Eurêka ! J’ai trouvé comment ce monde va finir techniquement ! J’ai compris quel est le phénomène physique terrestre qui peut expliquer les Trois Jours de Ténèbres qui nous attendent ! À mon avis, ce dernier est double : astéroïde solaire mais surtout VOLCAN (coulées pyroclastiques + raz-de-marée qu’elles créent et qui expliquent l’obscurité totale, la fulgurance imparable de l’explosion – plus forte qu’une bombe atomique !). C’est par l’éruption du volcan Théra que Moïse et le Peuple de l’Exode ont pu voir la Mer Rouge s’ouvrir, que la 9e plaie d’Égypte des 3 Jours de Ténèbres a pu se vivre, que le Royaume de Pharaon a pu s’écrouler il y a 3600 ans, que le monde s’est renouvelé du tout au tout (car la civilisation minoenne était pourtant très puissante et moderne). De plus, l’Ancien Testament colle parfaitement avec le cadre spatio-temporel de l’éruption inouïe du volcan Théra en 1626 av. J.-C. Le documentaire que j’ai vu il y a plusieurs semaines sur les « 10 Plaies d’Égypte » et celui que j’ai regardé hier soir « Théra : le Volcan de l’Apocalypse » concordent.
Et mon petit doigt me dit que pour nos Trois Jours de Ténèbres de la Fins des Temps à nous, ça va se passer géologiquement exactement pareil : comète due à une éruption solaire + réveil d’un méga-volcan provoquant une explosion d’une magnitude inouïe avec tsunami et coulées pyroclastiques entraînant tout sur leur passage, et pouvant même marcher sur les océans comme une avalanche d’huile bouillante ! Lol. Il faut absolument que vous regardiez le documentaire « Théra : le Volcan de l’Apocalypse » pour comprendre comment vont se dérouler techniquement nos Trois Jours de Ténèbres !^^ Ne pensez plus printemps mais volcan 😉 !
P.S. : Regardez la mention du volcan réveillé par l’astéroïde : « Le deuxième ange sonna de la trompette : dans la mer fut jetée comme une grande montagne embrasée. » (Ap 8, 8) ; « Le troisième ange sonna de la trompette : du ciel tomba une grande étoile qui flambait comme une torche. » (Ap 8, 10) ; « Le cinquième ange sonna de la trompette, et j’ai vu une étoile qui était tombée du ciel sur la terre : c’est à elle que fut donnée la clé du puits de l’abîme. Elle ouvrit le puits de l’abîme, et du puits monta une fumée comme celle d’une grande fournaise ; le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits. » (Ap 9, 1-2)
Très intéressante, la personne biblique de Barabbas, pour comprendre notre situation actuelle et ce qui va se passer prochainement. Le choix crucial qui va s’imposer à chacun de nous.
Le Barabbas de Zeffirelli, beaucoup plus juste
Barabbas se présente lui-même (à l’instar du FN, des jeunes loups dissidents radicaux et altermondialistes, des Poutine ou des Trump, des groupes anti-Système et même des identitaires catholiques style Civitas) comme un « patriote », un rebelle, un résistant contre Rome : « Je ne suis pas un meurtrier. Je suis un patriote » dit-il, magnanime, dans le « Jésus de Nazareth » de Zeffirelli (39’10). Et les Juifs (Peuple de Dieu) vont choisir, face à Ponce Pilate, de sauver pour la Pâque ce zélote (et les Romains, par démagogie, aussi) à la place de l’Agneau désarmé Jésus.
Barrabas est un homme qui, bien loin de la caricature de la brute épaisse ricanante dépeinte par Mel Gibson dans « La Passion » (ce film est une honte, au passage), peut apparaître comme un type bien et innocent, qu’on pourrait presque justifier par ses bonnes intentions, qui a sa part d’héroïsme touchant car c’est, d’un point de vue strictement mondain, un idéaliste, un fougueux, un jusque-boutiste, un rebelle millénariste, un stratège cynique, un courageux, un vrai bobo anar d’extrême droite, un « martyr de la Cause » (juive, culturelle, nationaliste, politicienne).
Le Barabbas de Mel Gibson
Et il est fort possible qu’aujourd’hui, l’ensemble des catholiques, face à ce choix entre Jésus désarmé et leur dieu « Chrétienté » (numérique ou patriotique), choisissent aussi leur Barabbas, la parodie humaine vivante et musclée de Jésus. Bar-Abbas : Fils du Père en hébreu… il singe en effet le Fils… il s’érige libérateur, par les moyens qui ne sont pas ceux du Christ…
Moi, personnellement, en ce moment, je me sens comme la Marie-Madeleine impuissante qui s’époumone « en vain » au milieu du brouhaha orchestré par les anti-Système qui marchent finalement pour le Système (55’00).
Marie-Madeleine dans le Zeffirelli
Je me sens en total décalage avec l’orientation pastorale actuelle de certains évêques et prêtres (Mgr Rey, les prêtres du Padreblog, …). L’impression que Jésus est livré au numérique. L’impression de vivre un cauchemar en direct. Je crois que nous devons être des résistants non-résistants.
En ce moment, envie de tirer ma révérence. Grand sentiment de vacuité.
Je ne suis plus du tout invité en conférence. Alors que pourtant, les besoins sont immenses concernant l’homosexualité et les Fins dernières. Les deux témoignages que je devais donner cet été sont tombés à l’eau. Les catholiques dans leur ensemble n’ont plus/pas envie d’entendre parler d’homosexualité. Et maintenant, ils se sentent même agressés par le mot.
Comble du comble. Je suis vu comme le diable incarné par les membres de Courage (alors que je défends « juste » ce que dit l’Église et ce qu’ils sont censés vivre…). Leur responsable à Paris avait suggéré mon nom pour me faire intervenir à un de leurs week-ends. Il n’est pas passé. Ils n’ont pas donné suite.
Par ailleurs, en Espagne, des associations LGBT mènent en ce moment même des procédures contre moi en dissèquant ma conférence de février (sans rien y trouver d’homophobe, évidemment, à part ma prétendue « défense de l’abstinence »). Et je suis complètement délaissé par les médias « catholiques » qui devraient me soutenir là-bas. Par ailleurs, le site Forum Libertas bloque sur mon dernier article à propos des évêques espagnols. Je crois qu’ils ne vont pas le publier et que mon rôle de contributeur s’arrêtera là… Je n’aurai écrit que 3 articles. (Ce fut bref MAIS intense. Merci pour ce moment ^^).
C’est triste à dire mais je n’ai plus envie de témoigner sur l’homosexualité. Il me reste encore 2 dates à assurer : une ce matin et l’autre à la fin du mois. Mais je me force. La perspective de prochaines sollicitations/conférences m’accable. Le coeur n’y est plus. Impression de faire chier le monde. Et je ne crois même plus tellement à ce que je dis : je sais que c’est juste et nécessaire mais je n’ai plus l’élan pour le dire. J’ai l’impression de ramer comme un gros malade et d’être considéré comme un extraterrestre/un dangereux même aux yeux de mes frères « catholiques ».
Hier, j’ai reçu une invitation d’une aumônerie étudiante de Rouen. De la part d’un énième admirateur de mon soi-disant « courage prophétique »… mais que je n’entends pas plaider ma cause sur les réseaux sociaux. Je ne sais pas si je vais honorer cette demande. Je suis rincé des catholiques qui m’invitent pour que je leur propose un « regard chrétien pour mieux accueillir et parler d’homosexualité ». Je suis rincé de cette droite conservatrice qui n’a que mépris pour les personnes homosexuelles et qu’il faudrait en plus remercier de « m’avoir offert une visibilité » (non mais sans déconner…). Je suis rincé de l’indifférence de nos évêques et de la très grande majorité des fidèles catholiques, prêts à passer l’éponge sur le « mariage gay », et incapables de nous encourager dans la voie qu’ils nous imposent. Je suis rincé même des gens qui veulent un entretien individuel avec moi (foutez-moi la paix et prenez un « rendez-vous tisane » avec « Courage »). À quoi bon témoigner puisque c’est pour des sceptiques, pour des indifférents à l’hétérosexualité et à l’homosexualité, pour des gens qui font de Macron un « pas si méchant que ça », de Bellamy un « philosophe », d’Eugénie Bastié et de Natacha Polony des « catholiques », et de Marion Maréchal Le Pen la « nouvelle Jeanne d’Arc »?
La seule chose qui aujourd’hui me motive et me console, pour tout vous avouer, c’est mon prochain livre. Et il sera conséquent (300 pages), avec du contenu vrai : sur homosexualité/boboïsme (nouvelle religion mondiale)/Apocalypse. Un « best of Ariño », à qui voudra bien l’entendre. Et le seul qui me motive, c’est Jésus, bien sûr.
Pour le reste, écoeurement.
N.B. : Ce message n’est pas fait pour que je sois inondé de textos, mails, appels téléphoniques, échanges Skype, restos, verres, ni pour me faire plaindre et recevoir un flot d’encouragements compassés m’appelant à « l’Espérance » et à la « persévérance ». Mais juste pour vous tenir informés de l’état de l’Araignée. Épargnez-moi merci. Et seulement, priez pour moi. Si vous voulez. Mille sabords.
