de l’Apocalypse approche, mais ils apparaissent dans l’indifférence et l’inconscience quasi générale : à ma fenêtre, j’entends un joueur de trombone jouer en bas de chez moi pour la Fête de la Musique des airs bien connus du répertoire populaire franc-maçon (le générique de « Star Wars », « Tout le monde veut devenir un cat », « Il en faut peu pour être heureux », etc.). L’Apocalypse noyée dans le pain, les jeux et les animaux.

Le film « Deadpool 2 » de David Leitch : nouvelle missive gay friendly de la Fin des Temps


 

C’est incroyable comme en ce moment, la Bête s’excite, et toujours en lien avec l’homosexualité, la puce électronique, la Franc-Maçonnerie mondiale et la Fin des Temps (cf. mon article sur la « Bête-Hétérosexualité » et mon livre Homo-Bobo-Apo). On en trouve un parfait exemple avec le film « Deadpool 2 » (2018) de David Leitch, où l’homosexualité se trouve à tous les carrefours :
 

Wade et Cable


 

Le héros, Wade (« Deadpool »), présenté comme hétérosexuel, tripote pourtant (accidentellement ?) le cul de son ami Colossus, se voit porté un peu plus tard par lui comme une mariée dans ses bras. Leurs rapprochements corporels sont tellement équivoques que même Vanessa, la compagne officielle de Wade, demeurant dans l’Au-delà, lui conseille ironiquement « de ne pas coucher avec Colossus » (« Don’t Fuck Colossus »).
 

 

Il n’y a pas que le super-héros principal de ce Marveil Film qui est concerné par une homosexualité latente (cf. le code « Super-héros » de mon Dictionnaire des Codes homosexuels) : on retrouve aussi le personnage de Weasel (le jeune Indien hyper-sensible qui s’identifie à l’actrice Kirsten Dunst : Wade lui caresse d’ailleurs langoureusement les cheveux pendant que Weasel conduit son taxi), le personnage de Cable (d’abord ennemi de Wade, puis qui finalement vire sa cuti et fait carrément sa déclaration à Wade : « Tu me rappelles ma femme. » ; c’est tellement le grand amour entre eux qu’il le traite de « beau gosse »), le personnage de Negasonic Teenage Warhead (la baby Butch garçon manqué, officiellement en « couple » avec une autre super-héroïne, sa copine asiatique Yukio : Wade renchérit en les félicitant toutes les deux « Vous formez un très joli couple »). En clair, on a vraiment l’impression que tout le monde est bisexuel dans ce film pourtant ouvertement hétérosexuel et destiné à un public beauf hétéro.
 

 

Les références homosexuelles prédominent dans les dialogues : par exemple, Wade se fait le chantre de toutes les transgressions qui heurtent la morale, à commencer par la transgression de la différence des sexes (il déclare à plusieurs reprises que « Les règles sont là pour qu’on les viole ») ; à un autre moment, il se targue de « maîtriser les câlins » ; enfin, il mentionne le site de rencontres homosexuelles Grindr comme corollaire à Tinder, deux applis que Cable consulterait.
 

 

Concernant cette fois l’équipe du film, les scénaristes – en particulier Rhett Reese – ne brillent pas par leur masculinité. C’est plutôt voix haut perchée et gestuelle très maniérée. Je ne me lancerai pas dans des spéculations hasardeuses. Mais je n’en pense pas moins. Ils avouent eux-mêmes leurs sympathies LGBT et qu’ils ont tenu à inclure dans « Deadpool 2 » des clins d’oeil ouvertement gays.
 

 

La thématique homosexuelle n’est bien sûr pas traitée, mais juste affichée et diluée dans un panel de diversités appelé « altruisme » (le mot apparaît) ou « variétés ». Comme dans le film Ready Player One de Steven Spielberg, « Deadpool 2 » nous offre des séquences Nostalgie saupoudrées de références gays-kitsch des années 1980, comme A-ha. Et il est fascinant de voir encore une fois l’homosexualité associée à la fois à la puce électronique (il est question des X – le gang carnavalesque de Wade s’appelle « X-Force » -, des cubes – « Moi Tupac, toi le Cube » déclare Russell à Juggernaut, des énergies cosmiques – Domino suit ses « étoiles cosmiques » -, etc.), à la fois à l’Apocalypse (il est question de la Bête ; Cable dit qu’il voit « Le monde se chier dessus avant l’Apocalypse » ; quant au directeur du pensionnant de Russell, il joue les prophètes de malheur juste avant d’être écrasé par le taxi de Weasel : « L’heure du jugement est arrivée ! »).
 

 

La Fin des Temps et l’arrivée de Jésus sont vraiment imminentes. Beaucoup de films actuels l’annoncent à leur insu.

Un documentaire sur la Prophétie des Papes, à voir

 

À voir absolument. Un documentaire sur la Prophétie des Papes, annonçant le Pape François comme le dernier pape avant la Fin des Temps : https://youtu.be/PAiYCM9ZpRo. je vous le conseille chaudement, en espérant que vous allez le regarder jusqu’au bout (une date est lancée : 2027 ; un Pape à la « tête noire » – l’Antéchrist ? – est également décrit après François).
 

Plusieurs éléments me démontrent que ce reportage sort du lot par rapport à beaucoup d’autres documentaires apocalyptiques sensationnalistes présents sur Youtube, et qu’il s’illustre par sa prudence et son sérieux : le respect du Concile Vatican II, le respect également de tous les papes de l’Église Catholique, les témoignages de personnalités crédibles du Vatican (excepté l’abbé de la Morandais) et d’experts solides.
 

Alors en regardant ce documentaire, essayez de faire abstraction de l’epic music à la « Seigneur des Anneaux », des effets d’annonce catastrophistes visant à créer un faux suspens (l’Apocalypse doit être comprise comme une Bonne Nouvelle et une fête, pas un scénario catastrophe), de la construction narrative façon « enquête policière » du reportage. Et vous verrez qu’on trouve plein de choses vraies (que j’avais écrites dans mon livre Homo-Bobo-Apo dans le 3e chapitre… même si je ne me suis pas risqué à poser une date : j’ai juste posé une fourchette de 20 ans grand max).
 
 

P.S. : Rien à voir (enfin, j’espère lol), mais je remercie déjà d’avance tous ceux qui m’ont fêté mon anniversaire ou bien ma fête. Il se trouve que vous pouvez me fêter les deux. Je suis né, sans que mes parents ne le calculent comme ça, le jour de ma fête (la saint Philippe) : le Seigneur fait bien les choses !

