Interview de Philippe Ariño à propos de son livre HOMO-BOBO-APO (cliquer ICI pour le commander en version papier sur Amazon). C’est Anne-Laure Malleyre qui l’a menée, et il est surtout question de La Manif Pour Tous et des mouvements pro-Vie. Philippe reviendra au micro de Radio Courtoisie, cette fois pour une émission en direct le samedi 13 janvier 2018, de 18h à 19h30, aux côtés du philosophe Sylvain Durain, où les auditeurs pourront poser toutes leurs questions.
« Avoir un projet. Et un jour, se lancer. S’inspirer. Faire soi-même. Construire sa maison, c’est se construire un peu plus chaque jour. Un projet c’est toute une aventure, ça commence par une idée qui peut venir de vous, de nous et nous serons toujours là pour vous accompagner. Ce ne sera pas toujours facile, mais vous pourrez en être fier. Et nous mettrons toute notre énergie au service de la vôtre pour vous accompagner dans cette aventure. Leroy merlin : et vos projets vont plus loin. » C’est exactement le discours que j’étudie et identifie en Franc-Maçonnerie et dans Joséphine Ange gardien.
Par ailleurs, le 666 commence à faire de plus en plus ouvertement son apparition. Hier soir (30 décembre 2017), lors de l’émission The Wall sur TF1, l’humoriste homosexuel Jean-Phi Janssens, ex-steward, au moment d’introduire ses 3 boules, les a placées dans le chiffre 6, en se signant…
Il m’est difficile de résumer tout ce que j’ai à dire. Mais j’ai bientôt fini le visionnement complet des épisodes de Joséphine ange-gardien, et je suis obligé, avant de me mettre à l’écriture (pour la synthèse), de revoir les premiers épisodes que j’avais regardés au départ d’un oeil distrait, sans la grille de lecture et les tics de langage que j’ai découverts sur le tard.
Je vais mettre également en résonance tous les messages de la série avec la propagande franc-maçonne de la « seconde chance » et le véritable lavage de cerveau actuel (basé sur des mots comme « projets », « rêves », « engagement », « passion », « construction », « énergie », « Force », « chance », « volonté », « combattivité », « changement », « regard », etc.) que j’entends notamment dans la nouvelle horrible campagne de la Française des Jeux (vidéo 1 ; vidéo 2 ; vidéo 3 ; vidéo 4 ; vidéo 5 ; vidéo 6)
Nous arrivons au temps de la passion pour la Passion. Sauf que deux camps vont s’opposer clairement : ceux qui vont vivre concrètement la Passion du Christ, et ceux qui vont vouloir se consacrer corps et surtout âme à leur(s) passion(s), c’est-à-dire à eux-mêmes.
Poirot, le Justicier à la cape noire, et derrière, sa Bête
Je reviens d’aller voir « Le Crime de l’Orient-Express » (2017) de Kenneth Branagh. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est un parfait indicateur de l’imminence de la Fin des Temps, mais également un excellent portrait-robot de l’Antéchrist à travers la figure du détective Hercule Poirot, le justicier gnostique et omniscient :
– Comme par hasard, le film démarre à Jérusalem, au Mur des Lamentations (lieu de l’Armageddon final), où se trouvent mis sur le banc des accusés d’un vol de relique (porteuse d’un rubis, placée au Saint Sépulcre) les représentants des trois religions monothéistes du Livre : un rabbin (pour le judaïsme), un prêtre en soutane (pour le catholicisme) et un imam (pour l’Islam). Hercule Poirot, maintes fois appelé accidentellement « Achille » par les personnages du film (comme s’il était un demi-dieu grec), a la tâche de démasquer le coupable de ce vol. Et il désignera finalement le sergent qui lui a confié l’enquête. La caractéristique de l’Antéchrist, c’est qu’il se placera en grand justicier qui épargnera en apparence la forme cultuelle, institutionnelle et rituelle des trois grandes religions mondiales, pour d’une part se désigner un ennemi caricaturalement diabolique (ici, le sergent ; puis Edward Ratchett, l’homme au visage mutilé ; puis enfin l’Humanité pécheresse) qu’il vaincra aux yeux de tous et qui le fera passer pour Dieu, et pour d’autre part écrabouiller secrètement Jésus et l’Église Catholique. Poirot est vraiment présenté comme Jésus lui-même : « Monsieur Poirot, je dois calmer une dispute entre trois religieux. Si vous voulez accomplir un miracle, c’est maintenant. » (Pierre Michel à Poirot). Le début de cette adaptation du « Crime de l’Orient-Express » est une préfiguration de ce qui se passera à la Fin des Temps, à la bataille d’Armageddon qui se déroulera près de Jérusalem, la ville sainte. Jérusalem est l’objet de toutes les convoitises, puisqu’il s’y trouve d’une part le Mur des Lamentations (juifs), l’Esplanade des Mosquées (musulmans) et le Saint Sépulcre (tombeau du Christ pour les catholiques), bref, le Temple de Jérusalem (pour les trois religions). Et l’Antéchrist va arriver en grand ordonnateur pour opérer un soi-disant miracle : celui d’incarner Dieu à la place de Dieu, en séduisant les cultes traditionnels, et en présentant Jésus comme le diable qu’il terrassera en apparences.