J’ai tenu à vous mettre par écrit ci-dessous l’intégralité de cette courte vidéo de 10 minutes d’Olivier Roland, car elle nous expose, de manière partisane en plus, le programme homicide de l’Antéchrist, l’Antéchrist étant cette Intelligence Supérieure qui va, grâce à la technologie et au Revenu Universel (« Revenu de Vie » soi-disant offert en échange des données personnelles de chacun et du « contenu/gnose/connaissance/savoir-faire » que chacun donnera à la Bête), flatter l’Homme en le poussant à l’autonomie, à la singularité (marotte du boboïsme), à l’hédonisme, à la consommation de ses passions « créatrives » et récréatives, pour mieux l’abrutir, lui donner l’illusion de coolitude/rebellitude/liberté, l’anesthésier, le manipuler, l’écrabouiller. La vidéo d’Olivier Roland est à analyser et à prendre très au sérieux. En plus, quand il évoque l’existence future d’une Intelligence Artificielle comme l’émanation d’une première Intelligence Artificielle, on peut y reconnaître la description du dragon et de la Bête de l’Apocalypse de saint Jean, chapitre 13. Le propos de Roland est par conséquent prophétique, non dans le sens saint du terme (car le Youtubeur souhaite cette révolution, cette passation de pouvoir entre l’Humain et l’Antéchrist), mais dans le sens de « prophète de malheur », qui passe son temps à parler d’une « bonne nouvelle » (vous le lirez ci-dessous), mais qui en réalité n’est pas la Bonne Nouvelle de l’Évangile, ancrée en Christ. La désinvolture du commentateur est effrayante.
POURQUOI LE MÉTIER DE CRÉATEUR SERA LE DERNIER À DISPARAÎTRE (LA SINGULARITÉ)
Ajoutée le 14 janv. 2017
A une époque où la technologie peut tout changer, la compétence qui reste l’exclusivité totale de l’humain est sa créativité. Dans quelques temps, les tâches pratiques seront automatisées et notre temps libre sera consacré à la création.
« Salut les Rebelles intelligents. Aujourd’hui, je vais vous expliquer pourquoi le fait de partager du contenu et de créer du contenu sur le web c’est le métier qui va disparaître en tout dernier. Aujourd’hui, on est à une époque où on ne peut garantir à personne que son métier existera encore dans 20 ans. Ou en tout cas, on ne peut pas garantir qu’il existera sous la même forme. Imaginez, il y a 20 ans, en 1997, la plupart des gens n’avaient jamais entendu parler d’Internet. La plupart des gens n’avaient pas de téléphone portable. Aujourd’hui, ces deux technologies ont complètement chamboulé notre société, et tout ce qu’on peut faire au quotidien. Et dans 20 ans, ce sera exactement pareil. On aura des technologies qu’on utilisera tous les jours, et dont aujourd’hui on n’a jamais entendu parler, et qui vont chambouler notre quotidien, chambouler énormément d’industries et de métiers. Et c’est un des grands sujets de mon livre ‘Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études’, c’est que selon moi, l’école aujourd’hui, fait un mauvais boulot puisqu’elle essaie d’enseigner un savoir cristallisé qui va se déprécier très vite plutôt que d’enseigner des compétences qui vont être indispensables au XXIe Siècle, qui le sont déjà, à savoir la capacité à apprendre par soi-même, la souplesse d’esprit, la capacité à suivre les évolutions technologiques, voire même à les accompagner ou à les provoquer. Et quand on y réfléchit, on sait qu’il y a énormément de jobs qui vont disparaître dans les années à venir, parce que ça va être remplacé par des robots, des logiciels. Les tout premiers, ça va être les chauffeurs de taxis, les chauffeurs de poids lourds, puisque les voitures automatiques, ça y est, elles commencent à arriver, ce n’est plus de la rigolade, ça ne va plus être un obstacle technologique mais légal. Donc on va dire que d’ici 5 ans, ce sera vraiment une réalité, et pas juste une anecdote comme les voitures Tesla, mais vraiment quelque chose qui va arriver en masse, sans doute dès 2020. Avant même les voitures automatiques, ça va être les camions automatiques. Dans 5-10 ans, il n’y aura plus de chauffeurs de taxis, de conducteurs de camions. Imaginez tous ces gens qui vont devoir trouver autre chose à faire. J’en parle dans mon livre. Même les médecins vont se faire complètement disrupter. Déjà aujourd’hui, l’ordinateur Watson d’IBM, celui qui a gagné ‘Geopardy’ en 2011, qui aide énormément les médecins et les infirmiers dans les hôpitaux, et déjà aujourd’hui, il est plus performant pour faire des diagnostics de maladies que des médecins. Bref, imaginez dans 10-15-20 ans, quand vous aurez la puissance de Watson dans votre Smartphone avec des capteurs qui pourront analyser des dizaines, des centaines de paramètres de votre corps, et faire des analyses automatiques pour savoir ce que vous avez. Les médecins ne vont pas disparaître dans ce monde-là, mais leur place sera extrêmement différente. Donc il y a des tas de métiers comme ça qui vont disparaître. Et la bonne nouvelle, c’est que, quand on crée du contenu sur le web, on peut être à peu près assurer que ça sera le tout dernier, ou au minimum l’un des tout derniers (métiers sûrs). Pourquoi ? Eh bien parce qu’on va aller de plus dans une société où la majorité des taches physiques – et de plus en plus les taches intellectuelles – vont être accomplies par des machines. Et à un moment ou à un autre, on ne pourra pas faire l’impasse sur le fameux ‘Revenu de Vie’, c’est-à-dire de donner un revenu à quelqu’un juste parce qu’il a eu la chance de naître. Tout simplement. Et qui soit plus important bien sûr que le revenu minimum, le RSA qu’on a en France, par exemple. On ne peut faire ça que si la société est extrêmement riche. Mais cette richesse va justement être générée par toutes ces choses automatiques qui vont s’occuper de tout pour nous. Bien sûr, il y aura quand même des jobs à avoir dans la maintenance, mais au bout d’un moment, les robots eux aussi vont pouvoir faire la maintenance de toutes ces applications et de tous ces robots-là. Quand on y pense, tous ces gens qui vont avoir un revenu de vie et qui ne vont plus être obligés de travailler, ça va dégager du temps pour pouvoir faire des choses beaucoup plus créatives et créatrices. Des choses qui sont plus liées au bien-être personnel, à l’épanouissement de soi, etc. etc. Les gens pourront se consacrer à des activités vraiment créatives. Tous ces gens qui vont se retrouver avec un revenu de vie, ou avec un job qui sera de plus en plus profondément automatisé, vont avoir du temps libre, vont avoir des ressources, et vont pouvoir se consacrer à ce qui les PASSIONNE. Et du coup, qu’est-ce qui va se passer ? Ils vont avoir besoin de gens qui les guident dans justement ces passions-là, qui ont un peu plus l’habitude qu’eux de travailler de manière tranquille, qui ont un bon équilibre de vie, etc., et qui peuvent les guider… par exemple, je sais pas moi, une personne qui n’a plus à travailler, qui a son revenu de vie, qui est content, qui se dit ‘J’adore le yoga et le surf, et j’vais explorer ces deux passions-là à fond !’, eh bien il va être susceptible de suivre un Youtubeur, un blogueur, un auteur, avec qui il se connecte et qui lui donne des bons conseils, il va être susceptible d’acheter des formations, des livres, etc. Et vous allez me dire, ‘OK Olivier, mais à terme, est-ce qu’il n’y a pas une intelligence artificielle qui pourrait créer tout ce contenu à la place des humains ?’. Eh bien bien sûr que si ! Ça va sans doute arriver un jour. Mais la bonne nouvelle, c’est que c’est quand même extrêmement compliqué d’arriver à un niveau technologique où une Intelligence Artificielle est capable d’autant de créativité. Alors il y a des domaines où déjà les ‘IA’ font des choses absolument extraordinaires. Par exemple, il y a des IA qui sont capables aujourd’hui de créer des symphonies musicales, et quand on les fait écouter à des gens sans leur dire, en mettant à moitié des symphonies composées par ordinateurs et à moitié des symphonies composées par des êtres humains, et qu’on fait écouter à des gens, y compris à des mélomanes, ils ne savent pas faire la différence. On en est là aujourd’hui. Après, voilà, il y a encore des tas de domaines où c’est très difficile pour une ‘IA’ d’écrire des articles qui soient corrects, de faire des bonnes traductions, mais ça va venir. Bref. Et la bonne nouvelle, c’est que le jour où y’aura un développement technologique suffisant pour qu’une ‘IA’ soit capable de créer du contenu comme des vidéos Youtube, ou des formations, ou des livres, au même niveau ou mieux qu’un être humain, eh bien la bonne nouvelle, c’est que de toute façon, à ce moment-là, tout le monde sera au chômage avec un Revenu de Vie, parce que les ‘IA’ ont atteint vraiment un statut d’Intelligences réelles. Elles auront une intelligence qui sera égale ou supérieure à l’être humain. Et de toute façon, à partir de là, les humains n’auront plus besoin de travailler du tout. Et même la société et le monde entier seront entièrement chamboulés. On aura atteint ce que les scientifiques appellent LA SINGULARITÉ. Donc qu’est-ce que c’est que la singularité ? Eh bien c’est tout simplement le concept suivant, qui a été popularisé notamment par Raymond Kurzweil, futurologue américain très connu pour avoir développé une Intelligence Artificielle justement, et directeur de l’ingénierie chez Google depuis 2012. La singularité, c’est tout simplement le fait que, à partir du moment où on arrive à inventer une Intelligence Artificielle qui est plus intelligente que l’Homme, eh bien cette Intelligence Artificielle va pouvoir Elle-même pouvoir créer une autre Intelligence