Les 4 armées de la bataille d’Armageddon à la Fin des Temps


 

Comme vous le savez peut-être, c’est bientôt la Fin des Temps, et l’arrivée triomphale de Jésus ! Quel jour exactement ? On ne sait pas, et on n’a pas à chercher à le savoir. Pas même le Fils n’est au courant. En revanche, comme je le dis souvent, ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas le jour de la naissance qu’on ne peut pas identifier les contractions. Et là, les Signes des Temps et les contractions s’accumulent. Alors c’est le moment de se préparer. En particulier pour la bataille emblématique finale qui va vraisemblablement opposer toutes les nations de la Terre : la bataille d’Armageddon. Vous avez votre rosaire et la joie au cœur ? Eh ben on est partis !
 

1) La Bataille d’Armageddon annoncée dans l’Apocalypse et les Saintes Écritures :


 

Selon l’Apocalypse, à la Fin des Temps, le Bien et le mal s’affronteront à Armageddon : « Ce sont des esprits démoniaques qui produisent des signes, et s’en vont vers les rois du monde entier afin de les rassembler pour la Bataille du grand Jour de Dieu, le Souverain de l’univers. Ils les rassemblèrent au lieu dit, en hébreu, Harmagedôn. » (Ap 16, 14-16). Armageddon, aussi appelé la Plaine de Josaphat, se situe en Palestine, près du Mont Carmel, à environ 88 km au Nord de Jérusalem (Israël). Cette distance qui sépare la Plaine de Josaphat de Jérusalem n’est pas sans rappeler l’antique Golgotha, « Lieu du Crâne » où a été crucifié le Christ. 1 Par ailleurs, symboliquement, cette vallée est le centre de la Terre Sainte mais aussi de la terre tout court, le point de jonction entre l’Orient et l’Occident, le croisement des continents africain, indo-asiatique et européen. Josaphat se traduit par « Dieu qui juge ». Parfait pour le Jugement dernier !
 

Il est aussi question de cette bataille dans le chapitre 4 du Livre de Joël v. 1 à 21, aux chapitres 38 et 39 du Livre d’Ezéchiel, à la différence près que ce sont les noms des villes ennemies qui changent : dans Ezéchiel, Gog (l’armée du mal) combat Magog (l’armée du Bien), mais toujours au « Nombril du Monde » (Ez 38, 12) et à la Fin des Temps.
 

2) La Bataille d’Armageddon annoncée par les sanctuaires dédiés à l’Archange saint Michel :


 

Des indices angéliques (et topographiques) puissants nous montrent déjà où l’épée du Seigneur va frapper, par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel. Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept sanctuaires dédiés à Saint Michel, de l’Irlande jusqu’en Israël (proche du Mont Carmel). Avec Dieu, c’est étonnant, concret, délicat, drôle, précis, chirurgical.
 

 

3) La Bataille d’Armageddon annoncée bizarrement par les films actuels promouvant l’homosexualité


 

La Bête satanique conduite par l’Antéchrist veut prendre sa revanche sur Jésus (après sa défaite cuisante sur la Croix il y a 2000 ans) en conviant la terre entière sur le lieu de son échec (passé à ses yeux ; futur et définitif en réalité) : Israël (l’Armageddon). Dans les films actuels parlant précisément de la Bête, le carton d’invitation pour la Terre Sainte est lancé : c’est le cas avec de « La Momie » (2017) d’Alex Kurtzman, « Call Me By Your Name » (2018) de Luca Guadagnino, « L’Apparition » (2018) de Xavier Giannoli, « World War Z » (2013) de Marc Forster, « The Jane Doe Identity » (2017) d’André Ovredal, « Wonder Woman » (2017) de Patty Jenkins, « Le Crime de l’Orient-Express » (2017) de Kenneth Branagh, le dernier Guillermo del Toro « La Forme de l’eau », etc.
 

 

 

Par exemple, « L’Apparition » de Giannoli finit en pleine zone de l’Armageddon, à l’intersection entre Israël, l’Arabie Saoudite, l’Irak et la Syrie (un panneau signalétique est filmé en plein cœur du désert). Dans « Le Crime de l’Orient-Express », le film débute au Mur des Lamentations. Dans le film « Wonder Woman », dont l’héroïne est une icône gay bien connue, féminisme, technologie et sionisme sont au menu. Dans « The Jane Doe Identity », on retrouve dans la bouche de la Bête satanique – incarnée par une sorcière androgyne – des manuscrits de la Mer morte cousus ou avalés. Dans le film « La Forme de l’eau », une pseudo histoire d’amour se joue entre une femme muette et une Bête de l’espace, avec en toile de fond une Guerre Froide technologiste entre États-Unis et Russie centrée sur Israël (« Les Russes détestent les juifs mais ils adorent leurs gadgets » dit cyniquement le méchant du film, Richard Strickland). Dans une large partie de la production cinématographique mondiale, tout concorde pour relier Bête-Technologie-Homosexualité-Armageddon. C’est très étonnant, ce rendez-vous et cet appel collectifs inconscients.
 

 

Je me suis longtemps demandé par quel « hasard » l’Humanité allait converger vers ce point unique de l’Armageddon. Pour les juifs, les chrétiens, les musulmans, on peut le deviner : ils se rendent sur le lieu saint où leur divinité est profanée. Mais pour les « athées » autoproclamés ? Eh bien je crois que je tiens un élément de réponse : les antithéistes (ceux qui prétendent avoir « la Foi », mais qui refusent de l’associer à l’Église-Institution et à Jésus) ont réellement la prétention, en détruisant la religion, d’en créer une autre, plus authentique, et de rendre un culte à Dieu (mais un dieu qui n’est pas Jésus-Christ, un dieu qui serait « Amour, Paix et Tolérance absolus »). Dans leur tête, il faut aller à l’Armageddon pour opérer ce déicide « divin » !
 

4) Le détonateur : la bombe en Iran ?


