Archives par mot-clé : Franc-maçonnerie

Marlène Schiappa programmée pour une tenue blanche franc-maçonne

Hier soir, au Grand Orient de France (loge franc-maçonne la plus importante numériquement du pays). Sur les panneaux d’affichage, Marlène Schiappa (la ministre de l’égalité homme-femme) programmée prochainement et sous haute surveillance pour une tenue blanche… Et après ça, ils nous jurent leurs grands maîtres qu’ils ne font pas de politique et que le Gouvernement Macron gay friendly n’est absolument pas franc-maçon ! LOL. J’ai tant de choses à vous dire que je vais m’arrêter là. Je poursuivrai dans un article plus complet sur la Nuit des Musées que j’ai passée. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je ne me suis absolument pas planté concernant l’hétérosexualité (en tant que culte de l’altérité absolue) comme unique pilier de la Franc-Maçonnerie mondiale.
 

 

J’ai aussi eu la confirmation hier soir que cautionner le « mariage » gay en étant catholique c’est inconsciemment comme rentrer en Franc-Maçonnerie. En effet, dans mon groupe de visite (une trentaine de personnes), à la toute fin, un couple (homme-femme) de paroissiens de l’église saint-Éloi est venu me parler, en me disant : « Votre tête nous dit quelque chose… : j’ai l’impression de vous avoir déjà vu. » Une fois démasqué, j’ai dit qui j’étais. Ça m’a interloqué – positivement au départ – de voir des catholiques « pratiquants » être présents en plein coeur des locaux du GODF, car c’est rare et je pensais vraiment être le seul parmi les visiteurs. J’ai su après que ce couple de sexagénaires était en faveur du « mariage gay », et j’ai donc compris ce que j’avais déjà eu l’occasion de vérifier depuis un moment : que beaucoup de catholiques, sans s’en rendre compte, effectuent l’air de rien une incursion vers la Franc-Maçonnerie, et d’autre part, que la porte d’entrée de cette incursion (même pour des catholiques pratiquants, même pour des gens qui ne se sentent pas homos!) c’est leur croyance en l’ « amour » homo et leur confusion entre différence des sexes et « hétérosexualité ». Il n’y a pas d’autre porte. Le Seigneur a voulu que je vois concrètement, en chair et en os, des catholiques rentrer en Franc-Maçonnerie hier soir. Pas au sens encore de « cooptation » mais déjà au sens de « visitation » et d’ « adhésion de coeur, d’idée ».

Mgr Lebrun organise à Rouen la veillée contre l’homophobie et applaudit des deux mains « l’amour » homo


 

J’avais senti le coup venir. Ce soir, à Rouen, était organisée une veillée de prière contre l’homophobie à l’église saint Sever. J’ai des amis qui étaient présents pour me rapporter ce qui s’y est dit. Eux qui ne sont pourtant pas d’un naturel peureux ni paranoïaque ont été quand même affolés des discours entendus et du virage qui se vit dans l’Église actuellement : « On n’est pas dans la merde… » ont-ils conclu. O.K. les mecs… Je ne me sens pas du tout seul.

 

Tenez-vous bien : l’évêque, Mgr Lebrun, était présent. Je tiens à préciser au passage que c’est parce que j’avais dénoncé auprès des éditions Téqui (qui m’avaient commandé initialement mon livre Homo-Bobo-Apo) le cardinal Sarah et Mgr Lebrun comme faisant partie de la Franc-Maçonnerie (rien qu’en entendant le discours du second à la commémoration de la mort du père Hamel, j’avais compris), que j’avais perdu mes chances de publication chez elles. L’éditeur m’avait pris pour un fou et me disait qu’il connaissait très bien Mgr Lebrun, et qu’il n’avait « rien d’un franc-maçon »… Ce soir, les faits me donnent pourtant encore plus raison. C’est même cet évêque qui, à l’issue du temps de prière, a lancé la salve d’applaudissements finaux.

 

Alors la soirée était organisée par la « pastorale des personnes homosexuelles et leur famille » (autrement dit, pas d’association clairement identifiable… même si, sur le site du diocèse, une gentille description est faite du Refuge). De plus, l’angle de l’accompagnement, de « l’accueil » et de la lutte contre les discriminations, permet de faire facilement l’économie du traitement de l’homosexualité, du jugement de « l’amour » homo, et de la définition de l’homophobie. Et effectivement, rien, ce soir, n’a été dit sur ces sujets. Les organisateurs sont restés très évasifs, dans l’émotionnel, le compassionnel, et l’illusion de piété. Il y a eu le témoignage public d’un homme homo pacsé, qui vit avec un homme athée (et lui s’est annoncé « chrétien » mais ne va plus à la messe), et d’autres témoignages de personnes qui prétendaient se sentir incomprises et rejetées par leur propre Église. Tout était fait pour nous victimiser, nous personnes homos, et pour que les catholiques (laïcs et ecclésiastiques) s’auto-culpabilisent, jouent les écoutants formulant pieusement leur mea culpa face à la « fermeture » de leur Église à l’égard de la communauté homo. L’évêque non seulement ne s’est pas positionné sur la pratique homo, mais en plus, il a cautionné cette prise de parole et cette soirée en se taisant et en applaudissant. Hallucinant. Et personne ne le dénoncera de peur de perdre sa carrière ecclésiastique ou ses entrées dans le diocèse de Rouen.

 

Mes amis, à la fin de la veillée, sont restés discuter avec quelques personnes présentes à l’événement : les discours tournaient surtout autour de la notion de « tolérance » (comme par hasard). Quand ils leur ont demandé des détails concernant l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité, elles se sont contentées de dire que « ça allait changer »… Par exemple, certaines présentaient même Pierre Berger comme un héros, qui était « courageux » et « avait ses combats ». Époustouflant !
 

 

Je peux vous montrer la feuille de chant où était inscrit le programme de cette veillée, pour que vous ne me preniez pas pour un mytho. Ce que je préfère, c’est quand même la « prière de Marie qui fait tomber les murs » looool : un best-of de Franc-Maçonnerie ! Les 3 lexiques de la FM y sont lisibles : lumière-textile, architecture et humanisme intégral. Je vous la cite pour que vous compreniez, en mettant en majuscules les mots les plus saillants à ce sujet : « Ô Marie, très sainte Mère de Dieu, nous vous invoquons comme Mère de l’Église, Mère de tous les chrétiens souffrants. Nous Vous supplions, par Votre ARDENTE intercession, de faire tomber ce MUR, les MURS DE NOS cœurs, et tous les MURS qui génèrent haine, violence, peur et indifférence, entre les HOMMES et entre les PEUPLES. Vous qui par Votre Fiat avez écrasé l’antique SERPENT, RASSEMBLEZ-nous et UNISSEZ-nous sous votre MANTEAU virginal, PROTÉGEZ-nous de tout mal, et OUVREZ à jamais dans nos VIES la PORTE de l’ESPÉRANCE. Faites naître en nous et en ce MONDE, la CIVILISATION de l’AMOUR jaillissant de la Croix et de la Résurrection de Votre Divin Fils, Jésus-Christ, notre Sauveur, qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen. » Le tout suivi par le chant « Regarde l’ÉTOILE ». (N.B. : Je vous promets que si vous chantez ce chant odieux à mon enterrement, je ressuscite exprès d’entre les morts et je me lèverai de mon cercueil pour vous hurler VOS GUEULES !!)
 

 

1er entretien-vidéo avec Nathalie Cardon sur la visite maçonnique de Macron aux Bernardins (avril 2018)

Fruit de mon dernier voyage et tournage à Lourdes, voici la première vidéo (d’une série de 15 entretiens) avec la journaliste et amie Nathalie Cardon, sur les thèmes les plus tabous du moment : ici, nous revenons sur la visite de Macron aux Bernardins, et sur la massive compromission des catholiques avec la Franc-Maçonnerie.
 

 

Vous retrouverez l’article associé sur ce lien.
 

N’hésitez pas à partager cette vidéo, non seulement parce qu’elle a demandé énormément de travail, mais surtout parce qu’elle est claire et peut aider bien des gens, notamment nos évêques et cardinaux. Vous êtes notre seul pub (car vous pensez bien que les médias « chrétiens » n’en parleront jamais).
 

Je compte sur vous pour la relayer, et si besoin, pour vous abonner à la chaîne YouTube, afin d’être alertés pour la sortie des autres vidéos
 

Vous pouvez aussi retrouver cette vidéo par écrit, sur le lien suivant, ainsi que les autres vidéos lourdaises : vidéo 1 sur Macron aux Bernardins, vidéo 2 sur La Manif Pour Tous, vidéo 3 sur la transidentité, vidéo 4 sur la bisexualité, vidéo 5 sur Demain Nous Appartient, vidéo 6 sur les établissements scolaires, vidéo 7 sur les groupes pastoraux d’accompagnement, vidéo 8 sur Mylène Farmer et la Bête, la vidéo 9 sur le Synode des jeunes, la vidéo 10 sur la Bête Hétérosexualité, la vidéo 11 sur la Bataille d’Armageddon, la vidéo 12 sur l’émission The Voice, la vidéo 13 sur la Réacosphère (1ère partie ; 2e partie) ; la vidéo 14 sur l’homosexualité priorité niée; et la vidéo 15 sur la Honte.
 

Bonne Ascension à chacun de vous!

L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient


 

Bonjour à tous ! En plus de la vidéo-interview, j’avais envie de vous proposer un regard inédit sur un des phénomènes médiatiques les plus populaires de France en ce moment, suivi par de nombreux jeunes et familles : Demain Nous Appartient. La saga qui prétend coller – y compris au niveau du calendrier – au plus près des réalités et des préoccupations concrètes des Français. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette série, diffusée sur TF1 depuis l’été 2017, racontant les péripéties d’une mère de famille, Chloé Delcourt (interprétée par Ingrid Chauvin), qui vit dans la ville de Sète, caracole – il faut le dire – en tête des audimats de programme de fin d’après-midi sur la télévision française. Elle diffuse énormément de messages, sciemment mais aussi inconsciemment, formate les consciences, reflète une certaine réalité et surtout une certaine direction (transhumaniste, en l’occurrence !) vers laquelle les puissants de notre pays veulent nous diriger. C’est pourquoi je l’ai suivie fidèlement depuis le départ – je n’ai pas loupé un seul épisode – et que je suis en capacité aujourd’hui de vous en fournir un décryptage honnête et original, centré (ça va vous surprendre) sur l’homosexualité et la propagande gay friendly, et sur la Franc-Maçonnerie. Car oui, Demain Nous Appartient adopte une conception très asexuée, maçonnique et bisexuelle de la sexualité ! Je vous explique cela en 7 points :
 
1) LISTING DES PERSONNAGES HOMOS DE LA SÉRIE : Voyons d’abord la forte représentativité des personnages homos dans Demain Nous Appartient : ça fait une bonne moyenne, un bon quota !
 

– Nous avons d’abord les couples homos réguliers, considérés comme définitivement homos : Sandrine Lazzari et Laurence Moiret. Elles sont même mariées, et élèvent deux enfants : Arthur (obtenu par PMA) et Lucas (fruit d’une aventure entre Sandrine et Joachim). À noter que l’actrice qui joue Laurence, Charlotte Valandrey, est une des rares personnalités du paysage artistique français à avoir faire connaître sa séropositivité (donc à bénéficier d’un capital « sympathie et compassion » très fort, héritier des combats de reconnaissance sociale de l’homosexualité). Cette séropositivité met quelque part la série à l’abri des critiques contre la propagande gay friendly que le personnage de Laurence incarne. Côté hommes, nous trouvons deux couples homos assez réguliers : Hugo Quéméré et Barthélémy Vallorta, puis Hugo Quéméré et Julien son maton.
 


 

– Nous trouvons aussi des personnages homos célibataires, considérés comme définitivement homos : par exemple, Étienne Cochard, jeune infirmier interne, ancien camarade de classe de Victoire, jadis tête de turc de ses camarades au lycée (il était surnommé « Bouboule », sûrement à cause de son obésité), et qui à l’hôpital « flashe » sur Bastien, médecin aux urgences de Sète, et petit ami de Victoire. Étienne, c’est vraiment l’archétype de « l’homo de naissance », qui l’a « toujours su » et soi-disant « toujours été ». Il y a aussi Axel Camarat, le vendeur d’armes, dont le pseudo sur les sites de rencontres, est Sexyboy. Est aussi apparu un autre bad boy homo : Hugo, 25 ans, le jeune cambrioleur et champion de kitesurf, draguant Bart Valorta. Lorsqu’il pénètre dans les luxueuses villas de Sète pour y voler, il laisse toujours, en signature très classe de ses forfaits, un bouquet de fleurs en souvenir. De plus, André Delcourt, le père de Chloé l’héroïne, fait son coming out, après un « mensonge » de plus de 35 ans.
 

 

 

– On trouve aussi des personnages homos occasionnels, non identifiés comme « homos » : par exemple Yasmine Beddiar (la nièce de Bilel), ou encore Lou Clément (l’avocate). Ce sont les instables, les paumés ou les manipulateurs, qui se servent de l’homosexualité parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent ou au contraire parce qu’ils savent trop ce qu’ils veulent et pour servir leur ambition.
 

