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Le Chant des Colibris : très poétique… et surtout très antéchristique et maçonnique

Écoutez-les, les bobos promoteurs de la Nouvelle Religion Naturelle de l’Antéchrist, qui jouent les oiseaux-prophètes, qui défendent le revenu universel (« revenu de base »), qui promeuvent l’humanisme intégral ( = l’Homme qui se sauverait par ses propres actes de solidarité et de créativité, et par sa gnose ou connaissance). En réalité, ces pseudos « rebelles » anti-Système et écolos tiennent mot pour mot le langage de la Franc-Maçonnerie antéchristique. « Nous avons besoin de déployer des trésors de créativité, de solidarité, d’intelligence. » ; Ils proposent une religion laïque sans le Christ, qui prêterait presqu’à rire si elle n’était pas sincère : « Nous appelons à aimer, à embrasser, à chanter. » (vidéo « L’Appel du monde de demain » du collectif Chant des Colibris)
 

 

Attention. C’est du lourd : « travailler sur soi-même« , « prendre conscience« , « trouver du sens« , « regarder qui on est« , « s’aimer et se respecter soi-même et les autres« , « recherche d’authenticité« , « se fier à son intuition« , « Retrouver son propre pouvoir« … Niveau 6e. La Génération Bébés Najat Vallaud-Belkacem. On est quand même arrivés dans le creux de la vague. La suprématie du dieu « Intuition », de la subjectivité individuelle. L’individualisme de masse qui se fait passer pour bon et divin.
 

L’Aide précieuse des francs-maçons (Il est urgent que nous, catholiques, nous laissions enseigner par eux : ils nous conduisent à la sainteté et décrivent mieux que personne l’Antéchrist)

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a) Un plaisir de les rencontrer :

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En me rendant au 14e Salon maçonnique du Livre le week-end dernier (19-20 novembre 2016 à Paris), qui est un événement annuel faisant office de Grandes Assises inter-obédientielles des Loges maçonnes françaises, je dois vous avouer que je ne pensais pas me sentir aussi à l’aise, aussi bien accueilli, ni tomber sur des personnes aussi cordiales et parfois brillantes intellectuellement, loin des clichés diabolisants sur la Franc-Maçonnerie. J’ai vraiment passé deux jours agréables. Pas au point de devenir maçon (loin de là). Mais j’en suis ressorti au moins avec l’envie de revoir certaines personnes pour poursuivre l’échange. J’ai été en particulier ébloui par la finesse et la gentillesse de quatre francs-maçons, qui ne ressemblent en rien à des individus manipulés et manipulateurs (même si, au fond, ils le sont, comme nous tous parfois) : Lénaïc (d’une obédience maçonne multi-spiritualiste, la GLISRU, Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis), Alain Roussel (un franc-maçon ressemblant à un pasteur écossais du XVIIIe siècle), Éric Giacometti (romancier et « profane », c’est-à-dire non-officiellement-franc-maçon) et Jean-Marc Pétillot (ancien Grand Maître de la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra). Je ferai un focus sur certains d’entre eux en cours d’article.
 
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Pendant ces deux journées, j’ai appris à démystifier un peu plus la Franc-Maçonnerie, à comprendre que je me trouvais face à des personnes plutôt qu’à un Système, ou un appareil institutionnel, ou une confrérie secrète malveillante et sciemment déconstructrice. J’ai appris à respecter ce que j’entendais, à écouter (même s’il me reste encore beaucoup à apprendre), à comprendre la sincérité des francs-maçons, souvent blessés par les caricatures qui sont faites d’eux et qui se méprennent autant sur leurs intentions que sur la portée de leurs actions (même si mon propos ne vise pas à édulcorer ni innocenter la gravité de cette portée). Beaucoup d’entre eux soulignent d’ailleurs la fraternité réelle, la bulle d’oxygène, d’écoute et de dialogue constructif, l’apaisement et la confiance en soi retrouvée, le soutien, le grandissement intellectuel et spirituel, l’enrichissement et l’ouverture, la méthode de travail, qu’ils expérimentent vraiment dans leur loge. Et rien qu’en entendant par exemple Jean-Marc Pétillot, ancien Grand Maître, je me dis qu’on est loin du discours orgueilleux, mégalomaniaque, relativiste, libertaire et gauchiste qu’on pouvait attendre logiquement de l’humanisme franc-maçon : « Il y a des limites à la tolérance. » ; « Nous sommes tous plus ou moins profanes. » ; « Il existe des intégristes de la Franc-Maçonnerie. » ; etc. Je peux en témoigner : il y a de l’auto-critique, de la réflexion profonde, de la nuance, de l’humilité et de la remise en question, au sein de la Franc-Maçonnerie. L’ouverture et la construction ne sont pas que des vœux « pieux ».
 

Table ronde "Le Graal, une quête intemporelle" (lumière rouge éclairant tous les plateaux), avec Jacques Varenne et Éric Giacometti

Table ronde « Le Graal, une quête intemporelle » (lumière rouge éclairant tous les plateaux), avec Jacques Varenne et Éric Giacometti


 

Et franchement, le peu que j’en ai vu, je les crois sincères, je les crois de bonne foi… même si leur foi n’est pas bonne car elle est anthropocentrée (c’est l’Homme qui se fait Dieu), libertaire (ils n’ont que le mot « liberté » à la bouche), individualiste (c’est l’introspection et le travail sur soi qui priment, et qui parfois éventuellement se partagent, s’altruisent et s’universalisent, mais ce sera dans un deuxième temps : la Franc-Maçonnerie, c’est vraiment l’individualisme de masse), productiviste et actionnelle (tout est centré sur l’agir, le travail, la construction et le développement personnel), évaporée (les maçons insistent sans arrêt sur les mythes, le questionnement sans but, le « processus », l’« évolution », l’« ouverture », le perfectionnement de soi, la « transformation » : que des concepts éthérés), sans véritable amour (c’est juste de l’humanisme, du progressisme, et de l’altruisme d’« amélioration de soi »), sans véritable foi (car le doute est absolutisé, le questionnement est recherché pour lui-même, et la Vérité unique en Jésus est complètement bannie).
 
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En gros, la maçonnerie est un RATIONALISME SPIRITUALISTE SANS JÉSUS. Et tous ses membres sont prisonniers de cet inextricable binarisme sans fond, sans Incarnation, sans l’Amour en Personne (= Jésus). Ils s’emmêlent perpétuellement les pinceaux avec cette réalité antinomique qu’est le rationalisme spiritualiste déchristianisé, c’est-à-dire une idéologie des « moyens qui sont devenus des buts qui ne s’assument pas comme buts ». Une chrétienté sans le Christ.
 