 

Événementiellement parlant, il est possible que l’élément déclencheur de la Bataille d’Armageddon soit concrètement explosif : une bombe atomique en Perse (l’Arabie Saoudite attaquant l’Iran, par exemple ?), et qui donc soit envisagée comme une urgence internationale. Sainte Bernadette Soubirous, la voyante de la Vierge à Lourdes en 1858, a prédit, je cite, qu’« à la veille de l’an 2000, on assistera au choc des adeptes de Mahomet et des nations chrétiennes. Une terrible bataille aura lieu dans laquelle 5 650 451 soldats perdront la vie et une bombe très destructrice sera lancée sur une ville de la Perse. Mais à la fin c’est le signe de la Croix qui vaincra et tous les musulmans se convertiront au christianisme. » Alors bien sûr, la date n’est déjà plus bonne car elle est passée. Le temps des prophéties, grâce à la prière, aux conversions, à la clémence de Dieu, est élastique. Mais il est quand même question d’un impact nucléaire en Perse.

 

5) Description des 4 armées :


 

Regardons à présent quelles risquent d’être les 4 forces armées en présence à la Bataille d’Armageddon : celle issue du judaïsme, celle issue du protestantisme, celle issue de l’islam, et celle, beaucoup plus réduite, des Justes, c’est-à-dire l’Église Catholique composée des bons juifs, des bons chrétiens, des bons musulmans, des bons athées. Je vais détailler pour chacune de ces armadas la carte d’identité, une sorte de caryotype pour que vous compreniez bien.
 

 

1) ARMÉE DE LA LOI ET DE LA TRADITION (parodie sioniste et franc-maçonne du judaïsme, embarquant la majorité des juifs et des orientaux hindouistes russo-cinisés) :
 

 

 

 

 

 

Nations qui la composent : L’Iran, la Chine, la Russie, la Syrie, la Corée du Nord, l’Inde, et plus globalement l’Indo-Europe et l’Asie.
 

 

 

Sa couleur : Blanche et noire.
 

 

 

Groupe social : La bourgeoisie juive ; l’orthodoxie mondaine ; les rois de la Tech, le leadership du cinéma, de la finance, du web ; les décideurs mais qui ne sont pas sur le devant de la scène politique et médiatiques.
 

 

 

 

Idéologie géopolitique : Le traditionalisme, le conservatisme, le monoculturalisme, le communautarisme, l’autarcie, le souverainisme, le légalisme sacralisé, une République à la Star Wars (sans dirigeants identifiables).

Influences spirituelles/religieuses : Le judaïsme (Talmud), l’orthodoxie, le shintoïsme, le taoïsme, la sagesse panmongole et confucéenne d’Extrême-Orient, l’animisme humanisant les animaux (selon eux, pas de différences entre l’être humain et les animaux : il s’agit du « vivant »), la croyance en la réincarnation.

Valeurs : La rigueur, l’autorité, la pureté, la droiture, la tradition, la discipline, l’obéissance aux règles, la déontologie, la hiérarchie, la lignée et la descendance, la mémoire, la morale reposant sur le devoir (le permis et le défendu), la mobilité, l’ambition, l’influence, la stratégie, la com’, l’art de la concertation, la tempérance, la tranquillité, la sérénité, le self-control, la crédibilité, l’efficacité, la réalité, la connaissance, le savoir, la sagesse, la culture, la transmission, l’héritage, la réalité.

Pour qui se prennent-ils ? : Pour les grands ordonnateurs, les constructeurs (avec leur compas et leur équerre), les architectes, les bâtisseurs.

Modèles choisis : Les pères (dans le sens de patriarches), les mères, les sages, les chefs des prêtres, les docteurs de la Loi, les législateurs, les maîtres du culte religieux.

Action, Mission : Diffuser le savoir, ouvrir la conscience, prolonger la lignée, construire le Troisième Temple, établir un Foyer international en Palestine, accueillir le Messie du « Monde à venir », l’« Oint » de Dieu, le descendant de David annoncé par Ézéchiel, et Lui installer un trône dans son Temple Saint. Selon eux, Jésus n’était pas le Messie.
 

 

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Pas gays friendly, non parce qu’ils rejetteraient la pratique homo et la croyance en l’« identité » homo, mais plus par principe et parce que l’homosexualité ne fait tout simplement pas partie de la Tradition, de la Loi de Dieu (et pour certains, elle ne ferait pas non plus partie de la Nature).

Rapport aux 3 autres armées : L’armée des progressistes est vue comme une impureté, l’armée des terroristes est vue comme une insécurité, l’armée des saints est vue comme des goyim (des « gentils païens »). Au fond, aux yeux de ces docteurs de la Loi et de ces maîtres en ingénierie, les deux autres armées les plus importantes auxquelles ils se confrontent – celle des Occidentaux atlantistes et celle des Mahométans – sont un seul et même bataillon réunissant les extrêmes : le laxisme allié à la rigidité. Mais ce ne sont pas des collaborateurs fiables. Ils sont des dictateurs beaufs à la Trump ou des ennemis des juifs : à neutraliser après les avoir utilisés (je vous renvoie au conflit actuel entre Trump et Amazon, par exemple).
 

 

 
 

2) ARMÉE DE LA PAIX ET DE LA DIVERSITÉ ABSOLUE (parodie sioniste et franc-maçonne du christianisme et du laïcisme, embarquant la majorité des occidentaux, des bouddhisants, des protestants et des catholiques progressistes comme ultras) :

Nations qui la composent : Les États-Unis, l’Europe atlantiste, l’Amérique Latine.

Sa couleur : Blanche et bariolée (couleurs arc-en-ciel, ou Black-Blancs-Asiat… mais pas Beurs, bizarrement).
 

 

 

 

 

Groupe social : Les classes moyennes et hommes politiques identifiables, les bobos (bourgeois-bohème) gauchistes, de droite pondérée et d’extrême droite (qui bien souvent nient l’existence de l’extrême droite).

Idéologie géopolitique : Le socialisme, ladite démocratie, le libéralisme éclairé et règlementé (donc conservateur/puritain), le fascisme anti-fascisme, l’internationalisme (« Nous sommes tous des Citoyens du monde »), le multiculturalisme, l’anticommunautarisme, le civilisationnisme, le patriotisme, la Franc-Maçonnerie visible, le modernisme, le progressisme.

Influences spirituelles/religieuses : Le christianisme, le catholicisme, le protestantisme, la Nouvelle Religion mondiale bouddhisante, la Foi en l’« Amour » et en « l’Homme » (l’Humanisme intégral). Les soldats de l’armée pacifistes parlent de Foi et d’un Dieu, mais pas incarné dans le Christ… ou alors au contraire d’une Foi ultra-christianisée, ritualisée (le ritualisme intégral), civilisationnelle, identitaire, d’un Christ-Énergie qui reviendra dans la Gloire humaine et l’Unité complète.
 