– Dans le film, il est fréquemment fait référence à l’eschatologie, c’est-à-dire au Jugement Dernier et à la Fin des Temps (sauf que ce jugement est laissé au détective et non à Jésus). « Le monde se dirige vers sa destruction. » (Poirot). Par exemple, M. Bouc annonce à Poirot qu’il va « voir des gens jusqu’à la Fin des Temps ».
Ratchett (Johnny Depp)
– Hercule Poirot ne se prend pas pour de la merde et n’est pas pris pour de la merde. « Je m’appelle Hercule Poirot. Et je suis sans doute le plus grand détective du monde. » Il se considère comme Dieu. Il voit le monde à l’image de sa propre volonté et de sa connaissance : « J’ai cet avantage de voir le monde tel qu’il devrait être. » Il est même dit que Poirot « voit dans les âmes », est un « détective de génie » (Marie) : « Ça sert à rien de mentir, mon amour. Il peut voir à travers nous. » (Lucy à Serguei en parlant de Poirot) Il se prend pour un grand visionnaire, à l’exactitude mathématique : « J’avais raison dans mes prédictions. » C’est un homme autosuffisant : « Je ne suis jamais mieux que seul. » Il se place en séparateur implacable et méthodique du bien et du mal, sans pardon possible, sans purgatoire : « Il y a un bien, il y a un mal, il n’y a pas de juste milieu. » (Poirot) Il est considéré par le méchant officiel de l’histoire – Ratchett le balafré – comme son Archange : « Je voudrais vous engager pour veiller sur moi. » Non seulement Poirot ne l’aidera pas, mais il laissera faire le meurtre de cet homme par personnes interposées. Ratchett incarne la caricature du mal, avec ses « péchés mignons », et qui sera punie. Mais le véritable Antéchrist, c’est le mal déguisé en vérité, à savoir l’Hercule Poirot de ce film, qui se sert de sa lutte contre un diable fantasmé, pour finalement devenir secrètement ce diable au-dessus de tout soupçon : « On dit des mensonges. Deux personnes s’en rendront compte : votre dieu et Hercule Poirot. » (Poirot) Il est Lucifer, un ange de lumière qui brille par son intelligence et sa connaissance (gnose), à défaut de briller par l’amour de Jésus : « Vous êtes un homme terriblement brillant. » (Caroline Hubbard à Poirot) C’est l’apôtre de l’espoir (« Avec l’espoir au cœur » dit-il), du rationalisme (« J’ai placé un fol espoir sur l’ordre, la méthode et les petites cellules grises » rajoute-t-il), de l’équilibre (« Il me faut apprendre avec le déséquilibre… » concluera-t-il, la mort dans l’âme), de la connaissance absolue et arithmétique (« J’ai toujours été sûr. Trop sûr. Et maintenant, j’ai honte, tel un petit enfant : je ne sais pas. »), de la conscience (« Où est la conscience, alors ? »), de la vérité vraie (« Bouc peut mentir. Moi, je ne peux pas. »), de la paix (à défaut de la paix de Jésus : « Puissions-nous trouver la paix. »).