Modern Talking, Brothers Louie (Bon, ok... Jacques Varenne et Éric Giacometti)

Modern Talking, Brothers Louie (Bon, ok… Jacques Varenne et Éric Giacometti)


 

Par exemple, ils passent leur temps à dire qu’ils sont francs-maçons mais pas vraiment francs-maçons (C’est typiquement homosexuel, comme fonctionnement, soit dit en passant). Le jeu taquin de jumeaux siamois faussement opposés qu’interprètent publiquement Jacques Varenne – ouvertement franc-maçon – et Éric Giacometti – qui feint de ne pas l’être – (les deux pères de la saga romanesque des Marcas) en fournit la parfaite illustration. L’un se dit ironiquement « dans l’ombre », l’autre « dans la lumière », l’un dans l’ignorance, l’autre éclairé par la science gnostique, pour cacher qu’ils sont tous les deux dans le gris, donc finalement dans l’ombre. J’ai compris grâce à leur petit manège de francs-maçons-qui-ne-s’assument-pas-et-qui-s’assument-trop qu’être « initié » en Franc-Maçonnerie ou pas n’avait que peu d’importance : c’est l’adhésion aux idées maçonnes qui prévaut et qui rend maçon. Giacometti, par dandysme et schizophrénie bobo, refuse le « Système maçon » pour en épouser secrètement toute l’idéologie… comme tout franc-mac, finalement ! Les disciples aveugles du règne de Satan sont, comme lui, divisés contre eux-mêmes. C’est complètement logique. Ils se gargarisent de ne pas savoir ce qu’ils veulent… ou plutôt, ils simulent de ne pas savoir ce qu’ils veulent, et mordent à l’hameçon de leur propre sincérité, parce qu’ils sont au fond terrorisés par la Vérité.
 
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Ça, c’est la facette plus sombre. Mais ce qu’il faut se dire, c’est que le caractère polymorphe, lâche, et de plus en plus aléatoire/optionnel de l’étiquette « franc-maçon » et de l’initiation en Franc-Maçonnerie, permettent beaucoup plus positivement de désenclaver les maçons de leur propre cinéma/structure. La frontière poreuse entre francs-maçons et profanes nous indique que nous pouvons, en étant catholiques, complètement rejoindre les francs-maçons, d’autant plus que nous sommes cernés par les maçons non-officiels, y compris dans nos églises et nos assemblées dominicales ! C’était une belle expérience – que j’aimerais renouveler – que de m’inviter chez les Francs-Maçons officiels : ils sont les premiers étonnés qu’on vienne sur leur territoire, qu’on s’intéresse à eux gratuitement, qu’on ne se méfie pas d’eux et qu’on ne les traite pas comme des pestiférés et des gens dangereux ! Ça m’a touché, leur surprise et leur accueil. Et notre gémellité, nos nombreux points communs, aussi ! De même, j’ai aimé parler leur langue, me prêter à l’exercice de me faire comprendre d’eux sans les heurter et en cachant humoristiquement mon identité et ma recherche. Aoutsu chihila. Je peux maintenant dire que je parle franc-maçon (les rudiments de la langue maçonne, du moins) : Je m’appelle Philippe, j’ai 36 ans, je suis un profane qui a compris que la Franc-Maçonnerie, toutes obédiences confondues, était un rationalisme spiritualiste, refusant l’athéisme mais aussi Jésus-Fils-de-Dieu (pas Jésus en tant que croyance strictement privée, ni même en tant que « pratique extérieure parallèle à la franc-maçonnerie » ou « option comme une autre »). Je vais maintenant m’atteler à expliquer ce paradoxe.
 
 

b) Un athéisme théiste (les francs-maçons sont tous des chrétiens… contrariés) :

Affiche que j'ai trouvée dans la même rue (rue Boyer) que le Salon, quartier on ne peut plus bobo. L'identité humaine réduite à un processus et une transformation spirituelle, c'est tout à fait ça ! C'est exactement la Franc-Maçonnerie

Affiche que j’ai trouvée dans la même rue (rue Boyer) que le Salon, quartier on ne peut plus bobo. L’identité humaine et divine réduite à un processus et une transformation spirituelle, à une chaîne énergétique méliorative sans but, c’est tout à fait ça ! C’est exactement la Franc-Maçonnerie


 

Le rationalisme spiritualiste sans Jésus pousse fatalement les francs-maçons à dire qu’ils croient en Dieu sans y croire, en faisant notamment l’artificielle distinction entre foi et religion (Pour eux, la foi est bonne et respectable tant qu’elle reste une option non imposée et non révélée à tous ; alors que la religion est forcément dogmatique, normative et liberticide), en faisant l’artificielle distinction entre raison et religion (Pour eux, la raison respecte l’individu, alors que la religion le détruit), en faisant l’artificielle distinction entre spiritualité et foi (Certains francs-maçons, peu à l’aise avec la teinte religieuse trop marquée sur les mots « foi » ou « transcendance », leur préfèrent les termes plus scientistes d’« irrationalité » ou d’« imaginaire », voire carrément le silence « laïc »), en faisant l’artificielle distinction entre le Grand Architecte et Jésus (Pour eux, le Grand Architecte ou Dieu n’est pas une personne, mais un symbole), en faisant l’artificielle distinction entre vérités et Vérité (Pour eux, il n’existe que des vérités parcellaires et relatives qui se contredisent et s’empilent indéfiniment les unes sur les autres – sous forme parfois de secrets – pour s’annuler et se nourrir de leur propre annulation), en faisant l’artificielle distinction entre personne et cheminement existentiel (Avec les francs-maçons, l’être humain est perpétuellement confondu avec son processus de croissance, de construction, son travail : il n’est que devenir, faire et penser ; il n’est que fuite en avant et en arrière), en faisant l’artificielle distinction entre personne et symbole (d’où leur iconoclastie anticléricale qui se déporte en fétichisme carnavalesque : les épées, les gants, les armures, des accessoires de ouf !), en faisant l’artificielle distinction entre Histoire et mythes (Pour eux, l’archéologie réactive les mythes et les légendes, et réenchante l’avenir : les mythes occupent une place prépondérante dans la Franc-Maçonnerie, alors que l’Histoire réelle importe peu), en faisant l’artificielle distinction entre imagination et imaginaire (Ils privilégient l’imaginaire, par définition éloigné du Réel et de Jésus, imaginaire qui selon eux peut paradoxalement émaner de la matière, ou plutôt de l’étude de la matière), en faisant l’artificielle distinction entre doute et objet du doute, entre recherche et sacralisation de cette même recherche, en faisant l’artificielle distinction entre déisme et théisme (Alain Roussel explique très bien que dans le déisme, il n’y a pas de relation entre l’Humain et le divin, pas de Providence, tandis que dans le théisme, il y a une relation entre le divin et l’Humain : l’Humain s’emploie à s’accorder avec le divin, notamment par des pratiques telluriques, par des prières, par des invocations et des incantations, en espérant que la divinité interagisse. Roussel regrette d’ailleurs que la frontière entre les deux soit de moins en moins respectée dans la Franc-Maçonnerie), en faisant l’artificielle distinction entre foi et croyance (Pour les francs-maçons, la foi est une « hypothèse confiante », une « perpétuelle recherche et un perpétuel inachèvement », une « quête » sans fin et sans visage… alors que la croyance, du fait d’avoir un but et un seul corps, est forcément dogmatique, fasciste, bouffie d’orgueil et pétrie de « certitudes » dangereuses et prétentieuse. C’est simple : ils ont diabolisé la prétention à la recherche de Vérité unique et universelle qu’est Jésus. À les entendre, il ne s’agit pas de croire mais d’entamer un cheminement. C’est le cheminement en tant que tel qui est devenu tacitement leur dogme invisible, leur dieu. On taille chacun sa propre pierre, et on se regarde avec émotion dedans, comme un miroir embellissant !), en faisant l’artificielle distinction entre chrétienté et catholicisme (Ils « respectent » – comprendre « ignorent/tolèrent » – la première pour mieux nier et singer le second), etc.
 