– Il y a les personnages bisexuels, non identifiés comme « homos » : par exemple Sara Raynaud, qui est sortie occasionnellement avec Yasmine, et qui sort ensuite avec Bart Vallorta. Sara représente la jeunesse « libérée » et est l’icône de la rebellitude. Un modèle pour tous les adolescents qui se cherchent, qui expérimentent, qui se disent « bisexuels ». Il y a aussi Mimi Mathy qui joue dans la série la tante (… Pénélope) et qui, par rapport à l’homosexualité et aussi à son dégoût des hommes et de son mari (« Les mecs, tous des pourris! » lance-t-elle à sa nièce Lucie), se présente comme une « hétéro-curieuse » : dans l’épisode 201 diffusé le 24 avril 2018, lorsque Sandrine Lazzari lui révèle qu’elle est « mariée » à une femme, Pénélope répond : « Ça, c’est pas bête! Je devrais p’têt essayer! ». La semaine du 23 au 27 juillet 2018, le centre de l’intrigue de Demain Nous Appartient se focalise sur la bisexualité de l’héroïne principale Chloé Delcourt (Ingrid Chauvin) quand elle avait 18 ans (il est question de ses « plans à 3 » où elle embrassait sa copine Rose et couchait avec)… mais à part ça, c’est moi qui grossis le tableau… LOL. Enfin, dans l’épisode 265 du 9 août 2018, Bart Vallorta, pourtant hétérosexuel, vire sa cuti, et roule une grosse pelle à Hugo (Et comme par hasard, c’est précisément dans cet épisode que la Bête apparaît : c.f. la boîte de biscuits apéro).
 

 

 

 

– Nous trouvons également les personnages hétéros suspectés d’être homos : par exemple Rachel vis-à-vis de Victoire. Et un peu Victoire. Elles se rencontrent au Spoon, le bar de DNA, un soir de saint Valentin. Et ensuite, leur rupture amicale est envisagée comme une rupture amoureuse : « Moi j’ai rompu avec ma copine. » déclare Victoire à sa sœur lesbienne Sandrine en parlant de Rachel, entraînant ainsi sur elle en l’espace de quelques secondes une présomption de lesbianisme refoulé.
 

 

– Par ailleurs, je souligne que comme par hasard les personnages incarnant l’Éternel Masculin sont exceptionnellement travestis ou féminisés : par exemple, Maxime Delcourt, le « beau gosse » de la série, porte des jupes. Jérôme Cottin, le directeur machiste, aussi. Et dans l’épisode 257, pour aider son pote Dylan à coucher avec sa copine Eva, Bart (pourtant hétéro) lui propose de simuler de coucher avec lui… Dans l’épisode 399, le commandant Martin Constant, incarnation de la virilité policière, par jalousie possessive envers Victoire, se met aussi à prononcer des pensées homo-érotiques qui étonnent ses collègues (tels que Georges) : « Moi aussi je le prends comme amant. » dit-il par rapport au docteur Samuel Chardeau, qu’il suspecte d’être l’amant caché de Victoire.
 

 

 

– Il y a pas enfin des personnages transgenres et transsexuels dans DNA : déjà, sur France 3, Plus belle la vie, la série jumelle de DNA, a accueilli depuis peu son premier personnage transgenre, Clara Bommel, un jeune homme qui se sent femme et qui essaie de se faire accepter en tant que tel par son entourage. TF1 a suivi les traces de France 3 dans sa promotion hétérosexuelle de « toutes les diversités », avec l’apparition, depuis l’épisode 405, avec Morgane, la nouvelle infirmière scolaire au lycée de Sète, dont Sandrine tombe amoureuse.
 

 

2) LE CROSS-OVER AVEC LES SÉRIES GAYS FRIENDLY : En parlant justement des séries jumelles, concernant les comédiens de DNA en eux-mêmes, je ne sais pas s’ils sont homos ou pas. Difficile de l’identifier… En revanche, il y a une forte accointance entre la série Demain Nous Appartient et d’autres séries (les comédiens font la navette, les séries s’échangent les acteurs) où il y a une claire défense de l’homosexualité : Plus belle la vie ainsi que Joséphine Ange gardien. À noter que dans « La Femme aux gardénias » de Joséphine Ange Gardien, épisode diffusé en 2017 sur TF1, la comédienne noire qui joue Gwen dans Demain Nous Appartient, Sandrine Salyères, interprète le rôle de Lena Colins, une chanteuse de jazz lesbienne s’illustrant à l’affiche d’une Revue Nègre des « années folles ».
 

 

3) UN NET PARTI PRIS : Le parti pris de la série est clairement gay friendly. Les personnages homos sont toujours les gentils (à l’exception peut-être de Lou Clément, et encore, ce n’est pas clair qu’elle soit méchante). Les histoires d’amour homo sont de loin les plus stables de toutes les relations de couples dépeintes. Sandrine Lazzari est la bonne copine, la grande sœur idéale, LA confidente. Laurence est la juge la plus juste, la plus impartiale et la plus sage : c’est d’ailleurs elle qui pilote toutes les intrigues de DNA. Plus encore que Chloé Delcourt, l’héroïne en titre ! L’homosexualité occupe donc une place plus que confortable, même s’il n’en est pas question (et de loin !) dans tous les épisodes. En fait, il n’en est généralement même pas question du tout.
 

4) PARTI PRIS GAY FRIENDLY MAIS PROPAGANDE MOLLE ET SUPERFICIELLE, DONC INCONSCIEMMENT HOMOPHOBE : Dans Demain Nous Appartient, l’homosexualité n’est jamais problématisée ni remise en cause en tant qu’identité ou amour. Elle est présentée comme une option possible dans un panel de diversités amoureuses. Elle devient anecdotique (un élément exposé sur une brochette de diversités) et aléatoire (elle est traitée sur le mode de l’inversion carnavalesque, de la circonstance : cf. « La Journée de la Jupe » au lycée Paul Valéry pour lutter contre le harcèlement est proposée à l’établissement scolaire de DNA). La série, sans faire de prosélytisme ouvert (il n’y a pas de coming out ni de scène de mariage homo, par exemple ; l’homosexualité ne fait l’objet d’aucun combat et ne se voit confrontée à aucune barrière ou opposition), défend l’homosexualité sous toutes ses formes, de manière discrète et anecdotique mais visible quand même : le sentiment amoureux (avec Étienne attiré platoniquement par Bastien), le baiser homo (entre Sandrine et Lou), l’amourette adolescente (entre Yasmine et Sara), l’amitié fusionnelle (entre Victoire et Rachel), la vie de couple et la cohabitation et le mariage ainsi que la PMA (entre Sandrine et Laurence). L’homosexualité est suggérée, survolée, même si c’est déjà une propagande, mais une propagande molle. On n’est pas face à une défense courageuse. On est vraiment dans le vernis politiquement correct, à bien des égards inconsciemment homophobe, puisque l’homosexualité est tolérée, matinée d’un respect d’indifférence, mais survolée. Elle est juste représentée : pas défendue ni accusée.
 

 

À ce propos, dans DNA, il n’y a pas eu au départ d’histoire amoureuse entre hommes : c’est l’homosexualité féminine, c’est-à-dire la moins engageante, la moins tangible, et à travers elle le féminisme, qui a ouvert le bal ; jamais l’homosexualité masculine, à savoir la plus risquée/choquante socialement. L’homosexualité n’est qu’un prétexte pour « faire bien », « engagé », pour défendre un féminisme bon ton, un « droit à la différence et à la liberté », une simple inversion des sexes ludique.
 

Dans la saga DNA, on n’a même pas droit (c’est dire le manque de courage de ses réalisateurs et leur manque de connaissance du sujet de l’homosexualité) à la représentation de l’homophobie. Ils ne nous offrent pas la caricature bête et simpliste de l’Homophobe (la brute épaisse, autant homophobe que misogyne). La représentation de l’homosexualité est lisse de chez lisse. Le fait n’est ni célébré ni remis en question ni attaqué par les personnages de la série. En revanche, c’est le seul type d’union qui n’est pas considéré comme « fidèle » par le « Tueur aux alliances » qui s’attaque à toutes les femmes mariées infidèles, et donc n’est pas considéré comme « couple »… alors que pourtant, Laurence devrait être potentiellement la cible du psychopathe puisqu’elle a trompé une fois Sandrine avec Lou.
 

 

5) L’IMMORALITÉ GLOBALE DE LA SÉRIE (ET DONC SES CONTRADICTIONS) : En outre, le mal généré par la pratique homosexuelle n’est pas dénoncé : pourtant, dans la série, on voit la routine vécue dans le couple Sandrine/Laurence (couronnée par une infidélité), la stratégie d’intérêt et la manipulation mise en place par la pratique homo (Lou Clément embrassant Laurence pour lui dérober une pièce à conviction dans le cadre d’une affaire judiciaire), le manque de viabilité du couple homo (l’idylle Sara/Yasmine n’aura été qu’une amourette de vacances éphémère), l’impossibilité d’incarnation de l’homosexualité (la plupart du temps, elle reste à l’état de fantasme platonique inassouvi, et de mal-être d’adolescent, comme on peut le voir dans le cas d’Étienne vis à vis de Bastien), la criminalité (Axel Camarat est quand même vendeur d’armes et a fourni Béatrice en fusils à pompe ! Et il a dragué le flic-geek Georges – qui vit chez sa maman – sur un site de rencontres homos…), les dégâts de la PMA (assistance médicale à la procréation pour les « couples » de femmes) avec l’effacement délibéré d’un des deux parents biologiques de l’enfant obtenu. D’ailleurs, dans ce dernier cas, Demain Nous Appartient justifie et banalise cyniquement le parricide, c’est-à-dire la suppression délibérée du père. En effet, dans une scène où le personnage d’Arthur exprime sa tristesse profonde de ne pas connaître son papa (puisqu’en réalité il est né sous X à cause du caprice de ses deux « mères » lesbiennes qui l’ont obtenu par insémination artificielle – PMA – avec donneur de sperme anonyme), sa réclamation est étouffée, tournée en dérision (ses deux mamans se foutent carrément de sa plainte, en lui disant qu’elles sont là, qu’il ne va pas en faire tout un fromage de la disparition définitive de son père…) et est caricaturée en jalousie mal placée vis-à-vis de son demi-frère Lucas qui, lui, retrouve son vrai père biologique, Joaquim. Plus tard, Gabriel, l’enfant hétéro élevé par le couple Morgane/son ex-femme, interrogé pour vol de jeux vidéos (c.f. épisode 398) au commissariat, esquisse lui aussi sa souffrance de « l’homoparentalité » et du harcèlement scolaire pour avoir des « parents » homos : « Vous aussi, vous croyez que c’est facile d’avoir ça comme parents ? […] Ça fait des choix dans son coin, et c’est moi qui m’en prends plein la gueule ! ».
 

 

On voit toute l’hypocrisie et le cynisme des scénaristes de la série. C’est drôle comme les premiers à se gendarmer sur les pédophiles, le harcèlement sexuel et les violeurs d’enfants, sont aussi les premiers à cautionner le trafic d’enfants qu’est objectivement le « mariage gay » et la PMA. Les premiers qui prônent l’inversion de sexes sont aussi les premiers à la dépeindre comme le syndrome des psychopathes : par exemple, celui qui instaure dans son lycée la « Journée de la Jupe » – le proviseur Jérôme Cottin – pour lutter contre le harcèlement sexuel est en réalité le harceleur. Marc Véry, le « Tueur aux Alliances » s’attaquant aux femmes infidèles, s’identifie à la ballerine en tutu de sa boîte à musique ; et quand il s’en prend aux hommes, il leur applique du rouge à lèvres. Au bout du compte, la série se retrouve à dénoncer les conséquences dont elle chérit les causes… Elle applaudit l’homosexualité, l’inversion des sexes, voire carrément le gommage des sexes, pour ensuite en condamner les probables conséquences (viols, meurtres, troubles psychotiques de la personnalité, parricides, etc.). Super logique…
 

6) HOMOSEXUALITÉ COMME CACHE-MISÈRE DE L’HÉTÉROSEXUALITÉ : Dans la série DNA, le terrain de la défense de l’homosexualité est préparé voire appuyé par la conception souvent catastrophique des hommes (pères, fils), des femmes (mères, filles), du mariage femme-homme, des couples femme-homme qui, s’ils sont fidèles, sont presque tous passés par la case « infidélité » (Gwen et Tristan, Chloé et Alex, Léonard et Elisabeth, Jérôme Cottin et sa femme Léa, etc.). Il n’y a que les Beddiar et les Moreno pour rester fidèles… mais chez eux, c’est « culturel » (pas sacré)… donc aucun mérite. On observe un discrédit quasi systématique du mariage homme-femme aimant et de la famille (les liens du sang seraient moins forts que les liens sentimentaux), une célébration bien-pensante de l’homosexualité (les personnages homos sont les bons copains, formeraient les familles les plus solides). La fidélité est à ce point diabolisée par DNA que le défenseur de celle-ci est un psychopathe misogyne, le « Tueur aux alliances », Marc Véry. Belle image de la fidélité, et aussi des hommes… ! La gay friendly attitude cache en réalité une misandrie, un anticléricalisme, un adultère et des infanticides (avortements). Autrement dit une haine des hommes, de l’Église, du mariage et des enfants. L’homosexualité n’est pas défendue pour elle-même mais en tant que cache de réalités totalement immorales et violentes. Les personnes homos ne sont pas défendues pour elles-mêmes, ne sont pas ni reconnues ni aimées : nous sommes juste utilisées comme vitrine du Système.
 