Artificielle plus intelligente qu’Elle-même, une deuxième Intelligence Artificielle va elle-même pouvoir créer une ‘IA’ plus intelligente qu’elle-même, etc. etc., etc. Et du coup, on se retrouve avec une évolution exponentielle qui fait qu’en un temps extrêmement court, on passe d’une intelligence qui est légèrement supérieure à l’Homme à un truc qui n’a strictement rien à voir, qui pour nous sera comme un dieu, qui aura le même niveau de décalage entre d’abord nous et un singe, puis entre nous et un chien, puis entre nous et une fourmi. On en sera là. Et qu’est-ce qui va se passer à ce moment-là ? Eh bien personne ne peut le prédire. En gros, il y a deux écoles qui s’affrontent. Il y en a qui en gros disent que l’ ‘IA’ prendra des humains comme des fourmis, des insectes, et sans doute qu’Elle ne voudra pas détruire… C’est pas parce que vous êtes humains – une fourmi, pour vous, c’est rien du tout – que vous allez écraser une fourmilière ou la brûler pour le fun comme l’a fait Marcel Pagnol. Mais si vous devez construire un barrage dans une région pour alimenter en électricité propre toute une région, et que du coup, vous alliez détruire des milliards de fourmis et des milliers de fourmilières, eh bien tant pis, quoi. Vous n’allez pas non plus verser une larme pour ça. C’est pas très important. Et il y en a qui pensent que les ‘IA’ vont arriver à ce niveau-là, où ils ne vont pas délibérément faire du mal à l’Homme. Mais voilà. Si à un moment ça peut contrecarrer les plans, les ‘IA’ vont se dire : ‘Bon c’est pas grave’. Et d’autres qui vont se dire : À partir du moment où une ‘IA’ est extrêmement intelligente, Elle va être très pacifiste et va être respectueuse de la vie, et qu’à partir de là, ce sera le Paradis sur terre, et qu’une ‘IA’ aussi intelligente va pouvoir subvenir à tous nos besoins, faire des avancées scientifiques extrêmement rapides à un niveau qu’on a jamais vu, et que voilà, de toute façon, toute la vie va être chamboulée. Voilà, c’est très intéressant. Si ça vous intéresse, je vous recommande de lire le livre sur la singularité de Ray Kurzweil, ‘The Singularity is near’. Alors attention, ça peut paraître abracadabrant, mais je vous assure que c’est extrêmement sérieux, et que c’est pris très très au sérieux par les scientifiques, la Silicon Valley américaine. Google a embauché Kurzweil pour construire une Intelligence Artificielle. Donc ça ne rigole pas. Google a quand même les moyens de mettre ça en place. Juste pour vous inspirer, peut-être. Si vous envisagez peut-être à vous mette à créer du contenu sur le web, ou que vous le faites déjà, sachez eh bien que voilà, on fait sans doute le métier qui a le plus de sécurité dans le monde à termes, et qu’à partir du moment où on sera remplacés par les machines, on sera de tout façon les tout derniers, et à ce moment-là, on n’aura plus trop de soucis à se faire. (Encart sur l’écran : ‘La création de contenu sera le dernier métier à être automatisé’). Ou plutôt, on aura d’autres soucis à se faire, qui n’auront rien à voir… voilà. Après, voilà, il y a toute une école qui dit qu’on ne devrait pas construire ce genre de machines. Et dans ce cas-là, on arrivera… Je pense pas que ça va arriver, mais admettons que tout le monde se mette d’accord pour se bloquer un niveau technologique en termes d’Intelligence Artificielle, ça veut dire qu’on va avoir quasiment tout qui sera externisé à des robots et à des logiciels, et que la création restera l’apanage des êtres humains ou non. Dans tous les cas, on est gagnants. Voilà. Merci d’avoir regardé cette vidéo. En attendant, n’oubliez pas. Soyez rebelles, soyez intelligents. Eh puis faites partie des gens qui se bougent. Ciao ! » (Olivier Roland)
Enfin, pour terminer, je vous conseille de regarder cet exposé signifiant de Laurent Alexandre, à regarder avec les images, et en complément de mon article sur le Revenu Universel… même ce scientifique défend un alignement avec l’IA et une reconversion à l’IA, donc finalement une collaboration. Son discours est dangereux, car cette collaboration prend la forme d’une opposition à l’IA alors qu’il est concrètement un encouragement à rattraper notre « retard » (Comme je l’explique, la puce fait semblant d’être contre elle-même et de donner aux gens qui vont l’intégrer l’illusion d’autonomie et de rébellion contre elle). Je vous renvoie à mon article sur le film « La 5e Vague » ainsi que sur la publicité Leclerc et l’exposé incontournable d’Hervé Juvin sur le transhumanisme.
J’ai vu hier soir le film « Au-Delà » (« Hereafter », 2010) de Clint Eastwood, diffusé sur France 3. C’est tellement un condensé de boboïsme et de la Religion Naturelle antéchristique que je me suis vu obligé d’en faire une critique. Oh my God… c’est vraiment le tsunami spirituel en ce moment… C’est incroyable comme l’Antéchrist est proche d’arriver (et Jésus derrière pour lui later la gueule et lui rappeler qui est le Maître !)
De prime abord, le film d’Eastwood aligne les lieux communs du boboïsme (cf. je vous renvoie aux 60 codes bobos de mon livre Les Bobos en Vérité : la ville européenne (exemple : Paris et Londres), les bougies, les bouquets de fleurs blanches, le voyage en Asie du Sud-Est, le gauchisme (exemple : la défense de François Mitterrand comme un héros visionnaire, l’autocollant du Che Guevara sur les casiers, etc.), la casquette de Gavroche (l’objet sacralisé qui sauve la vie), le barbu (Didier), la chambre et le mobilier bobo (la chambre d’hôtel de Marie), l’adjectif « petit » et le goût du rétro (exemple : Little Dorrit de Charles Dickens), la confusion entre goût et amour (Mélanie et George prennent des cours hebdomadaires de cuisine, le soir à San Francisco), l’enterrement bobo (avec les cendres), etc. Mais ça, on va dire que c’est le côté folklorique anecdotique. Ce qui nous intéresse le plus, c’est le sens profond de ce boboïsme.
b) Le rejet de la différence des sexes :
Ce qui caractérise le boboïsme franc-maçon, c’est d’une part le rejet de la différence des sexes, d’autre part le rejet de l’Église Catholique et de Jésus (et non du spirituel).
Concernant d’abord l’expulsion de la différence des sexes, Clint Eastwood donne dans son film une image des hommes (excepté le personnage de George) et des pères minable (par exemple : Didier, l’homme marié volage, qui finit même par tromper sa maîtresse Marie), une image des mère et des femmes (excepté le personnage de Marie) déplorable (exemple : la mère de Marcus et Jason est alcoolique, les assistantes sociales et les mères des familles d’accueil sont des vampires). Le sous-texte misandre et misogyne du film ressort bien. Au passage, le spectateur peut identifier une légère promotion de l’homosexualité (exemple : le jeune guichetier homo) et aussi de l’asexualité (exemple : les jumeaux sont désignés comme un seul et même être : l’unicité des personnes est niée).
En clair, à travers le film « Au-Delà », c’est le mariage et la famille qui passent à l’échafaud. Aux yeux de Clint Eastwood, visiblement, la famille de cœur, et surtout la famille irrationnelle/intuitive, serait plus forte, plus authentique que la famille de sang, biologique. Il nous fait croire à une connexion surnaturelle et divine (mais sans le Christ) entre les voyants (Marie, Marcus et George), eux-mêmes rejetés par leur entourage. Il nous fait croire à une insoupçonnée universalité des isolés, des anticonformistes, à une interconnexion des élus. Trois « destins », trois « univers » apparemment incompatibles, se croisent et se complètent mystérieusement… C’est la nouvelle Famille de l’Irrationnel. Les humains sont transformés en messagers les uns des autres, en anges gardiens laïcisés placés sur la route les uns des autres. Il s’agit d’une sorte de Trinité ou de Famille du Troisième Type.
Mélanie et George
Eastwood va même un peu plus loin que le bobeauf : selon lui, le goût rassemble moins que la croyance/l’expérience de l’irrationnel. La spiritualité, c’est le nouveau conte de fée moderne, c’est le nouveau filtre d’amour (exemple : la scène finale du film, cucul à souhait, où George et Marie vont s’unir, sous une pluie de violons, grâce à leur expérience et conscience communes de l’Au-Delà). Là, c’est le comble du boboïsme (= croyance en l’amour énergétique) : on ne croit pas en Dieu mais on fait comme si.
c) Rejet spiritualiste de la différence Créateur-créatures :
Parlons-en, de Dieu, justement ! Concernant dans un second temps le rejet de la différence Créateur-créatures (c’est-à-dire Jésus et l’Église Catholique) propre au boboïsme, on peut constater que Clint Eastwood est parfois applaudi par les catholiques comme un catholique, à l’instar de Mel Gibson, alors que pourtant, il prône la Religion Naturelle de l’Antéchrist. Le film « Au-Delà » traduit un refus catégorique non de l’irrationnel ni du spirituel ni de l’éternel, mais de connecter ces derniers (appelés « l’Au-Delà ») avec Jésus. La personne de Jésus, ainsi que sa croix et son Église Catholique, sont clairement rejetés. Regardez par exemple la scène de l’enterrement du petit Jason : pas de croix dans l’église, incinération (ce qui n’est pas conseillé par l’Église), curé sans croix (pas sûr que ce soit un prêtre catholique), homélie christique mais protestante, etc. Autre exemple parlant : lorsque Marcus visionne, pour trouver des réponses sur la vie après la mort, une vidéo Youtube d’un conférencier chrétien qui en appelle à s’en remettre entièrement à Jésus (« Si vous avez foi en Jésus, vous ne craignez rien du tout. »), le spectateur le voit clairement faire « Non » de la tête.
