Nouvelle interview « La Bataille finale d’Armageddon et des 4 Armées », réalisée avec la journaliste Nathalie Cardon. Elle fait suite à la vidéo sur la « Bête Hétérosexualité ». Elle se partage en 6 points :
1) La Bataille d’Armageddon annoncée dans l’Apocalypse et les Saintes Écritures :
2) La Bataille d’Armageddon annoncée par les sanctuaires dédiés à l’Archange saint Michel
3) La Bataille d’Armageddon annoncée bizarrement par les films actuels promouvant l’homosexualité
4) Le détonateur : la bombe en Iran ?
5) Description des 4 armées
6) Le dénouement de la Bataille d’Armageddon
Elle nous permet de rentrer pleinement dans la Fin des Temps et avec confiance.
Des publicités du bitcoin Ethereum nous engagent actuellement à rentrer dans la Blockchain (à travers l’appli eToro) et à y devenir trader pour que, par sécurité et bénéfice matériels, nous n’ayons plus à nous soucier de ce que nous allons acheter ou vendre. Quand je vous disais que la Blockchain était la « Marque de la Bête » dont nous parle l’Apocalypse de saint Jean, sans laquelle nous ne pourrons – si nous nous y soumettons – « plus rien acheter ni vendre » car elle se chargera de tout cela à notre place…
« À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, l’image de la Bête fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front, afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là. » (Ap 13, 16-17)
Voici une nouvelle édition du « Journal de l’Antéchrist » (sur le modèle de celui-ci ou de celui-là). Comme les temps s’accélèrent à cause de l’accroissement de l’attachement hypnotique de la population mondiale à l’image de la Bête (= les médias) plutôt qu’au Réel (= Jésus), les nouvelles ne manquent pas !
L’Antéchrist veut mettre l’Humanité en danse contemporaine de groupe, pour permettre justement par ces flash-mobs, des égrégores. Je l’ai encore constaté hier dans la finale Danse avec les stars ; mais on la retrouve dans le dernier clip de Zaho, dans les chorés de Miss France, Sia ou Loïc Nottet, et dans toutes sortes d’inaugurations (le tunnel du Gothard, les gamins courant entre les tombes d’un cimetière juif à Verdun, etc.). Ça danse avec les stars/étoiles et surtout Lucifer.
L’idée antéchristique de divinisation de l’Humanité, c’est de nous transformer tous en héros. Je l’ai entendu récemment de la bouche d’Éric Giacometti (très proche de la Franc-Maçonnerie). Pour l’Antéchrist, il s’agit de remplacer les saints (= suiveurs de Jésus) par les super-héros (ses suiveurs à lui). La Manif Pour Tous et les mouvements pro-Life copient malheureusement ce concept en sacrant les « héros de la vie » au lieu de Jésus.
Autre nouvelle de l’Antéchrist : Comme j’essaie de l’expliquer depuis longtemps, l’imposition mondiale de la puce électronique se fait passer pour une rébellion, une révolution incroyable. Autrement dit, le Gouvernement Mondial essaie de nous faire intégrer la puce comme une anti-puce pour que nous nous y soumettions en ayant l’impression de la rejeter. En ce moment, beaucoup de publicités nous appellent à la rébellion, uniquement dans le but de donner une touche sexy et insoumise à ce qui n’est en réalité qu’une soumission à la technologie et à un hologramme/avatar de nous-mêmes.
« Entrez dans la rébellion avec E.Leclerc »
« Une Rébellion fondée sur l’espoir » (Je vous renvoie au code « Espoir et Optimisme » dans mon livre Les Bobos en Vérité)
Autre signe que le monde technologique est en train de submerger la politique et lui ravir son pouvoir : les probables attaques et falsifications des élections dites « démocratiques » (cf. le piratage des États-Unis par la Russie).
Côté bobos anars d’extrême droite (cf. mon code n°39 des Bobos en Vérité), le maire de Béziers, Robert Ménard, qui semble n’aimer du catholicisme que le décorum culturel et cultuel (comme je l’ai écrit en épitaphe de mon livre, en citant l’historienne Marie Pinsard, « chez le bobo, tout est rituel, rien n’est sacré »), vient de prouver qu’il était plus attaché à ses crèches (rituel) qu’au Pape (Esprit Saint) en s’attaquant à ce dernier de manière hallucinante sur Twitter (et en plus sur la base d’une désinformation puisque le Pape n’a pas félicité la maire de Paris Anne Hidalgo en personne, mais les maires de toute la région parisienne pour leurs efforts en faveur de l’accueil des migrants). C’est dans des moments comme ça qu’on voit les vrais catholiques (qui aiment le Pape et lui sont obéissants) et les pharisiens (obéissants au ritualisme sacré et formaliste de leur idée d’Église, mais régis par la peur, le purisme et le manque de confiance en Jésus et en l’Esprit Saint).
Autre news, cette fois concernant à nouveau la puce électronique et la virtualisation progressive de la monnaie (cette désintermédiarisation de la Blockchain) : d’abord le cas de l’Inde (la démonétisation qui date d’il y a un mois + le Peuple indien qui se fait piquer tout son or en ce moment, donnant ainsi à l’étalon or toute sa puissance mondiale), ensuite la suppression des billets au Venezuela.
L’Humanité court vers la cubisation d’elle-même. Inutile de rappeler que le cube est la figure du Gouvernement Mondial privilégiée par la Franc-Maçonnerie, Franc-Maçonnerie dont les deux champs lexicaux sont l’architecture et la lumière (so Antechristic…). Les Illuminati sont en train de nous réduire à ce que nous aimons (nos goûts) et ce que nous faisons (cf. la dernière pub de McDo nous transformant en « amoureux des hamburgers », la dernière pub de voiture Skoda créant la nouvelle race des « conducteurs de Skoda » avec son panel typologique pseudo divers).
Photo prise le 14 décembre 2016 en Suisse, près de la Cathédrale
Par ailleurs, la dernière publicité de parfum Diesel traite de la main pucée codifiée (par un tatouage ou une inscription) et de la toute-puissance humaine qui vaincrait les cubes et les animaux (cf. noachisme et toutes les publicités basées sur le dépassement de ses peurs, l’audace, les projets).
Je suis étonné également de l’encouragement social croissant à être méchant, diabolique, désobéissant.
J’ai regardé le super documentaire de France 2 sur Poutine jeudi 15 décembre 2016 dernier, certes un peu orienté idéologiquement mais justement pas trop. Il était plutôt honnête et impartial. Il faut vraiment se méfier de ce pharisianisme justicier, implacable, intransigeant et populiste qu’incarne à l’évidence Poutine et qui dirige la grande nation russe. Dans ce reportage, bien sûr, il y avait des contre-vérités (notamment dues à la propagande gay friendly occidentale dont je parle dans mon prochain livre) et il n’y a pas lieu de justifier la peste par le choléra (les « Chrétiens d’Orient » et Bachar ne sont absolument pas des enfants de chœurs, contrairement à ce que donnent à croire les médias occidentaux en diabolisant parfois Poutine), mais néanmoins, l’impitoyabilité de Poutine reste effrayante. J’avais entendu à Brignoles à l’été 2015 des prophéties m’avertissant déjà contre ce cow-boy (« Il y a du diable là-dessous. »).
La population mondiale est en train d’être encodée. C’est le cas de l’Inde où sont en ce moment recensées toutes les données biométriques.
Par ailleurs, en ce moment, l’Église de France est tellement mal représentée que je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer.
Les pseudo « catholiques » bobos continuent de jouer le jeu de ce fichage technologique sous prétexte de « charité », de « Miséricorde », de « solidarité », d’« aide aux plus démunis », d’« obéissance au Pape François », à travers des associations comme Entourage (application Smartphone pour pister les SDF), qui promeuvent un puçage déshumanisant et désincarnant l’aide aux plus démunis : l’expression « Aidez un pauvre juste avec votre Smartphone » devrait humainement nous horripiler.
Comme par hasard, Entourage, dans son logo, reprend peu ou prou une affiche du prochain Stars Wars qui promeut la puce. Le boboïsme, l’humanisme intégral et l’écologisme sont des chevilles ouvrières du Gouvernement Mondial.
La Nouvelle Religion Naturelle de l’Antéchrist est en train de reprendre à son compte tout le vocabulaire pseudo religieux de l’Église (« prière », « amour », « foi », « résurrection », « pureté », « vénération », etc.) mais en retirant Jésus. Par exemple la publicité Nikon « Je suis en mission », ou encore la publicité Apple « Ouvrez votre cœur » (cf. le code « vieux marin breton » dans Les Bobos en Vérité).
Plus je regarde des émissions comme The Voice ou Danse avec les stars, plus j’écoute les chansons d’Amel Bent ou de Tal ou de Sofia Essaïdi, et plus j’y vois l’expression d’une toute-puissance de la volonté et de la subjectivité humaine, la défense de la gnose (= raison) maçonnique de l’humanisme intégral.