 

7) DEMAIN NOUS APPARTIENT, LE TOUTOU DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Mais de quel Système on parle ? Du Système Macron, pardi ! C’est-à-dire la Franc-Maçonnerie, la République laïciste bobo qui sert de vitrine au pouvoir étatique français, et plus globalement mondial et antéchristique. En effet, DNA défend les valeurs républicaines (« Liberté, Égalité, Fraternité ») comme un bon toutou (le portrait présidentiel de Macron siège en bonne place à la mairie fictive de Sète ; la mention hallucinante de l’année de fondation de la Franc-Maçonnerie mondiale – 1717 – par André ; on a même eu droit à la cérémonie en mairie du « baptême républicain » du petit Noé : pourquoi pas, un jour, voir dans la série, un « mariage gay », quitte à travestir jusqu’au bout les sacrements catholiques en rituels humanistes ?). Cette série est dans le légalisme absolu : selon ses scénaristes, la Justice se réduit à la Loi (et non plus à Jésus). Autrement dit, tout serait bon et on aurait le droit de tout défendre à partir du moment où on agit dans le respect du cadre de la Loi. À DNA, par exemple, ils sont très à cheval sur la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, sur les autorisations étatiques, sur les programmes sanitaires et les règles écolos (pesticides), sur la déontologie judiciaire et criminologique, sur les nouveaux profils psychologiques de la médecine légale, sur la réglementation en matière de harcèlement sexuel et de sexisme, sur le protocole des médecins, etc. etc. Le spectateur est balloté entre le commissariat, la mairie, l’Éducation Nazionale et l’hôpital. Les réalisateurs et les héros de DNA ont un côté parfaits petits soldats de la République, élèves exemplaires de la Loi, pédagogues à la Marlène Schiappa. Ce légalisme est la Nouvelle Religion des bobos qui ont quitté la vraie (l’Église Catholique). Ils s’y accrochent comme un bébé au sein de sa mère. Avec une sincérité confondante. D’ailleurs, la base idéologique de la Franc-Maçonnerie, comme son nom l’indique, c’est la franchise et la maçonnerie (franc/maçon) : en effet, l’idée-phare des francs-maçons, en gros, c’est que l’Humain se construit et s’améliore lui-même non plus grâce à Jésus et à son Église Catholique mais grâce à la quête de sa Conscience énergétique et à ses bonnes intentions (appelées « franchise », ou « sincérité », ou « espoir », ou « optimisme », ou « foi en l’avenir », ou « passions », ou « rêves » ou « instincts » : « écouter son instinct, ses rêves auxquels on tient » comme le chante le générique). Et je vous le donne en mille, Ingrid Chauvin, l’actrice principale de la saga, avoue que le secret du succès de la série, repose sur la sincérité : « Mon travail est basé sur la sincérité. » déclare-t-elle, toujours avec ce petit rictus triste et compassé de Conscience de l’Humanité, qui la caractérise.

 

 

 

Alors à mon tour de vous le dire en toute franchise et sincérité (hihi) : Demain Nous Appartient, qui en gros nous invite à « construire l’avenir et à nous l’approprier », n’est pas qu’un navet, n’est pas qu’une série beauf, ou plutôt bobeauf, à mépriser. C’est une série homophobe (quoique gay friendly), dangereuse, franc-maçonne, à analyser et à suivre de très près. Elle nous offre un miroir parfait du Gouvernement Mondial et des Fins dernières.

 

 

 

 

 

 

Il suffit de regarder le générique, avec ses X, ses symétries aquatiques, ses compas et ses chaînes de lumière, de prêter attention aux préoccupations de plus en plus ésotérico-scientistes de la série (conscience-cerveau prise pour le nouveau dieu : instinct, prémonitions, médiumnité, intuition, coma, etc.). Ce sont les bases de la Nouvelle Religion Mondiale qui sont posées par DNA.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly

 

Vous croyez que c’est une énième vidéo de décryptage sur Mylène Farmer ? Détrompez-vous. Lassé des vidéos de fans centrées uniquement sur les goûts, mais qui ne proposent finalement aucune analyse de fond – elles en restent à la paraphrase et au folklorisme -, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et de voir avec vous, d’une part les raisons pour lesquelles Mylène Farmer plaît – ou plairait – tant aux personnes homosexuelles, et d’autre part en quoi ce que cette chanteuse nous vend est en réalité une escroquerie commerciale, voire carrément un chemin de damnation satanique (j’emploie les grands mots, mais je ne sais pas comment le dire autrement !) Je vous explique ça en 10 points, en soulignant que cet article concerne tout le monde et pas uniquement les personnes intéressées par la chanteuse : si Mylène Farmer n’avait rien à dire au monde et de notre époque, et demeurait un épiphénomène, jamais une chaîne aussi populaire que TF1 ne lui aurait consacré carrément la moitié de son Journal Télévisé de 20h, comme ce fut le cas tout récemment le 11 mars 2018.
 

 

 

1) CŒUR DE CIBLE : LES HOMOS. Il n’échappera à personne que Mylène Farmer s’adresse en particulier aux personnes homos, ouvertement et implicitement à la fois. Nous sommes son cœur de cible et elle ne s’en cache pas. Par exemple, elle a fait plusieurs couvertures de la revue Têtu ; elle a défilé en veuve noire pour le couturier Jean-Paul Gaultier (qu’elle n’hésite pas à embrasser goulument sur la bouche : c’est incestuel entre nous !) ; ses danseurs masculins sont gays ou affichent au moins un style très androgyne et une survirilité de magazine homo ; certaines chansons du répertoire farmerien sont des hymnes interlopes (« Maman a tort », « Sans contrefaçon », « L’Âme-stram-gram », « Libertine », « Désenchantée », « J’ai essayé de vivre », etc.). Mylène Farmer est la Madonna française, un cas à part du paysage musical français, qui est prescriptrice de mode. Et comme la mode est à la bisexualité, à la technicité au service de la violence pansexuelle, elle a tout pour plaire aux personnes homos et à ceux qui défendent soi-disant « leurs » droits.
 

 

 

2) Deuxièmement, Mylène plait aux homos car ELLE EST BISEXUELLE Elle n’a pas d’enfant. Elle embrasse parfois ses choristes femmes pendant ses concerts. Lors de ses shootings photos ou ses clips elle prend des positions lesbiennes – le bain avec les favorites dans « Libertine », les scènes de jalousie avec Sophie Tellier, les amantes dans « Que mon cœur lâche », etc. On ne lui connaît pas de mari ou de compagnon : Laurent Boutonnat, son mentor, ne brille pas par sa virilité, et les réalisateurs-compositeurs dont elle s’entoure non plus.
 

3) Mylène nourrit un RÉFÉRENTIEL SYMBOLIQUE HOMO inconscient… d’où l’écho qu’elle génère chez les personnes homos, comme un langage subliminal : lune, jumeaux, tauromachie, travestissement, infirmière, matricide, sang, miroir, chat, nains, etc.
 

 

4) ALLÉGORIE DU VIOL : Mylène Farmer donne corps et voix au viol (ou sentiment de viol) vécu par les personnes homos. Par exemple, elle aborde la solitude de cour d’école en reprenant « Mad World » de Tears for Fears ou dans sa chanson « Innamoramento » -, elle traite des amours déçues, elle représente la femme violée (c’est particulièrement visible sur l’affiche de sa tournée 2009 au Stade de France, qui ressemble plutôt à une tournante dans un parking), la fillette battue et abusée (dans « Comme j’ai mal », « Plus grandir », « L’Horloge », « Chloé », etc.), la prostituée vengeresse (dans « California »). Elle incarne la femme violée, névrosée, traumatisée, victime. Alors bien sûr, ça attire tous ceux qui se victimisent ou ont été réellement violés, ce qui est le cas d’une large frange de la population homo. D’ailleurs, elle montre une image du mariage, de la famille, de l’enfance, particulièrement désastreuse. Sa vision de la sexualité et du sang est horrifique, systématiquement violente.
 

 

 

5) Mylène est un PANÉGYRIQUE LGBT à elle toute seule : Elle reprend mot pour mot les phrases-slogans de la communauté gay. Ses chansons de l’affirmation de soi et de l’amour interdit sont des mini coming out ou des pamphlets de Gay Pride déguisés : « Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ? » (cf. la chanson « Sans contrefaçon ») ; « À force d’ignorer la tolérance, nous ne marcherons plus ensemble. » (cf. chanson « Rêver ») ; « Toi qui n’as pas su me reconnaître, ignorant ma vie, j’n’ai pas choisi de l’être. » (cf. chanson « Innamoramento »), « Mélancolique parfois l’envie. Elle est différence. C’est sa manière. Elle n’a pas choisi. Le gai et le triste, un jeu d’artifices, pouvoir aimer, comment le faire ? » (cf. chanson « Elle a dit ») ; « All I need is love. » (cf. chanson « Rolling Stone ») ; « La bataille est belle : celle de l’amour disperse tout. » (cf. chanson « Bleu noir ») ; « Qui te condamne ? Au nom de qui ? » (cf. chanson « Dernier sourire ») ; « Je suis d’une génération désenchantée. » (« Désenchantée ») « Les mains se sont élevées, les voix sont nouées, comme une étreinte du monde, à l’unisson, à l’Homme que nous serons. » (cf. chanson « Souviens-toi du jour ») ; « J’appelle au grand nombre le droit d’aimer. » (cf. chanson « Réveiller le monde ») « Aimer, résistance, dissonance. Love song des laissés-pour-compte. » (cf. chanson « Love Song ») ; etc. Par exemple, la chanson « Que mon cœur lâche » se veut un clip de prévention Sida en faveur du préservatif.
 

 

6) ENGAGEMENT POLITIQUE PRO-GAYS : Mylène a défendu le « mariage gay » et les lois LGBT. Tout ça au nom de la tolérance, de l’égalité, de la liberté. Elle est libertine… alors pour elle, logiquement, toutes les transgressions sont bonnes, et toutes les limites ou interdits sont soi-disant « liberticides ». La cosmovision de Mylène Farmer repose entièrement sur l’hétérosexualité, c’est-à-dire sur la sacralisation de l’altérité (et ses synonymes : « diversité », « variété », « différences »…) : dans ses chansons, elle voue un culte à une entité qu’elle appelle « l’Autre » (cf. les chansons « L’Autre », « Sans logique », « J’ai essayé de vivre », « Monkey Me », « Lonely Lisa », « City of Love », « N’oublies pas », etc.), et qui un des noms bibliques connus du diable.
 

 

7) HOMOPHOBIE GAY FRIENDLY : La pseudo discrétion et timidité de Mylène Farmer sont à l’image de la duplicité du désir homosexuel : il s’affiche sans s’assumer, ni dire son nom. Il se trahit lui-même. La pseudo « identité » ou la pratique homo sont en réalité l’homophobie, comme je l’explique dans ma vidéo sur l’homophobie. D’ailleurs, Mylène récuse d’être porte-parole de la cause gay. Son attitude dit toute l’homophobie consubstantielle à la gay friendly attitude : on soutient par devant, mais concrètement on n’aide pas les personnes homosexuelles à sortir de leurs souffrances et de leur situation.
 

 

 

 

8) MATÉRIALISME HOMOSEXUEL : Mylène est aussi matérialiste et fétichiste que les personnes homos pratiquant leur homosexualité. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle est la reine des produits dérivés, des collections autour de son nom, des artifices et des images. Elle est aussi l’artiste idéale imitée par les travestis et les personnes transgenres ou transsexuelles. Elle a compris inconsciemment que le désir homosexuel était en réalité un désir d’être objet ou image, et qu’il s’origine, comme l’explique parfaitement saint Paul dans la Bible, d’une idolâtrie et d’un attachement aux objets. Dans les chansons et les clips de Mylène Farmer, le thème des poupées est récurrent.
 

 

 

 

 

9) AMBASSADRICE DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Sans verser dans la paranoïa complotiste, Mylène Farmer développe tous les codes francs-maçons possibles et imaginables : on retrouve le lexique de l’architecture, des pierres vivantes (cf. la chanson « Rolling Stone »), de la lune et du soleil, le lexique de la lumière cosmique et des étoiles (cf. les chansons « City of Love », « Monkey Me », « À quoi je sers ? », « Interstellaires », etc.), le lexique spiritualiste de l’humanisme intégral, l’œil maçonnique, l’équerre et le compas dans le clip « Oui mais non », etc. Elle a donc tout pour créer une « communauté » implicite d’« élus », rassurés d’y reconnaître ses symboles secrets. Ses concerts sont des mini-Gay Pride et des égrégores : le public crée par une communion émotionnelle une illusion de divinité électrique. À noter que la Franc-Maçonnerie repose sur la légende du Fils de la Veuve… et Mylène se présente très souvent comme la Veuve noire (cf. les chansons « Plus grandir », « Veuve noire », « Alice », « Giorgino », « Stolen Car », etc.) et considère ses fans comme ses fils arachnéens spirituels.
 

 

 

 

 

 

10) Son POUVOIR D’ATTRACTION est SATANIQUE : Mylène a de plus en plus une voix rauque, comme celle des possédés (« C’est dans l’air », « Dégénération », « Lonely Lisa », « Rolling Stone », « Porno graphique », « Je t’aime Mélancolie », « L’Instant X », etc.). Dans les concerts de Mylène Farmer, il y a quelque chose des messes noires satanistes qui envoûtent les fidèles.
 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai assisté à deux de ses concerts, donc je sais de quoi je parle. Au Stade de France, ça m’a même mis mal à l’aise. Le caractère blasphématoire de presque tout son répertoire musical et son univers iconographique est assumé, d’ailleurs. Mylène se crucifie elle-même (dans le clip « Je te rends ton amour », par exemple), détruit des crucifix et des statues de la vierges, lâche des éclats de rire nerveux, parodie sérieusement une confession avec le diable pour confesseur, se représente en poupée vaudou transpercée d’aiguille (cf. « C’est dans l’air », « Point de suture », etc.), montre des sacrifices d’animaux morts (en particulier des oiseaux : cf. les chansons « Fuck Them All », « Que mon cœur lâche », « City of Love », etc.), et ses concerts gothiques se choisissent des scènes en forme de croix inversée et des squelettes pour gardiens. Après avoir simulé un bref instant la dévotion christique ou mariale (cf. les chansons « Avant que l’ombre », « Ave Maria », le clip « Plus grandir », le clip « Je te rends ton amour », etc.), Mylène s’en prend clairement à Jésus : dans son clip « Sans logique », par exemple, la Croix du Christ est plongée dans la boue ; dans le clip « Que mon cœur lâche », le passage de Jésus sur terre est défini comme un « désastre » par Dieu le Père, et la Croix du Christ tue dans sa chute la doublure de Michael Jackson ; dans sa chanson « Fuck Them All », la chanteuse suggère (je cite) de « faire l’amour à Marie » et donc de violer la vierge pour en faire une sainte (« Et Marie est martyre. » ; dans sa chanson « Agnus Dei », Mylène insulte carrément le Corps du Christ (« Te voir en chair, j’en perds la tête. ») ; etc.
 