D’une manière ou d’une autre, à plus ou moins long terme, le rationalisme spiritualiste sans Jésus engage forcément les francs-maçons dans un labyrinthe de contradictions insolubles (insolubles… sauf bien sûr en Jésus). Ces derniers passent leur temps à dire qu’ils sont « rationalistes mais pas que »… car la raison humaine bute très vite sur ses propres limites et convoque à un moment donné la transcendance ; et la fameuse « quête » du maçon appelle d’elle-même à une mission, à un partage de gnoses, à une sortie de soi vers un théisme/déisme (Même Emmanuel Pierrat, le « bouffeur de transcendantalistes », l’avoue !). Autres contradictions flagrantes de leur athéisme théiste : les francs-maçons nous assurent sans arrêt qu’ils sont « discrets » mais pas « secrets » (la nuance est ténue et bien subjective…), qu’ils accueillent officiellement tout le monde sans distinction de classes sociales, d’opinions et de pensées (… sauf ceux qui s’opposent au « mariage gay » et ceux qui leur apparaissent comme une « minorité chez les catholiques » à savoir « les catholiques croyant que leur religion s’inscrit sur le meilleur chemin de Vérité et obéissant aux dogmes d’une Église-Institution préférée et authentifiée comme supérieure aux autres religions »). Autant vous dire que c’est une drôle de conception de l’ouverture, de la tolérance et de la recherche de Vérité… Selon ces dogmatiques de l’adogmatisme, chacun va trouver sa vérité intérieure, sa propre ligne de sagesse, mais elles ne se conjuguent qu’au puriel ! Quels tristesse et isolement, quand on y pense, malgré le vernis de partage des découvertes sur soi qu’ils font en groupe…
 

Maintenant, à nous de comprendre les subtilités de leur foi contradictoire. Loin d’attribuer et de circonscrire ces contradictions à la seule Franc-Maçonnerie, la tentation du repli spiritualo-scientiste nous concerne surtout nous, catholiques. La Franc-Maçonnerie est l’un des reflets possibles et peu souhaitables du catholicisme. C’est la raison pour laquelle il nous est vital de réaliser combien les francs-maçons ont glissé du catholicisme au rationalisme spiritualiste antichristique. Ils doivent nous servir de modèles. Qu’au moins, ils ne chutent pas pour rien et ne nous entraînent pas dans leur chute ! Qu’au moins nos ressemblances nous aident tous, francs-maçons et catholiques, à nous relever ensemble en Jésus !
 

Ce qu’il faut bien comprendre (car c’est tout sauf évident), c’est que les francs-maçons ne rejettent pas le mot « Dieu » ni même la « chrétienté » (et j’oserais dire qu’une part d’eux ne rejette pas le catholicisme et s’imagine l’intégrer harmonieusement). La chrétienté est ontologique à leurs obédiences. Ce fut un peu une découverte pour moi, car j’avais été influencé à croire le contraire, d’une part à cause du visage anticlérical caricatural que les complotistes anti-francs-maçons dépeigne sur internet (Ces hystériques rêvent que les francs-macs soient à tout prix contre nous : connerie monumentale), et d’autre part à cause des nombreuses piques anti-Église-Institution que les francs-maçons, surtout les Français, lancent contre Jésus et contre les catholiques (Pendant cette 14e édition du Salon Maçonnique, Jacques Varenne, Stéphan Hébert, Emmanuel Pierrat, Jean-Michel Ducomte, Laurent Kupferman, entre autres, ne se sont pas privés d’attaquer l’Église). En réalité, ces francs-maçons anticléricaux et anti-transcendance ne connaissent pas leur propre baraque. Ce que je dis est historique. La Franc-Maçonnerie, à la base, au XIIe siècle, est une hérésie chrétienne. Sa souche est chrétienne ! Et aujourd’hui, dans le monde, seuls 3 à 4 % des obédiences maçonnes ne sont pas chrétiennes ! « La maçonnerie chrétienne, c’est non seulement massif mais C’EST la maçonnerie. » m’a dit très calmement une franc-maçonne qui s’auto-proclamait « bibliste », au stand de la loge Renaissance Traditionnelle. Difficile d’être plus explicite !
 

Joseph Macé-Scaron, homosexuel, dans un Temple franc-maçon

Joseph Macé-Scaron, homosexuel, dans un Temple franc-maçon


 