Enfin, dernière news montrant que le paganisme anti-catholique grimpe en ce moment même en Europe. La mairesse de Madrid, Manuela Carmena, membre du parti de gauche Podemos, a interdit la présence d’une crèche de Noël à la fameuse Puerta de Alcalá de la capitale espagnole, comme elle l’avait déjà fait l’année dernière : elle ne veut que des décorations sans connotation religieuse chrétienne pour les « fêtes ».
a) Constat de terrain : En Franc-Maçonnerie, il n’y a quasiment que des personnes homos ou des personnes qui se croient « hétéros gays friendly »
Je n’ai pas eu besoin d’avaler la légende noire anti-maçonnique élaborée par les complotistes paranoïaques à la Soral qui veulent diaboliser la Franc-Maçonnerie et la transformer en « mafia gay secrète » pour que ça me saute aux yeux. Vous me croyez si vous voulez, mais si la Franc-Maçonnerie a tout l’air d’un repaire homosexuel, ça se fait à l’insu des francs-maçons eux-mêmes, qui ne se doutent de rien (sauf à la tête de leur secte « laïque », où là ça semble carrément planifié). Le rapprochement homosexualité-Franc-Maçonnerie s’est fait tout naturellement dans mon esprit, par mes observations de terrain et par mes rencontres concrètes avec certains membres des Loges ! Il a suffi que je me rende à quelques réunions publiques (pourtant très éloignées des rituels maçonniques internes), des expositions et des lieux de la Franc-Maçonnerie, pour constater tout seul que j’y retrouvais des gens homosexuels que j’avais croisés dans un tout autre contexte : ledit « milieu homo » ! Et le plus drôle, c’est que cette correspondance, savamment cachée et sans doute ignorée par beaucoup de maçons eux-mêmes, est flagrante et devient d’autant plus lisible qu’elle tient de la schizophrénie (propre à l’homosexualité et à l’hétérosexualité bisexuelle), elle tient d’un retour du refoulé, à l’évidence satanique.
Nos contemporains croient que l’homosexualité, ça ne sert à rien, que c’est un piège. Mais pas du tout. C’est un révélateur, une paire de lunettes puissante et qui aide à voir très loin, une boule de cristal, une arme secrète extrêmement redoutable pour démasquer les faux-semblants et défendre l’Église catholique.
La semaine dernière, je suis allé à l’exposition de la Bibliothèque François Mitterrand (la BNF) sur la Franc-Maçonnerie. J’y ai vu quelques « couples » homos (en général bobos et tirés à quatre épingles) se promener. Et surtout, j’ai reconnu dans la liste des contributeurs des auteurs que j’avais vus dans le monde homosexuel (Emmanuel Pierrat, Éric Kupferman, Cambacérès…). Pourtant, de l’extérieur, rien ne m’indiquait le chemin de l’homosexualité, mis à part le fait que dans l’expo, il n’y a aucune représentation du couple femme-homme, aucune représentation d’enfant ni d’une famille traditionnelle. Dans ce genre d’expositions, il ne faut pas regarder vers où on veut nous amener ni ce qu’on nous montre en feignant la transparence, l’innocence et l’exhaustivité (une franc-maçonnerie exotique, folklorique, déjà datée), mais précisément ce qu’on omet de nous montrer. Car c’est là, dans cet oubli ou ces ellipses, que se niche la solution du problème ! Plus c’est évident, moins c’est évident.
Au milieu de cette belle exposition, ce qui m’a mis sur la piste de l’homosexualité, c’est précisément l’élision illogique et grotesque du sujet. Dans les interviews filmées des maçons publics (qu’on pouvait écouter au casque face à des écrans de télé individuels), ou bien encore sur les frises chronologiques contemporaines, tous les sujets de bioéthique (même les plus brûlants : avortement, euthanasie, esclavage, condition de la femme) étaient abordés (alors même que les maçons se targuent de ne pas avoir de message sociétal à délivrer ni d’implication en politique !)… sauf un, comme par hasard. Et je vous le donne en mille : le seul qui manquait à l’appel, c’était l’homosexualité. Pas une seule mention à celle-ci, même dans la partie de l’exposition consacrée à l’imagerie conspirationniste anti-maçonnique ! C’est dire si les Francs-Maçons sont terrorisés à l’idée d’être suspectés d’homosexuels… tout simplement parce que dans les faits c’est trop vrai !
Dans l’une des vidéos, Daniel Keller, l’actuel Big Boss du Grand Orient de France, sort quand même une perle d’aveu de l’homoérotisme constitutif de la Franc-Maçonnerie post-moderne : « En 2010, le Grand Orient a rompu avec la masculinité. » D’accord, en disant cela, il se réfère à l’intégration des femmes dans son mouvement. Mais prise isolément, sa phrase révèle inconsciemment autre chose de plus profond : une féminisation des Hommes, une asexualisation et une homosexualisation de plus en plus assumée de la Franc-Maçonnerie dans son ensemble.
Quelques jours plus tard, je me suis également rendu au Musée de la Franc-Maçonnerie, rue Cadet (en plein cœur de la capitale), dans le cadre de la Nuit des Musées (samedi 21 mai 2016). Avec mon tee-shirt du Verbe de Vie marqué « La preuve que Dieu nous aime, c’est qu’Il a donné sa vie pour nous. » (Rom 5, 8) au dos (pas fais exprès ^^). C’étaient des sortes de « Portes ouvertes », mais quand même très quadrillées et surveillées : il était formellement interdit aux visiteurs de prendre des couloirs en sens inverse du circuit des visites, ou bien de s’aventurer dans des temples fermés au public, sinon on se faisait sérieusement engueuler !
Dès que j’ai passé le contrôle de sécurité à l’entrée du Musée, j’ai reconnu la tête du vigile : un militant qui faisait partie de S.O.S. Homophobie à l’époque où je l’ai connu ! J’ai appris qu’il y avait, dans un des temples principaux du Musée, une conférence avec la projection préalable d’un documentaire sur les « Archives de la Franc-Maçonnerie ». L’occasion était trop belle. Je m’y suis précipité. À côté de moi siégeaient deux garçons qui avaient l’air d’être en « couple ». Après cette projection et un mini débat (pas folichon), je suis resté à la deuxième conférence traitant des liens entre « Ésotérisme, Surréalisme et Franc-Maçonnerie ». Là, la récolte d’informations a été plus fructueuse ! Dans le discours du conférencier, j’ai reconnu un certain nombre d’auteurs homosexuels, même si, là encore, l’auditeur néophyte (et même maçon) ne pouvait y voir que du feu.
Avant la fermeture du Musée, dans le hall d’entrée, je me suis attardé à discuter avec le libraire de mon âge qui tenait le stand livres : il était suffisamment maniéré pour que je m’amuse subtilement avec lui de notre homosexualité commune latente. J’ai essayé de lui tirer les vers du nez concernant d’abord la quenouille (en vain ! Tout le monde s’en fout de ma quenouille ! lol), puis sur ses opinions personnelles et ses motivations à entrer en Franc-Maçonnerie (là encore, impossible d’en tirer quelque chose car les maçons – ou ceux qui essaient de l’être par cooptation – ont ordre de ne pas parler du contenu des idées de la Franc-Maçonnerie ni d’eux-mêmes ; et en plus, un autre de ces « frères », lui réellement maçon, est venu s’interférer entre lui et moi pour l’empêcher de parler et de gaffer : ils se surveillent et se censurent énormément entre eux), et enfin sur l’homosexualité (il n’a rien lâché, même si j’ai senti que ça le démangeait). Cette rencontre fut croustillante, bien qu’interrompue par la vue d’un jeune homme de vingt ans, pas spécialement viril non plus, qui venait visiter le Musée avec des amis : Elliott, un chanteur roux de The Voice 3 (2014), que j’ai immédiatement reconnu. Voilà voilà. C’est le « petit » monde pink qu’on retrouve perdu au milieu d’une hypervirilité templière de carnaval : moi, face à ce décorum hétérosexuel, je dis LOL.
Le vieil avocat franc-mac anglais Albert Pike (1809-1891) n’est pas le premier à avoir décrit la place importante des rapports homosexuels dans la Franc-Maçonnerie, mais également des orgies homosexuelles/libertines/lucifériennes. Dès les origines, du temps des Cathares (entre le Xe et XIVe siècle) et des Templiers, il y avait énormément d’homosexualité… même si à l’époque, elle n’était absolument pas appelée comme ça, ni assumée (puisque les Cathares sont les ancêtres des bobos actuels qui noient la pratique homosexuelle dans un libertinage qui englobe tous les sexes et qui chante une asexuation ésotérique et angéliste sans sexe/génitalité précisément). Sur la base de faits, il est de notoriété publique et historique que les Cathares étaient « de bons bougres », c’est-à-dire des fornicateurs qu’on appellerait aujourd’hui bisexuels ou homosexuels ou pansexuels. La pansexualité, c’est le fait d’aimer une personne pour sa personnalité, sans prendre en considération son sexe, son genre (qu’il soit un homme, une femme, ou même les deux), son statut social et ses croyances religieuses. Depuis l’acte de naissance de la Franc-Maçonnerie historique en 1717, on observe que la Franc-Maçonnerie a toujours été un foisonnement de sociétés androgynes : de L’Ordre de la Méduse à L’Ordre des Chevaliers et Chevalières de la Colombe en passant par les célèbres Mopses et autres Ordre des Fendeurs et des Fendeuses.