 

 

 

 

À la fois les critiques confèrent à Mylène Farmer un mysticisme et une profondeur qu’elle n’a pas (elle utilise toujours les mêmes ficelles de l’illuminisme morbide et du blasphème libertin de carnaval), à la fois la chanteuse délivre effectivement un message eschatologique qui la dépasse (l’eschatologie est ce qui renvoie à la fin du monde, et très souvent, la chanteuse y fait référence : cf. les chansons « L’Instant X », « C’est dans l’air », le Millenium Tour, etc.).
 

 

Mylène Farmer développe tout un discours apocalyptique, qui n’annonce pas Jésus mais la Bête de l’Apocalypse : « Et la Bête passe et chasse toute forme de résistance. Si elle menait la danse ? » (cf. chanson « À rebours »)
 

 

 

 

 

On voit la Bête dans bon nombre de ses clips (cf. les chansons « Beyond my control », « L’Âme-stram-gram », « Monkey Me », « Comme j’ai mal ») ou bien la Marque de la Bête le 666 (cf. « Appelle mon numéro »). Dans « Si j’avais au moins », la chanteuse libère même des animaux de laboratoire. En parlant de l’Apocalypse, la figure du cavalier noir – et en l’occurrence ici de la cavalière noire (qu’on peut observer dans « Je te dis tout », « Fuck Them All », « Libertine », etc.) – n’est pas anodine. Et Mylène Farmer s’amuse à incarner elle-même la Bête volante : je pense au clip de « City of Love » (avec la créature de l’espace), au clip de « Comme j’ai mal » (avec l’insecte dans sa chrysalide), au clip de « L’Âme-stram-gram » (avec les jumelles dragons dont les langues de serpent s’unissent dans une chaîne d’union), au clip de « Sans Logique » (avec le taureau dans l’arène), à la chanson « Alice » (avec l’Araignée), au clip de « Dégénération » (avec le spectre en lévitation qui manipule tout le monde à distance), etc.
 

 

 

 

La chanteuse se met elle-même de nombreuses fois en cage (dans les clips « Fuck Them All », « Optimistique-moi », sur la pochette de son album « Innamoramento », dans ses chansons « Alice » , « Psychiatric », « Sans contrefaçon » et « Désenchantée »). En cage comme l’animal de foire ou la sorcière. Mylène se prend vraiment pour un monstre, pour le diable, pour la Bête, et en a fait – c’est le cas de le dire ! – sa griffe, sa signature. Son double inconscient et narcissique est souvent prénommé Lisa (cf. la chanson « Lonely Lisa ») ou Chloé, et elle a même écrit un conte philosophique intitulé Lisa-Loup et le conteur. Dans sa chanson « Oui mais non », elle se répète bien à elle-même : « Le Loup c’est ton nom. »
 

 

 

Bizarrement, les mots les plus employés par Mylène Farmer dans ses chansons et ses clips macabres sont les termes « Vie » et « Amour ». On voit bien tout le paradoxe pervers de sa démarche : elle donne au mal l’apparence du bien, pour finalement détruire le bien. Elle oscille, comme elle le dit elle-même dans sa chanson « Sans logique », entre deux attitudes aussi diaboliques l’une que l’autre : « De ce paradoxe, je suis complice. Sans logique, je me quitte, aussi bien satanique qu’angélique. » Qui veut faire l’ange, disait à juste raison Blaise Pascal, fait la Bête…
 

On peut rigoler tant qu’on voudra du caractère insensé, grandiloquent et narcissique des paroles des chansons de Mylène. On peut s’agacer ou tourner en dérision le caractère anodin, sur-esthétisé et barré de son « univers ». Mais soyons sûr d’une chose : Mylène Farmer se prend vraiment pour la Bête de l’Apocalypse et veut transformer ses fans en bêtes, dans tous les sens du terme « bête » : en consommateurs abrutis et en démons. Tenez-vous-le pour dit. Ce n’est pas que « léger » d’aimer Mylène Farmer. C’est dangereux. C’est un rituel satanique et maçonnique.
 

 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Décryptage précis de la visite maçonnique de Macron aux Bernardingues (article que les catholiques ne diffuseront pas car ils sont quasiment tous devenus francs-maçons)

 

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1) Le concept du Détect’ Franc-Mac :

J’ai trouvé un super outil de mesure dans mon grenier. Ça s’appelle un Détect Franc-Mac. Vraiment très facile d’usage. Il sonne dès qu’il se trouve en présence d’un franc-maçon, même profane, ou qui s’ignore. Et ce qui est fort, c’est qu’il vous indique le taux de Franc-Maçonnerie d’un texte ou d’un discours dès qu’il repère les 3 lexiques sur lesquels repose toute l’idéologie franc-maçonne :
 

1) Le lexique de la LUMIÈRE-TEXTILE

2) Le lexique de l’ARCHITECTURE ou de la CONSTRUCTION

3) Le lexique de l’HUMANISME INTÉGRAL, basé su l’Humain comme centre de lui-même, sur l’amélioration de l’Homme par lui-même et par ses propres actes de solidarité (l’Humanisme intégral est l’autre nom de la Bête de l’Apocalypse, c’est-à-dire les valeurs du Christ mais sans le Christ)
 

Voilà. Vous tombez sur un de ses trois lexiques, voire les trois, et votre Détect’ Franc-Mac s’allume tout seul ! Comme par magie ! C’est vraiment une excellente idée cadeau pour animer vos soirées entre amis ou en famille.
 

Petit bonus qui peut vous faire gagner un max de points pour le taux de Franc-Maçonnerie : c’est quand, en plus de ces trois lexiques, vous entendez une promotion ouverte de la DIFFÉRENCE en soi, de la diversité, autrement dit une promotion de l’hétérosexualité, et encore mieux, de l’homosexualité. Car en effet, l’hétérosexualité est le pilier idéologique inconscient de la Franc-Maçonnerie. Et les francs-maçons sont tous gays friendly, voire parfois homo-bisexuels pratiquants. Dans la pensée bobo franc-maçonne, la différence, ou l’Autre, est considéré(e) comme un véritable Dieu… en plus d’être un des noms bibliques du diable.
 

Et le gros bonus, c’est quand le mot « franchise » ou l’adjectif « franc » sort. Là, pour vous, ce sera le pactole ! Le Jack Pot ! Votre Détect’ Franc-Mac en explosera presque de joie tellement il sera content d’être tombé sur Super Franc-Mac en personne !
 

Dernier détail avant de vous laisser essayer : pour faire biper votre Détect’ Franc-Mac, pas besoin de pile, ni d’être officiellement initié franc-mac, ou de vous retrouver face à un interlocuteur franc-maçon. Il marche y compris sur les personnes qui se croient opposées farouchement à la Franc-Maçonnerie, qui se disent catholiques, et même sur les évêques et les cardinaux. J’ai testé sur le cardinal Sarah (mon grand copain) : on rigole tous les deux parce que sur lui, le Détect’ Franc-Mac sonne à tous les coups ! Sacré Robert…
 

Vous voulez jouer ? Alors c’est parti !
 

On va s’entraîner sur un événement qui a eu lieu récemment au Collège des Bernardingues à Paris (le 9 avril 2018), et qui fut un cas d’école pour comprendre à quel point la Franc-Maçonnerie s’est infiltrée dans l’Église Catholique actuelle, aussi bien chez les évêques que chez les journalistes pseudo « catholiques » : la visite présidentielle d’Emmanuel Macron, justement, venu pour rencontrer officiellement les représentants de la CEF, la Conférence des Évêques de France.
 

Nous allons passer plusieurs discours au scanner facétieux du Détect’ Franc-Mac… et vous allez voir comment il va s’animer comme un p’tit fou et vous indiquer le taux maçonnique des propos tenus à ce moment-là.

 

2) Les trois petits témoignages de personnes « en vulnérabilité » en préambule des discours de Mgr Pontier et du président Macron :

 

a) Mot d’accueil de Mgr Ribadeau Dumas :
 

 

Le comble de l’hypocrisie du boboïsme catholique franc-maçon, ça a d’abord été le mot d’accueil de Mgr Ribadeau-Dumas (Ribobo-Dumas ?), grand organisateur de l’événement, habillé comme un pingouin ou un chef sommelier d’un Grand Hôtel, qui a annoncé au micro le cocktail qui devait avoir lieu à l’issue des discours : « Nous nous retrouverons autour d’un cocktail que nous avons voulu simple et convivial. » Déjà, quelques jours avant la soirée, sur Famille Païenne, il nous avait le coup du « Ce sera luxueux mais pas trop » : « Il y aura bien des petits fours, mais pas de champagne. » Ouf ! Ça va mieux… J’ai eu peur que ce soit mondain, tout d’un coup !
 

 

Comme dans les galas de charité de la Jet Set, les organisateurs nous ont offert la vitrine « Solidarité » pour se donner bonne conscience juste avant de collaborer avec le Pouvoir du monde. Allez, venez les pauvres et les vulnérables ! On vous aime sur le terrain mais aussi et surtout devant les caméras ! Trois associations catholiques (l’Office Chrétien des personnes HandicapéesOCH), l’Association Pour l’Amitié (APA… pour nous appâter) ou encore la Société de Saint-Vincent-de-Paul, ont ouvert le bal de la soirée des Bernardins. Formidable. Un grand moment d’émotion. Je dirais même ÉDIFIANT et INSPIRANT ! haha. Il ne manquait plus que Aux Captifs la LIBÉRATION
 

b) Témoignage de Samuel Bénard, autiste, et de son frère Florent :
 

 

Le premier témoignage, celui de Samuel Bénard, autiste, et de son frère Florent, a fait littéralement l’unanimité (il était difficile d’arrêter la salve d’applaudissements). Mon Détect’ Franc-Mac aussi a plébiscité !
 

« Je fais partie d’une communauté Foi et LUMIÈRE. » (Samuel) ; « Le PLAN Autisme va sûrement nous aider. » (Samuel) ; « Nous vivons dans un monde bien lisse où la DIFFÉRENCE a trop rarement sa place. » (Florent) ; « C’est l’un des défis que nous lance le handicap : se rassembler, CRÉER du LIEN, grandir ENSEMBLE et continuer à AVANCER malgré tout. Cela a SOUDÉ notre FAMILLE. » (Florent) ; « Trouver des APPUIS et des FORCES NOUVELLES » (Florent) ; « Il y a Foi et LUMIÈRE que tu aimes tant. » (Florent) ; « ces FOYERS de VIE partagée » (Florent) ; « Samuel, tu es un bel exemple de COURAGE et de PERSÉVÉRANCE. À tes côtés, Samuel, j’ai vu BRILLER des TRÉSORS d’HUMANITÉ. » (Florent) ; « Merci. Merci de m’avoir aider à devenir l’HOMME que je suis. Tu es ma fierté. Ma joie. Mon ROCHER. » (Florent à son frère Samuel, dans un vibrant hommage humaniste rocailleux)
 

c) Témoignage de Vanina Desanges et Charles Plumet :
 

 

Ensuite, ça a été la SOCIÉTÉ Saint Vincent de Paul. Là encore, un festival de lumière, de textile, d’architecture et d’humanisme… :
 

« J’ai dit à Charles que j’étais ARTISTE PEINTRE que mon APPARTEMENT était en DÉSORDRE. » (Vanina) ; « Charles a passé des COMMANDES de PEINTURES. Je lui ai fait des TOILES d’apôtres que je ne fais pas d’habitude. » (Vanina) ; « Découvrir L’AUTRE, c’est DÉPASSER sa difficulté. » (Charles) ; « en ouvrant sa PORTE » (Charles) ; « C’est ça qui compte le plus : c’est que les deux S’ENTREMÊLENT dans ma vie : à la fois ce REGARD d’amour et à la fois ce REGARD de CONSTRUCTION qu’on peut avoir TOUS ENSEMBLE. » (Charles) ; « On INVENTE. On INVENTE en permanence des MOYENS pour AVANCER. » (Charles à propos de Vanina).
 

d) Témoignage de Martine Zacharie et Marine Barberot :
 

 

Troisième et dernier témoignage, celui de Martine Zacharie (l’APA, Association Pour l’Amitié) et Marine Barberot : toujours top Franc-Maçonnerie ! (Et ne me qualifiez pas d’ignoble insensible qui ne reconnaîtrait pas la beauté du travail des bénévoles de ces associations sur le terrain : on peut être tout à fait dans une association caritative, fût-elle « d’inspiration catholique », aller à la messe tous les dimanche, être carrément prêtre ou évêque, ET pourtant être franc-maçonnisé !)
 