C’est hallucinant de le constater – et ça fait bondir Joseph Macé-Scaron qui hurle au « relativisme religieux » et à la « récupération confessionnelle » dès qu’il entend que sa conscience pensante puisse être liée de près ou de loin à la chrétienté – mais c’est pourtant la vérité. Comme la France, aux côtés de la République Tchèque, est un des pays les plus sécuralisés et laïcards au monde, beaucoup de francs-maçons français sont persuadés que la Franc-Maçonnerie est plus rationaliste et scientiste qu’irrationaliste, spiritualiste et déiste/théiste… mais ils se leurrent. Christianisme et Franc-Maçonnerie sont les deux faces d’une même pièce de monnaie. En particulier dans le monde occidental anglo-saxon et nord-américain (qui forme le gros des troupes francs-maçonnes :on compte 2 300 000 francs-maçons dans le monde, dont 1 300 000 rien qu’aux États-Unis : excusez du peu !), la Franc-Maçonnerie est largement chrétienne, et ne voit aucun inconvénient à marier maçonnerie et christianisme évangéliste – les protestants sont d’ailleurs les pères des premières loges francs-maçonnes historiques – et plus dramatiquement à marier maçonnerie et catholicisme (comme si c’était concrètement possible et souhaitable !) Pour la petite histoire, au Salon, un vieux franc-maçon m’a avoué qu’il était « catholique et franc-maçon », que ça ne « posait aucun problème », et que selon lui, « seuls 10% des catholiques – la frange la plus ‘intégriste’ – trouvaient que Franc-Maçonnerie et catholicisme étaient inconciliables, alors que la grande majorité des catholiques et des prêtres s’en accommodaient très bien », alors… Et pour prendre un autre exemple illustrant parfaitement cette ambivalence chrétienne du rationalisme spiritualiste franc-maçon, lors de sa conférence aux côtés Éric Giacometti, le romancier maçon Jacques Varenne a déclaré publiquement qu’il voulait « déchristianiser le Saint Graal » – la Coupe qui a porté le Sang du Christ – et Lui enlever les « oripeaux d’un mysticisme chrétien qui se L’est accaparé » (il a notamment dénoncé la « christianisation du Graal pendant les Croisades »). Mais là encore, malgré tous ses efforts, il n’est pas arrivé à gommer le christianisme de la Franc-Maçonnerie. Certes, il « laïcise » le Graal. Certes, il Le décrète arbitrairement « non spécifiquement chrétien » pour L’ouvrir à d’autres champs spatiaux-temporels extérieur au christianisme. Certes, il tente de Le disperser dans un universalisme « intemporel », dans un passé et un temps mythiques qui Le désincarnent. À entendre Varenne, le Graal s’étend à « toute quête de soi-même », à tout combat humain inaccessible mais à tenter quand même, il se réduit à une « Puissance archétypale », à un « objet d’imaginaire » qui nous conduirait vers un endroit et un état inénarrables, « forts », impossibles à définir. On est d’accord, c’est du christianisme qui ne s’assume pas lui-même. Mais il n’empêche que Varenne utilise quand même une Relique importante du catholicisme et y reste attaché. Il ne parvient pas à La dépouiller de sa dimension sacrée, transcendante et spirituelle. De sa dimension chrétienne et catholique ! Quoi qu’il en dise !
 

Ce n’est pas une blague. Pendant ces deux jours de Salon, j’ai découvert qu’il existait des maçons qui se définissent comme « biblistes » (exemple : Roger Dachez) voire carrément comme « catholiques » (j’en ai rencontrés plusieurs en vrai… même si j’ai compris qu’ils n’allaient plus à la messe). À la différence des catholiques et des protestants, ils se croient héritiers d’une vérité transmise par l’expérience personnelle rendue ensuite collective, et non d’une vérité révélée par Jésus, son Église, les sacrements et les prêtres. Derrière « la Bible », les francs-maçons n’identifient juste pas une personne, et encore moins Jésus ou une institution ecclésiale. Pour eux, Elle se limite à un corpus de jolies légendes inspirantes pour la raison et l’amélioration de soi, à une modeste contribution au patrimoine de la « sagesse » universelle. Au lieu de nommer « Dieu », ils préfèrent parler de « principe supérieur », de « tradition immémoriale ». Beaucoup de francs-maçons sont capables de se dire à la fois catholiques/chrétiens et « adogmatiques » (= ce qui signifie selon eux qu’ils ne pratiquent pas de rite religieux), à la fois catholiques/chrétiens et « non-croyants » (ils distinguent, comme je l’ai signalé plus haut, « foi » et « croyance »). « Adogmatique… et plus encore ! » insiste par exemple Emmanuel Pierrat, qui estime que « la transcendance n’est pas son affaire » et qui souhaite remplacer celle-ci par le terme « perspective » (Ça ne l’empêche pas de s’adresser à ses masques africains juste avant de s’endormir…). Inconsciemment ou non, les francs-maçons voient la chrétienté comme une source d’inspiration rituelle, une mémoire anhistorique, un ensemble de « valeurs » personnelles, un « symbole », « une force » et une « puissance » qu’ils ne veulent surtout pas nommer et qui émanerait de leur propre « moi/quête/travail/recherches/humanisme/intuition/sensibilité/altruisme libertaire/actions solidaires/réflexions ».
 

Mais malgré cela, les francs-maçons dans leur ensemble, tout cartésiens et « libres penseurs » qu’ils veuillent paraître, sont rattrapés par le mysticisme, l’ésotérisme, les sciences occultes, la magie, l’alchimie, le transhumanisme, l’irrationnel, le transcendant, même si leur rêve d’immanence leur interdit d’en parler. Beaucoup de livres vendus pendant le Salon littéraire prouvent la forte imprégnation de la transcendance dans la Franc-Maçonnerie. Je peux vous citer quelques titres de bouquins que j’ai aperçus çà et là : La Foi d’un franc-maçon de Richard Dupuy, Franc-Maçonnerie et Révélation spirituelle de Jean Bartholo et Claude Gilbert, La Franc-Maçonnerie : une spiritualité vivante de Rémi Boyer, etc. Fuyez le spirituel, il revient au galop ! Et fuyez le Christ : son rejet vous reviendra sous forme d’Antéchrist !
 
 

c) Francs-maçons, précieux prophètes de l’Antéchrist (focus sur Éric Giacometti et Alain Roussel) :

Vous voyez, le gars avec son ordi allumé en bas, adossé au pilier de gauche, eh ben c'est moué (héhé!)

Vous voyez, le gars avec son ordi allumé en bas, adossé au pilier de gauche, eh ben c’est moué (héhé!)


 

Les seuls intervenants du Salon Maçonnique – et c’est la raison pour laquelle ils m’ont davantage intéressés et que je vais maintenant m’y arrêter en conclusion – qui ont osé donner accidentellement à cette force divine un contour personnifié, humano-christique, autrement dit antéchristique, ce sont Alain Roussel – qui m’a parlé des « égrégores » (ces « condensation d’énergies astrales » brillamment décrites par le père bénédictin catholique Verlinde https://www.araigneedudesert.fr/les-egregores-qui-guettent-leglise-catholique/) – et Éric Bertinotti – qui m’a parlé quant à lui des « héros », une sorte de conscience « pas humaine » qui parviendrait à répondre à l’intuition d’un large nombre d’entités raisonnantes humaines.
 

Là où j’ai trouvé ma brève incursion dans le petit monde des francs-maçons vraiment sainte – ce fut pour moi un cadeau de Marie et Jésus, une véritable Révélation, j’ose le dire ! -, c’est que j’ai entendu de la bouche de ceux qui rejettent Jésus et même qui rejettent l’Antéchrist (car les francs-maçons ne croient pas au diable ; ils rejettent le concept d’incarnation, de Vérité révélée, de Dieu-personne, d’anges, et même de mal : leur « Dieu », ce sont leurs idées et les moyens réflexifs pour les atteindre, ce sont l’émotion émanant d’une assemblée réunie par le génie humain et la compréhension émotionnelle/irrationnelle de ce dernier) parler de Jésus et de l’Antéchrist comme nulle part ailleurs (excepté bien sûr dans l’Église catholique), avec une précision bluffante. Face à Éric Giacometti par exemple, je suis resté scotché. Et ce n’était pas sa personne ni même sa personnalité qui m’ont épaté : c’est le fait que Jésus parlait à travers cet homme snob et imbus de sa raison/sa perception !
 