Actuellement, les Francs-maçons du monde entier font de plus en plus ouvertement leur coming out (sortie du placard pour annoncer leur homosexualité). Par exemple, la revue française Têtu, en mai 2013, a carrément offert une tribune aux francs-maçons homosexuels. De plus, il suffit de regarder la double vie des Francs-maçons relativement présents sur la scène publique pour comprendre que l’hybridité homosexualité-franc-maçonnerie n’est ni accidentelle ni marginale. Parmi les plus connus, je citerai le Comte Jean-Baptiste de Sade (1701-1767 ; militaire et diplomate), Choderlos de Laclos (1741-1803 ; auteur du roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, emprunt de lesbianisme et d’homosexualité donjuanesque, ainsi que de volonté luciférienne de devenir libertin asexué), Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824 ; Archichancelier de l’Empire et rédacteur du fameux Code Napoléon), Oscar Wilde (1854-1900 ; romancier à la Apollo Lodge), Rudyard Kipling (1865-1936 ; romancier et auteur du célèbre Livre de la Jungle), Érik Satie (1866-1925 ; le pianiste, attité, avec Claude Debussy, par les Rose-Croix), Aleister Crowley (1875-1947 ; écrivain occultiste), Federico García Lorca (1898-1936 : poète espagnol), Pierre Molinier (1900-1976 : peintre), Pierre Klossowski (1905-2001 ; romancier), Jean Markale (1928-2008 ; écrivain sur le celtisme et l’homosexualité), Jack Lang (1939 ; homme politique dont le père était également franc-maçon), Michel Chomarat (1948 ; auteur de Follement gay ! et de nombreuses études sur la Franc-Maçonnerie), Olivia Chaumont (1950 ; architecte transsexuel M to F), Ludovic Marcos (1951 ; conservateur du Musée de la Franc-Maçonnerie), Jean-Paul Donald Potard (1953 ; ancien PDG de Jean Paul Gaultier et fondateur de la Loge des Enfants de Cambacérès), Philippe Villin (1954 ; décrit comme « l’éminence gay des grands patrons »), Patrick Négrier (1956 ; philosophe, auteur entre autres de La Franc-Maçonnerie d’après ses textes classiques en 1996 et de Contre l’homophobie. L’homosexualité dans la Bible en 2010), Joseph Macé-Scaron (1958 ; journaliste ; je l’ai vu au 14e Salon de la Franc-Maçonnerie le 20 novembre 2016) ; Christophe Chantepy (1959 ; ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault), Dominique de Souza-Pinto (années 1960 ; directrice de Communication Globale), Laurent Kupferman (années 1960 ; essayiste), Mylène Farmer (1961 ; chanteuse et icône gay), Daniel Borrillo (1961 ; intellectuel), Sébastien Fath (1968 ; historien), Vincent Petitet (1972 ; romancier que j’ai côtoyé personnellement : on a même dîné en tête-à-tête !), Nicolas Fraisse (1982, magnétiseur), Kévin Gagneul (1983-2015 ; militant gay), Miley Ray Cyrus (1992 ; chanteuse qui se dit pansexuelle), Xavier Jugelé (le policier homo tué aux Champs-Élysées en avril 2017, et qui allait être initié), Mounir Baatour (président de SHAMS), etc. Les Enfants de Cambacérès est la Loge maçonnique gay-friendly officielle, fondée en 1999. Elle réunit beaucoup de Francs-maçons défendant l’« identité homo » et « l’amour homo » comme des « non-identités » et un « amour universel sans étiquette ».
Parmi les Francs-maçons qui ne sont pas (encore/tous) homosexuels en pratique mais qui se montrent en tout cas très hargneux pour défendre l’homosexualité, l’Union Civile (PaCS), le « mariage gay », la PMA-GPA, l’euthanasie et leurs « amis » homos, nous pouvons retrouver par exemple Catherine Jeannin-Naltet, Roger Dachez, Alain Subrebost, Philippe Benhamou, Pierre Albertini, Pierre Bergé, Caroline Fourest (qui n’hésite pas à rendre visite à la Grande Loge de France), Jean-Luc Romero, Nicole Jacques-Lefèvre, Janine Mossuz-Lavau, Gérard Contremoulin, Geneviève Fraisse, Marie-Victoire Louis, Christophe Bonneuil (historien), Eliane Viennot, Hervé Le Bras, Bernard Maris (économiste tué à Charlie Hebdo en 2015), Denis Lefebvre, Michel Maffesoli, etc.
Par ailleurs, sur les réseaux sociaux (OVS, Twitter, Facebook, Linkedin), les blogs d’inspiration ésotérique, noachide et New Age, dans les universités, il est étonnant de voir fleurir l’association homosexualité-maçonnisme : je pense par exemple au comité de recherche sur le Gender – baptisé Fédération RING) à l’Université Paris 8, au blog de Thomas Marcilly, aux sites naturalistes, ou encore aux associations maçonniques ouvertement rainbow.
La Franc-Maçonnerie s’est toujours présentée comme un chemin d’initiation. Initiation à quoi ? Officiellement, à l’amélioration de l’Humanité par l’Humanité elle-même. Officieusement, à la damnation/don de son âme au lumineux Satan, par le biais notamment de l’homosexualité qui déshumanise les êtres humains par le biais de leur consentement. Et comme la Franc-Maçonnerie célèbre tout ce qui lui est montré comme un « progrès humain », comme c’est le cas mondialement avec la bisexualité, il est logique qu’elle applaudisse en coulisses l’homosexualité. Jacques Fontaine, lui-même maçon, établit carrément l’« homosexualité latente permanente comme tissu relationnel de la Franc-Maçonnerie ».
Il y a une confluence entre Franc-Maçonnerie et mouvements libertaires de ladite « Libération sexuelle » de l’après-Seconde-Guerre-mondiale : il faut savoir que le nombre de maçons en France a été multiplié par 4 dans les années 1970. Il existe actuellement 170 000 maçons dans notre pays. Ils font partie à 90% de la middle class supérieure (exactement comme la population homosexuelle pratiquante). De plus, l’adepte maçon est majoritairement urbain (exactement comme la population bobo bisexuelle). Contrairement à l’idée reçue, les Francs-maçons sont pour l’inclusion et contre l’idée d’« entre-soi ». Ils veulent casser leur image de société secrète sulfureuse et noire, la peindre d’or lumineux et de vert, redorer leur blason en s’opposant à tout « sectarisme » (sauf le leur, bien évidemment) et en se montrant ouverts à toutes les « différences » (… sauf la différence des sexes qu’incarnent les familles, et sauf la différence Créateur-créatures que sont Jésus et l’Église catholique), en se montrant ouverts à toutes les « libertés » (sauf celles du renoncement à soi). Par essence, l’idéologie droitsdel’hommiste des Francs-maçons – fondée sur la devise républicaine française « Liberté-Égalité-Fraternité » issue des Lumières et de la Révolution Française – réclame l’indifférence à l’égard de l’homosexualité (il ne faut en faire ni une identité ni un sujet public ni une polémique ni un ghetto communautaire) ainsi qu’à l’égard de la pratique homosexuelle : la tolérance et la liberté sans entraves étant considérées comme des absolus sacrés, la pratique homosexuelle ne doit faire l’objet d’aucun frein, et est même la preuve pratique que les maçons sont « libérés, délivrés, bons vivants ».
L’homosexualité est une étape capitale – pour ne pas dire LA pierre d’angle – de la pyramide maçonnique (même si les maçons de la base n’en savent rien : il leur faudra atteindre un certain grade pour le réaliser). Et je mets ma main à couper que la promotion de l’homosexualité, qui est un pied de nez magistral au « carcan esclavagiste » que serait la différence des sexes dans la condition humaine, fait partie d’une des étapes-clé du programme maçonnique pour la divinisation/l’amélioration/l’homicide de l’Homme par Lui-même. Plus que « l’homosexualité » en tant que mot explicitement employé, c’est la bisexualité pratiquée et innommée qui est l’horizon et le fer de lance de toute la Franc-Maçonnerie.