 

 

 

 

 

 

Valeurs : L’amour, la paix, la liberté, la fierté, le progrès, la modernité, l’avenir, le respect, la défense de la Vie et de toutes les différences (autrement dit l’hétérosexualité), l’égalité et la lutte contre les discriminations, les mélanges, le vivre-ensemble, le bien commun, l’unité, le rassemblement, l’amélioration, le progrès, le changement, l’énergie (sous forme d’ondes, de force), la pitié, l’émotion, l’indépendance (ou l’autonomie), l’auto-création, l’auto-construction, l’affirmation de soi et de qui on serait vraiment, l’originalité, la compétition (le paradigme du « Que le meilleur gagne » couplé à celui du « L’important c’est de participer » qui le neutralise), l’audace, la folie, les passions, les rêves, l’imaginaire, la volonté personnelle, le non-renoncement, le courage, l’engagement, la persévérance, la combattivité, le refus de l’exclusion, de la séparation, du définitif, du limité, la recherche de l’équilibre, l’écologie (pour eux, l’animal est comme l’Homme), la négation de toute violence (les membres de cette armée veulent – je cite Planète Altruiste – la « dissolution de toutes souffrances humaines et animales »… même si paradoxalement, ils passent souvent de la zen attitude à des grands pics de colère et de violence, durcissent le ton façon Je suis Charlie), la révolte (Debout et le poing levé !), la désobéissance, l’anticonformisme et l’anti-règles (qui est un conformisme qui s’ignore).
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour qui se prennent-ils ? : Pour les sauveurs du monde, des héros protecteurs et sécuritaires, les éducateurs des peuples. Suite à la menace civilisationnelle que constitue le siège de la Terre Sainte, la Paix mondiale est menacée ! Ils croient incarner un Mouvement planétaire pour l’amélioration et la réconciliation universelles.

Modèles choisis : Les Héros, l’Homme Providentiel, les fées, les princesses Disney (à la place des saintes), le Che et Martin Luther King, le Christ Super-Héros ou le Christ-Roi tout-puissant, un féminin sacré asexué, transgenre et lesbianisé (je pense à Emma Gonzalez, égérie actuelle et bisexuelle du mouvement anti-armes à feu aux États-Unis, ainsi qu’au personnage de Aech dans le film « Ready Player One » de Spielberg).
 

 

 

 

Action, Mission : Sauver la planète par l’écologisme, par le partage des richesses, par l’action et la solidarité ; désarmer la planète, la sécuriser, la protéger ; apporter la Paix et l’Unité, se voir attribué une Mission divine (les soldats de l’armée pacifiste ne jurent que par « Dieu » et s’imaginent agir toujours en slow-motion), accomplir son destin, créer sa propre légende, écrire l’histoire ou entrer dedans, partager la Lumière et le pardon, pousser le cri de la Paix (« On n’a pas encore poussé le cri de la paix, mais pour le bien de tous il faut qu’on s’unisse. » chantent Amadou et Mariam dans « Triste réalité »)
 

 

 

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Armée très gay friendly mais inconsciemment homophobe, car ses membres pratiquent la bisexualité de manière décomplexée, et se désintéressent pour l’homosexualité réelle et les ressorts de l’homophobie. Ils militent juste pour le droit à afficher l’homosexualité sans être sanctionné à cause de cela, et pour le droit à ce que chacun puisse choisir de vivre la sexualité qu’il veut sans rendre de compte à personne.

Rapport aux 3 autres armées : Pour les progressistes, l’armée des traditionnalistes technocrates représente l’austérité, la froideur, l’obscurantisme passéiste et l’avarice, bref, une régression liberticide. Les juifs sionistes forment une caste d’extrémistes, une mafia de requins friqués corrompus à la Franc-Maçonnerie et ayant perdu leurs racines juives ou christiques dans la modernité et le commerce (même si la phobie de l’antisémitisme et la mémoire de la Shoah obligent les atlantistes à rester courtois et plein de pitié avec eux ; même si les affaires les obligent à cultiver un semblant de diplomatie). Concernant la 3e armée dont je vais vous parler tout de suite après, celle des musulmans, les progressistes voient les Arabes comme des antisémites cachés, une menace démographique ainsi que terroriste. Selon eux, ils n’incarnent pas le « vrai islam », c’est-à-dire un islam « éclairé, ouvert, intégré et désarmé, occidentalisé, des Lumières ». Ils représentent par conséquent une menace pour l’équilibre pacifiste mondial.
 

3) ARMÉE DE LA JUSTICE ET DU CHÂTIMENT (parodie sioniste et franc-maçonne de l’islam, embarquant la majorité des musulmans et des vengeurs masqués pauvres)

Nations qui la composent : Les pays du Maghreb, l’Afrique, la diaspora disséminée des révoltés, des mécontents, des anti-Système et des anti-Occident, des opposés aux libéraux-conservateurs.
 

 

Sa couleur : Plutôt noire, sombre. Ou carrément blanche.
 

 

 

Groupe social : Les secteurs modestes, les hommes en quête d’une restauration de leur autorité virile, les maîtres du Dark Web (Anonymous), les imams, les chefs militaires ou charismatiques, les familles pauvres humiliées ou ceux qui en sont issus, les intellectuels autodidactes et assoiffés de justice, la classe moyenne porteuse d’un métissage et d’un héritage culturel associé à un esclavage, les nostalgiques ou les orphelins de traditions fortes.

Idéologie géopolitique : L’anarchisme, le communisme, le collectivisme individualiste, le médiatisme, la Franc-Maçonnerie. Les soldats de cette armée veulent l’ordre sans le pouvoir, l’autoritarisme sans l’autorité.

Influences spirituelles/religieuses– : Le millénarisme (instauration d’un règne divin sur terre par la force), le spiritisme et l’occultisme, le chamanisme, la magie, la superstition, la divination, l’onirisme, les visions et les songes. Ça vaut le coup d’écouter les musulmans car ils ont un sens aigu du surnaturel, une tradition de prophéties et une fantasmagorie eschatologique très denses, et peu reconnues par l’Occident, qui préfèrent réduire l’islam à un rite robotique ou au terrorisme. Il y a de l’imaginaire, du mystique et du surnaturel, chez les soumis au Coran. Nous avons tout à gagner à les écouter, à les lire, pour comprendre les Fins dernières.
 