– L’Antéchrist est cet homme qui s’absout et se culpabilise lui-même, en se rendant détenteur de ses péchés au lieu de les laisser à Jésus. À ce titre, le docteur Arbuthnot imite Poirot : « Mes péchés sont les miens. Et je les paierai seul. »
– Bouc est l’assistant de Poirot. Un nom pareil, ça ne s’improvise pas ! Le bouc est l’animal traditionnel du diable.
– La Bête de l’Apocalypse est parfois visible dans le film : c’est le dragon du kimono rouge, ou bien encore le train. D’ailleurs, Hercule Poirot incarne cet esprit maléfique habitant le robot d’acier : « Je sens quelque chose de malfaisant dans ce train. » (Poirot)
– On retrouve dans ce film le jargon classique de la Franc-Maçonnerie : lexique de la lumière et de l’alchimie (« Vous règlerez la flamme maintenant. » dit Poirot à Bouc ; « On cherche la vérité de l’intérieur et non de l’extérieur. », Poirot), lexique de l’architecture (« Pour bien sonder la nature humaine, il faut les bons outils. » déclare Poirot), lexique de l’humanisme intégral (progressiste et mélioratif : « Nous devons être meilleurs que les bêtes. », Poirot), lexique du superprimitivisme (ex : Ratchett est antiquaire ; et tout le film est placé sous le sceau de l’archéologie).
– Le personnage qui a tout manigancé pour tuer Ratchett, c’est la Veuve (Michelle Pfeiffer). Et comme par hasard, le Fils de la Veuve est le mythe fondateur de la Franc-Maçonnerie, comme l’explique parfaitement Jean-Claude Lozac’hmeur. « C’est elle, Lucifer, et nous devons tomber. » (Pilar).
– Hercule Poirot est fasciné par la division… tout comme le Diviseur. « J’ai touché du doigt la fracture de l’âme humaine. » Il s’attache à prouver l’ambiguïté paradoxale du mal, sa fêlure, sans pour autant la guérir. Il est irrésistiblement aspiré par le génie des grands criminels, au point de compatir/louvoyer avec lui.
Les 12 disciples… mais pas du Christ
– À l’issue du film, Poirot est le diable conviant à sa table ses 12 disciples (comme une Sainte Cène inversée), qui sont tous des assassins qu’il finit par absoudre de leur crime collectif. « Il y avait le bien. Il y avait le mal. Maintenant, il y a vous. » (Poirot à toute sa petite cour de criminels archétypaux sans identité et sans psychologie, cour qui échappera à sa justice divine) ; « Il n’y a pas d’assassins ici. » (idem).
– Poirot représente véritablement l’Antéchrist dans la mesure où il est cet Ambassadeur de la justice sans amour. D’ailleurs, à la fin, il quitte l’Orient-Express sans avoir rendu service à la Vérité et sans avoir fait appliquer la justice. Les criminels se séparent de leur gourou flegmatique et muet à propos du meurtre réel qui a été commis : « Vous êtes le seul à pouvoir apporter la justice. » (Bouc à Poirot)
« Le Crime de l’Orient-Express », même si c’est un mauvais film, est très instructif. Je ne suis pas sûr que beaucoup de spectateurs allant le voir identifieront le sous-texte antéchristique, franc-maçonnique et eschatologique. Beaucoup n’y verront qu’une énième adaptation « class » de l’œuvre d’Agatha Christie. Mais je m’adresse aux autres – aux non-snobs – et aux croyants en Jésus. Car Jésus n’a jamais été aussi proche, et autant annoncé par les œuvres cinématographiques les plus anodines qui soient.
Je reviens à l’instant de la soirée « Fin des Temps » au Centre Saint Paul. Alors effectivement, c’était messe tridentine avec messe « ad orientem », « ainsi soit-il », messe basse et tout le bazar. Cela dit, le pot à la fin avec les tradis était top, et on a bien rigolé, beaucoup échangé.