L’homosexualité est une volonté chez l’être humain de devenir Dieu et de s’affranchir de son corps sexué pour s’égaler à Dieu par sa propre conscience, sa propre intelligence, ses actes de solidarité et de créativité, ses propres moyens technico-naturels. La Franc-Maçonnerie, idem. Et les deux combinés s’utilisent mutuellement pour atteindre le Graal de l’Immanence. Dans les cercles ésotériques, il ne faut pas perdre de vue que l’homosexualité a toujours été considérée comme une source d’énergie divine dans laquelle tout Homme pourrait puiser la force qu’il Lui manque pour devenir complet. Elle l’arracherait à la masculinité et à l’Humanité tout en lui faisant gagner une hyper-virilité angélique.
Enfin, de manière plus prosaïque et cynique, l’homosexualité fait très bon ménage avec le plan malthusianiste de réduction de la population de la Planète élaboré par le Grand Architecte (Satan). En effet, la Franc-Maçonnerie antéchristique a tout intérêt à utiliser les personnes homosexuelles pratiquantes comme régulateurs démographiques : elles deviennent, par la stérilité de leurs ébats et la rareté de leurs procréations, « utiles au bien commun », quelque part. C’est la raison pour laquelle les Loges francs-maçonnes, par sélection « naturelle », se dirigent tôt ou tard vers l’homosexualité pratiquée, et laissent une place confortable aux personnes homosexuelles à leur tête.
c) Francs-Maçons : leur refus ou leur ignorance de la proximité avec l’homosexualité ; et plus globalement leur schizophrénie
Ce qu’il me semble important de saisir, c’est que les Francs-maçons, comme leur nom l’indique, sont FRANCS. Loin de s’imaginer qu’ils cultivent des secrets voire qu’ils s’opposent à l’Église catholique (certains se disent même « cathos » et ne voient aucune incompatibilité entre ces deux appartenances), ils ont fait de la franchise, des bonnes intentions (« la vie meilleure », « l’amélioration humaniste », « la fondation du Bien », « l’égalité des droits », « le progrès et l’espoir », etc.) et de la sincérité des idoles… si bien qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils mentent ou qu’ils dissimulent ou qu’ils se communautarisent quand ils le font vraiment. Ils n’ont juste pas compris que la franchise n’était pas nécessairement la Vérité : on peut vouloir dire le Bien sans Le faire et sans Lui obéir en actes. Et la Vérité sans Jésus devient le diable. Je suis persuadé que beaucoup de Francs-maçons, pris dans la spirale optimiste de leur idéologie païenne idéaliste de l’amélioration de l’Humanité par Elle-même, ne se doutent même pas qu’il y a de l’homosexualité et de l’asexuation et du libertinage et de l’homicide dans leur mouvement. Ils sont de « bonne » foi, pour la plupart, et victimes de leur propre (in)crédulité.
Pour cacher l’accointance homosexualité-Franc-Maçonnerie (mais aussi parce que le diable est suffisamment rusé pour, dans sa promotion de l’homosexualité, faire passer cette dernière pour l’hétérosexualité, et également pour associer libertinage ET ascèse, bisexualité ET asexualité… ce qui brouille l’esprit de beaucoup de Francs-maçons qui les voient comme des contraires incompatibles), les maçons s’y prennent de différentes manières :
– soit ils s’appuient sur la caricature complotiste et semi paranoïaque du « lobby gay » fomentée par leurs adversaires d’extrême droite : lien 1 ; lien 2 ; lien 3. Et cette ruse marche puisque les anars soi-disant « catholiques » n’ont toujours pas compris que le « lobby gay » n’était que le « lobby hétérosexuel » prônant l’asexualité sentimentale libertine sans étiquette.
– soit ils s’appuient sur les rares exemples médiatiques d’homophobie dans leurs rangs… genre « Vous voyez, on n’est pas tous gays friendly ! On a nos cons utiles à la maison ! ». En réalité, les Francs-Maçons vieillissants et homophobes sont pointés sévèrement du doigt par les maçons Nouvelle Génération : lien 1 ; lien 2. La très grande majorité des Francs-maçons sont pro-gays et soutiennent le mariage homosexuel, même s’ils ont interdiction de l’avouer.
– soit ils profitent de la distinction (invérifiable) entre homosexualité latente et homosexualité pratiquée (silencieusement), ou bien entre bisexualité et simple soutien gay friendly (maquillé en « hétérosexualité »).
En intentions (mais pas dans les faits), les Francs-maçons s’interdisent d’intervenir dans le champ politique public. Ils ne peuvent donc absolument pas se voir comme un « lobby », encore moins comme un « lobby gay » ou un « parti politique » ou comme la mafia secrète qui le soutiendrait.
Ils sont persuadés qu’ils ne cultivent pas de secret… alors qu’il suffit de leur rendre visite pour voir qu’ils s’autocensurent énormément quand ils nous parlent, qu’ils cachent leurs salles de réunion de manière hyper autoritaire, qu’ils ne rigolent absolument pas quand ils font leurs mises en scène costumées de reconstitution des adoubements templiers, qu’ils refusent catégoriquement de nous répondre quand on leur demande s’ils sont pour ou contre le « mariage gay ». Le secret – ou plutôt le déni, ici, puisque le secret n’est pas lié à la Vérité – est le pilier central de leur mouvement : « De notre Ordre vous ne voyez que l’écorce qui est par dehors. » (Règle du Temple de l’Ordre) Et c’est l’indice même que la Franc-Maçonnerie est luciférienne. Car Jésus, Lui, ne fait jamais de secret : tout ce que lui a dit le Père, Il nous l’a transmis. Pas de cachotterie. En plus du secret, c’est l’imaginaire (« l’autre nom du mal », selon Sartre ; et tout simplement l’autre nom des fantasmes) qui est le pilier idéologique de la Franc-Maçonnerie. Yves Hivert-Messeca, maçon et historien de renom, affirme lui-même que « l’imaginaire est constitutif de l’anthropologie humaine ». Si ce n’est pas de l’aveu de satanisme, ça !
Les Francs-maçons sont aussi persuadés (mais vraiment !) qu’ils ne font pas partie de la politique ni des médias, sous prétexte qu’ils l’ont décidé, ou qu’ils se disent anti-médias, ou qu’ils seraient indirectement liés à eux. Mais à ce degré-là de mauvaise foi, c’est de la mythomanie (et leur accusation de « paranoïa » contre ceux qui dénoncent leur collaboration de moins en moins discrète avec les structures de pouvoir, aussi !). Car ils se trouvent en effet très présents dans les médias mainstream. Par exemple, Bernard Maris était à Charlie Hebdo. Marie-France Picart, membre de la HALDE (très gay friendly) et Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France, est directrice associée de Prodiovisuel International et experte conseil en communication et médias. Le documentaire « La Mémoire volée des Francs-Maçons » d’Éric Giacometti et Jacques Ravenne, diffusé pendant la Nuit des Musées, est financé par France Télévisions et la chaîne Planète +. Et maintenant, les ministres français s’affichent clairement pro-Loge maçonnique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation Nationale, qui a défendu bec et ongles le « mariage gay », a même récemment invité ouvertement tous les élèves et écoliers de France à découvrir les richesses de la Franc-Maçonnerie. Donc il faut que les Francs-maçons arrêtent de nous mentir, et surtout de se mentir à eux-mêmes, en se drapant dans la victimisation. Ils sont de mèche avec les puissants de ce monde. Qu’ils assument.
Comprenez-moi bien. La Franc-Maçonnerie est Gayland dans la mesure où elle est Hétéroland. Comme je l’explique clairement dans mon livre Les Bobos en Vérité, l’hétérosexualité (dans le sens bisexuel et asexué du terme, c’est-à-dire « toutes les différences au niveau de la sexualité ») est montée au pinacle par la Franc-Maçonnerie. On assiste avec les Loges à une absolutisation de la différence (incluant donc la différence homosexuelle)… au détriment, paradoxalement de la différence des sexes. Selon les Francs-maçons, toute différence est bonne et à célébrer (sauf la différence des sexes incarnée dans l’Amour et sauf la différence Créateur-créature incarnée en Jésus et en l’Église catholique, bien évidemment). Il ne leur vient même pas à l’idée qu’il existe des mauvaises différences, ou bien des mélanges pas très heureux voire violents. Avec eux, c’est le fondamentalisme de l’égalitarisme, de la diversité, et de l’équivalence des différences – autrement dit de l’hétérosexualité stricto sensu. La différence n’est pas nommée, ni incarnée ni considérée ni respectée. Elle est juste vénérée comme une idole à imposer à tous universellement, idole au goût d’indifférence relativiste et d’individualisme de masse (« Chacun pense ce qu’il veut du moment qu’il ne l’impose pas comme une Vérité unique universelle »). C’est glaçant. Aussi glaçant que l’inscription de la phrase d’Antoine de Saint-Exupéry sur le marbre du Musée de la Franc-Maçonnerie de Paris : « Si tu diffères de moi frère, loin de me léser tu m’enrichis. »
Ils figent également la nature humaine, reposant sur la différence des sexes, en statue de verre intouchable, juste avant que Lucifer se désigne pour la renverser et la casser. Les Francs-maçons ont pris la Nature (humaine et/ou écologique) pour Dieu. Il oublie, comme nous l’a rappelé très justement la première lecture de la messe d’hier (Proverbes 8, 22-31), que Jésus a devancé la Nature et qu’Il en est le Maître grâce à son Père. La Nature n’est pas Dieu. « Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours. Avant les siècles j’ai été formée, dès le commencement, avant l’apparition de la terre. Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes. Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée, avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace, les éléments primitifs du monde. Quand il établissait les cieux, j’étais là, quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme, qu’il amassait les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l’abîme, quand il imposait à la mer ses limites, si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre, quand il établissait les fondements de la terre. Et moi, je grandissais à ses côtés. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. » Il est utile de rappeler que Dieu a précédé la Nature, surtout à notre époque où on prend Dieu pour la Nature (et bientôt, on va nous faire croire que c’est la Nature qui aurait engendré Dieu).