 

Valeurs : Le sacrifice, l’abnégation, l’honneur, la pureté du nom (d’ailleurs, les soldats de cette armée possèdent l’art du pseudonyme et de la métaphore poétique), la justice, le sens de l’honneur, la « pureté » de la dureté, la virilité, l’intransigeance, le jusqueboutisme, la ruse, l’implacabilité, l’impitoyabilité, l’entièreté, le don de sa vie, la vérité, le respect des racines, la soumission, l’obéissance, la croyance (en la transcendance, en plus grand que soi), l’honnêteté.

Pour qui se prennent-ils ? : Pour des sauveurs de la veuve et de l’orphelin, pour les porte-parole des minorités silencieuses, de la jeunesse impétueuse, des peuples opprimés, des pauvres traditionnalistes ; pour les civilisateurs, les barbares, l’incarnation des anges justiciers de l’Apocalypse ; pour des prophètes, pour des martyrs.
 

 

Modèles choisis : Les soldats, les Anges gardiens (l’islam fait beaucoup référence aux anges).

Action, Mission : Détruire la planète ancienne, restaurer un ordre nouveau (l’idée selon laquelle il faut en passer d’abord par le chaos et la destruction pour que tout revienne dans l’ordre – ordo ab chaos – se marie parfaitement avec la Franc-Maçonnerie), faire appliquer la charia, détruire les idoles (l’armée mahométane est fortement iconoclaste), punir la désobéissance et l’impureté, juger et châtier les impies, venger le sang des martyrs, des prophètes, et préparer la venue d’Issa qui redescendra du Ciel et anéantira le Faux Messie (ad-Dajjâl). Cette armée cultive son image conspirationniste de pirates échappant à l’ordre établi, de gang redoutable et sanguinaire bravant les technologies de pointe, de vengeurs masqués faisant trembler les médias et les puissants de ce monde, n’ayant plus rien à perdre, créant la légende de leur propre Guerre Sainte (Djihad), et punissant les infidèles avec un art de la mise en scène tout à fait étudié.

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Clairement homophobe, par pur principe, parce qu’ils associent l’homosexualité à la débauche et au libertinage, et secrètement parce qu’ils pratiquent cette dernière. De plus, ils n’ont pas bougé le petit doigt contre le « mariage gay »… ce qui veut dire qu’ils le tolèrent autant qu’ils les horripilent.

Rapport aux 3 autres armées : Selon les mahométans, l’armée des traditionnalistes incarne Gog et Magog, ce peuple turcophone du Caucase issu des Khazars, converti au judaïsme, et dont les descendants sont les Ashkénazes : ce sont eux qui ont colonisé la Palestine. Ils sont donc perçus comme des traîtres et des voleurs, comme les auteurs d’un génocide. C’est le CRIF !! Quant à l’armée des occidentaux, elle ne mérite que leur vengeance tant elle incarne une répugnante prostituée. Au final, pour ces musulmans, les deux armées précédemment citées composent un seul et même front : dans certaines prophéties musulmanes, les soldats de Gog et Magog sont dépeints avec des yeux « petits », donc sont soit typés asiatiques soit russes. Israël, les judéo-maçons et les États-Unis doivent disparaître : ils sont le symbole de la dégradation morale du monde, de l’arrivée imminente du Jugement Dernier. Et en même temps, dans cette opposition instinctive, les mahométans ne se voient pas les imiter ou jouer leur jeu.
 

 

 

 

4) ARMÉE DES HUMBLES ET DES JUSTES, DE JÉSUS ET MARIE (minorité des catholiques, réunissant les quelques bons chrétiens qui auront refusé la Marque de la Bête, les quelques bons juifs, les quelques bons musulmans, les quelques bons protestants, les hommes incroyants de bonne conduite, et l’Armée céleste) :
 

 

Nations qui la composent : Coincés entre ces trois armées qui ne pensent être que deux (celle du Bien contre le mal), se trouve une quatrième armée, la plus minoritaire, celle des humbles, regroupant les catholiques non pharisiens, les bons juifs orthodoxes (Haredi), les bons musulmans, autour d’un roi qui mourra martyr. Celle de ceux qui ont dénoncé l’Antéchrist et refusé la Marque de la Bête (la puce électro). La mystique Marthe Robin a prophétisé que les premiers croyants à se convertir au christianisme seraient les musulmans. Les derniers seront les juifs, au moment de la Parousie.
 

 

Sa couleur : Sobre et indéterminée, ou bien rouge sang.

Groupe social : Les vrais pauvres, quels que soient leur classe sociale, leur âge, leur pays d’appartenance ou leur rang ecclésial.

Idéologie : Aucune. Les soldats de cette armée seront ancrés dans le réel et en Christ.

Influences spirituelles/religieuses : le judaïsme, Jésus, le Saint Esprit, la vie des saints et la communion des saints.

Valeurs : La joie, la confiance, le pardon des ennemis, l’humour, la conscience de la sacralité de toute personne humaine, le consentement à l’ignorance (face au gnosticisme ambiant, et surtout face au Mystère de la mort et de la Résurrection), au risque, à l’humiliation, à l’abandon, à la perte de sa vie, à l’échec. C’est le « fiat » de Marie.

Pour qui se prennent-ils ? : Pour des pécheurs qui risquent d’être damnés tant que Jésus ne les sauvera pas.

Modèles choisis : Les enfants, l’obéissance et la pureté de Marie, les saints, les saintes, le Christ crucifié et ressuscité.

Action, Mission : La grande nouveauté, c’est que la guerre que le camp de Jésus devra mener à Armageddon ne se fera pas avec des fusils et des couteaux au poing, mais par le jeûne, les actes de Charité, la pauvreté, le sevrage (d’alcool, de porno, de sexe, d’homosexualité, d’Internet, de pouvoir), la virginité, l’annonce de la Vérité, la prière. C’est dans l’Épître de saint Paul aux Éphésiens que nous pouvons trouver une description claire de l’armure du fidèle combattant du Christ (Eph 6, 10-20).
 

 

 

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Cette armée aimera les personnes homos, sans justifier ni la tendance, et en condamnant la pratique ; et verra la condition homosexuelle comme un terrain où peut jaillir la sainteté et la Vérité grâce à la continence, d’une manière particulièrement adaptée pour notre époque.