Concernant la conférence à proprement parler, menée par le père chilien André Hormazabal, j’avoue que même si c’est toujours intéressant de parler des fins dernières, je n’ai absolument rien appris (cf. mon livre Homo-Bobo-Apo). Et le discours est tombé, je crois, sur les mêmes erreurs que celles des bobos catholiques tradis d’extrême droite :
– extériorisation du mal et de l’Apostasie chez les autres (c’est jamais eux les apostats). Zéro remise en question personnelle… et ça, c’est déjà un ticket d’entrée vers l’Apostasie et le Gouvernement Mondial.
– défiance et diabolisation de la rencontre oecuménique d’Assise et du Concile Vatican II. Défiance (non-argumentée) vis-à-vis du Pape Jean-Paul II et du Pape François.
– incompréhension de ce qu’est l’Apostasie : pour eux, du moment que les rites (par exemple le respect de la soutane sacerdotale) sont acceptés socialement, l’Apostasie est loin. C’est du ritualisme intégral. Les tradis pensent naïvement que, tant que les formes ecclésiales sont maintenues, tout va bien. C’est bien mal connaître la Nouvelle Religion mondiale qui s’attache précisément à ne sauvegarder du catholicisme que son décorum rituel. C’est surtout remplacer le Christ par les rites censés Le célébrer.
– attachement « littéral » à la Bible et rejet des révélations privées (par exemple, impossible de leur parler de l’illumination des consciences). Les tradis adoptent une conception très humaine et zélote de la connaissance mondiale de l’existence de Dieu… et ils ne se doutent pas que cette connaissance viendra du Ciel, de la Vierge Marie et de l’Esprit Saint.
– les Juifs ne sont pas considérés par les tradis comme nos « frères aînés dans la foi » (expression de Jean-Paul II), ce qui est une erreur. Les tradis jouent sur les mots et s’attachent à reprendre les paroles de Pie XI qui affirment que « nous sommes spirituellement sémites ». Bref, tout pour s’opposer à Jean-Paul II.
Globalement, j’ai senti un pharisaïsme peu joyeux et peu orienté vers l’Espérance, peu incarné, très spiritualiste, et trop éloigné des réalités de notre époque. Voilà, en résumé. Et c’est dommage que, concernant les Fins dernières, les traditionalistes soient les seuls à s’approprier le sujet. Car ce n’est pas eux qui en parlent, je pense, le mieux.
Je viens d’écouter sur France Culture une émission passionnante sur l’Arabie Saoudite (en lien avec le cas libanais). Émission que je vous conseille de réécouter en podcast. Ça recoupe complètement ce que j’ai écrit à la fin de mon livre Homo-Bobo-Apo à propos du conflit mondial final entre les musulmans (bloc Iran) et les juifs sionistes (bloc israélio-américano-saoudien)… et les chrétiens (bloc libano-européen + les juifs bons et les musulmans bons) pris en étau entre les deux.
Je vous ai prévenu depuis longtemps que le rond, le triangle, le carré et le X sont les quatre figures géométriques employées par la Franc-Maçonnerie actuelle et le Gouvernement Mondial Antéchristique pour assurer le voyage astral de l’Humanité vers sa perte. Je ne suis pas fou.
Et ce soir, c’est un nouvel épisode sur Joséphine Ange Gardien qui va parler comme par hasard de l’Égypte et nouvelles technologies. Mimi Mathy, c’est vraiment la pute du Système. Je vais écrire un article sur les deux derniers épisodes de Joséphine.
Il y a en ce moment toute une faction (que j’appelle les bobos catholiques anars d’extrême droite : Karim Ouchikh, patron du SIEL, en tête) à l’intérieur de l’Église Catholique qui joue à la fois les papophiles (nostalgiques de Benoît XVI ou conquérants messianistes tournés vers le futur, souhaitant faire du cardinal Sarah le nouveau Pape) et les anti-Pape (ils désobéissent au Pape légitime actuel, le Pape François, simplement parce qu’il est bon, donc selon eux, « con » , « marxiste » et « apostat » ). Preuve de leur duplicité et de leur inquiétante schizophrénie. Je ne sais pas si ces faux catholiques, ou catholiques millénaristes, sont au courant que le cardinal Sarah n’est pas le Pape, et que leur unique et vrai Pape, désigné par l’Esprit Saint (vous savez, la colombe) est le Pape François… mais au cas où, je le leur redis.