Alors je le dis pas du tout ironiquement ni hypocritement : Nous, catholiques, devons écouter les Francs-Maçons, et de toute urgence. Avec attention et bienveillance. Car ils sont prophètes malgré eux. Ils annoncent à leur insu l’arrivée de l’Antéchrist et décrivent parfaitement son terrain d’atterrissage bobo humain (= la Religion Naturelle) : merci à eux. Nous devons les écouter et partir à leur rencontre. Sans renoncer à notre foi et en la juste croyance que l’Église Catholique et Jésus-Fils-de-Dieu sont les meilleurs chemins de Vérité, sont les personnes incarnant la plénitude de la Grâce. Sans diaboliser non plus nos frères maçons (c’est d’ailleurs l’excellente démarche de Serge Abad-Gallardo, ex-franc-maçon, qui appelle à partir à la rencontre des personnes maçonnes). Les Francs-maçons détiennent sans le savoir une clé capitale de compréhension du terrain rationaliste-spiritualiste mondial sur lequel va précisément s’appuyer l’Antéchrist.
 

Sur les étalages des livres en vente, et à côté des Évangiles apocryphes, une B.D. franc-maçonne, Lacrima Christi de Didier Convard et Denis Falque, traite ouvertement de l’Antéchrist

Sur les étalages des livres en vente, et à côté des Évangiles apocryphes, une B.D. franc-maçonne, Lacrima Christi de Didier Convard et Denis Falque, traite ouvertement de l’Antéchrist


 

En outre, chercher à les comprendre et à les écouter nous mettra en lien non pas avec une élite fermée, mais avec le monde entier, avec nous-mêmes, puisque ce qu’il faut bien réaliser, c’est que sont maçons non pas seulement les francs-maçons officiels (très peu nombreux : en France, ils ne sont que 170 000 à tout casser, soit 10% de la totalité des francs-maçons dans le monde), mais tous ceux qui, sans le savoir, en adoptent la foi laïque humaniste déchristianisée (c’est-à-dire énormément de gens non-maçons, énormément d’Éric Giacometti, énormément de musulmans, énormément d’athées, et même énormément de catholiques et de cardinaux corrompus à l’esprit égalitariste du monde). Face à un franc-maçon, en réalité, je me trouve nez à nez avec mon propre pharisaïsme, ma propre tentation de me penser supérieur (à lui !) parce que j’aspire à une transcendance, de me croire auteur et constructeur de mon propre Salut. C’est pourquoi le Franc-Maçon m’aide à être saint.
 

J’ai réalisé que la Vérité catholique sortait de la bouche des francs-maçons en assistant à deux conférences hyper importantes pendant ces deux journées de Salon littéraire : la première, c’était la table ronde du samedi 19 novembre 2016 sur le thème « Le Graal, une quête intemporelle » où participait Éric Giacometti ; la seconde, c’était la table ronde du dimanche 20 intitulée « La Franc-Maçonnerie, Dieu et les religions », où s’est illustré Alain Roussel. Je vais les résumer l’une après l’autre, pour vous expliquer combien Giacometti et Roussel m’ont informé sur l’Antéchrist bien mieux que ne l’auraient fait les catholiques.
 

Éric Giacometti

Éric Giacometti (Parce qu’il le vaut bien)


 

Éric Giacometti, étonnamment, s’est mis en public, à remettre en cause son propre scepticisme d’une part à l’égard de la Franc-Maçonnerie en tant que statut et institution, et d’autre part à l’égard de son propre rationalisme/agnosticisme, en expliquant que ce dernier débouchait malgré tout et irrémédiablement vers un spiritualisme, tout profane et « non-illuminé » qu’il se présentait. Giacometti, c’est vraiment pour moi l’archétype du néo-franc-maçon, de l’athée bobo qui va basculer très vite vers un illuminisme spiritualiste et antéchristique : un homme se croyant suffisamment libre (« la liberté de penser », la « pensée en construction », toutes ces conneries florentpagniennes) et suffisamment rebelle d’adhérer à la croyance franc-maçonne sans en assumer ni le nom ni l’étiquette ni l’appartenance ni la réputation ni l’adhésion ni l’influence toxique. Et son cas est tout à fait signifiant, car je crois en effet que le rationalisme/cartésianisme/humaniste absolutisé constitue le terreau parfait pour l’arrivée d’une entité non-humaine (= l’Antéchrist) et pour l’émergence d’une foi scientiste anti-religieuse, anti-Jésus, fondée sur ce que Giacometti appelle « l’irrationel », « le symbolique » (ou « image archétypale ») et « la science de l’imaginaire » (l’imaginaire étant l’autre nom du mal, comme l’écrivait à juste raison Jean-Paul Sartre). En écoutant soigneusement Giacometti, j’ai halluciné : il nous parlait mot pour mot (sans même s’en rendre compte, et sans le nommer ainsi) de l’Antéchrist ! Il a évoqué devant nous, dans un moment surréaliste, l’existence d’une « force cosmique qui est extérieure à nous et qui nous rendrait humbles » Je le cite : « On ne peut pas tout ramener à l’Homme. Je pense qu’il y a quelque chose qui me dépasse. Cette force, je l’associe aux héros dans l’Histoire, et notamment à la possibilité de l’arrivée de l’un d’eux. Quelqu’un qui surgit comme ça et qui va être en résonnance avec une collectivité, un très grand nombre de personnes. Ces héros-là sont en contact avec une sorte de Conscience universelle. C’est pas humain, ce dont je vous parle. » À l’issue de la table ronde, je suis parti à la recherche de l’orateur pour obtenir un rendez-vous individuel avec lui, pour lui poser des questions sur sa vision des « héros » dont ils parlaient, au départ en pensant cacher mon identité et mon intérêt pour l’Antéchrist. Puis, une fois face à lui (j’ai eu de la chance, car je suis tombé sur Éric Giacometti au moment où il n’était pas accaparé par la foule de lecteurs se pressant autour de lui pour la séance de dédicaces : c’est saint Antoine de Padoue qui a exaucé ma prière et a arrangé le coup !), j’ai finalement tout dévoilé de mes intentions. Le romancier a infirmé mes dires quand je lui ai formulé qu’il prônait un « rationalisme spiritualiste ». Il ne m’a en revanche pas suivi quand j’ai prononcé le mot « Antéchrist » : rien d’étonnant à cela, puisqu’il n’y croit pas, ou bien l’associe à un méchant de dessin animé 100% mauvais et 100% diabolique (alors qu’en réalité, le vrai diable, c’est 99% de bon et 1% de mal). Concernant l’interview particulière, il m’a gentiment fait comprendre qu’il était en phase d’écriture avec son acolyte Jacques Varenne et qu’il allait très prochainement hiberner. Donc elle tombait à l’eau. Néanmoins, notre court entretien individuel improvisé a été fructueux puisque, lorsque j’ai évoqué l’Antéchrist et les « héros » afin qu’il développe sa pensée, Giacometti m’a immédiatement parlé d’« avatars négatifs » et d’« avatars positifs », certes pour caricaturer ce qu’il pensait être l’Antéchrist, mais également pour donner raison à son insu à la Bible d’une part (car saint Jean, dans l’Apocalypse, aborde beaucoup plus l’Antéchrist comme une image de lui-même – il est question d’« image de la Bête » – et comme une virtualité, que comme un être unifié) et pour faire écho d’autre part à ce qu’il appelle une « Puissance archétypale » (Jung parle quant à lui de « monde archétypal »). J’ai donc pu avancer sur ma connaissance de l’Antéchrist qui, pour les gens qui suivront ce prince de lumière, prend plus la forme d’une puissance énergétique lumineuse, d’un symbole, d’un mythe ou d’une légende, d’une illumination, d’une fulgurance massivement intuitive, d’un « état de conscience », d’un « chemin de transcendance », d’une spiritualité, d’un travail sur soi (mais sans relation à Dieu : on reste dans l’immanence, l’illusion d’autonomie) que d’une personne.
 