Le rêve luciférien des Francs-maçons architectes de construire une humanité angélique, planante, lumineuse et auto-créée, ressemble trait pour trait à la figure d’Icare, l’ange déchu de la mythologie grecque, qui voulait atteindre le Soleil pour se fondre en Lui.
Les Franc-maçons sont très branchés (c’est le cas de le dire !) luminaires, aussi bien naturels que technologiques. Ce n’est pas pour rien qu’ils se sont appelés « Illuminati » ! Ils souffrent d’une véritable incompréhension de ce qu’est la Lumière de Dieu le Père. En effet, contrairement à ce que croient ces lucifériens qui louent un dieu prométhéen qui vole le feu d’Amour de Dieu et le feu solaire pour embraser la terre, qui veut illuminer la planète sans la « Lumière du monde » qu’est Jésus-Christ, la Lumière de Dieu n’est pas une lampe physique naturelle provenant de la lune ou du soleil ou d’éclairs foudroyants exploités par les êtres humains (dans l’émission France Inter « Les P’tits Bateaux » du 15 mai 2016, ils expliquent que le soleil remplacera énergétiquement le pétrole pour nourrir les besoins humains quand il y aura pénurie de ressources naturels terrestres) ni d’une lumière artificielle créée par la technique et le génie humains (les spots, les projecteurs, une lumière puisée et volée à la Nature, etc.). Il s’agit plus profondément de la Lumière décrite par saint Jean dans l’Apocalypse (chapitre 22, 4-5), une Lumière qui est l’Amour et la connaissance de Jésus-Christ Fils de Dieu : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière de la lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera; et ils régneront aux siècles des siècles. » La lumière qu’imposent Lucifer et ses adeptes francs-maçons est humainement plus clinquante et impressionnante que la Lumière de/qu’est Jésus. J’ai bien vu, dans le Temple maçonnique du Musée de la Franc-Maçonnerie, que les conférenciers s’exprimaient entre la lune et le soleil, dans un décorum à l’éclairage électrique savamment étudié. Mais vous êtes loin, les gars. Que vous êtes loin d’avoir compris ce qu’est la Véritable Lumière du monde!
En visionnant au cinéma à l’instant le film « La 5e Vague » (« The 5th Wave ») de J. Blakeson, je croyais aller voir un banal film-catastrophe pour teenagers américanisés attardés à la « Twilight ». En réalité, j’y ai puisé tout ce qui me permettra d’écrire sans doute l’un de mes plus importants articles sur l’Antéchrist, la puce électro, le boboïsme, et la fin des temps. Car on y trouve non pas tout le programme de l’Antéchrist (car ce film ne reste qu’une fiction qui ne peut pas être prise au pied de la lettre : elle nous mène d’ailleurs en bateau et nous conduit sur des fausses pistes concernant l’Antéchrist, le déroulement des fins dernières, notre avenir), mais en tous cas toute la technique de l’Antéchrist. Qui l’eût cru avec un navet pareil ?? Même pas moi !
Beaucoup de films en ce moment nous parlent de la puce et de la fin du monde (« Die Welle », « Kingsman », « Steve Jobs », « San Andreas », « Man Of Steel« , etc.). Mais là, j’ai été gâté puisque « La 5e Vague » est un film en apparence contre l’Antéchrist, contre la puce et contre le Gouvernement Mondial… et pourtant, qui tente de les imposer d’une autre manière, par le biais du boboïsme et de la lutte contre l’Antéchrist, la puce et le Gouvernement Mondial. Très fort ! Cela m’a fait comprendre qu’il fallait aborder la puce autrement que comme ceux qui la diabolisent à la hâte en tant que « monstrueuse marque de la Bête de l’Apocalypse ». Quelle joie ! Oui, la véritable puce électronique qui séduira l’Humanité va s’afficher contre elle-même, comme une anti-puce. J’en suis maintenant convaincu.
L’Antéchrist est quelqu’un de particulièrement rusé et génial. J’avoue même que son génie est déroutant. Je ne sais pas exactement comment ni quand il va agir, mais ce que je pense avoir compris, c’est sa manière d’agir, son plan d’attaque contre l’Humanité, plan qui, par ses paradoxes, risque de dérouter même ceux qui le dénoncent ou qui ont étudié la puce électro depuis longtemps :
1) D’abord, l’Antéchrist compte PRÉVENIR CONTRE LUI-MÊME et de manière en plus apparemment hyper réaliste, franche et transparente (comme un magicien qui explique ses tours, sa perfidie), pour se mettre à l’abri de tout soupçon. Il met en garde contre les conséquences dont il chérit secrètement les causes. Il va même se dépeindre comme un ami des Hommes, comme un ennemi farouche de lui-même, de la puce et de la technologie qu’il va imposer. Le portrait scientifique et cinématographique que lui et ses agents donnent de la puce la désigneront aux yeux des gens sensés comme une fausse piste. Et en effet, la puce électronique est une quasi « fausse piste », autrement dit une fausse « fausse piste ». En tous cas, tel que les opposants à la puce se la représentent.
2) Ensuite, dans un second temps, l’Antéchrist va faire en sorte que l’Humain se méfie de ses pairs et de Lui-même, qu’il perde l’Espérance (au profit de l’espoir = une Espérance sans le Christ) et se réfugie dans la révolte, la désobéissance, une autonomie qui est une fausse liberté, un individualisme qui prendra la forme perverse d’un altruisme mondialisé. Il va faire en sorte d’IMPOSER LA PUCE sous une autre forme que celle que les scientifiques, les réalisateurs, les bobos, les dénonciateurs du Gouvernement Mondial, avaient conceptualisée, caricaturée et diabolisée dans leurs élans paranoïaques : une forme naturelle, écolo, humaine, anti-technologique, anti-puce électronique, rebelle, solidaire, c’est-à-dire le BOBOÏSME. Comme ça, l’Antéchrist laisse l’être humain se pucer lui-même, et accepte de se faire passer pour le méchant de service afin de fournir à l’être humain l’orgueil et l’illusion de lui avoir échappé.
Plan quasi parfait. « Je te mets en garde contre moi-même en me caricaturant de façon réaliste ; cela détourne ton attention pour que je m’impose à toi par le biais du boboïsme. » Ou bien « Je te préviens contre moi-même pour que tu ne te méfies pas de moi, tout en te faisant croire que tu t’opposes à moi victorieusement. Puis je te fournis les moyens – la pomme, la puce, la technologie bio – de t’autodétruire en te donnant l’impression que je n’interviens pas, que tu vas te sauver tout seul et que, par ton acte de rébellion contre moi et contre Dieu, tu vas devenir libre, autonome, immortel, régénéré, semblable à un dieu. Et finalement, tu te soumets à moi et à ton orgueil. Au moment où tu te donneras la mort, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même et à la puce invisible que je t’avais donnée et dont tu t’étais attribué l’invention ! »
C’est exactement ce renversement, ce passage diabolique de relai, qu’on observe dans « La 5e Vague ». Et je vais vous montrer comment ce film dénonce la puce et le Gouvernement Mondial parce qu’il en est l’inconscient/le meilleur promoteur. L’Antéchrist se piège lui-même. C’est pour cela – en plus d’avoir été terrassé par l’humilité de la Sainte Vierge et de Jésus – qu’il a perdu.
L’Antéchrist prévient contre lui-même :
La fin des temps (transformée d’ailleurs en fin du monde) est le thème principal du film « La 5e Vague », et elle prend la forme de l’impérialisme extra-terrestre qui ne demande qu’à s’étendre et à posséder la terre pour satisfaire sa boulimie d’espace vital et de pouvoir, et pour tuer tous les Hommes. C’est également le projet de l’Antéchrist et du diable : l’homicide.