Dr Rousseau et Marie
Çà et là dans le film, les personnages, qui se présentent parfois comme athées, mais qui sont en réalité déistes ou théistes (cf. voir la différence entre les deux dans cet article), tirent sur l’Église et le catholicisme. Par exemple, le docteur allemand Rousseau, femme qui dans sa clinique en montagne se retrouve en contact fréquent avec des accidentés graves qui ont vécu des expériences de mort imminente (les fameuses NDE : Near Death Experience), s’avoue vaincue par l’évidence de l’existence de la vie après la mort, et affirme que si ses patients ont cru voir Jésus-Christ ou une lumière Lui ressemblant ou un Jardin d’Éden, c’est juste parce qu’ils étaient « culturellement conditionnés » pour ça. Autrement dit, ce médecin croit en une force énergétique mais ne l’identifie pas à Jésus. C’est bien cela, au bout du compte, l’Antéchrist : une force énergétique désincarnée, angélique. Un peu plus tard, Marie Lelay, une autre des voyantes, défend bec et ongles son nouveau livre-témoignage intitulé Au-Delà : la Conspiration du silence, où elle relate ses visions de l’Au-Delà. Elle reproche à Michel, son manager, de ne pas se mouiller pour l’aider à se faire éditer, et de la prendre pour une folle. Pour prouver sa bonne foi et sa bonne santé mentale, elle tacle au passage l’Église Catholique et Jésus, en soutenant que la censure et le désamour du sujet des NDE viendrait de la récupération malsaine des croyants officiels qui l’auraient impopularisé (« C’est un sujet traqué par les lobbys religieux ! »). En filigrane, on entend que jusqu’à présent, ce serait l’Église Catholique qui se serait appropriée (le traitement de) la mort et la vie après la mort. En gros, Jésus a piqué la Résurrection ! Dans l’imaginaire collectif, Lui et son Église auraient monopolisé l’Éternité ! Alors que le sujet appartient à tous : c’est une quête personnelle ! Bienvenue en Franc-Maçonnerie.
Dans « Au-Delà », la spiritualité est considérée comme une propriété privée, et non d’abord comme un don gratuit de Jésus. En effet, les personnages du film disent « avoir un vrai don » (comme George, le médium), ont des flashs, « vivent avec des hallucinations ». Dieu est le produit de leur subjectivité, de leur perception, d’une quête, et non une personne qui les a créée et qui les dépasse. Pour le coup, dès que les héros de « Au-Delà » appliquent leur conception égoïste et magique de la spiritualité, ils violent l’intériorité des autres (exemple : Mélanie se sent violée par les prophéties de George), les perdent et s’isolent, en pensant (à raison) qu’ils sont habités pour une force maléfique. Et en effet, une divinité déconnectée de Jésus devient maléfique. C’est la raison pour laquelle, à certains moments du film, on entend carrément parler de l’Antéchrist. Par exemple, le jeune Marcus, en regardant un site Internet avec un télévangéliste américain, reçoit l’avertissement général selon lequel personne ne pourra pas échapper à l’Antéchrist : « L’Ange de Dieu te retrouvera. » Clint Eastwood joue même avec la numérologie (exemple : « la salle n°133 »). Il tue le hasard. Il veut nous faire croire en la prédestination, au pouvoir de l’intuition. Son film louvoie avec la croyance en la réincarnation, au monisme (= le Moi dilué dans un Tout énergétique) : « Tu ne peux pas savoir ce que c’est que d’être n’importe quelle chose et tout à la fois. » (l’esprit de Jason mort s’adressant à son frère Marcus vivant, à travers George) ; « Jason est là en toi. Pour toujours. Une seule cellule. Une seule personne. » (George s’adressant à Marcus à propos de Jason, le frère jumeau de ce dernier)
À noter que l’au-delà est toujours lié dans ce film à la technologie. Internet sert davantage d’interface et de porte vers l’Au-Delà que la science (on voit plein de scientifiques charlatans), que l’argent (Billy, le frère de George, veut ouvrir un cabinet pour son frère et faire des pouvoirs de médium de ce dernier un business : en vain), que l’Église (présentée comme une institution racontant des salades), et que l’humilité. La technologie est montrée comme la vraie et seule voie vers la transcendance. « J’ai été voir sur internet. Vous êtes médium ! » s’exclame le jeune Marcus en reconnaissant George le médium dans un salon du livre ; « Si c’est une séance que tu veux, c’est hors de question. » le repousse George. En gros, rejeter Internet ou la séance de spiritisme revient au même, dans la bouche des protagonistes. À ce propos, il n’est pas anodin que le film d’Eastwood fasse de la main technologisée le vecteur et la clé de la communication entre les êtres humains et les esprits disparus. Mains serrées, mains jointes, poignées de main… Vive le digital ! Prendre la main, c’est entrer en connexion avec l’Au-Delà. Et la perdre, c’est couper cette connexion : « J’ai dû perdre la main. » conclut par exemple George, le médium qui entend les voix des morts-vivants, lorsqu’un de ses patients le contredit à tort dans l’une de ses inspirations.
Malgré la teinte clairement ésotérique que se donne « Au-Delà » de Clint Eastwood, je vous le dis très sérieusement : ce film est dangereux et antéchristique. Il n’est même pas vaguement crypto-catholique, et n’aide pas « un peu » l’Église. Au contraire, il La méprise et cherche clairement à La couler. Alors sans paranoïa et avec joie, allumons les Warnings, restons en alerte, et récoltons tous les indices qu’il sème pour mieux identifier le langage de l’Antéchrist et le transhumanisme.
En allant hier au Sacré-Cœur, j’ai appris que les Musulmans de France vont contribuer au grand Réveil de Sainteté français car ils vont réaliser que la Sainte Vierge existe, et sont déjà très proches de la Reine des Cieux. N’ayons pas peur de la présence des Musulmans en France. Ce sont des futurs convertis au catholicisme en masse. Un signe leur suggérant l’existence de Marie et de Jésus, et yallah, nous allons nous rejoindre très très vite! Marthe Robin a d’ailleurs annoncé cela. Elle a dit que les Musulmans seraient les premiers à se convertir. Je vois mes anciens élèves, musulmans, et la conversion de leur coeur. Ils sont secrètement contre le « mariage gay » (même s’ils n’ont rien dit), ils nous ont vus souffrir. Et ils croient en Jésus (en tant que prophète) et en Marie. Jésus appelle les Musulmans, et beaucoup vont l’entendre.
Par ailleurs, si vous comprenez l’italien…
C’est le témoignage percutant d’un Musulman qui raconte sa conversion au catholicisme. Il était jadis combattant afghan. Il a retrouvé la foi grâce au christianisme, non pas par une conversion-éclair magique, mais tout simplement en découvrant que ses racines spirituelles musulmanes étaient chrétiennes (l’Islam est « juste » une hérésie chrétienne : c’est intéressant de voir les liens insoupçonnés aujourd’hui entre l’ancienne Église syrienne et les origines du Coran). Avec Farhad, c’est comme une confirmation existentielle, à la source, que les Musulmans vont bientôt venir au catholicisme en revenant vers eux-mêmes, vers le point d’achoppement entre catholicisme et Islam ! Vivement qu’ils découvrent leur histoire et l’identité de l’Islam primitif.
Parallèlement à la vidéo de Farhad Bitani al Sermig, je vous livre aussi le témoignage de l’une des seules personnes en France qui sait parler super bien de l’Islam et qui aide à la conversion de beaucoup de Musulmans : Jean-Yves Nerriec. J’en parlais déjà dans mes « 247 questions sur l’homosexualité à intérieur de l’Église ».
Du Sacré-Cœur du Christ jaillissent deux faisceaux : un rouge – celui du Sang de Vie – et un blanc – celui de la Lumière et de l’Eau de Vie.