« J’ai vécu dans la rue à la suite de la perte de mon LOGEMENT. » (Martine) ; « Ils m’ont ouvert leur PORTE. » (Martine) ; « ASSOCIATION ancrée sur la VALEUR de l’AMITIÉ. Les LIENS amicaux, c’est très important entre COLOCATAIRES. » (Martine) ; « retrouver une dimension en tant que PERSONNE, et retrouver sa propre DIGNITÉ » (Martine) ; « J’ai trouvé beaucoup de BIENVEILLANCE et d’AIDE. » (Martine) ; « C’est aussi chacun avec une AUTRE. Ensemble. Pour apprendre à se connaître MIEUX. À vivre une VIE DE FAMILLE, finalement. » (Martine) ; « personnes qui soient mal LOGÉES » (Martine) ; « pas assez de STRUCTURES pour les AIDER, ou de SOUTIEN. » (Martine) ; « poussée par cette CONVICTION qu’il est souvent RICHE de sortir de sa zone de confort, de ne pas se laisser endormir, de NE PAS ACCEPTER L’ORDRE ÉTABLI. » (Marine) ; « On arrive à VIVRE ENSEMBLE les unes avec LES AUTRES. » (Marine) ; « Ce qui me FRAPPE à l’APPART, c’est de vivre ces LIENS d’AMITIÉ, de FRATERNITÉ, qui sont très RICHES, entre les COLOCATAIRES, et qui ÉVOLUENT chaque jour, et qui nous paraissent vraiment FONDAMENTAUX pour l’ÉQUILIBRE de toute PERSONNE HUMAINE quelle qu’elle soit. » (Marine) ; « L’INTUITION de l’APA, c’est vraiment de RÉINVENTER LE VIVRE-ENSEMBLE. En étant CONVAINCU que le PROGRÈS de notre société française RÉSIDE dans la manière dont on fera vivre cette VALEUR RÉPUBLICAINE DE FRATERNITÉ entre nous. » (Marine)
 

3) Discours de Mgr Pontier (ou « Pont-Thiers », ou « Triple Pontage », pour les intimes ^^) :


 

En écoutant Mgr Pontier, le grand chef de la Conférence des Évêques de France, j’ai été vraiment alarmé de l’imprégnation maçonnique qu’il traduisait dans le clergé catholique (il a commencé d’ailleurs exactement comme le discours présidentiel qui l’a suivi, avec la même utilisation de l’adjectif « éclairant »… comme si ces deux discours étaient jumeaux et avaient été pré-rédigés par un seul et même groupe), même si évidemment, le discours de l’évêque fut moins catastrophique que celui de Macron car il collait légèrement plus à la réalité sacramentelle et liturgique catholique… mais à peine plus. On est proche du gros foutage de gueule sincère :
 

« Nous puisons dans la Fête de Pâques une ESPÉRANCE ÉCLAIRANTE qui nous amène à une absolue certitude en la dignité de tout être HUMAIN créé à l’image de Dieu. » ; « Nous avons tous ici une AMBITION COMMUNE ou une responsabilité partagée : celle de contribuer à la QUALITÉ de la VIE COMMUNE dans notre pays. » ; « Notre pays a apporté sa contribution à l’AVANCÉE des IDÉES et à l’avènement de sociétés PLURIELLES. Sa devise ‘LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ’ résonne comme une DYNAMIQUE SAGE et PORTEUSE de BONHEUR, mais aussi comme une TÂCHE toujours à reprendre ou à CONSOLIDER, tellement la RECHERCHE de l’intérêt personnel peut entraver celle du BIEN COMMUN. » ; « Il nous apparaît que regarder en face la fragilité des existences HUMAINES, c’est reconnaître qu’elle n’est pas sans FRUITS, et que même peut-être elle est à l’origine d’un APPROFONDISSEMENT HUMAIN, d’un DÉPASSEMENT de soi qui ouvre à du MEILLEUR. La GRANDEUR d’une SOCIÉTÉ se MESURE à sa CAPACITÉ à ENTROURER les plus fragiles de ses membres. Et c’est à cela qu’on peut la qualifier de plus ou moins HUMAINE. » ; « L’Église catholique considère la famille comme un des PILIERS de la VIE en SOCIÉTÉ. En elle, s’expérimentent l’accueil INCONDITIONNEL de chacun, la fidélité, l’intergénérationnel, les transmissions de VALEURS et le SOUTIEN en TOUTES circonstances. Les Français plébiscitent la FAMILLE parmi les réalités qui leur paraissent ESSENTIELLES. Leur désir est de FORMER une FAMILLE UNIE, PORTEUSE d’AMOUR et d’AFFECTION. » ; « [Soyons attentifs aux] DROITS de l’enfant. » ; « Ce sont nos RELATIONS, nos AFFECTIONS, qui nous permettent de VIVRE. Il y va du caractère HUMAINS de nos SOCIÉTÉS et de nos VIES, de celui de savoir PUISER EN SOI les FORCES de la FRATERNITÉ VÉCUE. La SOCIÉTÉ se doit d’OFFRIR des PERSPECTIVES de VIE, d’AMITIÉ, de TENDRESSE, de COMPASSION, de SOLIDARITÉ. » ; « Les États Généraux de la bioéthique permettent d’EXPÉRIMENTER le DIALOGUE au sein d’une SOCIÉTÉ devenue de plus en plus PLURIELLE. DIALOGUER suppose que chacun puisse s’exprimer et être écouté et que TOUS sachent VIVRE le RESPECT, la TOLÉRANCE, la compréhension MUTUELLE. Durant le siècle précédent la société française a su trouver les CHEMINS de l’APAISEMENT. Le PRINCIPE de la LAÏCITÉ de l’État a permis à la séparation des Églises et de l’État de trouver la JUSTE manière de VIVRE ENSEMBLE dans le RESPECT légitime des DIFFÉRENCES. » ; « L’AVENIR se BÂTIRA dans la CONFIANCE, le RESPECT, L’AMOUR DU PAYS ou alors il s’enfermera dans des rejets dangereux incapables d’OFFRIR une VIE PAISIBLE et bénéfique pour tous. Ces contextes nouveaux ne doivent pas conduire à se méfier les uns des AUTRES mais à se connaître MIEUX. Habités par des CONVICTIONS DIVERSES, en particulier religieuses, nous devons PUISER dans nos TRADITIONS pour y retrouver LE MEILLEUR de ce qu’elles PORTENT : l’AMOUR du FRÈRE, l’HOSPITALITÉ, la fraternité. S’agissant des religions, nous EXPÉRIMENTONS au PLAN national la possibilité de la RENCONTRE dans le RESPECT, l’interpellation et l’ACTION COMMUNE. C’est ENSEMBLE que SE CONSTRUIT une nation, qu’elle VIT, S’ENRICHIT, DÉPASSE LES CLICHÉS. » ; « Il s’agit pour nous, Église catholique, de PRENDRE notre PART dans l’avènement d’une SOCIÉTÉ JUSTE, FRATERNELLE et SOLIDAIRE grâce au DYNAMISME et à l’ENGAGEMENT de nos fidèles ACTIFS dans la VIE de la SOCIÉTÉ. Je veux saluer ici les représentants des ASSOCIATIONS et SERVICES d’Église qui ont un rôle si important dans la CONSTITUTION d’un TISSU SOCIAL OUVERT À TOUS. Nous PORTONS le souci du BIEN COMMUN. » ; « Il faut oser le reconnaître : le mot ‘ÉGALITÉ’ de notre devise RÉPUBLICAINE est loin d’avoir donné toute sa MESURE. » ; « C’est à partir des BESOINS des plus pauvres que pourra SE BÂTIR une nation FRATERNELLE, JUSTE et SOLIDAIRE. » ; « Le Pape François, dans son encyclique ‘Laudato Si’ a développé le concept de ‘MAISON COMMUNE’, explicitant que tout est LIÉ et que nous sommes TOUS LIÉS les uns aux AUTRES. Ainsi pouvait-il écrire au numéro 194 ‘Un DÉVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE et ÉCONOMIQUE qui ne laisse pas un monde MEILLEUR et une QUALITÉ DE VIE INTÉGRALEMENT SUPÉRIEURE ne peut pas être considéré comme un PROGRÈS.’ » ; « Le Pape nous rappelle que si tout est LIÉ, l’économie est AU SERVICE DE L’HOMME parce que C’EST L’HOMME QUI EST AU CENTRE DE TOUT. » (Ah bon ? Moi, j’croyais que c’était Jésus… Excusez-moi…) ; « Il nous faut trouver les issues POLITIQUES seules PORTEUSES D’AVENIR. » (C’est vrai que le temporel est supérieur au spirituel… hum hum…) ; « On ne saurait oublier la place de ceux qui y TRAVAILLENT et qui sont appelés par ce TRAVAIL à DÉPLOYER LEUR HUMANITÉ en trouvant un SENS à leur TRAVAIL. LA QUESTION DU SENS EST AU CŒUR DE NOTRE VIE SOCIALE : avec d’AUTRES, nous pensons qu’une partie de la réponse se trouve dans le DON DE SOI, dans la gratuité d’une RELATION, dans un AMOUR PARTAGÉ, un ACCUEIL LARGE. » ; « ENSEMBLE nous pourrons faire en sorte que l’ACCUEIL de celui qui frappe à notre PORTE, fasse l’objet d’un CONSENSUS dans l’OPINION PUBLIQUE et pas uniquement dans le MONDE ASSOCIATIF. Permettez-moi d’ajouter que le nombre de MINEURS, isolés et fragilisés nous touche profondément, nous AUTRES et nous. Trop de repli sur soi ou de peurs entretenues empêchent l’ÉLABORATION de PROJETS SOLIDAIRES, ACCUEILLANTS et RAISONNABLES. Nous savons que cet objectif nécessite l’ENGAGEMENT DE TOUS, POUVOIRS PUBLICS, TISSUS institutionnels, ASSOCIATIFS et aussi INDIVIDUELS. Bien des GÉNÉROSITÉS existent dans notre pays qui ne demandent qu’à S’EXERCER. De nombreux jeunes adultes sont sensibles à ce drame et sont prêts à VIVRE des TEMPS D’ACCUEIL, de SOLIDARITÉ et de FRATERNITÉ. » ; « Les COMMUNAUTÉ chrétiennes du Moyen Orient sont indispensables à la PAIX, à la RENCONTRE, et au RESPECT de TOUS. Notre pays a une tradition de SOUTIEN de ces populations. Il a un rôle majeur à tenir dans la recherche de la PAIX et de la JUSTICE. » (Mgr Pontier sait-il qu’un catholique ne défend que la « Paix de Jésus » et non « la Paix » du monde ?) ; « [Nous voulons] d’une nation qui n’a pas peur de ses COMPOSANTES ; d’une nation qui permet aux LIBERTÉS INDIVIDUELLES de S’EXPRIMER et qui le fait en faisant RESPECTER par TOUS le souci du BIEN COMMUN et celui de l’ORDRE PUBLIC ; d’une nation qui a suffisamment CONFIANCE EN ELLE-MÊME pour ASSUMER sa DIVERSITÉ ; d’une nation encore qui ESPÈRE en sa jeunesse, lui fait CONFIANCE et lui offre les MEILLEURES CHANCES pour sa FORMATION et son AVENIR ; d’une nation OUVERTE sur les AUTRES pays et qui sait PROMOUVOIR des ALLIANCES CONFIANTES. Dans cette VISION d’une NATION OUVERTE et APAISÉE, loin de la violence véhiculée par certains, notamment grâce à l’anonymat des RÉSEAUX sociaux, les MÉDIAS ont un rôle éminent à jouer pour mettre en valeur non seulement la face dramatique mais aussi la FACE MAGNIFIQUE DE NOTRE MONDE. Ils sont aujourd’hui une VRAIE FORCE, un ATOUT pour entretenir un débat FRUCTUEUX et CONSTRUCTIF pour notre pays. » ; « L’Église catholique donne à voir le visage d’une communauté aux MULTIPLES VISAGES, de TOUTES origines, LIÉES à tous les continents. » ; « Notre foi religieuse exige cette OUVERTURE et nous ENGAGE dans le SERVICE des HOMMES. Nous aimons ce temps qui est le nôtre et avec tous ceux qui le souhaitent nous nous EMPLOYONS à le RENDRE PLUS FRATERNEL et PLUS JUSTE. Je saisis cette occasion pour lancer un appel : celui de nous ENGAGER avec DÉTERMINATION et CONFIANCE dans une MEILLEURE CONNAISSANCE les uns des AUTRES et dans l’OUVERTURE aux AUTRES de chacune de ses COMPOSANTES. Et s’il faut désigner un ORDRE de priorité, je propose de commencer par AMÉLIORER le SORT des plus fragiles, parce que c’est ainsi que SE CONSTRUIT et S’APPROFONDIT la CONFIANCE EN LA NATION. » (Euh… la confiance en Jésus, on s’en bat ?…) ; « Le Colonel Arnaud Beltrame nous a montré de quoi est CAPABLE L’ÊTRE HUMAIN quand il est HABITÉ par l’IDÉAL DE DÉFENDRE SON PAYS et celui de savoir faire face aux situations les plus inattendues qui nécessitent un CHOIX DÉCISIF. DONNER SA VIE ET DONNER LA VIE SONT LES PLUS GRANDES CHOSES DE L’EXISTENCE. » (C’est écrit où dans la Bible, ça ? Jésus a subordonné cette maxime à sa propre personne, je crois.)
 