Le Colonel Vosh, l’Architecte haranguant ses jeunesses
Le sujet central du film, même si ce n’est pas dit explicitement, c’est l’Antéchrist. Ce dernier est incarné par le Colonel Vosh, le chef des extra-terrestres qui se fait passer auprès des Nord-Américains pour leur Sauveur et le chef des armées terrestres. Il a tout du parfait imposteur, du faux Christ : en apparences il fait de bonnes actions, protège les survivants, est justicier des orphelins, cite la Bible (devant ses jeunes recrues, il va jusqu’à plagier oralement saint Paul aux Corinthiens : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face. »). Le Colonel Vosh forme des élites de combat (sans leur révéler qu’elles se battent en réalité contre lui). Dans « La 5e Vague », l’ambiguïté satanique de l’Antéchrist, qui sera un imitateur de Jésus, est donc apparemment fidèle à ce que sera le véritable Antéchrist. Portrait « réussi ».
De plus, le synopsis du film suit une progression narrative à la fois traditionnellement apocalyptique, à la fois moderne et adaptée à des fléaux tout à fait réalistes pour notre monde actuel. Donc le spectateur s’y laisse prendre, même s’il sait que ça reste de la fiction d’anticipation, de l’invention. Les châtiments que les extra-terrestres réservent à l’Humanité sont découpés en 5 étapes – les fameuses « vagues » : la première c’est la coupure générale de l’électricité, la deuxième ce sont les tremblements de terre et les tsunamis ; la troisième ce sont les virus (par les oiseaux) et les maladies (la grippe aviaire) ; la quatrième c’est l’invasion des extraterrestres ; la cinquième c’est la destruction complète des êtres humains par eux-mêmes (le projet, c’est qu’ils s’entretuent en croyant éradiquer les extra-terrestres, car les extraterrestres ont réussi à se faire passer auprès d’eux pour des Humains, et à leur faire croire que les Humains étaient eux). Tout semble donc dramaturgiquement se tenir, qu’on soit croyants catholiques ou athées terre-à-terre. Et l’effet de renversement crée autant de suspens qu’il respecte en apparence le fonctionnement de l’Antéchrist.
Comme si les preuves d’intégrité et de moralité ne suffisaient pas, comme si les assises sur la Bible manquaient, le film semble en plus pointer du doigt les périls et les effets pervers de la puce RFID, de la géolocalisation subcutanée, du fichage. Dès le début du film « La 5e Vague », tous les endroits corporels où la puce électronique est censée être implantée sont montrés comme dangereux, suspicieux, et sont détruits. « Je lui enlève son traceur ! » (Ben arrachant la puce implantée dans la nuque du petit Sam) Par exemple, dans la première scène du film, Cassie, l’héroïne chargée de tuer les extraterrestres, fusille un soldat parce qu’elle se méfie de sa main et du flingue que celle-ci porterait : « Qu’est-ce que tu as dans ta main ??? » Ensuite, l’infirmière-sergent Reznik injecte de manière très violente des « traceurs » et des lentilles à l’intérieur de la nuque des Humains pour les géolocaliser. Le marquage, le référencement et le comptage des individus, réduits à des numéros de matricule, même pour leur bien, sont également dénoncés. La dépersonnalisation est figurée par le changement de noms et l’apparition des surnoms. Les appareils de détection hyper High Tech (les casques à réalité virtuelle, servant de test de reconnaissance des extra-terrestres) sont aussi décrédibilisés. Bravo les réalisateurs ! C’est PRESQUE courageux et anti-Gouvernement Mondial !
Ben et le Colonel Vosh
La politique sanitaire et sécuritaire du Gouvernement nord-américain (qui se révèlera être le Gouvernement des extra-terrestres) est incriminée : les méchants amènent les Humains dans leurs centres de détention (Base militaire de Wright-Patterson) pour soi-disant les immuniser contre les attaques des extraterrestres, les transformer en armée anti-extraterrestres efficace, et assainir leur espèce humaine, et en réalité les formater pour les transformer en extra-terrestres. Le piège de la fausse gentillesse de la technologie aseptisée est bien dépeint. L’Antéchrist les met en garde contre les pièges qu’il leur tend, pour s’innocenter et les manipuler en leur imputant un péché de naïveté, d’aveuglement puis de collaboration. Très bien joué au niveau du scénario et de l’imagerie logique de l’Antéchrist. Et pourtant…
L’Antéchrist s’impose de manière invisible par la forme rebelle, sentimentale et individualiste, du boboïsme spiritualiste athée :
Certes, « La 5e Vague » prévient contre la dualité de l’Antéchrist. Certes, il prévient même contre la puce électronique. Mais c’est une illusion antéchristique, car d’un autre côté, par le boboïsme, lui et les réalisateurs la font passer en douce. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si l’extra-terrestre gentil (le personnage d’Evan) dans ce film est accueilli au nom de l’Amour, de la Vie et de la désobéissance aux clichés des méchants et à l’autorité des puissants. Il passe entre les mailles du filet de protection et de rébellion. Et il est comme la puce : un pur esprit qui se télécharge (et se met à jour) dans nos propres corps via un programme joliment nommé « Wonderland ». Le Wonderland des bobos, assurément !
La série DIG
« La 5e Vague », malgré ses prétentions de désobéissance à l’Antéchrist et à la puce, est un hymne aux « bonnes » raisons qui feront que, concrètement, beaucoup d’Hommes se soumettront à la puce et à l’Antéchrist sans même s’en rendre compte. Car porter la puce sera présenté comme le summum de la rébellion révolutionnaire, de la désobéissance conquérante, de la liberté, de l’humilité, de la simplicité, de la spiritualité « vraie », de la sécurité !
D’ailleurs, « La 5e Vague » cultive la peur (chez ses personnages et chez les spectateurs) qui « justifie » la réponse sécuritaire de la puce : « On n’est plus en sécurité nulle part. » (le père de Cassie à sa fille) ; « Comme les Autres nous ressemblent, nous ne pouvons plus faire confiance à personne. » (Cassie) ; « On n’est plus en sécurité nulle part. » (Cassie)
Le film « La 5e Vague » s’en prend aux idées qu’il défend. Par exemple, tous les héros positifs du film sont contre la puce électronique… mais sont suspendus à leur portable (c’est d’ailleurs le seul objet technologique inutile que Cassie prend soin d’emporter avec elle dans son sac au moment de sa fuite…). Le téléphone mobile occupe une place prépondérante dans ce film.
Autre exemple d’incohérence entre la bonne intention et les faits : les méchants du film, même s’ils ne révèlent leur méchanceté que tard, sont quand même repérables à des kilomètres et manichéisés. Le Colonel Vosh n’est pas un si bon exemple de la contrefaçon que sera l’Antéchrist (le personnage simplifie, et finalement couvre le véritable Antéchrist par sa caricature). Les escadrons de la mort représentés par les jeunesses militaires endoctrinées semblent également tout droit sortis des stormtroopers (soldats-clones) de « Star Wars ». Quant à la méchante infirmière Reznik, là, c’est carrément de la méchanceté cinématographique avec des voyants rouges ! « Nous z’afan les moyé dé fou faire parlé ». Il n’y a que la méchanceté d’Evan qui semble un peu complexifiée et réaliste au départ… mais très vite elle finit par se simplifier, se manichéiser et se résoudre en gentillesse par l’opération des sentiments amoureux dits « irrationnels ».
Autre exemple, le film persécute l’altérité : les méchants extraterrestres s’appellent « les Autres », à l’instar des revenants invisibles et à apparence humaine du film « The Others » (2001) d’Alejandro Amenábar. Mais en même temps, tout le film porte aux nues l’anticonformisme et l’altérité. On voit bien ici que la haine de l’altérité cache une idolâtrie pour l’altérité. D’ailleurs, ce qui différencie un Humain d’un extraterrestre est rendu invisible par l’amour ou la perversion tactique des méchants. Cassie finit par tomber amoureuse d’un « Autre » gentil, Evan, qui par amour pour elle, sera traître à sa propre « nature » extraterrestre, et sera un autre-« autre » pour ainsi dire, un « agent dormant » comme l’appelle Rick Yancey. Je souligne au passage que cette idolâtrie pour la différence et l’altérité, propre au boboïsme – idéologie fondée sur l’indéfinition, l’anti-conformisme et l’altérité absolue – se contredit toujours elle-même… car il arrive toujours un moment où l’autre, c’est soi ! La frénésie mondiale pour la différence (« N’avoir d’autre vœu que l’Autre, même un instant. » chante Mylène Farmer) équivaut d’une part à ne plus reconnaître les véritables différences et leur bénéfique mélange, et d’autre part à vouer son âme au diable (« l’Autre » est l’un des noms du diable dans la Bible).