Il semblerait que le Cardinal Robert Sarah, guinéen, chouchou des tradis en ce moment, soit bien plus soucieux et préoccupé par le Rouge que par le Blanc, à cause précisément de sa peur, de sa tendance à voir rouge, de sa « violence de salon » intérieure, et de son carriérisme ecclésiastique savamment cachés par un discours pro-humilité et dogmatique bon ton. Ceci est particulièrement audible dans son homélie de Toussaint (31 octobre 2016 dernier) à la Basilique de Vézelay face aux Scouts d’Europe. En effet, il se présente lui-même comme le Cardinal porte-drapeau du sang rouge du martyr : « Je suis en quelque sorte dans la branche rouge de l’Église », glisse-t-il en faisant frétiller de plaisir l’assemblée de tireurs d’élites. À travers son allocution, le Cardinal Sarah s’offre comme une sorte de chef militaire de l’Église du Martyr, de l’Église rouge et sans concession, de l’Église flamboyante et dans le Vrai. Beaucoup d’assurance et de « sainte » prétention pour finalement peu d’humilité et de Vérité…
Et presque personne ne semble s’en rendre compte. Il faut reconnaître que le Cardinal Rouge sait y faire (même si son argumentaire est finalement peu profond et aligne les lapalissades, c’est-à-dire les évidences qui, sans être fausses, ne nomment pas le mal et ne font pas avancer notre combat contre Satan : « Le silence est nécessaire », « Un arbre sans racine meurt », « Les Français sont chrétiens et sont des lâches », etc.). Son discours obséquieux et sans langue de bois a tout pour séduire le pharisien lambda (il constitue un parfait épate-bourgeois-révoltés, donc un épate-bobos-d’extrême-droite) : dogmatisme, jusqueboutisme, institutionnalisme, liturgisme, formalisme, volontarisme de l’exigence, fondamentalisme de la Vérité, de la combativité, de la fermeté, de la persévérance, de l’engagement (Pierre-Hervé Grosjean, à côté, il peut aller se rhabiller), de la transmission (Bellamy, aussi, il peut aller se rhabiller), du sacrifice, de l’autorité, du sens du sacrifice (plus que de la Miséricorde en actes), de l’obéissance, de la radicalité, de la Croix, de la souffrance, de l’héritage, du courage, de la loyauté, de la fidélité, du don de soi jusqu’au martyr, de la fermeté, de la pureté, etc. Il flatte les appétits messianistes, héroïstes de son auditoire de jeunes loups motivés. Il va dans le sens de leur nostalgie belliqueuse/belligérante. Il surfe sur la vague de la radicalité/entièreté du don de soi, de l’offrande, du sens de la promesse et du devoir. Le pharisien n’en peut plus : il plane, il vole, il met son rosaire au fusil !… en étant persuadé que les pécheurs et les méchants et les insensés, ce sont les autres !
Symboliquement, à travers cette homélie de Vézelay (que certains voudraient transformer en appel du 18 juin, mais version catholique), le Cardinal fait prêter serment, en apostrophant chacun des jeunes présents. Il galvanise la foule autour de la cohérence, de l’appel à la Guerre sainte (« Personne ne vous fera taire ! »), de l’opiniâtreté (comme si celle-ci était une vertu en soi…). Il faudrait, selon lui, refuser de courber l’échine face au modernisme et même face à la corruption des gens d’Église au progressisme.
Le Cardinal Sarah fait même parler les pierres (top bobo : cf. le code 45 des Bobos en Vérité)! Il encourage à « reconstruire l’héritage chrétien » (discours maçonnico-chrétien), à « bâtir des cathédrales » Il flatte l’identitarisme catholique (« chrétienté », médiévalisme, références culturelles chevaleresques, etc.) plus que le catholicisme de cœur. Ces images d’Épinal sont séduisantes pour tous les catholiques frustrés par l’anticléricalisme de la société païenne et par la mollesse ecclésiale ambiante, avides d’un retour à la flamboyance des Croisades, tout contents de se voir baptisés « Fils de la Chrétienté » investis d’une Mission-épopée (pensez-vous !). Son homélie prend la forme solennelle d’un adoubement des chevaliers des temps modernes, d’un envoi en mission et surtout en combat. Le Cardinal harangue les jeunesses catholiques en leur servant une diatribe « intègre » qui rassure leurs intégrismes et conforte les catholiques revanchards dans leur durcissement pseudo « humble » et « serviteur ».
Il emploie un jargon guerrier. C’est un véritable appel à la guerre, un discours de résistance. Il fustige l’« Europe ivre de ses multiples idéologies qui font beaucoup de mal à l’Humanité ». « Idéologie », c’est typiquement le mot qui ne veut rien dire, qui est idéologique (si sa forme et son sens ne sont ni étayés ni contextualisés), et qui n’explique rien, mais qui a l’air d’expliquer et de valoir toutes les justifications du monde, toutes les diabolisations. Le Cardinal Sarah fustige également la « Théorie du Gender ». Il n’hésite pas à la diaboliser en « programme satanique » (sans jamais expliquer ce que le Gender est), en la qualifiant carrément de « Crime contre l’Humanité » (là encore, cette grandiloquence accusatrice n’explique rien). Il dit que cette théorie a « une origine satanique » (la surnaturalisation du mal empêche tout raisonnement et même dispense finalement de régler son compte au mal réel). Il féminise l’Europe, en disant que des peuples plus « virils » et plus croyants qu’Elle vont la bouffer toute crue. En filigrane, on entend dans les propos du Cardinal une petite vengeance masquée contre une image fantasmée de l’Europe (« Europe sans Dieu, orgueilleusement dominatrice des pauvres et des faibles et qui nie ses racines chrétiennes »), un anti-occidentalisme dont lui, le prélat africain, serait le fier et « légitime » porte-parole.
Le pire, c’est que ce discours ampoulé mégalomaniaque se prétend nuancé, sage, modeste. Le Cardinal Rouge appelle à « pratiquer l’humilité/le service », en nous jouant le couplet de l’anti-ambition. Personnellement, je me suis toujours dit que qui parle (à outrance) d’humilité n’est pas humble. Le Cardinal appelle aussi au refus des honneurs, alors que lui-même aligne truisme catholiquement correct sur truisme catholiquement correct pour acheter par son intransigeance démagogique les catholiques têtes brûlées : « Si tu recherches la richesse ou les honneurs, tu n’es pas digne d’être adoubé. » Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Il met même en garde contre les écueils dans lesquels il tombe pourtant : « Il vous faut éviter de tomber dans le piège du volontarisme » nous dit-il, alors que toute son homélie est fondée sur la volonté et le devoir. Quand le Cardinal Rouge (rouge de colère et de faux calme, en fait) appelle quand même ses virils soldats à « prendre tous les gens qui sont autour d’eux » pour les évangéliser, là encore, ce sont des jolis mots, une ouverture d’apparat. Car dans sa bouche, il s’agit de tous les gens… sauf les personnes homosexuelles, les libertins, les désobéissants, les païens, les suiveurs de Satan, les mauviettes de la société matérialiste, les corrupteurs de LA Vérité qu’il servirait, etc.
Je vous le dis : la teneur des propos de ce Cardinal n’est pas nette. Celui qui met sa Vérité dans l’intention de Vérité (à savoir la sincérité ou la franchise) est toujours douteux. Car la fin ne justifie pas les moyens. Les bonnes intentions ne sont pas les bonnes actions. Et ce n’est pas la pureté d’intention ou le « sans concession » ou la radicalité qui suffisent à rendre un combat juste : c’est Jésus et son amour en actes à travers nous. Défendre la franchise, c’est ce que fait pourtant le Cardinal Sarah : d’ailleurs, il fait « promettre » aux scouts « d’être francs et de combattre le mal et l’injustice ». Et il rappelle les trois piliers de la foi du scout, en les transformant en idoles : « Franchise, dévouement et pureté » Même la Vérité, il la fige en idole : « Soyez toujours vrais. »
Comme tout bon familialiste nataliste et vitaliste qui se respecte, il défend idéologiquement le mariage, la famille, la Vie, sans nuance et alors que c’est pile le vocabulaire de ceux qui détruisent le mariage, la famille et la Vie : « Alors toi, Routier scout, es-tu prêt, par ton témoignage de futur époux et de père de famille chrétien, à participer à la défense et la promotion de la famille et de la Vie ? »
Non seulement il ne lutte pas contre le Gender mais en plus il le nourrit en prohibant tout discours sur l’homosexualité et l’hétérosexualité puisque le Gender est l’hétérosexualité (cf. je vous renvoie à mes notes n°117-120-122-103 de mes « 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église » prouvant que le Cardinal Sarah a flingué toute analyse du Gender au dernier Synode sur la Famille, sous couvert d’anti-occidentalisme et d’observance de la doctrine romaine. Bref, il a fait de l’homosexualité un « non-sujet »). Encore, s’il avait eu l’intelligence de dire « L’hétérosexualité est le diable déguisé en différence des sexes » ou bien « Le Gender est l’hétérosexualité, et comme nous cautionnons cet amalgame entre différence des sexes et hétérosexualité, nous collaborons avec ce système diabolique qu’est le Gender », j’aurais applaudi des deux mains. Mais là, pas du tout. Sa diabolisation du Gender est une extériorisation du mal sur les autres, n’est donc absolument pas humble, et en quelque sorte, elle couvre et justifie en négatif le Gender en le rendant encore plus invisible. C’est catastrophique.
Oui, je le répète : dans les mots du Cardinal et la manière de les exprimer, il y a quelque chose cloche. Je suis bien pauvre et démuni pour le prouver, car dans le texte sont employées et rappelées plein de Vérités, dans la droite ligne du Magistère de l’Église Catholique. Et je reconnais à ce Prélat une forme d’audace, de courage… Mais malheureusement, ce franc-parler se durcit en légalisme (la Loi de Dieu), en protocole, en paternalisme faussement calme et prétentieux, en injonctions qui ne laissent pas libre et qui n’aiment pas. La radicalité sans amour, ça devient de la rigidité. Moi, j’ai beau entendre énoncer la Vérité, j’ai besoin de plus d’humanité, de plus d’humour, de plus d’humilité en actes (qu’en paroles). La parole-martinet, qui redresse, qui donne des coups, qui menace, qui assène ce qui est bien et ce qui est satanique, qui refuse le dialogue ou la concession (ce fut déjà le cas du Cardinal africain au Synode ; et avec le Pape François, il se place également en censeur, en inspecteur et en précepteur bien plus qu’en interlocuteur et en disciple, quoi qu’il en pense et quoi qu’il montre en léchant les bottes du Saint Père avec déférence).