Alain Roussel

Alain Roussel


 

Le lendemain matin (dimanche), à la table ronde « La Franc-Maçonnerie, Dieu et les religions », en interrogeant Alain Roussel (l’un des pontes francs-maçons les plus ouverts à l’irrationnel et à la spiritualité, et les plus à même de me parler inconsciemment de l’Antéchrist) sur ce qu’il entendait derrière « le Grand Architecte de l’Univers » et derrière le mot « Présence » qu’il a utilisé, j’en ai appris encore davantage sur qui est l’Antéchrist. J’ai osé demander devant tout le monde s’il pensait que le fameux Grand Architecte allait « se manifester un jour ». Je l’ai fait doucement rigoler, ainsi que l’assistance. Pourtant, ma question était loin d’être sotte,, car l’ambivalence crypto-christique de la Franc-Maçonnerie est bien réelle : le fait que les maçons empruntent aux rituels chrétiens, le fait qu’ils œuvrent pour organiser et construire quelque chose, le fait qu’ils parlent parfois d’une « Présence », le fait qu’ils baptisent (pour ceux qui croient encore au « Grand Architecte ») leur Grand Architecte d’« Organisateur », tout cela montre qu’ils se préparent à accueillir quelque chose qui n’a pas forme humaine mais qui a de l’énergie. Le modérateur, Stéphan Hébert, a ri dans sa barbe quand il m’a entendu, en soutenant que, par « Grand Architecte », il s’agissait plutôt d’une abstraction allégorique, d’une sublimation de la pensée humaine, et que « le Grand Architecte, c’est sans doute pas humain. » Quant à Alain Roussel, il m’a rétorqué que le Grand Architecte n’était pas à appréhender en tant que « personne » ni comme un Créateur ex nihilo, mais bien en tant que « Symbole », « puissance », « Présence divine » déshumanisée (il a employé le mot juif kavod), « Gloire ». Je le cite :« La Grand Architecte, on l’approche comme symbole mais on ne le définit pas comme personne. On s’approprie chacun son approche du Grand Architecte. La notion de symbole, on ne peut pas la définir. Le Grand Architecte, c’est un symbole ou une personne. Chaque franc-maçon décide ou non d’adhérer à la Vision anthropique du Grand Architecte » Ça paraît un peu confus, son explication, vue de l’extérieur, mais pourtant, en évoquant un « ressenti du divin », une « reconnaissance de la Présence », Alain Roussel a apporté de l’eau à mon moulin et a mis sans le savoir des mots exacts sur ce que moi j’identifie comme l’Antéchrist. Selon notre « théosophe », l’agnosticisme ou l’athéisme ne suffisent pas et n’ont pas durablement leur place dans la Franc-Maçonnerie : arrive toujours un moment au cours duquel la Franc-maçonnerie se dirigera d’elle-même vers une transcendance (c’est la marche logique de son processus gnostique qui l’exige), vers un esprit sans forme, vers une présence que moi je qualifierais d’« angélique » et « antéchristique ». Un peu plus tard après la conférence, je suis allé enquêter et creuser davantage auprès d’Alain Roussel pour savoir ce que ce vieux sage écossais imaginait sous le vocable de présence. Il m’a répondu ceci, avec une grande douceur et attention paternelles, avec un flegme britannique protestant : « La Présence, c’est de l’ordre du ressenti. Je ne cherche pas à lui donner une définition. » Comme il me voyait insatisfait et curieux, il a fini par cracher le morceau en associant ce qu’il appelle « Présence » au mot « égrégore » : « L’égrégore, a-t-il rajouté, c’est ressentir une entité qui dépasse la somme des individualités d’un groupe. Je ne ressens pas le besoin de définir cet égrégore. » À mon sens, l’égrégore est une émanation énergétique d’un groupe spirituel rejetant Jésus et qui veut faire de son humanisme le remplaçant de Dieu. Quand je me suis permis de reformuler sa notion de « Présence » comme une « personne-processus », Roussel a acquiescé d’un air coquin et entendu : « On peut dire ça comme ça. »

Discours de rentrée de Najat Vallaud-Belkacem : ça bétonne pas !


Rentrée 2016 : Message de Najat Vallaud… par EducationFrance
 

Ah mais c’est énorme, ce discours de Franc-Maçonne agréée de notre « sinistre » de l’Éducation Nazionale, Najat Vallaud-Belkacem ! looool. Tout le jargon maçon (architecture, construction, fondation, pilier, progressisme, etc.) y est. C’est vraiment du lavage de cerceau. Et pas sûr que cette femme s’en rende compte.
 

« Fondation », « mise en oeuvre », « efficacité pédagogique », « refondation », « mise en oeuvre », « progressif », « progression », « plan de formation », « marge d’autonomie », « travail de projet », « mise en oeuvre du plan numérique », « refondation », « Nombreux ont été les chantiers engagés depuis 2012 », « Ce grand chantier s’achèvera dès les prochains mois », « votre progression », « votre engagement », « création », « recréation », « chantiers de modernisation des carrières », « transmission de valeurs de la République », « travail mené pour plus de justice et de mixité sociale », « transmettant vos connaissances », « formant des élèves », « L’École est l’un des ciments de notre Nation, un Pilier de la République », etc.
 

Si ce n’est pas un discours de propagande étatique et idéologique de l’humanisme intégral, qu’est-ce que c’est? ^^

Conférences à venir

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Plus je les travaille, plus je sens que mes deux conférences de la semaine prochaine, à Épinal le 17 (« Va-t-on devenir tous bobos ? ») et à Vesoul le 18 juin (« Puce électronique et fin des temps »), ont des chances d’être les meilleurs topos que j’aie jamais donnés.
 