Autre détail qui cloche. Le film « La 5e Vague », tout comme le Gouvernement Mondial, persécute l’Humanité, mais au nom du Salut de l’Homme par Lui-même, au nom de l’idéologie de l’Humanisme intégral. Comme je l’explique plus longuement dans mon article sur l’Antéchrist, l’humanisme intégral est l’autre nom du diable, car il vise le Salut de l’Homme sans Dieu, donc finalement sans l’Homme, car Dieu est présent en tout Homme en Jésus), au nom de l’espoir et de la sauvegarde du « Vivant ». « Les structures de péché nous donnent l’illusion de vouloir un humanisme intégral : c’est cela leur projet affiché. Or l’humanisme intégral ne sera effectif que dans la gloire ! En attendant, sur la terre, l’humanisme n’est pas intégral puisqu’il va falloir souffrir et mourir ! » (le frère Samuel, dans Les Attaques du démon contre l’Église, Actes du colloque de Banneux, Éd. Bénédictines, Paris, 2009, p. 80) Je vous renvoie au code « Je suis vivant » de mon livre Les Bobos en Vérité, capital pour comprendre l’illusion de l’humanisme intégral (qui souvent se décline en spiritualisme intégral, d’ailleurs). « La 5e Vague » surfe complètement sur la vague rebellisante, cool et humaniste, de l’Humanisme intégral. Par exemple, l’objectif affiché du boboïsme antéchristique – et c’est particulièrement visible dans « La 5e Vague, c’est d’ÊTRE HUMAIN, de REVENIR ÀL’HUMAIN, de METTRE L’HUMAIN AU CENTRE, de DÉFENDRE L’HUMAIN, de SE SENTIR VRAIMENT VIVANT, de REJOINDRE LA VRAIE VIE. « Tu m’as donné envie de redevenir humain. » (Evan s’adressant à Cassie) ; « Alors je te sauve toi. Pour me sentir humain. » (Evan à Cassie) ; « Il avait l’air humain. » (Cassie parlant du Colonel Vosh) Dans le générique final, la chanson « Alive » de Sia vient boucler la boucle bobo.
Très clairement, le film marketing « La 5e Vague », même s’il fait la part belle à l’humanisme, donne concrètement une mauvaise image de l’Humain, cherche à éradiquer les êtres humains tout autant que ne le veulent les extra-terrestres du scénario. Le plan de l’Antéchrist est défendu par ceux-là mêmes qui devraient le dénoncer : « Comment supprimer les Humains ? D’abord, on leur supprime leur humanité. » dit l’héroïne Cassie. Le projet homicide de l’Antéchrist, c’est de transformer l’Homme en ennemi de lui-même, par la peur, la désespérance et le progressisme altruiste : « Nous sommes la Cinquième Vague. » (Ben parlant de l’Humanité comme le dernier fléau qui va s’être fatal). Ce film crée ce qu’il combat. Car tout centrer sur l’Homme (sans Dieu) revient à Le détruire. L’humanisme intégral, c’est l’autre nom de la Bête.
Tout l’argumentaire spiritualiste du boboïsme antéchristique repose sur l’optimisme, sur l’espoir humaniste (et non pas l’Espérance, qui laisserait entendre qu’il y a une prise en compte de la mort et de la Résurrection du Christ) : « Notre espoir. Notre avenir. » (le Colonel Vosh) ; « Pour les Autres, notre espoir est notre faiblesse. C’est notre espoir qui nous maintient en vie. C’est notre espoir qui nous mènera à la victoire. C’est notre espoir qui nous rend humain. » (cf. la phrase finale de Cassie qui vient conclure le film) Non seulement cet humanisme intégral optimiste est de la sottise mielleuse, mais il est dangereux, orgueilleux. Car on sait combien l’Homme, sans le Christ, est un loup pour Lui-même. L’optimisme est l’opium d’un monde qui déprime, qui se tire une balle dans la tempe en croyant se sauver par lui-même.
L’orgueil de la bienpensance bobo, se croyant affranchie et victorieuse d’un mal qu’elle caricature en croyant le dépeindre avec réalisme, transparaît de tous côtés de « La 5e Vague ». D’ailleurs, cette cinquième vague n’est jamais nommée. C’est logique : elle est la vague du boboïsme. Et le boboïsme n’aime pas se nommer ni être nommé. Dans ce film pseudo anti-Antéchrist, tous les héros se croient tout-puissants : par exemple, Ben se prend pour Spiderman et porte même le surnom de « Zombie » ; Evan est mi-humain mi-extra-terrestre. Cassie joue les Lara Croft. Et Ringer, la femme indépendante asexuée, sans fesses, sans corps, avec des yeux derrière la tête.
Comme dans tout film fomenté et financé par la Franc-Maçonnerie mondialisée, on retrouve le champ lexical de la lumière et de l’architecture. « La 5e Vague » s’achève sur une image du couple Ben/Cassie scrutant le ciel et se prenant pour des astres lumineux : Cassie, dont le nom vient de la constellation Cassiopée, affirme d’ailleurs qu’elle s’appelle « Cassiopia » : « Je cherche les étoiles. » C’est trooop beau… Grâce à ce film, j’ai par ailleurs appris (chic !) que « boussole » se disait « compass » en anglais. Et bien sûr, le compas est l’un des instruments majeurs du Grand Architecte (l’Antéchrist) défendu par les francs-maçons. Dans « La 5e Vague », c’est grâce au « compass » de Cassie que l’héroïne et son bellâtre extra-terrestre Evan se dirige vers la base militaire de l’Antéchrist : « Do you have a compass ? » (« As-tu une boussole ? ») demande Cassie à Evan. Yes, I have. (Yes, WE CAN.)
« La 5e Vague » participe de cette désincarnation et de cette virtualisation de l’Humain que pourtant il dénonce en intention. En effet, tous les personnages transgressent le Réel et donc l’Humain. Ils éjectent les 4 rocs sur lesquels reposent le Réel et l’Amour : la différence des sexes (le lesbianisme latent dans l’amitié fusionnelle entre Lisa et Cassie ; Ben, le gars viril du lycée, qui a un portable rose et qui s’identifie à sa sœur) ; la différence des générations; la différence des espaces ; la différence Créateur-créatures à savoir Jésus et l’Église institution catholique.
Concernant le viol de la différence Créateur/créatures, donc l’Église catholique, je reconnais que ça m’a laissé sans voix. Le film « La 5e Vague » commence par une scène hautement symbolique : dans une station de service, Cassie, la jeune héroïne, tire mortellement avec sa kalach sur un soldat à terre qu’elle prend à tort pour un extra-terrestre, simplement parce qu’elle a confondu l’éclat lumineux de la Croix du Christ qu’il portait à sa main gauche pour compresser sa blessure de guerre, avec un rayon lumineux dangereux venu de l’Espace. Le film démarre sur le meurtre du catholique, sur un homicide-déicide christique ! C’est quand même fort de café ! Le message et l’orientation antéchristique ne peuvent être plus clairs ! Bien évidemment, la scène sacrilège est coupée au montage dans la bande-annonce du film… Sans aller voir entièrement le film, le spectateur lambda ne peut pas deviner la cathophobie du geste fictionnel homicide.
Dans le film « La 5e Vague », et dans de plus en plus de films, on essaie de nous faire croire, pour effacer le plan divin d’Amour de Dieu, que le Big Bang est le fruit du hasard et de la physique, que les extra-terrestres existent (de surcroît, de la manière la plus « scientifique » et la plus sincère du monde ! Lien 1 et lien 2) et que ce sont eux, et non Dieu le Père ni l’Antéchrist, qui envoient ces fléaux à l’Humanité ou qui sauveront la planète si on accepte de collaborer avec eux. L’objectif de cette propagande médiatique est de détourner l’attention de l’Humanité sur la réalité du combat spirituel entre les forces du Bien (dirigées par le Christ) et les forces du mal (dirigées par satan et son Antéchrist). La construction cinématographique du mythe des extra-terrestres tente également de concurrencer et de décrédibiliser les futurs signes extraordinaires que la Vierge Marie ou Dieu le Père donneront très prochainement à tous les Hommes (l’Avertissement, le Grand Miracle, les apparitions de la Croix lumineuse du Christ dans le ciel, etc.), signes que les scientifiques de mauvaise foi feront passer pour des phénomènes naturels explicables et anodins, pour des hologrammes venus du Troisième Type.