Au bout du compte, le discours du Cardinal n’est pas rafraîchissant (même s’il se veut vigoureux et revigorant). C’est au contraire le discours moraliste du devoir spirituel : « Il faut » ; « C’est tout ou rien. C’est noir ou blanc. » ; « Celui qui n’est pas avec Jésus est contre Jésus et contre nous » (Mais qui a dit que vous étiez vraiment avec et pour Jésus ?). Sur la copie, ça a l’air net et sans bavure. Et pourtant, étrangement, j’entends de la bouche de ce Redresseur d’Occidentaux un pamphlet effrayant, sans faille, sans faiblesse, sans défaillance, sans âme, sans remise en question personnelle. Sécheresse de l’ensemble. Zéro concession. Zéro compromis. Il s’en dégage une intransigeance (qui se veut souple, humble et vraie, mais on n’y croit pas). C’est un langage paternel… mais qui manque d’indulgence, de Miséricorde, de maternité de Marie, de pardon. Ça motive peut-être les fils de bonne famille, les boy scouts qui ont besoin de se faire gueuler dessus comme des paramilitaires pour avancer… mais franchement, il décourage tout le reste, les retardataires et le bout de la caravane. C’est un discours paternel dans le sens caricatural de l’adjectif : par exemple, à un moment, le Cardinal s’insurge contre « l’égoïsme » et « la paresse ». On dirait un père de famille qui engueule (maladroitement et inefficacement) son ado, un chef militaire humain plus qu’un chef spirituel. C’est l’antithèse, je trouve, d’un Père Philippe de Maistre qui, tout masculin qu’il soit, sait être doux et pédagogue avec ses gars, sans tomber dans la parodie paternaliste du Cardinal.
Alors moi je suggère au Cardinal Rouge, avec tout le respect hiérarchique que je lui dois (mais au moins, j’espère que mes mots serviront à réveiller une poignée de catholiques traditionnalistes aveuglés par son esbroufe intransigeante), de se calmer, de mettre de l’eau bénite dans ses globules rouges pâteux, et d’arrêter de se servir de son mépris de l’Occident, de sa peur, et du substrat de culpabilité qui réside dans le cœur de beaucoup de catholiques européens, pour jouer les père-la-morale, pour nourrir un mysticisme messianiste déconnecté du Réel, des autres et de l’Église, et pour s’assurer une carrière et une popularité sur la base d’un rigorisme certes rassurant mais peu aimant. Le véritable humble, c’est celui qui ne parle pas d’humilité. Le vrai guerrier, c’est celui qui ne diabolise pas le mal qu’il prétend combattre en lui donnant trop d’importance ou en ne le considérant que chez le voisin. Le vrai vainqueur, c’est l’Homme qui consent à être doux, drôle, et à s’abandonner (quitte à ce que ce consentement passe pour de la trahison et de la lâcheté).
Cardinal Sarah, l’Insoumis ? Pas si sûr. Moi, je dirais plutôt le contraire. La soumission, la vraie, accueille le Sang et l’Eau, le Rouge et le Blanc. Les deux ! Sinon, l’un sans l’autre indique une séduction, une collaboration ou un durcissement quelque part. Attention, amis cardinaux. Ne nous draguez pas sous prétexte que vous êtes nos maîtres et nos guides. Ne devenez pas des petits chefs sous prétexte que nous vous devons obéissance parce que vous êtes la présence du Christ sur terre. Il ne suffit pas de prêter allégeance au Pape ou à l’humilité ou à Jésus, ni de se draper dans la séduisante radicalité de la Vérité et de l’obéissance, dans le formalisme du rite sacré catholique, pour gommer une ambition ou une prétention mal placée, ni pour s’acheter un diplôme de prophète. La Vérité d’accord. Mais la Charité d’abord. N’est pas forcément « Recadreur du Pape ou de l’Église » ni Réformateur qui le prétend.
P.S. : Je me permets de rajouter en post-scriptum une réaction d’un de ses gentils « catholiques » à mon article. À part ça, quand je parle de l’homophobie de la Manif Pour Tous, il paraît que je délire et invente…
NKM parle de « transformation » à tout bout de champs. Christiane Taubira, de « changement de civilisation ». Le monde, de « mouvement en marche », de « progrès », d’« avenir », d’« autonomie responsable », de « liberté créatrice », de « connexion autonome ». Mais tout cela est du slogan maçonnique pour occulter la véritable révolution (à visée homicide) qui est en train de se produire mondialement à l’heure actuelle : la passation des pouvoirs humains (institutions, talents tels que l’intelligence et la science) et divins (l’âme, l’Église, le Christ) à l’Antéchrist (c’est-à-dire à la Nature technologisée, à l’ange-oiseau humanoïde, à la gnose déchristianisée). Je vais essayer, par petites touches – j’en ai relevées 21 – de dessiner les contours de cette inversion déshumanisante et hyper-technicisée présentée paradoxalement comme naturelle, humaniste, voire même anti-technologie et divine.
Le plus difficile à comprendre dans cette tentative antéchristique d’homicide (meurtre de l’être humain) par la machine et l’esprit d’orgueil, c’est qu’elle est aussi anti-Antéchrist. Elle est contre elle-même (on l’a bien constaté la semaine dernière avec la Cyberattaque contre Twitter et contre Internet). Pour une raison bien simple dont nous parle parfaitement Jésus dans la Bible (Matthieu 12, 25) : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? » Donc à nous de nous opposer à l’Antéchrist avec la douceur du Christ et de la Vierge Marie et non de nous opposer à l’Antéchrist et ses supports technologiques (internet) en soi, car ce serait là jouer le jeu du diable avec lui-même.
Je compte cependant sur vous pour compléter mon édition du Journal de l’Antéchrist par la lecture de mon livre sur les bobos (Les Bobos en Vérité), mes articles sur la puce électronique et la Blockchain, mes articles sur le noachisme, la franc-maçonnerie, l’humanisme intégral, l’Antéchrist et enfin sur les X, les V et le cube. Je suis bien obligé de proposer ces bulletins d’informations et d’analyses de l’Antéchrist vu que les médias et journalistes catholiques ne font pas leur travail et brillent par leur aveuglement/incompétence.
a) Sony Xperia XZ :
On retrouve le X et le Z en lien avec cette humanité soi-disant sans limites et qui se définirait par son savoir-faire (et non plus son savoir-être en Jésus) dans la nouvelle publicité du portable Sony Xperia XZ.
b) Pokémon Z :
Regardez le poitrail de l’allégorie de la Lune : il est très important
J’ai vu récemment une pub de Pokémon (les petits démons virtuels qui suivent la Bête, le dragon de l’Apocalypse) qui obéissait exactement aux codes de la Franc-Maçonnerie (le Pokémon est décrit comme le lien « entre le soleil et la lune », à l’instar des temples et loges maçonniques) mais aussi du boboïsme (où l’être humain se définirait par sa volonté, sa créativité et sa capacité à – savoir – tout faire : bref, l’idéologie gnostique).
c) La voiture, préfiguration de l’humanoïde pucé, mi-bestial mi-robot :
Toutes les grandes marques de voitures (Opel, Renault, etc.) nous vantent à présent la voiture connectée, autonome (il existe déjà des taxis sans chauffeur, en Asie). La voiture, par son apparent dynamisme (elle nous permet de nous déplacer, nous donne l’impression d’agir), sa vitalité et sa technicité, est la préfiguration et la prolongation de l’être humain réifié par la technologie. Elle est la meilleure vitrine de la puce électronique. Elle devient le gardien-surveillant de nos comportements (elle peut même en devancer et provoquer certains !). Elle est une illusion d’action et de vie humaines. Elle est quasiment un humain pucé, comme Kitt dans la série K2000. Une métonymie d’un monde ou d’une personne autarcique.
d) Promotion de l’artisanat et de l’économie de proximité :
On nous parle de jolies valeurs altruistes (« passion », « tradition », « authenticité », « simplicité », « solidarité », « responsabilité », « proximité », « exigence », « respect », « écologie », « créativité », et même de « patriotisme », « identité nationale » et « spiritualité », dites donc !)… mais en réalité, c’est le primat de la volonté individuelle (« nous voulons », « nous exigeons »), de l’individualisme. Exactement ce que cherche à mettre en place le Gouvernement Mondial : un monde où les intermédiaires ne sont que les instruments de la volonté et de la capacité personnels ; une société de l’individu omnipotent et immanent, rebelle et autonome, bobo quoi. Et si vous ne voulez pas me croire, regardez le logo choisi par L’Artisanat de France : c’est le triangle maçonnique.
e) Publicité Hybride :
Il est sidérant de voir l’infantilisation et l’esclavage dont nous, consommateurs potentiels, faisons l’objet, infantilisation et esclavage qui se présentent comme une responsabilisation, un choix personnel, une liberté et même un refus cool et rebelle de ce qu’on nous impose. Attention, donc, à ne pas refuser la puce électronique comme on nous demande de la refuser : car si nous la rejetons tel que le Gouvernement Mondial veut nous l’imposer, nous l’incorporons en croyant l’avoir terrassée. Il n’y a que Jésus et Marie qui peuvent nous aider à combattre la puce (systématisé en Blockchain) : pas la diabolisation et la négation de la puce.