Pour se justifier de s’abaisser à l’idéologique franc-maçonne de l’humanisme intégral, Mgr Pontier a cité également l’encyclique L’Amour dans la Vérité (2009) du Pape Benoit XVI, où il est question d’encourager « de manière radicale la possibilité même d’un développement humain intégral ». Et la seule opposition molle à l’homosexualité, qu’il n’a même pas le courage de nommer, il l’a faite sur le mode évasif (« Nous nous sommes exprimés déjà sur tous ces sujets et le ferons encore » : Ah bon ? Quand avez-vous traité d’homosexualité à la CEF ?) ou sur le mode interrogatif (« Faut-il aujourd’hui permettre que la loi prive des enfants de père ? Est-ce bien raisonnable ? ») Waouh… super impressionnant. Macron, preux défenseur de « toutes les familles », de la « dignité à offrir aux plus fragiles et à tous les enfants », preux défenseur de « l’Amour », peut trembler face à une menace pareille…
 

À noter que dans le discours de Mgr Pontier, il semble très important de PUISER (Mais quel puits il creuse ? Pas celui de l’Eau vive, visiblement. Plutôt le puits CCFD…), de manger des FRUITS (les fruits reviennent souvent dans ses mots), ainsi que d’OFFRIR (Pour la prochaine campagne de pubs du denier du culte, il pourrait poser pour un slogan genre « L’Église : le plaisir d’offrir » : ça serait une bonne idée. Le problème, c’est que c’est la personne du Christ que tout catholique se doit d’offrir : pas des cadeaux ni des dons ni des « valeurs évangéliques à transmettre » ni son temps, ni même sa propre vie ! C’est la vie du Christ, bon sang !). Mgr Pontier insiste aussi beaucoup sur le mot « Dynamisme »… mais il semblerait que ce soit plutôt l’énergie électrique de la dynamo… et non la force fragile du Christ en Croix (d’ailleurs, lui comme Macron se contrefichent de Jésus, qu’ils n’ont même pas cité une seule fois). Tout comme le président de la République, Pontier est très attaché au verbe « porter » qu’il répète plusieurs fois, et semble aspiré à la tranquillité (« la paix », « l’apaisement » sont des mots qu’il utilise fréquemment), à la « qualité de vie » (ça colle vachement bien avec le Chemin de Croix, ça… ou bien la maison de retraite…). Enfin, je vois qu’il a une forte tendance à confondre la « foi » avec la « confiance »… or la foi est la confiance en Jésus et aux autres : la confiance toute seule, on ne sait pas à qui elle fait « confiance », justement !
 

4) Discours de Macron :


 

Si le discours de Mgr Pontier constituait un bon marche-pied, le discours de Macron aux Bernardingues, était un monument (c’est le cas de le dire !) franc-maçon, qui a fait exploser le compteur du Détect’ Franc-Mac !
 

Tout d’abord, sur le lexique LUMINO-TEXTILE, il a été imbattable : « âge d’or », « surplomb », « parenthèse dorée », « argent », « éclairante », « éclairage », « éclairer notre société », « riche », « enrichir », « ressorts », « ardente », « brûlent », etc. Lucifer, c’est l’ange de lumière qui porte la lumière. Le verbe porter/apporter a été cité 20 fois. Et « les anges » ont également été cités. Ensuite, Macron nous a parlé 8 fois d’une « force », 6 fois d’une « énergie », 8 fois du « regard » et des « yeux », 5 fois d’une « tension » ou « intensité », 3 fois d’une « flamme » dont il n’a évidemment pas décliné l’identité. « Cette flamme commune dont je parlais tout à l’heure à propos d’Arnaud Beltrame fait partie de notre histoire et de ce qui toujours a guidé notre pays. Le retrait ou la mise sous le boisseau de cette lumière n’est pas une bonne nouvelle. » On se serait cru face à un alchimiste dans son laboratoire : « instille », « forgés » (2 fois), « mutation », « transforme » (2 fois), « conversion » (3 fois). Macron a beaucoup insisté aussi sur les « racines » (mot répété 7 fois), la « sève » (2 fois), sur les « liens » (3 fois) : « entrelacées », « attaché », « attachement », « liant », « la déchirure », « défait », « connecter », « démêler », « L’étoffe même de la nation menace de se déchirer », « réparer », « l’Union Sacrée », « dialogue », « l’alliance », « la main qui se tend », « tendre la main », « croiser », etc. Et les liens, contrairement aux sacrements, sont précisément le type d’attaches qui enserrent les âmes humaines aux démons. Le discours de Macron, aussi excessif que cela paraisse à première vue, avait tout l’air d’un pacte luciférien.
 

 

En y regardant bien, on peut facilement se rendre compte de ce qui s’est passé réellement aux Bernardins lundi dernier : c’était un envoûtement faustique collectif. Macron s’est pris pour le Christ. Faites une recherche du nombre d’occurrences dans son discours des Bernardins des mots « chemin » (6 fois), « vérité » (6 fois), « vie » (29 fois) ! Il a laissé entendre implicitement qu’il était « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Et les 3 « dons » (mot cité 12 fois) demandés aux catholiques, qui au départ m’ont fait pensé aux trois fées de la Belle au bois dormant avec l’histoire de la quenouille de Maléfice et des 3 dons, était en réalité une parodie sincère de crèche républicaine, où Manu s’est placé au centre des rois mages lui offrant l’or, l’encens et la myrrhe (le mot « crèche » est d’ailleurs sorti). Il a joué le grand Seigneur, a remplacé la grâce par le don, et a coupé le don offert aux catholique de son donateur, Jésus. C’est aussi grave que ça.
 

 

En plus, en se penchant de plus près, ces demandes de dons sont en réalité une manière démagogique et infantilisante de nous imposer les choses en ayant l’air de nous honorer : « Le premier don que je vous demande est celui de l’humilité du questionnement, un questionnement non injonctif. » = traduction « Je vous demande de fermer votre gueule » ; « Et la première liberté dont l’Église peut faire don, c’est d’être intempestive. » = traduction « Soyez des rebelles… à votre propre Église ! » J’exagère ? Pas du tout. Alors que le catholicisme est fondé sur le renoncement (à soi-même, au mal), Emmanuel Macron a appelé, comme il l’avait fait devant le Conseil de l’Europe, à suivre (je cite) « l’Esprit de renoncement ». Et aux Bernardins, il a fait de même avec les catholiques : à 5 reprises, il a exhorté à ne « jamais renoncer » : « La première liberté dont l’Église peut faire don, c’est d’être intempestive. » Son discours était luciférien, antéchristique et anti-catholique. Comme par hasard, Macron n’a jamais cité une seule fois le nom de Jésus, qui est pourtant le maître des catholiques. Pour lui, de toute façon, Jésus n’est pas Dieu.
 

Un gros cube, un p’tit cube, c’est l’heure que Macron t’entube


 

Poursuivons avec le deuxième lexique macronien maçonnique qui est identifié lundi par le Détect’ Franc-Mac : celui de l’ARCHITECTURE et de la CONSTRUCTION : « plan », « tenue », « mur », « une architecture », « artistique », « peinture », « cet agir technique », « évolution technique », « centres », « résidence », « héberger », « habitent », « centres d’hébergement », « reconstruire », « socle », « aux marches de la République », « ne restez pas au seuil », « pétrissent le temporel », « poids », « matière », « la trace », « gravée », « repères », « schémas », « établir des règles », « comme un tremblé au sens pictural du terme », « modèle », « creuse », « creusé », « au creux », « profond » (6 fois), « le trésor véritable de chaque citoyen », « enfoui », « soulever », « œuvre » (3 fois), « projet », « restaurer », « vivre de son travail », « redresser la dignité la plus fondamentale », « l’inauguration », « l’exercice », « changer les pratiques », « fortifiée », « j’ai fixé », « point fixe », « stabilité », « équilibre » (répété 3 fois), « ce trait commun », etc. Les francs-maçons tiennent beaucoup à cette idée de lignée, de droiture, de rectitude, de verticalité pyramidale. Dans une interview accordée au JDD le 12 février 2017, Macron déclarait ceci par rapport à sa conception de l’autorité divine : « Comment se construit le pouvoir charismatique ? J’ai toujours assumé la dimension de verticalité, mais, en même temps, elle doit s’ancrer dans de l’immanence complète de la matérialité. Je ne crois pas à la transcendance éthérée. »
 

Aux Bernardins, le mot « construction » a été répété 6 fois par le président, le mot « fondation » 12 fois. Macron s’est visiblement pris pour un chef de chantier maçonnique, pour Pharaon ou encore le grand maître-potier Judas : « Le politique et l’Église partagent cette mission de mettre les mains dans la glaise du réel. », « Le travail que vous accomplissez n’est pas un pis-aller, mais une part du ciment même de notre cohésion nationale. » ; « C’est à un travail de refondation auquel il nous faut, ensemble, nous atteler. » ; « Ne renoncez pas à la République que vous avez si fortement contribué à forger. Ne renoncez pas à cette Europe, dont vous avez nourri le sens. Ne laissez pas en friche les terres que vous avez semées. Ne retirez pas à la République la rectitude précieuse que tant de fidèles anonymes apportent à leur vie de citoyen. » Et les chefs catholiques présents étaient tout flattés et frétillants d’être traités comme des ingénieurs, d’être responsabilisés et investis d’une mission de construction qui n’est pas la construction de l’Église. Honte à eux se s’être laissé enfumer, corrompre, ce soir-là !
 

La Franc-Maçonnerie se caractérise par un fort corporatisme autour des arts et des métiers (de la pierre en particulier) : et Macron, dans son discours, n’a pas arrêté d’y faire mention : « bâtisseurs de cathédrales », « coopération », « activités de travailleurs », « l’action associative », « fraternité », « associations » (6 fois), « le travail partagé », « des mouvements comme l’Œuvre d’Orient », « refondateurs », « Inventeurs » (2 fois), « mineurs », « ingénié », etc.
 

Le projet de Macron, même s’il s’habille de spiritualisme messianiste (il a parlé 3 fois de « Mission ») et de références catholiques (le Pape actuel et les grands penseurs catholiques sont abondamment cités : pas les saints, comme par hasard…), est purement pragmatique, froid, matérialiste et réaliste : le mot « réalité » est sorti rien moins que 19 fois, le mot « action » 13 fois, le mot « travail » 14 fois, le verbe « faire » 19 fois, le mot « devoir » 9 fois (les Compagnons du Devoir sont d’ailleurs connus pour être devenus une loge franc-maçonne), le mot « règles » 5 fois ! Macron, c’est vraiment l’Exécutant, l’Architecte-bulldozer qui est là pour exécuter une tâche, bâtir un monument. Avec ou sans nous. Et qu’on le veuille ou non.
 

Le bâtiment qu’Emmanuel Macron ambitionne de construire avec l’Église Catholique « de » France, plus que la République qu’il décrit souvent comme une maison ou un palais, plus que l’Europe (mot qu’il emploie 11 fois), c’est l’Humanisme intégral, l’autre nom de la Bête de l’Apocalypse, comme l’explique à très juste raison le frère Samuel, exorciste bénédictin. Macron parle par exemple de (je le cite) « graver dans le réel ce qui doit être le premier devoir du politique, à savoir la dignité de l’homme ». Les mots que Macron a les plus employés dans son discours de lundi étaient « politique » (48 fois), « engagement » (44 fois) et « Homme » (30 fois). Et en plus des concepts humanistes ineptes hérités des Lumièressolidarité », « espoir », « chance », « idéaux », « tolérance », etc.), il y en a un qui plaît beaucoup à notre Empereur jupitérien : c’est celui de « Sens », mot répété 16 fois, et qui a retenu mon attention. « L’Église est cette source qui fait de la question de la quête, le cœur même du sens. » « Nos fins communes sont la dignité et le sens. » (Hmmm, ça m’étonnerait, ça…) En passant avec mon pote Kocelia aux Bernardins l’après-midi qui a précédé la conférence, j’ai vu que les catholiques francs-maçons avaient installé une expo centrée sur la « Quête de sens » (merci Radio Notre-Drame…). À noter au passage que la « quête » est un leitmotiv de la Franc-Maçonnerie. J’dis ça, j’dis rien…
 

Dans son discours, Macron a repris également à son compte des vocables appartenant à la base au registre catholique, mais pour les vider de Jésus : « chrétiens » (9 fois), « catholique » (39 fois), « Église » (32 fois), « dignité » (10 fois), « esprit », « souffle » (il parle du « souffle de l’Histoire » mais il ne précise pas de quel esprit il s’agit, évidemment, car ce n’est pas le Saint Esprit !), « espérance », « vie », « mystère » (« ce mystère de l’humanité qu’on appelle la sainteté »), « sacrifice » (3 fois), « martyr », « une théologie humaine ». En bouche de Macron, les saints sont magiquement remplacés par les « héros » (mot répété 3 fois).
 