Non seulement le cardinal Sarah n’est pas le Pape, mais vu les fadaises qu’il raconte, il n’est pas souhaitable qu’il le devienne (ou alors je m’excommunie de cette « Église » là). Il faudrait toujours se méfier de ceux qui défendent le Pape comme le doudou qu’il n’est pas (« Le Pape Benoît XVI me manque. » écrit Ouchikh) et qui, à côté de ça, sont capables de saliver sur le décolleté des pétasses cathos « réac’ mais sexys » , ambassadrices du Boboland de la Réacosphère.
J’aime beaucoup regarder la saga « Demain nous appartient » sur TF1. Non seulement parce qu’il y a Lorie (hihi : moi j’ai besoin d’amour, des bisous, des câlins tous les jours), mais parce qu’en plus, cette série m’offre sur un plateau un miroir social et une boule de cristal parfaits pour paaufiner les dernières finitions de mon prochain livre sur l’Apocalypse : intrigue sur fond d’empoisonnement aux pesticides ressemblant à un mystérieux virus (chapitre sur le fléau viral*), discrédit du mariage homme-femme aimant et de la famille (les liens du sang seraient moins forts que les liens sentimentaux), célébration de l’homosexualité (les personnages homos sont les confidents qui donnent les meilleurs conseils), sacralisation bobo de la maternité (rien ne serait plus indestructible – et plus toxique ! – que l’attachement d’une mère), total mépris du pardon (les personnages qui doivent pardonner ne le font jamais), féminisme exacerbé (culminant avec le concept incestuel de la SORORITÉ : les sœurs, en gros, c’est Dieu… comme dans « La Reine des Neiges » : Ana et Chloé, Yasmine et sa cousine Soraya, Sandrine et Victoire, Jessica et Betty), mépris des hommes et des pères en général, ésotérisation des neuro-sciences (célébration de l’inconscient humain, de l’intuition féminine, de l’hypnose, de la mémoire enfouie…), diabolisation de l’État et des chefs, etc. Parfait pour cette Fin des Temps ! J’ai tout un chapitre dédié à l’inceste comme signe des Temps maximal.
Puisqu’on vous dit que Sandrine (la voyante lesbienne) a tout compris de sa soeur Victoire, et finalement de tous !
Ana et Chloé, le « couple-phare » de la série
Yasmine et sa cousine Soraya qui la pousse à l’homosexualité
* Dans l’épisode d’aujourd’hui (27), ils ont traité des chimères (ces animaux-médicaments), et ont cité les porcs pour les greffes de rein. Mais bien évidemment, ils ne les ont pas appelées par leur nom: ils ont dit « les nouveaux protocoles »…
Je regarde le Journal Télévisé de TF1, j’écoute les analyses journalistiques des attentats de Catalogne. C’est d’une pauvreté affligeante. L’unique chose que les interviewés trouvent à dire, c’est que « le seul but des terroristes, c’est de semer la peur et la terreur ». Ce n’est absolument pas vrai.
Toute la dimension surnaturelle, satanique, messianiste, altermondialiste, justicière, héroïste, antéchristique, apocalyptique et eschatologique des actions terroristes est gommée. Alors que pourtant, il suffit de s’intéresser un peu à l’eschatologie musulmane pour voir que selon les djihadistes, Messie-Jésus redescendra d’une manière physique et militaire, et sera défendu par des soldats (eux-mêmes) qui se prennent pour les anges du Jugement dernier. Le but des assaillants n’est pas de créer un bain de sang : c’est de sauver et purifier la planète, en la débarrassant de tous ses « infidèles ».
Il est toujours plus facile de réduire les attentats à des « coups de folie », à des « problèmes psychiatriques », à une « volonté irrationnelle de terroriser et de tuer », de caricaturer les djihadistes comme des méchants de dessins animés. Mais par ces procès d’intentions simplistes et manichéens, les journalistes et les bobos couvrent les actes terroristes qui les indignent. C’est aussi, de leur part, de la manipulation, de la propagande, de la collaboration inconsciente avec ce qu’ils dénoncent. Car ils nous mentent.