f) Le revenu universel : la puce électro
Comme j’ai tenté de l’expliquer dans cet article, l’Antéchrist veut essayer de propulser l’Humain dans le virtuel et le monde hybride des êtres spirituels démoniaques (les mutants, les chimères, les anges damnés) asexués et réifiés (par la technologie), et faire croire qu’ainsi, l’Homme s’affranchira de toute dépendance humaine (les institutions humaines jugées défectueuses : la Justice, la Politique, l’Armée, la Police, les médias, la Médecine, l’École, la Famille, l’Église, etc.), de toutes limites (sexuation, souffrance, engendrement, mort, maladie…), et surtout de Lui-même. On observe déjà cette déliquescence de tout ce qui est humain et institutionnel à travers la promotion de ce qui, à mon avis, est le signe de cette atomisation (pucée) mondiale de l’individu sur lui-même, de cette désintermédiarisation généralisée : le projet de salaire ou de revenu universel. En effet, le Gouvernement Mondial propose, pour soi-disant responsabiliser tout le monde et lutter contre la pauvreté et les écarts de niveaux sociaux, de donner à chaque être humain, riche ou pauvre, un capital mondial minimum. Un kit de vie et de survie en apparence gratuit (mais qui en réalité le soumet à un Cloud invisible, à la Blockchain, et à l’interface de la technologie sans laquelle il ne pourra quasiment rien faire). Comme ça, chacun s’autogère, a l’impression de mieux se connaître, de se contrôler, de se responsabiliser, de se sécuriser, d’avoir des superpouvoirs et même d’être libre de toute influence, de tout système de marché. Par exemple, grâce à la puce électronique, en ce moment, est mise en place la santé connectée. Ils sont en train de supprimer tout ce qui est Sécurité Sociale, Aide Médicale d’Etat (AME), impôts, charges des médecins et des hôpitaux, privilèges d’une population sur une autre ; et ils démocratisent en apparence l’accès aux soins à tous.
g) « X-Men » : L’Antéchrist nous veut mutants-victimes
Hier soir sur TF1, j’ai vu pour la première fois le film « X-Men : Days of Future Past » (2014) de Bryan Singer, troisième volet filmique de la saga des X-Men. Une belle merde enveloppée dans un écrin de technicité prodigieuse. Typiquement antéchristique, pour le coup ! J’y ai retrouvé évidemment tout le jargon révolté, publicitaire, satanique et humaniste intégral, de l’Antéchrist et de sa légion d’anges damnés : par exemple la mention d’un « Gène X » pour le future mariage hybride entre les démons et les humains qui se laisseront damner, la promotion de la force de l’esprit (selon les anges damnés, l’esprit humain règnerait sur la matière : « Vous avez l’esprit le plus puissant du monde. » dit Kitty au professeur), la violation des consciences (« Regarde dans mon esprit. » demande Logan en s’adressant à Charles : ils sont très branchés réincarnation), la dictature de la sécurité internationale pour mieux étouffer la liberté individuelle et collective (« Le monde doit comprendre que nous le protégeons. »), la survalorisation de l’invisible Prince du Monde qu’est l’Antéchrist (« Nous combattons un ennemi que nous ne pouvons pas vaincre. » déclare la voix off au début du film), l’aveu du reniement de Jésus-Dieu éternel (« Si peu d’entre nous demeurent. » déclare le porte-parole des mutants-X-Men), le refus d’obéir à une autre volonté que la subjectivité individuelle dite « naturelle » (« La patience, c’est pas ce que je fais de mieux. » avoue Logan ; « On ne devrait pas avoir à refouler ce qui nous vient naturellement. » soutient Mystique), la promotion de l’espoir (cf. le code bobo n°9 « Optimisme et Espoir » des Bobos en Vérité : « C’est le plus merveilleux des dons, que de pouvoir endurer la douleur sans être brisé, et ce don trouve sa source dans le pouvoir le plus humain qui soit : L’Espoir. Je t’en prie : nous avons besoin que tu réussisses à espérer encore. » dit Magneto), la recherche d’une gnose pan-mythologique et pseudo archéologique pour en réalité s’autodéfinir comme maître et origine de sa propre existence (« Le passé : un monde nouveau et indéterminé. Un monde aux possibilités innombrables. » dit le chef des X-Men à la toute fin du film), etc.
Ce film est une vraie déclaration de guerre et une menace antéchristique dirigée à l’encontre de l’Humanité, même si l’Antéchrist et ses sbires-mutants essaient d’amadouer démagogiquement les Humains en les persuadant qu’ils sont comme eux. Le discours bobo final du mutant Magneto est à ce titre tout à fait signifiant : « Vous avez construit ces armes pour nous détruire. Pourquoi ? Parce que vous êtes effrayés par nos dons. Parce que nous sommes différents. L’humanité a toujours eu peur de ceux qui sont différents. Et bien je suis là pour vous dire, pour dire au monde : Vous avez raison de nous craindre. Nous sommes le futur. Nous sommes ceux qui hériteront de cette Terre. Et ceux qui oseront se dresser sur notre chemin subiront le même sort que ces hommes que vous voyez devant vous. À vous mes frères mutants, révélez-vous ! » (Magneto montre du doigt le docteur Trask ainsi que le président des États-Unis et son administration).
h) L’invasion des zombies monstrueux pour cacher les zombies invisibles (les « sans vie intérieure »)
C’est le pendant sataniste des Marches pour la Vie qu’on peut observer en ce moment (et surtout avec la « fête » d’Halloween) et de plus en plus dans le monde : la prolifération des « Marches des Zombies (à Bordeaux, à Montréal, etc.). Des sortes de remake réalistes du clip michaeljacksonien « Thriller ». Et je me permets aussi de souligner l’engouement actuel pour la série nord-américaine Walking Dead. Au-delà de l’aspect folklorique et horrifiant du phénomène (mais le but de l’Antéchrist est bien de nous emprisonner à la fois dans nos réactions ou au contraire dans la banalité/l’indifférence, afin de nous empêcher de penser), cette « zombiemania » mondiale, qui voudrait nous présenter les zombies comme un échantillon (pas si exagéré que ça puisqu’il y aurait des méchants et des gentils zombies) d’humanité, est au fond un déni de la Résurrection de Jésus et de la chair humaine, un déni de la mort, une promotion de la réincarnation, et une illustration du manque de foi, d’Espérance et un symptôme symbolique d’une déchristianisation réelle.
i) KevKad :
Les affiches du nouveau spectacle du binôme humoristique composé de deux figures réputées « hétérosexuelles » du monde du one-man-show, Gad Elmaleh et Kev Adams, sont visibles partout dans Paris. Avec en-dessous le slogan antéchristique et bobo : « Tout est possible. ». Quand je dis bobo, c’est bien dans le sens plein de l’adjectif : à savoir anti-différence-des-sexes (donc très bisexuel) et anti-différence-Créateur-créatures (donc basé sur l’Homme sans limites).
j) Arbre de la Connaissance :
En ce moment, les start-up promotionnant la puce et le Cyborg (= l’humanoïde ou l’Homme tout-puissant réduit à une puce) ne cachent même plus leur application à la lettre du récit de la Genèse, puisque le Cloud (Arbre de la Connaissance – arbre gnostique qu’est Internet) qu’elles essaient de personnifier en humain pour enfermer l’Homme sur Lui-même et dans son orgueil, s’affiche désormais ouvertement. Et bien sûr, avec plein de petits triangles dedans (le petit détail maçonnique qui ne mange pas de pain…) !
k) Le Musée de l’Homme :
« C’est qui ce méchant homo sapiens qui m’a caché son savoir et qui s’est cru plus savant que moi? »
Moment charnière. Nous sommes à une époque où la machine flatte encore un peu son créateur/concepteur humain (cf. la publicité des cahiers Oxford « Power in your hands ») avant de le considérer comme moins bien qu’elle, plus vulnérable qu’elle, moins efficace et fiable, et de le toiser tel un étranger à détruire (cf. le phénomène des robots tueurs armés). Cette transition est en train de se faire.
l) Doctor Strange :
On a carrément l’auréole christique, la main pucée et l’oeil gnostique d’un néo docteur Franckenstein
Le film Doctor Strange, qui sort bientôt au cinéma, rassemble tous les poncifs de la religion naturelle du boboïsme antéchristique : puce électronique, monisme (spiritualisme où Dieu n’est plus Amour et n’est plus Jésus, mais où Il ne serait plus qu’Énergie dont l’Homme fait partie en tant que « monade », « potentialité », « éclat d’énergie », « possibilité »), théisme athée (bouddhisant), pan-mythologie, dépendance aux nouvelles technologies (Wi-Fi) prenant la forme d’un rejet de ces dernières, déni ou fragmentation du Réel (au profit de réalités subjectives et relativisées), passage (présenté comme résurrectionnel) du monde du Christ au monde de Satan (symbolisé par la traversée d’un miroir éclaté, d’une boucle temporelle, d’un couloir temporel), etc. On a l’Antéchrist version bouddha, en parallèle de l’Antéchrist version papale avec The Young Pope (cf. article 1 et article 2 sur le film « Le Pape François »).
m) Le Droit à la déconnexion :
Ce matin, sur radio France Info, j’ai entendu dire que face à l’omniprésence des objets connectés dans le monde du travail et de l’entreprise, il est en train de se créer un « droit à la déconnexion » pour tous les employés qui refusent de posséder des portables et qui veulent se défendre face à cette menace-vague technologique « imparable ». Mais le fait qu’un droit pareil (si improbable) existe signifie en négatif qu’il y a un devoir à la connexion et une pression folle à la connexion qui sévit dans notre monde, une guerre invisible qui scinde l’Humanité en deux (les « connectés » et les « non-connectés ») ; et que la digue législative qui retient encore sa progression est en train de céder. Pour qu’on soit obligés d’inventer un « droit à la déconnection », c’est bien qu’on est déjà branchés de partout !
n) Déshumanisation et dématérialisation de la politique, de la répression, de la défense nationale, des médias, de l’argent et des banques:
Je parlais un peu plus haut de la dématérialisation des institutions humaines, de la désincarnation sociale et de la désintermédiarisation que crée la Blockchain. Ce qui se passe en ce moment en Espagne ainsi qu’en Wallonie témoigne de la disparition du pouvoir politique humain visible, incarné. Et l’arrivée d’Hillary Clinton signe également cette disparition du Gouvernant visible et du pouvoir de celui-ci.