Enfin, dans son discours aux Bernardins, notre président s’est carrément fait le chantre de la Franc-Maçonnerie (en soutenant par exemple que l’héroïsme du colonel Arnaud Beltrame, mort récemment en donnant sa vie en l’échange d’une otage, s’était autant inspiré de son catholicisme que – je cite – « nourri par son parcours maçonnique » : tout serait finalement une question de points de vue…). D’ailleurs, Macron a fait lundi soir l’éloge des concepts-phare de la Franc-Maçonnerie mondiale : l’« imaginaire » (qui est en réalité l’un des noms du mal, comme l’a démontré fort justement Sartre), « l’amélioration » (concept cité 4 fois), la « Révolution » (idéologie adorée des illuminati laïcistes et républicanistes), la « connaissance » (concept gnostique qu’il a valorisé quand il a parlé d’« accroître la connaissance mutuelle des peuples »), le « devenir » (concept deleuzien et soixante-huitard), l’héraldique et le symbolisme (toute la Franc-Maçonnerie repose sur l’hermétisme et le symbolisme : dans son discours, Macron a employé les mots « symboles », « signes », « emblème »), le « Temps » (Macron a utilisé 19 fois le terme, et n’oublions pas qu’il s’autoproclame « Maître des Horloges »), le « Destin » (toute la mystique franc-maçonne repose sur une conception romantique et platonicienne de l’existence humaine… et Macron a hérité de ce fatalisme cynique et mélodramatique puisqu’il voit le monde sous forme de – je cite – « théâtre d’ombres », et qu’il a parlé explicitement du « retour du tragique ». D’ailleurs, pas aux Bernardins mais récemment, il commence de plus en plus à se justifier laconiquement de conduire la France vers une soi-disant « inévitable » Troisième Guerre mondiale, sous prétexte que notre pays a vécu 70 années de paix, qu’elle en a bien profité, mais que ça s’éternise trop et qu’à un moment donné, pour retrouver l’ordre, l’équilibre et la pureté, et nettoyer tout le désordre, il faudra que ses compatriotes consentent à en passer par une phase de chaos bien méritée. Ordo ab chaos, comme dirait l’autre…).
 

En parlant de l’Autre, justement – et je finirai par là mon analyse du discours de Macron aux Bernardins –, Emmanuel Ier y fait mention en tant que « personne » à 8 reprises, quand même ! : « Ils attendent tout de l’autre. », « la part effrayante de l’autre », « des familles où l’un croit et l’autre non », etc. En bouche de Macron, l’Autre prend principalement 2 visages : 1) l’islam (et en plus, à en croire monsieur le président, nous, catholiques, sommes censés lui faire bon accueil : je le cite « Je range la volonté de l’Église de renforcer le libre dialogue avec l’islam dont le monde a tant besoin. ») ; 2) l’hétérosexualité (et ses synonymes : « diversité », « disparité » « pluralisme », « toutes les minorités », « de mille manières », « les universels », et bien sûr, « homosexualité » : il a trouvé le moyen de placer sa défense des « familles homosexuelles » entre guillemets).
 

 

Je vous dis : mon Détect’ Franc-Mac a explosé suite au discours des Bernardins. Pourtant, il était tout neuf. J’aurais peut-être pas dû le prendre avec mes gants blancs aussi… j’suis trop conne, aussi.
 

 

À part ça, Mgr Ribadeau-Dumas, le père Grosjean, le père Burgun, Jean-Pierre Denis et Gérard Leclerc, ont trouvé le discours présidentiel « remarquable »… Ils ne sont pas du tout rentrés en Franc-Maçonnerie…

 

5) L’emballement des médias catholiques et la complicité des évêques :

Ce discours des Bernardingues était juste un exercice de style où Macron a manié tous les concepts francs-maçons de construction de soi par la bonne intention (constructive, solidaire, spiritualiste) et par une énergie lumineuse que serait l’Homme. Et comme nos évêques et nos journalistes ont refusé d’écouter ceux qui analysent le jargon de la Franc-Maçonnerie, effectivement, par orgueil, ils sont devenus eux aussi aveugles. Ils ne sont pas contents qu’on leur révèle leur naïveté, mais elle est réelle !
 

KTO, la télé « catho » du Système


 

Ce qui me choque, c’est d’abord la quasi unanimité que le président a générée autour de lui, auprès des catholiques ordinaires, des prêtres, des évêques et les journalistes cathos y compris gauchos. Véronique Margron et compagnie étaient tous enthousiastes. Les seules critiques négatives qu’il a eues ont porté sur les intentions prêtées (séduction et récupération des cathos) ou sur la méfiance (« Il dit ça mais on verra dans les faits. Restons prudents », « Il n’a pas traité des problèmes de fond… Ne tuons pas l’ours avant de l’avoir tué… »), mais pas des critiques du contenu. Le caractère antéchristique, satanique et maçonnique, pourtant criant, de l’événement n’a pas été identifié, ni dénoncé (à part par Jeanne Smits : bravo à elle). Les rares esprits critiques ont vu la flatterie, mais pas sur quoi elle repose (la Franc-Maçonnerie). Cet aveuglement est en grande partie dû à la justification massive des catholiques de l’hétérosexualité et de l’Union Civile, donc de l’homosexualité (cf. mon livre Homo-Bobo-Apo). Et là, je peux vous dire que l’Église Catholique rentre dans sa plus grande nuit.
 

Les bobos lyonnais (pléonasme) étaient là !


 

Au sujet de la très corrompue petite caste des journalistes pseudo « catholiques » (KTO, Famille Chrétienne, Aleteia, Radio Notre-Drame, le Salon Beige, pour ne citer que les principaux organes de presse), la quasi majorité d’entre eux sont devenus fous. Et la conférence des Bernardins constitue un formidable cas d’école pour s’en rendre compte. Ils sont allés jusqu’à qualifier les paroles de Macron de « prophétiques », comme Gérard Leclerc sur France Catholique, d’« historique » et d’« inspirée » (je cite) : « La réponse du Président fut portée par une INSPIRATION dont on cherchera en vain l’analogue dans l’histoire de la République française. ». Beaucoup de médias catholiques (Tugdual Derville, le blog de Koz Toujours, Famille Païenne par exemple) ont modéré mollement leurs propos, pour ne pas passer pour des excités, mais c’était tout comme. Ils ont joué les indifférents, ou ont parlé d’autre chose que de ce qu’il s’était dit. Vatican News a évoqué « un tournant relativement positif pour les relations entre Église et État ». Jean-Pierre Denis, dans La Vie, a déclaré que « le discours du président fera date », que « les Bernardins ouvrent l’ère de la considération », et que, je cite, « les LIENS sont variés ». Ça, c’est sûr… y’a du lien dans l’affaire !
 

 

Certains journalistes et prêtres, sans s’en rendre compte, sortent les mots-clés « FRANC» et « SINCÉRITÉ » qui hystérisent mon Détect’ Franc-Mac. Par exemple, le journal La Croix a salué, je cite, « un dialogue FRANC entre l’Église et le chef de l’État aux Bernardins ».
 

 

L’abbé Pierre-Hervé Grosjean, du Padreblog, dans Le Figaro, a applaudi, je cite, la « sincérité des mots (souvent remarquables) prononcés » par Macron, « un discours FONDATEUR », « un DIALOGUE authentique, FRANC et exigeant », et chante les « LIENS » tissés avec le pouvoir maçonnique (il tient à sa carrière, dans tous les sens du mot) : « Créer ou recréer, RECONSTRUIRE du LIEN est une priorité pour tout élu en CHARGE du bien de ses concitoyens. » ; « Les catholiques sont bienveillants et ils veulent CONSTRUIRE. » On va lui décerner le diplôme du « Meilleur Curé Franc-Mac de l’Année », à lui ! Ou de lèche-cul. La CEF, quant à elle, s’est targuée sur son site officiel, d’avoir, je cite, « contribué à la CONSTRUCTION d’un PROJET de société dans la suite du document ‘Dans un monde qui CHANGE, retrouver le SENS du politique’ ».
 

La langue de bois s’étend à tous les étages. C’est nouveau, dans les sphère cathos, d’employer, pour euphémiser la réalité, ou pour couver des personnes fragiles de bonnes intentions et les instrumentaliser, de rajouter partout des « en vulnérabilité » (expression entendue sur KTO), « en fragilité » (expression entendue sur RCF), « en situation de précarité et de fragilité » (expression de la CEF), « en vérité », « en (toute) amitié », « en chasteté », « en sainteté », « en humanité » ? Toutes ces périphrases composées de l’adverbe pronominal « en… » suivi d’un nom commun qui finit en « -té » ? Je vous promets que lorsque j’ai écrit ma série de livres des « en Vérité », ce n’était pas encore à la mode. Il en manque néanmoins une essentielle : « en mondanité » !
 

Le boboïsme, pareil, s’impose : la majorité des évêques, pour sauver leur peau, pactisent avec le monde, mais ne veulent surtout pas se le voir reflété. Ils deviennent mondains, sans l’assumer. Juste avant la soirée, Mgr Olivier Ribadeau Dumas, secrétaire général de la CEF en charge de l’événement, cité précédemment, a promis que ce serait « la LUMIÈRE de Pâques qui allait ÉCLAIRER cette soirée. Pas celle des ‘sunlights’. » Un jour avant la conférence, il confiait au micro de RCF : « Le FIL directeur sera sans doute celui de la place de la vulnérabilité et de la fragilité accordée au cœur d’une société. Je pense que ce sera l’un des thèmes importants et qui a des RAMIFICATIONS dans un certain nombre de sujets. » Et à la revue La Vie, il a déclaré ceci : « Les catholiques, par l’Évangile même, sont invités à vivre dans cette société PLURIELLE. À part le RÉSEAU de l’école, c’est l’Église qui a le plus grand MAILLAGE territorial. Elle incarne une volonté de DIALOGUE. » Visiblement, avec Ribadeau, c’est souvent de la haute couture ! Pour Mgr Pontier, « l’essentiel est de FORTIFIER la présence des chrétiens en France. Rencontrer le président de la République est une occasion d’EXPRIMER des CONVICTIONS qui nous viennent de l’Évangile. Nous sommes des citoyens DIVERS qui veulent FAIRE LA FRANCE. » L’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a réagi lui aussi en parfait initié : « Nous voulons montrer au président la spécificité catholique, à savoir notre REGARD sur le plus vulnérable. Chaque témoin dira le bien du LIEN qui le RELIE à L’AUTRE. Ce LIEN FRATERNEL nous CONSTRUIT surtout quand il s’agit des PERSONNES les plus fragiles qui ont une VALEUR. Ce n’est pas un vague discours HUMANISTE ! » (Non, c’est sûr, c’est pas du tout un discours humaniste… LOL. Quand allez-vous ouvrir les yeux ???) ; « Dans le discours de l’Église, le 9 avril, il y aura des choses très CLAIRES sur l’éthique et sur la nécessité de la TRANSCENDANCE. » ; « Les Bernardins constituent un espace INSCRIT dans l’Histoire et DOTÉ de tous les INSTRUMENTS MODERNES. »
 

Et une fois la soirée petits fours (sans champagne !) passée, les avis des journalistes, des prêtres et des cardinaux sont restés tout aussi inchangés et francs-maçons. Samuel Pruvot, dans Famille Païenne, a été pris d’une extase mystique foudroyante : « Que la LUMIÈRE soit ! » a-t-il écrit. Il a reconnu dans le discours présidentiel, je cite, « le SOUFFLE d’une intervention CHARPENTÉE ». Préalablement à la soirée, il avait interviewé Philippe de Roux, porte-parole du jeune mouvement politique Refondation (ça ne s’improvise pas !), ainsi qu’un catholique proche de LR, au discours très lumineux : « Le président pourra invoquer avec le TALENT que nous lui connaissons le RAYONNEMENT et le TRAVAIL merveilleux des catholiques, l’ESPRIT évangélique, le nouvel élan INSUFFLÉ par le pape François, d’une Église OUVERTE vers l’AVENIR et donc vers le PROGRÈS. Les participants, à coup sûr, auront des ÉTOILES dans les YEUX ! »
 

Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, membre du conseil permanent de la CEF, n’a pas fait mieux. Le lendemain de la conférence, il s’est réjoui que l’Église ait organisé cette soirée de « RÉSEAU », pour « RENOUER » avec la nouvelle classe politique. Le père Stalla-Bourdillon, aumônier des parlementaires au Service Pastoral d’Études Politiques (SPEP), a, de son côté, filé la métaphore architecturale : « Emmanuel Macron a mis la BARRE assez haut, à nous d’être à son NIVEAU. Il a appelé les catholiques à RÉVEILLER la CONSCIENCE du politique. Ce n’est pas, je crois, un discours politicien. Il en va de notre rôle dans l’ÉDIFICATION de notre corps social. Bref, ce discours est INSPIRANT. »
 

Sur RCF, Mgr Giraud, archevêque de Sens et d’Auxerre, a dit exercer sa « vertu de prudence ». En fait, il ne s’est pas prononcé, sous prétexte qu’il lui faudra du temps pour décanter. Il n’a rien dénoncé, a trouvé le discours de Mgr Pontier « bien préparé », « mesuré », « montrant que l’Église contribue au Bien commun ». L’esbroufe habituelle, quoi. Quant au discours présidentiel, il l’a qualifié de « relativement équilibré ». Et juste après, concernant la dernière exhortation du Pape François sur la sainteté, il a versé dans le prose le plus maçonnique qui soit : « Le Pape nous aide à DÉVELOPPER notre propre CHEMIN, à mettre en LUMIÈRE le MEILLEUR de nous-mêmes. J’ai beaucoup apprécié tout ce qu’il a dit sur avoir une mystique LUMINEUSE. »

 

Moi, je vous le dis : on n’est pas dans la merde ! Et avec un tel aveuglement en interne, l’Église Catholique est au bord d’un Schisme sans précédent, puisque la grande majorité de ses membres s’est franc-maçonnisée.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Sidéré par l’aveuglement des évêques concernant la visite de Macron aux Bernardins

 

Sidéré ce matin de voir comment le discours 100% maçonnique et anti-catholique de Macron hier aux Bernardins (il était truffé des 3 lexiques de la Franc-Maçonnerie : 1) la lumière-textile ; 2) l’architecture ; 3) l’Humanisme intégral) est salué par de nombreux prêtres, évêques et cardinaux et journalistes soi-disant « catholiques », qui se valent de l’indignation du laïcisme anti-Macron pour justifier leur aveuglement. Pour halluciner davantage, je suis en train d’écouter, Mgr Giraud sur RCF… Ça pue la complaisance, la collaboration. Il n’a rien vu. Il s’est laissé flatter. Il est dit que « la soeur Véronique Margron était présente hier soir aux Bernardins et est revenue enthousiaste« . Les bras m’en tombent. L’Église rentre dans sa plus grande nuit. Le virage est tel (certains journalistes sont devenus fous au point de qualifier les paroles de Macron de « prophétiques », comme Gérard Leclerc dans France Catholique !) qu’à ce train-là je ne donne pas 5 ans de vie aux catholiques authentiques…
 

 

Et vous voulez que je vous dise? Les actes de solidarité exhibés par l’Église Catholique, les témoignages de personnes « en vulnérabilité » entendus hier, l’exhortation du Pape François sur la sainteté (applaudi par le père James Martin, comme par hasard…), je m’en tape le coquillard ! Tant que la sainteté n’appelle pas les personnes les moins sanctifiables et ne s’ancre pas sur les terrains inattendus où les maux de notre temps sont visibles (les criminels, les prêtres pédophiles, les personnes homosexuelles y compris pratiquantes, les violeurs, les prostitués…), ça reste du blabla ecclésialement correct.
 