Concernant le viol de la différence des espaces, le scénario panthéiste du film est construit entièrement sur l’envahissement fusionnel du monde terrestre par le monde extra-terrestre, de l’anéantissement de la terre par l’Univers. L’espace maritime vient même mordre les côtés, et manger l’espace terrestre. Mais ça ne s’arrête pas là. Ce film est carrément une apologie de la guerre, un guide « pédagogique » de maniement des armes à feu, une méthode assimile militaire masquée. Car qui attend d’un film de divertissement qu’il nous présente à trois reprises (c’est quand même bluffant ! Moi, ça m’a laissé « sur le cul ») des séquences très détaillées nous expliquant comment se compose un flingue et comment il se charge (scène entre Cassie et son père), comment on pique l’arme d’un adversaire (scène entre Cassie et Evan), comment on vise une cible sans la rater et on fait une clé de bras pour foutre à terre son ennemi (scène avec Ben et Ringer, la tireuse d’élite) ? Le Gouvernement Mondial vient jusque dans les salles de cinéma pour former ses beaufs et ses nouvelles recrues, vu qu’Il ne parvient pas encore à les recruter sur le terrain ou à les former grâce à feu « service militaire ». Et le pire, c’est que ce lavage de cerveau, cette propagande, cette formation paramilitaire, se donne des airs et des intentions antimilitaristes, Peace & Love, désertrices, pacifistes ! « La 5e Vague » dénonce ouvertement l’enrôlement militaire de la jeunesse qu’il met pourtant en place sur les écrans ! Hallucinant.
Concernant le viol de la différence des générations, « La 5e Vague » s’est aussi déchaîné. Par exemple, Ben est responsable du téléphone portable rose de sa sœur. Cassie prend la place de son père et venge sa mère. Les jeunes héros – Ben, Ringer, Cassie, Evan – remportent la victoire contre les méchants vieux – le Colonel Vosh, le sergent Reznik. Evan, l’extra-terrestre, a assassiné toute sa famille. Le matricide est représenté par Cassie qui étrangle à mort l’infirmière Reznik et enterre sa mère. Le jeunisme et le maintien en enfance (avec le nounours en peluche) sont particulièrement marqués. La prédominance de l’inceste fraternel – lien fusionnel entre Sam et Cassie, ou entre Ben et sa sœur, montré comme plus fort que l’amour et que la mort – est un leitmotiv des films bobos. Ben porte même un médaillon de sa sœur au cou ! En fait, la puce des bobos est bel et bien l’inceste, cette idolâtrie pour la fraternité amoureuse, pour cette Humanité qui Se fait l’Amour à Elle-même (dans l’Espoir !).
Concernant enfin le viol de la différence des sexes, « La 5e Vague » est un monument de féminisme panthéiste asexué et de misandrie (haine des hommes et des pères). Dès le début du film, tous les pères sont fusillés en masse par l’armée des extra-terrestres dans un hangar parce qu’ils refusent de se voir séparer de leurs enfants. Cassie assiste d’ailleurs impuissante à la mort de son père en direct. Dans « La 5e Vague », les femmes sont quasiment toutes plus fortes que les hommes, insoumises, autoritaires, inaccessibles. Dans le cas contraire, la supériorité des mâles est suspecte, « machisée », ou vient de leur surhumanité. Les jeunes femmes jouent les fiers-à-bras, les p’tits mecs. « Je m’en sortirai bien toute seule. » (Ringer) ; « T’as pas à être forte tout le temps. » (Evan conseillant timidement à Cassie d’arrêter de jouer qui elle n’est pas) Elles portent des noms masculins ou/et asexués (Ringer, Reznik, Teacup…). Quand elles ont été élevées dans du coton, elles sont invitées à entrer dans les sections d’assaut. Et quand elles sont d’âge mûr, elles deviennent des infirmières militaires pète-sec. L’héroïne du film, comme dans toutes les super-productions hollywoodiennes actuelles, est encore et toujours une jeune femme. C’est la victoire de ce que l’évêque Monseigneur André Léonard appelle très justement « le mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ », dans son livre Les Raisons d’espérer (2008) (p. 93). L’inversion des sexes dans « La 5e Vague » s’observe même dans l’onomastique (étude des prénoms) : Ève devient un homme, à travers le personnage d’Evan. Et Cassie, la « fille des étoiles », matte Evan en train de se baigner nu dans un lac, dans leur Jardin d’Éden New Generation. Le film « La 5e Vague » est un hymne à la neutralisation de la différence des sexes, à l’asexuation, à la sur-féminité agressive (qui prétend prendre la place des mâles) : « Elle est cool. » s’exclame la jeune Teacup en observant pleine d’admiration Ringer, sa camarade plus âgée, faire la nique aux hommes parce qu’ils osent la regarder avec désir : « Et pas de remarques sexistes dégradantes ! ». Dans « La 5e Vague », les femmes soumettent les hommes, même en amour. Par exemple, Cassie, en vraie teen-age hystérique de soap-opéras, fout une gifle à son amant Evan (qui ne s’en révolte même pas : « Je suis désolé. » dit le jeune homme passivement). Alors qu’Evan est une crème de boy friend, la capricieuse Cassie lui fait mordre la poussière : « Mets-toi à genoux. » (Cassie s’adressant à Evan) ; « Si tu me suis, je te tue. » (Cassie s’adressant à Evan) En somme, les héros de ce film ne croient absolument pas en l’Amour incarné (dans la différence des sexes) et durable. Evan crache le morceau, le refrain bobo : « L’amour n’est qu’illusion. »
Ringer
À ce titre, « La 5e Vague » est un ramassis de boboïsme du Gouvernement Mondial. On y retrouve énormément des 60 codes bobos de mon livre Les Bobos en Vérité qui traite précisément de la forme sucrée, désordonnée, cool et verte, que prend l’idéologie noachide du Gouvernement Mondial antéchristique : la figure de l’Effrontée, la place de l’inceste et de l’incestuel, la Nature « méchante », la religion naturelle (avec Evan en bûcheron sexy qui coupe du bois comme au bon vieux temps, dans un chalet sans électricité…), les tapisseries fleuries, le goût d’un rétro retravaillé en images de synthèse, le journal intime (On y croit tous…), Cassie photographe, le bonnet qui sert à rien, la nostalgie musicale travaillée, etc. etc. D’ailleurs, lorsque j’ai quitté la salle de cinéma, j’ai vu un seul spectateur qui arrivait dans la salle pour voir la séance suivante du même film. Et c’était une caricature du bobo : lunettes de mouche, chapeau Charlie Winston, barbu. Ça m’a trop étonné…
C’est quoi la solution ? :
Vous pourrez vous offusquer tant que vous voudrez en lisant ce que je vais écrire maintenant. Mais le film « La 5e Vague » est antéchristique par excellence. Pour votre formation aux fins dernières, je vous conseille d’aller le voir. Le diable nous explique qui il est à travers ce film tout en croyant et en nous faisant croire qu’en nous prévenant contre lui, il détournera l’attention. Il dit ce qu’il fait mais soit ne fait pas ce qu’il dit, soit fait ce qu’il dénonce.
Alors, après avoir identifié tout cela, vous allez me dire : Qu’est-ce qu’on peut faire pour lutter contre ce ravissement génial ? Comment faire en sorte que les autres s’en aperçoivent ? Comment les alerter contre l’Antéchrist ? Comment ne pas se faire avoir ? C’est compliqué à expliquer, cette contrefaçon, surtout aux esprits les plus simples.
Je vous répondrais : Ne vous en faites pas. C’est à la fois compliqué si on regarde le piège de près, et fondamentalement il est accessible et déjouable pour tous. Car Dieu se rend compréhensible aux plus humbles et aux plus simples.
Le signe pour reconnaître l’Antéchrist, c’est sa désobéissance au Christ. Et le meilleur moyen de ne pas se faire berner, c’est l’humilité et l’obéissance au Christ. D’ailleurs, si vous écoutez attentivement, « La 5e Vague » repose tout entier sur l’idéologie de la désobéissance, de la méfiance et du rejet du Réel (différence des sexes, des générations, des espaces et de l’Église). La désobéissance et l’autonomie individualiste y sont héroïsées. Elles seraient la quintessence de la vraie liberté, de la vraie identité ! En revanche, les apparences (donc l’Incarnation christique) sont montrées comme forcément trompeuses (tout comme les « clichés » et les « stéréotypes »), l’obéissance est présentée comme un danger, une manipulation, une perfide et inconsciente soumission. J’ai relevé dans le film au moins quatre occurrences directes à la désobéissance valorisée : « Ce n’est pas parce qu’il est en uniforme que tu dois lui obéir. » (Cassie s’adressant à son père, concernant le Colonel Vosh) ; « indiscipline » (les jeunes soldats dans leur caserne) ; « Tu me donnes pas d’ordres. » (Ringer s’adressant à son supérieur Ben) ; « J’ai désobéi. » (Evan s’adressant à Cassie)
À nous de rester obéissants au Christ, à l’Église catholique et à la Vierge, jusqu’à mourir. Et nous vaincrons ce bobo d’Antéchrist.
La problématique idéalisation hétérosexiste de la différence des sexes
Enfin, je vous laisse ce conseil concernant la puce électronique : la véritable puce électro prendra l’apparence de l’anti-puce-électro. Elle se rend flexible, design, esthétique, protectrice, éphémère, « sans engagement », quasi invisible. Rien à voir avec la ponction violente des traceurs dans le film « La Cinquième Vague ».