Rapport aux 3 autres armées : L’armée des traditionnalistes sont les pharisiens de la Bible. L’armée des progressistes et des musulmans sont les nations païennes.

 

Au bout du compte, de manière non-officielle, seules deux armées vont s’affronter à la Fin des Temps. La Bataille d’Armageddon ne fera qu’opposer deux manières radicalement incompatibles d’envisager l’Amour : la manière chrétienne (qui inclut dans l’Amour la préférence pour le Christ et pour l’Église Catholique, et qui soutient que l’Amour est un renoncement et un combat lié à la Croix de Jésus), et la manière désincarnée, pagano-spirite, qui obéit au fanatisme de la bonté et de la Paix. Fanatisme qui défigure l’Amour véritable, et qu’on retrouve dans à peu près toutes les religions monothéistes (en particulier l’islam dit « modéré ») et qui se résume à cette croyance : « Il faut être bon pour être croyant. Si tout le monde cherchait à être bon, il n’y aurait plus de guerres, plus de mal ni de souffrances ! » Le problème, c’est que tout le monde veut être bon (et la plupart, sans le Christ). Et alors ça donne énormément de divergences de conception de la bonté !… et ça donne concrètement la Troisième Guerre mondiale ! Cette Troisième Guerre mondiale qui confronte deux armées brandissant chacune le mot « Amour » juste avant de se fondre rageusement l’une sur l’autre, comme dans la tellement lucide caricature du dessinateur Sempé. Or, aimer, ce n’est pas seulement être gentil. L’unique Amour en actes, c’est d’aimer comme le Christ, et c’est le don de sa vie au Christ.
 

 

6) Le dénouement de la Bataille d’Armageddon :

 

Les différentes phases de la Bataille d’Armageddon sont déclinées dans le Livre de l’Apocalypse. Juste après avoir contemplé l’Arche d’Alliance dans le ciel, saint Jean voit un triple combat. D’abord, il y aura la joute des anges contre le Dragon (Ap 12, 7). L’Archange saint Michel sortira victorieux en renvoyant à la Bête son orgueil de s’être prise pour Dieu : « Qui est comme Dieu ? » demandera-t-il en lui donnant un sérieux coup de glaive. Ensuite, ce sera la lutte de la Femme, la Vierge Marie, dont il est dit deux fois qu’elle trouvera refuge au désert pour y enfanter (Ap 12, 7 et Ap 12, 14) après que la Bête ait essayé de l’engloutir par un torrent d’eau. Enfin, ce sera l’épreuve du reste des disciples dont il est fait mention deux fois également (Ap 12, 10-11). À l’issue de ce triple combat, c’est le Cœur Immaculé de Marie qui triomphera (comme l’a annoncé la Vierge aux 3 bergers de Fatima en 1917) et écrasera définitivement la tête du serpent.
 

 

Comment va se finir la Bataille d’Armageddon ? D’un point de vue strictement humain, elle se profilera comme une apparente défaite cuisante. « Il fut donné à la Bête de faire la guerre aux saints et de les vaincre. » (Ap 13, 7). Les troupes de Jésus ressembleront à une vraie peau de chagrin. Mais il est dit aussi que finalement, la Victoire nous sera quand même donnée par le Christ à Armageddon : « La Bête et ses 10 rois feront la guerre à l’Agneau, et l’Agneau les vaincra car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois ; et les siens, les appelés, les élus, les fidèles, vaincront avec lui. » (Ap 17, 14)
 

 

Dans le Court Récit sur l’Antéchrist de Vladimir Soloviev, écrit en 1900, il est raconté qu’au départ, l’Antéchrist semblera avoir largement le dessus sur les combattants du Christ. Mais lui et son armée subiront un inattendu contretemps qui leur sera fâcheux : le ralliement des bons juifs au bataillon des Justes ! Dans un premier temps, les juifs accueilleront l’Antéchrist comme leur Messie. Puis ils découvriront le pot aux roses et se retourneront contre lui, comme le raconte le Livre du Deutéronome (11, 6), le Livre des Nombres (26, 10) ou encore le psaume 106 : « Dans le camp ils ont jalousé Moïse et Aaron, l’homme consacré au Seigneur. La terre s’ouvrit et engloutit Dâtan, elle recouvrit la bande d’Abirâm. Un feu consuma leur bande, une flamme dévora les impies. »
 

 

Qu’est-ce qui mettra fin à la bataille d’Armageddon ? Les 3 jours de Ténèbres. Au moment où Dieu lavera la terre. Au Temps du Père, dans l’Ancien Testament, ce fut l’éruption volcanique du volcan Théra, qui, avec ses coulées pyroclastiques, décima la civilisation minoenne et provoqua la dernière plaie d’Égypte avec l’ouverture de la Mer Rouge par Moïse, en 1626 av. J.-C. Au Temps du Fils, dans le Nouveau Testament, ce furent les Ténèbres et les Tremblements de Terre au moment de la mort de Jésus. Au Temps de l’Esprit Saint et de Marie, qui est le nôtre, ce seront sans doute – c’est mon hypothèse – une éruption solaire qui lancera sur la terre une « grande montagne embrasée » (Ap 8, 8) qui réactivera plusieurs volcans terrestres. Ce sera aussi l’arrivée du Christ et de son armée céleste. Toutes ces réjouissances telluriques et cosmiques devraient être impressionnantes à voir. Et je pense que c’est pour notre génération. Trop hâte !!!
 

 

 

 

 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Livre Homo-Bobo-Apo en audio et lu par son auteur !

Allez, GO ! Mon livre HOMO-BOBO-APO en audio et lu par moi, c’est encore autre chose ! ^^ Pour les flemmards ou ceux qui aiment ma voix et ce que je raconte. Vous pouvez l’écouter en voiture, dans le métro, en repassant votre linge ou en donnant le sein. C’est pratique !
 