 

 

 

 

 
 

Le comble de l’hypocrisie du boboïsme catholique franc-maçon, c’est Mgr Ribadeau Dumas, qui hier, pourtant habillé comme un pingouin ou un chef sommelier d’un Grand Hôtel bourgeois, nous prévient sincèrement et hypocritement que la soirée sera « luxueuse mais pas trop », « mondaine mais décontract’ » : je le cite dans Famille Païenne : « Il y aura bien des petits fours, mais pas de champagne. » Les bobos se foutent de la gueule de qui ? Toujours par rapport au boboïsme de Mgr Ribadeau (ou Ribobo), j’ai adoré quand il a annoncé le cocktail à l’issue des discours : « Nous nous retrouverons autour d’un cocktail que nous avons voulu SIMPLE et convivial. » Ha ben alors tout va bien! Ouf! J’ai eu peur que ce soit mondain, tout d’un coup! haha.
 

 

 
 
 

Ma mère, je suis en train de réaliser ce qui s’est passé réellement aux Bernardins : c’est un envoûtement faustique collectif. Macron s’est pris pour le Christ. Faites une recherche du nombre d’occurrences dans son discours des Bernardins des mots « Chemin », « Vérité », « Vie »! Il dit implicitement qu’il est « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Il n’arrête pas d’utiliser le mot « liens », d’employer le vocabulaire de l’alchimie. Et les 3 « dons » demandés aux catholiques est une parodie sincère de crèche républicaine, où Manu se croit au centre des rois mages. C’est aussi grave que ça.
 

Arnaud Beltrame doit être béatifié ? (rajout)

 

Bon, ok, je ne m’associe pas, désolé, au jour de deuil national pour le colonel Arnaud Beltrame. En fait, non seulement il n’a pas quitté la Franc-Maçonnerie en 2008 pour rejoindre le catholicisme, mais il a carrément été initié en 2008 à la Grande Loge De France (GLDF). Et dans plusieurs journaux, y compris cathos (Le Figaro, Aleteia, Famille Chrétienne, La Vie…), on nous dit avec un aplomb sidérant qu’on peut très bien être catho ET franc-maçon, qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre les deux. Nos évêques en font le nouveau Maximilien Kolbe, répètent en boucle la phrase du Christ « Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis » (ce qui est en partie faux, car la vraie folie d’Amour du Christ, c’est d’avoir donné sa vie pour ses amis MAIS SURTOUT SES ENNEMIS, comme le relève à juste raison le père Baute!), et ne dénoncent même pas que la société civile célèbre l’héroïsme de Beltrame à des fins francs-maçonnes (le remplacement de la sainteté par l’héroïsme, la promotion des « valeurs » républicaines, la « complémentarité » entre catholicisme et la Franc-Maçonnerie). Ce que je dis n’enlève rien à la beauté du sacrifice du colonel. Mais j’émets juste un doute sur le procès en béatification du bonhomme…
 


 

 
 

Rajout par rapport à hier : un article du même Figaro vient confirmer que ce sont certains francs-maçons et certains médias qui font de la récup’ en faisant courir la fausse rumeur comme quoi Arnaud Beltrame n’aurait pas quitté la Franc-Maçonnerie. C’est faux. Cela dit, ça démontre plusieurs choses : la présence et l’influence réelles de la Franc-maçonnerie dans notre société ; la complicité de certains médias genre le Figaro, capable de publier deux infos totalement contradictoires dans la même journée ! Tout ça ne me fait pas regretter mon refus de cautionner l’hommage national franc-maçon décerné hier au colonel Beltrame… même si au demeurant, je crois qu’il est un saint.
 

Salon de la Franchise : le visage professionnel de la Franc-Maçonnerie


 

C’est incroyable comme la Franc-Maçonnerie met un coup d’accélérateur en ce moment : du 25 au 28 mars, c’est le SALON DE LA FRANCHISE, au Parc Expo de Paris. Dans mon livre Homo-Bobo-Apo, j’ai écrit noir sur blanc que la franchise (ou sincérité) était LA signature de la Franc-Maçonnerie. Et là, dans ces salons, tout le lexique de la Franc-Maçonnerie y est parfaitement lisible : « chantier », « carrière », « projet », « chaîne », « être franchisé », « atelier », « créateur », « bâtir », « construire », « optimiser », « plan », « méthodes », « clefs de réussite », « badge/code », « essentiels/fondamentaux », « boîte », « les 7 péchés capitaux du futur franchisé », « franchiseur », « réaliser », « guide », « maître/Master », « entreprise », etc.

Ne jouons pas au malin avec la Franc-Maçonnerie (2 exemples concrets de l’étonnante proximité entre Franc-Maçonnerie/Homosexualité/Catholicisme)


 

Ne jouons pas au malin avec la Franc-Maçonnerie. S’y intéresser ne doit pas revenir à y adhérer. Y compris « de loin », pour « en faire une étude critique/sociologique », pour aller y « évangéliser », et sous prétexte qu’on n’intègre pas officiellement ses loges, y compris en continuant à se prétendre « catholique » et à recevoir les sacrements de l’Église Catholique. Je dis « Attention ! ». La Franc-Maçonnerie, ce n’est pas d’abord une initiation, un adoubement, une entrée volontaire et officielle, une panoplie de gants blancs et de tablier reçue, ni un agenda avec des soirées en loges : c’est la FRANCHISE. C’est l’INTENTION (y compris l’intention anti-Franc-Maçonnerie !) déconnectée de l’Amour de l’Église Catholique. Je sors donc mon panneau « Pente dangereuse ! », même si cette pente est progressive et pas assumée par ceux qui l’empruntent en se croyant plus lucides que les autres.
 

Je m’appuie sur deux exemples proches (histoire de vraiment vous prouver que la Franc-Maçonnerie n’est pas un phénomène éloigné des catholiques, des familles et de l’homosexualité !) : le premier, c’est le jeune fils d’une amie à moi, qui, par rébellion et révolte contre son éducation chrétienne et ses parents, leur fait du chantage à l’homosexualité et même à la Franc-Maçonnerie. Il est déjà rentré en contact avec des francs-maçons, en lien avec sa pratique sportive (handball professionnel), a visité des loges, et sa fascination arrogante pour la Franc-Maçonnerie n’a presque pas de distance critique puisqu’elle se nourrit d’une vengeance et d’un sentiment d’abandon paternel effectif. Il y a par conséquent dans sa démarche une réelle duplicité. Comme tout franc-maçon (ou toute personne alcoolique/toxico ou toute personne embrigadée dans une secte), il se prétend à la fois plus franc-maçon que les francs-maçons identifiés, et pas du tout franc-maçon… même en y allant.
 

L’autre cas de louvoiement ambigu touchant l’un de mes proches, c’est celui d’un ami homo de mon âge, qui s’est récemment converti au catholicisme (en s’étant d’abord égaré dans le protestantisme). Il m’a appris hier, « ironiquement », qu’il devenait « franc-mac » : « Samedi dernier, j’ai dîné avec un maître maçon de la GLDF, on a parlé philo et religion. En mai je donne une conf à leur loge près de Lyon. » (*GLDF : Grande Loge De France) Sur le coup, j’ai rigolé avec lui, pensant qu’il déconnait. Puis ce matin, je suis revenu à la charge, pour lui demander des précisions. Je retranscris tel quel notre échange d’aujourd’hui, pour vous expliquer la subtile corrélation entre homosexualité/Franc-Maçonnerie/Intention anti-Franc-Maçonnerie, voire Catholicisme. Je vais simplement changer le nom de cet ami ainsi que sa ville de résidence pour qu’il soit tranquille :
 

Moi : Jordan, j’ai une question : Quand hier, tu me disais que tu étais franc-mac, en réalité, tu ne plaisantais pas ? Tu n’es pas revenu à l’Église Catholique, en fait ? (Retournes-tu à la Communion et à l’Eucharistie? Réponds-moi en Vérité. Merci.)

Jordan : Étonnant interrogatoire. Je ne sais pas ce qui te fait douter de ma sincérité, mais je ne vois pas une seule bonne raison pour te mentir. Les gens mentent toujours par intérêt ou crainte, y’en a pas ici. Lorsque j’étais devenu protestant, je n’ai pas hésité à te le dire et à te confronter. Ma vie sacrementelle est entre Dieu et moi, nul autre n’a le droit de savoir quand était-ce la dernière fois que j’ai communié ou le contenu de mes confessions. Ce que je peux te dire, c’est que je suis bel et bien revenu à la communion catholique romaine depuis le mercredi des cendres, que je fréquente la FM locale pour des raisons purement apostoliques, avec une pleine lucidité sur son erreur et ses limites, et que je regarde avec bienveillance, estime et miséricorde ses membres. Voilà tout. En toute franchise. Bises.

Moi : La sincérité, ce n’est pas la Vérité.

Moi : Ta vie sacramentelle n’est précisément pas qu’ « entre Dieu et toi ». Elle concerne et embarque tout le monde, à commencer ta famille catholique.

Moi : (à moins d’adopter une conception individualiste et consumériste des sacrements, bref, protestante)

Moi : Quant à la franchise, si tu avais lu avec sérieux mon livre Homo-Bobo-Apo, tu aurais entendu que l’emploi du mot « franchise » est précisément la signature des francs-maçons.

Moi : Donc tu réponds à ma question : tu as quitté l’Église Catholique et tu intègres la Franc-Maçonnerie (même si, en intention, tu veux garder une « distance critique et bienveillante » et te convaincre que tu n’y entres pas comme « initié officiel ».)

Moi : Merci de ta réponse inconsciente, et étonnamment lisible.

Moi : Tu es en grand danger, Jordan.

Moi : Réveille-toi et arrête de jouer au malin (dans tous les sens de l’expression).

Jordan : Je t’ai dit que je suis catholique, j’ai communié pas plus tard que dimanche dernier à la messe avec ma marraine à Saint-Étienne, c’était d’ailleurs mon troisième anniversaire de baptême. A moins que tu veuilles t’arroger le droit de m’excommunier, je suis catholique au même titre que toi. Ce flicage délirant est insupportable, enfin c’est quoi cet interrogatoire, c’est la police homo-bobo-apo ou quoi ? On ne fait pas ça à ses amis.

Moi : C’est toi qui le vois comme un interrogatoire ou une « police ». Moi, je te pose juste des questions. Et si tu le vois comme un jugement, c’est bien que ta pratique t’accuse.

Moi : Quant à l’excommunication, c’est toi qui t’exclues tout seul de l’Église. Pas moi.

Moi : Je te rappelle que tu t’approches des loges, pas seulement en observateur, mais bien pour y donner une conférence (c’est quand même pas la même démarche !).

Moi : Regarde tes actes.

Moi : plutôt que de jouer les victimes (… d’une inquisition que j’incarnerais).

Jordan : Quelle pratique ? Rien ne m’accuse, je ne fais rien de mal. Et alors, s’approcher des loges ? C’est un crime ?

Moi : Non. Ce n’est pas un crime : je l’ai moi-même fait, et je continuerai de le faire.

Moi : Mais ta démarche est autre.

Jordan : C’est quoi ma démarche ?

Moi : Là, tu y interviens.

Jordan : Je ne sais même pas de quoi tu parles.

Jordan : Oui, comme conférencier, c’est des GENS qui écoutent tu sais.

Jordan : Pas des démons.

Moi : Ai-je dit que c’était des démons ?

Moi : Tu veux caricaturer pour ne pas écouter.

Moi : Bientôt, tu vas me dire que ce sont des gens qui écoutent plus que les catholiques…

Moi : Tu files un mauvais coton, Jordan. Je t’aurai prévenu.

Moi : Et ton discours (invocation de la « franchise » de la « sincérité », entre autres) est signé.

Jordan : Calme toi, il n’y a rien qui se passe, je connais la FM et le catholicisme, et j’ai fait mon choix. Par ailleurs, la franchise et la sincérité sont toujours des mots de la langue française, et ça veut encore dire quelque chose, voilà pourquoi je les utilise.

Moi : Je suis très calme. En revanche, je vois que tu n’as pas lu tout mon chapitre sur la franchise (Et merci, je sais encore que ce mot figure dans un dictionnaire et est défini : ce n’est pas la question).

Moi : Et je te dis qu’il y a quelque chose qui se passe (même si tu ne veux pas le voir).

Jordan : Ne t’inquiète pas, si tu ne peux pas me faire confiance, fais au moins confiance à Dieu.

 
 

Le diable se niche vraiment dans l’orgueil de l’omniscience ainsi que dans un certain « zèle évangélisateur ».