Elles vont surtout se focaliser sur le boboïsme à l’intérieur de l’Église catholique, et sur les formes que prend la Grande Apostasie au milieu des catholiques (de plus en plus protestantisés, maçonnisés et orientalisés). Je vais non seulement décrypter les sophismes des « catholiques » médiatiques actuels, mais défendre le Pape François.
 

Ceux qui y assisteront ne vont pas s’ennuyer 🙂
 

Oh, les "cathos" qui racontent de la merde...

Oh, les « cathos » qui racontent de la merde…

Homosexualité et Franc-Maçonnerie : le lien évident dont les francs-maçons ne se doutent même pas !

Grand Archi
 

a) Constat de terrain : En Franc-Maçonnerie, il n’y a quasiment que des personnes homos ou des personnes qui se croient « hétéros gays friendly »

 

Je n’ai pas eu besoin d’avaler la légende noire anti-maçonnique élaborée par les complotistes paranoïaques à la Soral qui veulent diaboliser la Franc-Maçonnerie et la transformer en « mafia gay secrète » pour que ça me saute aux yeux. Vous me croyez si vous voulez, mais si la Franc-Maçonnerie a tout l’air d’un repaire homosexuel, ça se fait à l’insu des francs-maçons eux-mêmes, qui ne se doutent de rien (sauf à la tête de leur secte « laïque », où là ça semble carrément planifié). Le rapprochement homosexualité-Franc-Maçonnerie s’est fait tout naturellement dans mon esprit, par mes observations de terrain et par mes rencontres concrètes avec certains membres des Loges ! Il a suffi que je me rende à quelques réunions publiques (pourtant très éloignées des rituels maçonniques internes), des expositions et des lieux de la Franc-Maçonnerie, pour constater tout seul que j’y retrouvais des gens homosexuels que j’avais croisés dans un tout autre contexte : ledit « milieu homo » ! Et le plus drôle, c’est que cette correspondance, savamment cachée et sans doute ignorée par beaucoup de maçons eux-mêmes, est flagrante et devient d’autant plus lisible qu’elle tient de la schizophrénie (propre à l’homosexualité et à l’hétérosexualité bisexuelle), elle tient d’un retour du refoulé, à l’évidence satanique.
 

Nos contemporains croient que l’homosexualité, ça ne sert à rien, que c’est un piège. Mais pas du tout. C’est un révélateur, une paire de lunettes puissante et qui aide à voir très loin, une boule de cristal, une arme secrète extrêmement redoutable pour démasquer les faux-semblants et défendre l’Église catholique.
 
Symboles
 

La semaine dernière, je suis allé à l’exposition de la Bibliothèque François Mitterrand (la BNF) sur la Franc-Maçonnerie. J’y ai vu quelques « couples » homos (en général bobos et tirés à quatre épingles) se promener. Et surtout, j’ai reconnu dans la liste des contributeurs des auteurs que j’avais vus dans le monde homosexuel (Emmanuel Pierrat, Éric Kupferman, Cambacérès…). Pourtant, de l’extérieur, rien ne m’indiquait le chemin de l’homosexualité, mis à part le fait que dans l’expo, il n’y a aucune représentation du couple femme-homme, aucune représentation d’enfant ni d’une famille traditionnelle. Dans ce genre d’expositions, il ne faut pas regarder vers où on veut nous amener ni ce qu’on nous montre en feignant la transparence, l’innocence et l’exhaustivité (une franc-maçonnerie exotique, folklorique, déjà datée), mais précisément ce qu’on omet de nous montrer. Car c’est là, dans cet oubli ou ces ellipses, que se niche la solution du problème ! Plus c’est évident, moins c’est évident.
 
Camps
 

Au milieu de cette belle exposition, ce qui m’a mis sur la piste de l’homosexualité, c’est précisément l’élision illogique et grotesque du sujet. Dans les interviews filmées des maçons publics (qu’on pouvait écouter au casque face à des écrans de télé individuels), ou bien encore sur les frises chronologiques contemporaines, tous les sujets de bioéthique (même les plus brûlants : avortement, euthanasie, esclavage, condition de la femme) étaient abordés (alors même que les maçons se targuent de ne pas avoir de message sociétal à délivrer ni d’implication en politique !)… sauf un, comme par hasard. Et je vous le donne en mille : le seul qui manquait à l’appel, c’était l’homosexualité. Pas une seule mention à celle-ci, même dans la partie de l’exposition consacrée à l’imagerie conspirationniste anti-maçonnique ! C’est dire si les Francs-Maçons sont terrorisés à l’idée d’être suspectés d’homosexuels… tout simplement parce que dans les faits c’est trop vrai !
 

Dans l’une des vidéos, Daniel Keller, l’actuel Big Boss du Grand Orient de France, sort quand même une perle d’aveu de l’homoérotisme constitutif de la Franc-Maçonnerie post-moderne : « En 2010, le Grand Orient a rompu avec la masculinité. » D’accord, en disant cela, il se réfère à l’intégration des femmes dans son mouvement. Mais prise isolément, sa phrase révèle inconsciemment autre chose de plus profond : une féminisation des Hommes, une asexualisation et une homosexualisation de plus en plus assumée de la Franc-Maçonnerie dans son ensemble.
 
Salle
 

Quelques jours plus tard, je me suis également rendu au Musée de la Franc-Maçonnerie, rue Cadet (en plein cœur de la capitale), dans le cadre de la Nuit des Musées (samedi 21 mai 2016). Avec mon tee-shirt du Verbe de Vie marqué « La preuve que Dieu nous aime, c’est qu’Il a donné sa vie pour nous. » (Rom 5, 8) au dos (pas fais exprès ^^). C’étaient des sortes de « Portes ouvertes », mais quand même très quadrillées et surveillées : il était formellement interdit aux visiteurs de prendre des couloirs en sens inverse du circuit des visites, ou bien de s’aventurer dans des temples fermés au public, sinon on se faisait sérieusement engueuler !
 
Tee-shirt
 

Dès que j’ai passé le contrôle de sécurité à l’entrée du Musée, j’ai reconnu la tête du vigile : un militant qui faisait partie de S.O.S. Homophobie à l’époque où je l’ai connu ! J’ai appris qu’il y avait, dans un des temples principaux du Musée, une conférence avec la projection préalable d’un documentaire sur les « Archives de la Franc-Maçonnerie ». L’occasion était trop belle. Je m’y suis précipité. À côté de moi siégeaient deux garçons qui avaient l’air d’être en « couple ». Après cette projection et un mini débat (pas folichon), je suis resté à la deuxième conférence traitant des liens entre « Ésotérisme, Surréalisme et Franc-Maçonnerie ». Là, la récolte d’informations a été plus fructueuse ! Dans le discours du conférencier, j’ai reconnu un certain nombre d’auteurs homosexuels, même si, là encore, l’auditeur néophyte (et même maçon) ne pouvait y voir que du feu.
 