 

Vidéo 1 (Introduction) :
 

 

Vidéo 2 (Chapitre 1 sur la définition de l’homosexualité) :
 

 

Vidéo 3 (chapitre 1 sur l’hétérosexualité)
 

 

Vidéo 4 (chapitre 1 sur l’homophobie)
 

 

Vidéo 5 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans le monde)
 

 

Vidéo 6 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 7 (chapitre 1 sur la continence)
 

 

Vidéo 8 (chapitre 1 sur le cas Jérémy)
 

 

Vidéo 9 (chapitre 1 sur le coup de gueule aux frères cathos homos)
 

 

Vidéo 10 (chapitre 2 sur la Franc-Maçonnerie et le boboïsme)
 

 

Vidéo 11 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale)
 

 

Vidéo 12 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite)
 

 

Vidéo 13 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite encore)
 

 

Vidéo 14 (chapitre 2 sur la Religion naturelle)
 

 

Vidéo 15 (chapitre 2 sur l’Être un oiseau de lumière)
 

 

Vidéo 16 (chapitre 2 sur le Cube et les Pierres vivantes)
 

 

Vidéo 17 (chapitre 2 sur l’expansion de conscience)
 

 

Vidéo 18 (chapitre 2 sur les racines chrétiennes de la Franc-Maçonnerie)
 

 

Vidéo 19 (chapitre 2 sur les attaques de la Franc-Maçonnerie contre l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 20 (chapitre 2 sur les cathos bobos)
 

 

Vidéo 21 (chapitre 2 sur le bobo catho branché)
 

 

Vidéo 22 (chapitre 2 sur les bobos cathos d’extrême droite)
 

 

Vidéo 23 (chapitre 2 sur les cardinaux conservateurs francs-maçons)
 

 

Vidéo 24 (chapitre 3 sur Faut-il parler des Fins dernières ?)
 

 

Vidéo 25 (chapitre 3 sur « La Bête est partout »)
 

 

Vidéo 26 (chapitre 3 sur les signes météorologiques de la Fin des Temps)
 

 

Vidéo 27 (chapitre 3 sur l’Apostasie dans l’Église Catholique et les suicides de prêtres)
 

 

Vidéo 28 (chapitre 3 sur les apparitions et les avertissements de la Vierge Marie pour la Fin du Monde)
 

 

Vidéo 29 (chapitre 3 sur l’Avertissement et le Déroulement des Fins dernières)
 

 

Vidéo 30 (chapitre 3 sur les persécutions anti-catholiques, le Schisme dans l’Église Catholique et le meurtre du Pape François)
 

 

Vidéo 31 (chapitre 3 sur les fléaux météorologique et viral)
 

 

Vidéo 32 (chapitre 3 sur la Blockchain et la digitalisation)
 

 

Vidéo 33 (chapitre 3 sur les dangers de la Blockchain)
 

 

Vidéo 34 (chapitre 3 : La Blockchain est-elle diabolique ?)
 

 

Vidéo 35 (chapitre 3 : Attention à la puce anti-puce)
 

 

Vidéo 36 (chapitre 3 : Comment combattre la Blockchain ? + Crise économique + Islam et panmongolisme)
 

 

Vidéo 37 (chapitre 3 : Troisième Guerre mondiale, Antéchrist et Europe)
 

 

Vidéo 38 (chapitre 3 : Macron est-il l’Antéchrist ?)
 

 

Vidéo 39 (chapitre 3 : Le faux prophète)
 

 

Vidéo 40 (chapitre 3 : Les deux témoins, le Roi de France, et le Troisième Temple de Jérusalem)
 

 

Vidéo 41 (chapitre 3 : La Bataille d’Armageddon)
 

 

Vidéo 42 (chapitre 3 : Les Trois Jours de Ténèbres… et la destruction des 2/3 de l’Humanité)
 

 

Vidéo 43 (chapitre 3 : Le Jugement Dernier, le Millénium, et les deux Résurrections)
 

 

Vidéo 44 (Conclusion)
 

 

Vidéo 45 (Annexes + Top 10 des plus grosses conneries sorties par les « catholiques » sur l’homosexualité)
 

 

Vidéo 46 (Épilogue : « Homosexualité : Et si l’Église avait tort? »)
 

Homosexualité, compagne de la Bête


 

Je crois avoir compris qui est la Bête (de l’Apocalypse) : c’est la transgression du Réel (et de ses 4 rocs : différence des sexes, différence des générations, différence des espaces et différence Créateur-créatures) d’une part, ainsi que l’hétérosexualité (dans son sens bisexuel puis dans le sens du culte de l’altérité absolue au détriment de la différence des sexes – mariage aimant homme-femme – et de la différence Créateur-créatures – à savoir Jésus et l’Église Catholique). Et cette Bête satanique veut prendre sa revanche sur Jésus (après sa défaite sur la Croix il y a 2000 ans) en conviant la terre entière sur le lieu de sa défaite (passée à ses yeux ; future et définitive en réalité) : Israël (l’Armageddon). Tout ceci est illustré dans les films actuels parlant précisément de la Bête : « Closet Monster » (2015) de Stephen Dunn, « La Momie » (2017) d’Alex Kurtzman, « Lucy » (2014) de Luc Besson, « The Last Girl » (2016) de Colm McCarthy, « L’Apparition » (2018) de Xavier Giannoli, « World War Z » (2013) de Marc Forster, « La Bête curieuse » (2016) de Laurent Perreau, « Power Rangers » (2017) de Dean Israelite, « The Jane Doe Identity » (2017) d’André Ovredal, « La Belle et la Bête » (2017) de Bill Condon, « Wonder Woman » (2017) de Patty Jenkins, « Le Crime de l’Orient-Express » (2017) de Kenneth Branagh, « Star Trek » (2017) de Bryan Fuller, et là, le dernier Guillermo del Toro « La Forme de l’eau » que je viens d’aller voir au ciné (un monument franc-maçon !) et où tout ce que je viens d’énumérer est lisible. Au moins dans « L’Apparition », « La Forme de l’eau », « Wonder Woman », « Le Crime de l’Orient-Express », « The Jane Doe Identity », le carton d’invitation vers la Terre Sainte, en lien avec une Bête technologique gay friendly, est clairement donné. Par exemple, dans « L’Apparition » de Giannoli, Jacques, joué par l’acteur Vincent Lindon, prend la jeune voyante Anna pour une lesbienne, lui propose de vivre son hétérosexualité ou son homosexualité latente, et finit son enquête en pleine zone de l’Armageddon, à l’intersection d’Israël, de l’Arabie Saoudite, de l’Irak et de la Syrie (un panneau signalétique est filmé en plein cœur du désert). Dans « Le Crime de l’Orient-Express », le train est figuré comme une Bête technologique démoniaque habitée par un Edward Ratchett (interprété par Johnny Depp) séducteur et androgyne ; et le film débute au Mur des Lamentations. Dans « The Last Girl », la jeune zombie Mélanie, une humaine bestiale, et son institutrice Miss Justineau, tombent amoureuses et forment un couple dit « christique », sur fond de guerre virale high-tech. Dans le film « Wonder Woman », dont l’héroïne est une icône gay bien connue, féminisme, homosexualité, technologie et sionisme sont au menu. Dans le téléfilm « La Bête curieuse », il est question des bracelets électroniques inquisiteurs, présentés comme la Bête, et l’homosexualité féminine y est promue à travers le personnage de Céline. Dans le film « La Belle et la Bête », la Bête est le personnage central et la technologie agit sous la forme de la magie et des images de synthèse… et comme par hasard, le personnage du Fou fait son coming out ! Dans « The Jane Doe Identity », on retrouve dans la bouche de la Bête satanique – incarnée par une sorcière androgyne qui sème la terreur dans une morgue – des manuscrits de la Mer morte cousus ou avalés. Dans le film « La Forme de l’eau », on nous fait croire que la Bête est plus humaine que les humains, et qu’une grande histoire d’Amour peut naître entre une humaine (Elisa) et un amphibien, avec en toile de fond une Guerre Froide technologiste entre États-Unis et Russie centrée sur Israël (« Les Russes détestent les juifs mais ils adorent leurs gadgets » dit cyniquement le méchant du film, Richard Strickland), ainsi qu’une transgression de toutes les différences du Réel (Giles, le meilleur ami d’Elisa, est un vieil homosexuel, draguant les petits jeunes et vivant à travers ses films en noir et blanc). Tout concorde pour relier Bête-Technologie-Homosexualité-Armageddon.
 