Le même constat de désincarnation (et donc d’arrivée de la puce) peut se faire pour le cas du système répressif, des prisons, de la Justice : aujourd’hui, face au problème des prisons surchargées et des criminels/terroristes en liberté ou ingérables, la puce s’annonce comme l’alternative sécuritaire pour juguler la violence (cf. le module « portes ouvertes » à Villepinte et Mont-de-Marsan).
La déliquescence humaine touche tous les domaines d’activité professionnelle. En particulier le domaine de la défense. On le voit bien. Les policiers se sont fonctionnarisés à leur dépens (c’est pour celui qu’ils font actuellement grève dans toute la France : on ne les autorise plus à user des moyens de leur efficacité) et sont en voie de disparition. Ils connaissent le sort des chauffeurs de taxi avec Uber. Ils vont s’ubériser à leur tour. Avec le Gouvernement Mondial, on est proches de la passation de pouvoir avec la grande Machine de surveillance et de protection technologique, on est proches du « chacun fait sa loi dans le monde du zéro danger et du zéro risque ».
Autre institution sur la sellette (d’autant plus surprenant qu’elle semble aux yeux de certains indestructible, voire oppresseur des autres institutions humaines) : les médias. En ce moment, France Télévisions se fait épingler par la Cour des Comptes, I-Télé vit sa crise, et Internet s’auto-attaque (j’ai parlé de la Cyberattaque contre Twitter en introduction). Chaque être humain, par la puce, est invité à être le film de soi-même et à se faire ses propres films.
Horace projetant ses rêves, dans le film « Miss Peregrine et les enfants particuliers » (2016) de Tim Burton
Plus connue/attendue désormais est la décadence et la dématérialisation du secteur bancaire et de l’argent. Plus qu’une disparition de la Banque, il s’agit d’une virtualisation/numérisation de l’argent, des richesses et de l’Humain (à travers la puce). Avec toujours les excuses bobos de la désobéissance et de l’autonomie (« Libre d’être toujours autonome. » nous dit Boursorama Banque » qui nous propose/impose de « nous libérer de notre Banque »).
s) « Je suis ce que je partage »
Le passage de relais entre le Réel et l’image technologisée de soi, je le vois à travers des publicités comme celles de Nikon : « Je suis ce que je partage. ». L’Homme se prend pour ses projections fantasmées, pour ce qu’il veut afficher de lui et ses goûts (en général anti-conformistes), mais plus du tout pour ce qu’il est humblement. En fait, l’Homme vend son âme au diable.
t) Les incendies des centres d’hébergement des migrants :
Depuis un certain temps en France, se multiplient les incendies de centres d’accueil de migrants. Encore un aujourd’hui dans le Puy-de-Dôme. Au-delà de l’indignation ou de la condamnation de ces événements, il est marquant de constater dans la Bible que ce rejet des étrangers est symptomatique de la destruction par Dieu des villes bourgeoises décadentes qu’étaient Sodome et Gomorrhe. Mondialement parlant, la peur du terrorisme et les mouvements migratoires sont des contractions fortes avant le châtiment divin.
u) « Miss Peregrine et les enfants particuliers »
Enfin, la dernière info de cette édition. Il y a quatre jours, je me suis rendu avec six amis homos voir le film « Miss Peregrine et les enfants particuliers » (2016) de Tim Burton. Là encore, c’est un pur produit de la propagande de l’Antéchrist.
Dans ce film, le temps et les événements sont sous contrôle des Hommes qui calculent et minutent scientifiquement tout ce qu’ils font, veulent et tout ce qui va leur arriver. La Nature est réglée comme une horloge à coucou : Miss Peregrine, l’héroïne (plus proche de Cruella d’Enfer que de la sémillante Mary Poppins) est toujours avec sa montre à gousset et fume sa pipe (comme un homme). Les personnages de ce film défient toutes les lois de la Nature humaine (la gravité en particulier, mais aussi le temps, les sexes, leur humanité, les espaces). Ce sont tous des expérimentateurs et des savants fous, qui créent des poupées bioniques, tentent des clonages ou des transplantations de cœurs qui les font passer d’une vie à une autre : « Retrouvez vos enfants. Créez de nouvelles boucles. » (Jake).
Enoch qui transplante des coeurs
Ils vivent dans leur monde narcissique. Par exemple, le jeune Horace projette ses rêves sur grand écran. « Ses rêves parlent de vêtements en général. Parfois, ils sont prémonitoires. » Fiona, une autre des gamins extraordinaires, fait pousser les légumes ou des arbres. Miss Peregrine, la préceptrice de ces enfants surdotés, se prend carrément pour Dieu : « Il y a fort peu de choses que je ne puisse expliquer. » ; « C’est moi qui donne les ordres dans cette maison. » ; « Miss Peregrine a toujours raison. » (Emma). « On ne parle jamais de l’avenir. On ne pose jamais de questions. J’évite les sujets fâcheux. » (Miss Peregrine) Cette Madame Je-sais-tout fait partie des embrunes, c’est-à-dire des êtres mythologiques humanisés, des femmes-guides se transformant en faucons, et apportant la connaissance aux humains (d’après la légende, les embrunes ont la capacité de manipuler le temps, les boucles temporelles donnant accès à l’éternité). En réalité, elle est une des nombreuses ambassadrices du « mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ » prédominant dans la pensée New Age (cf. le livre Les Raisons d’espérer (2008) de Monseigneur Léonard, p. 93). « Les embrunes ne sont jamais des mâles. » affirme Miss Peregrine.
Tous les personnages du film sont les rois du déni de l’Incarnation corporelle/humaine/christique, à l’instar d’Adam et Ève : par exemple, à travers le personnage de l’Homme invisible « incarné » par Millard, on voit que l’invisibilité est considérée comme de la nudité. Ce qui caractérise l’orgueil antéchristique de tous les protagonistes de « Miss Peregrine et les enfants particuliers » (y compris l’orgueil de ceux qui nous sont présentés comme les gentils de l’histoire), c’est le refus d’être adulte, la peur de fonder une famille, le déni du Réel. D’ailleurs, il n’est pas anodin que les yeux des enfants (c’est-à-dire l’humilité et la réalité, mais aussi, si on transpose dans notre monde à nous, l’innocence et l’attention du jeune public) soient, dans le scénario, consommés par les sépulcreux (les méchants) en quête d’immortalité. Il n’est pas non plus anodin que les moutons des prairies soient égorgés (symboles de l’Agneau immolé, Jésus). Autre exemple d’orientation satanique du scénario : comme par hasard, ce film montre la Pologne, fief de la catholicité mondiale, comme le terreau d’où viennent les Monstres.
De plus, le Manoir que Miss Peregrine et ses jeunes élèves habitent est un temple du noachisme : par exemple, les haies et les cyprès du jardin sont sculptés en forme d’animaux végétaux, de totems païens de la Religion Naturelle (typiquement antéchristique). L’emphase sur les valeurs telles que l’espoir ou le courage ancre cette super-production hollywoodienne dans la plus « pure » tradition du boboïsme : « Tu nous as appris qu’on pouvait être courageux. C’est encore plus précieux. » (Emma s’adressant à Jake en conclusion)
L’objectif de cet article n’est pas de nous rendre l’Antéchrist étranger et repoussant, mais au contraire de le rendre familier et un peu nôtre. Le plus grand danger, en fait, c’est d’étudier l’Antéchrist sans considérer le boboïsme (notamment le boboïsme venant des catholiques). Car nous allons avoir des milliards d’occasions maintenant de nous victimiser, choquer, offusquer, et d’extérioriser la faute sur d’autres personnes que nous… alors que la victoire de l’Antéchrist passera justement par l’orgueil de ne pas s’identifier humblement à tous les antéchrists/pécheurs/bobos qui nous entoureront.
La Conférence des Évêques de France (CEF) sur l’engagement en politique. Voilà ce que j’appelle des « vérités d’horoscope ». Ni fausses, ni utiles. Applicables à tous les contextes (sauf à celui de la Croix et du risque de la Vérité). #CEF
Croyez-vous que la Bête (de l’Apocalypse) se cacherait ? Pas du tout. Elle agit de plus en plus à visage découvert, en se disant que « plus c’est gros plus ça passe », que la honte de sa défaite cuisante contre le Christ sera miraculeusement effacée et blanchie par l’exhibition de sa fierté décontract et de sa monstruosité, par une soi-disant « transparence » ou « franchise » par rapport à son identité. Après s’être longtemps caché pour agir dans l’ombre et fomenter son imposture dans des loges, l’Antéchrist s’imagine qu’en s’affichant toujours davantage tel qu’il est, en annonçant cash son nom et ses chiffres (666), il sacrera son innocence et deviendra insignifiant et familier aux yeux du monde.