Dans une majeure partie de la production cinématographique actuelle, l’homosexualité est particulièrement corrélée à la Bête technologique, présentée comme gentille et comme « victime de l’intolérance aux différences » des anti-diversités, et au sionisme. Le lien entre hétérosexualité et transhumanisme, c’est qu’à travers la promotion de l’homosexualité et de la Différence/Diversité, la Bête veut tuer l’Homme et le transformer en animal, en robot et en ange. C’est ça l’idée de fond. Et il est assez hallucinant que beaucoup de films actuels, sans même que les réalisateurs se soient concertés entre eux, s’acheminent vers la Terre Sainte, avec cette optique de défendre la « diversité » (bisexuelle), en mettant en scène un combat final entre homosexualité et hétérosexualité (entendue pour le coup comme « différence des sexes »), entre un monde dit « d’Amour » et l’Église Catholique (considérée pour le coup comme le mal suprême). Le plus incroyable – et c’est flagrant dans le film « L’Apparition » – est que les bobos francs-maçons libertins et relativistes prétendent avoir la foi, et prétendent être plus catholiques que les catholiques, plus croyants que les croyants. Je me suis longtemps demandé par quel « hasard » l’Humanité allait converger vers l’Armageddon. Eh bien je crois que je tiens une élément de réponse : les antithéistes ont réellement la prétention, en détruisant la religion, d’en créer une autre, plus authentique, et de rendre un culte à Dieu (mais un dieu qui n’est pas Jésus-Christ). Dans leur tête, il faut aller à l’Armageddon pour opérer ce déicide « divin ». Le diable et son armée font le mal et détruisent le Bien, non pas gratuitement, mais pour se présenter à leurs propres yeux comme un nouveau bien réparateur, restaurateur, justicier, sauveur et encore plus divin que Dieu-même. Il est donc logique que la Bête technologique pro-diversité et gay friendly envoie les faire-parts pour l’Armageddon. Aveuglée par son orgueil, elle voit sa défaite comme une victoire. Elle tente le tout pour le tout. Elle pense n’avoir plus rien à perdre. Tout lui serait permis (même le mal) et tout serait purifié, sous prétexte d’Affirmation de Soi, de Justice, et de Lutte contre le « mal » (mal entendu comme le « rejet de toute différence »… y compris le rejet du mal !).

Promotion discrète de la cartomancie sur The Voice hier soir


 

Dans The Voice hier, j’ai un peu halluciné d’entendre – de la bouche de Nikos Aliagas lui-même – une promotion/banalisation de la cartomancie. En présentant la chanteuse Luna Gritt, il a salué le fait qu’elle soit présente dans le concours « après qu’une tireuse de cartes lui ait dit qu’elle pouvait tenter sa chance à The Voice ». Et cette promotion semi-ouverte de l’occultisme et de la magie noire dans une émission populaire de variétés ne choque apparemment personne… « Back to black », oui, c’est le cas de le dire…

Publication de mon nouveau livre : HOMO-BOBO-APO !


 

Chers amis,
 

J’ai l’honneur de vous présenter mon nouveau livre : Homo-Bobo-Apo ! Vous pouvez le télécharger en version papier payante dans la boutique Kindle, ou bien le lire gratuitement ici sur écran sur le lien suivant (HBA français). L’épilogue du livre (« Homosexualité : Et si l’Église avait tort ? ») a été rajoutée dans le PDF et l’audio. Par ailleurs, vous pouvez également commander la couverture en poster, si vous voulez 🙂 : elle a été réalisée par le talentueux graphiste Rael-Miguel ! Vous pouvez aussi écouter en audio sur YouTube.
 

Mon livre devait être publié initialement aux éditions Pierre Téqui… mais comme visiblement on ne peut plus toucher aujourd’hui ni aux mouvements pro-Vie ni aux évêques, je le publie en auto-édition. Vu l’état actuel du journalisme et des maisons d’édition dits « catholiques », je ne me battrai pas. Ce n’est pas grave: c’est même un honneur pour moi d’avoir été refusé à cause de ma critique du cardinal Sarah, très franchement !
 

Comme ce livre est censuré, vous devinez bien que vous êtes ma seule communication et pub. Je compte sur vous pour le faire connaître. D’autant plus que je doute, vu les thématiques abordées (homophobie, Franc-Maçonnerie à l’intérieur de l’Église, Fin des Temps), que je sois invité en conférence ou sur des plateaux télé.
 

J’aurais aimé avoir le temps de traduire ce livre en espagnol avant mon voyage au Pérou du 1er au 10 octobre (la traduction est à 21 % : HBA español). Mais ça semble compromis. Dommage car il clarifie et synthétise tous mes livres et mon blog.