Avant la fermeture du Musée, dans le hall d’entrée, je me suis attardé à discuter avec le libraire de mon âge qui tenait le stand livres : il était suffisamment maniéré pour que je m’amuse subtilement avec lui de notre homosexualité commune latente. J’ai essayé de lui tirer les vers du nez concernant d’abord la quenouille (en vain ! Tout le monde s’en fout de ma quenouille ! lol), puis sur ses opinions personnelles et ses motivations à entrer en Franc-Maçonnerie (là encore, impossible d’en tirer quelque chose car les maçons – ou ceux qui essaient de l’être par cooptation – ont ordre de ne pas parler du contenu des idées de la Franc-Maçonnerie ni d’eux-mêmes ; et en plus, un autre de ces « frères », lui réellement maçon, est venu s’interférer entre lui et moi pour l’empêcher de parler et de gaffer : ils se surveillent et se censurent énormément entre eux), et enfin sur l’homosexualité (il n’a rien lâché, même si j’ai senti que ça le démangeait). Cette rencontre fut croustillante, bien qu’interrompue par la vue d’un jeune homme de vingt ans, pas spécialement viril non plus, qui venait visiter le Musée avec des amis : Elliott, un chanteur roux de The Voice 3 (2014), que j’ai immédiatement reconnu. Voilà voilà. C’est le « petit » monde pink qu’on retrouve perdu au milieu d’une hypervirilité templière de carnaval : moi, face à ce décorum hétérosexuel, je dis LOL.
 

Le vieil avocat franc-mac anglais Albert Pike (1809-1891) n’est pas le premier à avoir décrit la place importante des rapports homosexuels dans la Franc-Maçonnerie, mais également des orgies homosexuelles/libertines/lucifériennes. Dès les origines, du temps des Cathares (entre le Xe et XIVe siècle) et des Templiers, il y avait énormément d’homosexualité… même si à l’époque, elle n’était absolument pas appelée comme ça, ni assumée (puisque les Cathares sont les ancêtres des bobos actuels qui noient la pratique homosexuelle dans un libertinage qui englobe tous les sexes et qui chante une asexuation ésotérique et angéliste sans sexe/génitalité précisément). Sur la base de faits, il est de notoriété publique et historique que les Cathares étaient « de bons bougres », c’est-à-dire des fornicateurs qu’on appellerait aujourd’hui bisexuels ou homosexuels ou pansexuels. La pansexualité, c’est le fait d’aimer une personne pour sa personnalité, sans prendre en considération son sexe, son genre (qu’il soit un homme, une femme, ou même les deux), son statut social et ses croyances religieuses. Depuis l’acte de naissance de la Franc-Maçonnerie historique en 1717, on observe que la Franc-Maçonnerie a toujours été un foisonnement de sociétés androgynes : de L’Ordre de la Méduse à L’Ordre des Chevaliers et Chevalières de la Colombe en passant par les célèbres Mopses et autres Ordre des Fendeurs et des Fendeuses.
 
Têtu Petitet
 

Actuellement, les Francs-maçons du monde entier font de plus en plus ouvertement leur coming out (sortie du placard pour annoncer leur homosexualité). Par exemple, la revue française Têtu, en mai 2013, a carrément offert une tribune aux francs-maçons homosexuels. De plus, il suffit de regarder la double vie des Francs-maçons relativement présents sur la scène publique pour comprendre que l’hybridité homosexualité-franc-maçonnerie n’est ni accidentelle ni marginale. Parmi les plus connus, je citerai le Comte Jean-Baptiste de Sade (1701-1767 ; militaire et diplomate), Choderlos de Laclos (1741-1803 ; auteur du roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, emprunt de lesbianisme et d’homosexualité donjuanesque, ainsi que de volonté luciférienne de devenir libertin asexué), Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824 ; Archichancelier de l’Empire et rédacteur du fameux Code Napoléon), Oscar Wilde (1854-1900 ; romancier à la Apollo Lodge), Rudyard Kipling (1865-1936 ; romancier et auteur du célèbre Livre de la Jungle), Érik Satie (1866-1925 ; le pianiste, attité, avec Claude Debussy, par les Rose-Croix), Aleister Crowley (1875-1947 ; écrivain occultiste), Federico García Lorca (1898-1936 : poète espagnol), Pierre Molinier (1900-1976 : peintre), Pierre Klossowski (1905-2001 ; romancier), Jean Markale (1928-2008 ; écrivain sur le celtisme et l’homosexualité), Jack Lang (1939 ; homme politique dont le père était également franc-maçon), Michel Chomarat (1948 ; auteur de Follement gay ! et de nombreuses études sur la Franc-Maçonnerie), Olivia Chaumont (1950 ; architecte transsexuel M to F), Ludovic Marcos (1951 ; conservateur du Musée de la Franc-Maçonnerie), Jean-Paul Donald Potard (1953 ; ancien PDG de Jean Paul Gaultier et fondateur de la Loge des Enfants de Cambacérès), Philippe Villin (1954 ; décrit comme « l’éminence gay des grands patrons »), Patrick Négrier (1956 ; philosophe, auteur entre autres de La Franc-Maçonnerie d’après ses textes classiques en 1996 et de Contre l’homophobie. L’homosexualité dans la Bible en 2010), Joseph Macé-Scaron (1958 ; journaliste ; je l’ai vu au 14e Salon de la Franc-Maçonnerie le 20 novembre 2016) ; Christophe Chantepy (1959 ; ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault), Dominique de Souza-Pinto (années 1960 ; directrice de Communication Globale), Laurent Kupferman (années 1960 ; essayiste), Mylène Farmer (1961 ; chanteuse et icône gay), Daniel Borrillo (1961 ; intellectuel), Sébastien Fath (1968 ; historien), Vincent Petitet (1972 ; romancier que j’ai côtoyé personnellement : on a même dîné en tête-à-tête !), Nicolas Fraisse (1982, magnétiseur), Kévin Gagneul (1983-2015 ; militant gay), Miley Ray Cyrus (1992 ; chanteuse qui se dit pansexuelle), Xavier Jugelé (le policier homo tué aux Champs-Élysées en avril 2017, et qui allait être initié), Mounir Baatour (président de SHAMS), etc. Les Enfants de Cambacérès est la Loge maçonnique gay-friendly officielle, fondée en 1999. Elle réunit beaucoup de Francs-maçons défendant l’« identité homo » et « l’amour homo » comme des « non-identités » et un « amour universel sans étiquette ».
 
Gai savoir
 

Parmi les Francs-maçons qui ne sont pas (encore/tous) homosexuels en pratique mais qui se montrent en tout cas très hargneux pour défendre l’homosexualité, l’Union Civile (PaCS), le « mariage gay », la PMA-GPA, l’euthanasie et leurs « amis » homos, nous pouvons retrouver par exemple Catherine Jeannin-Naltet, Roger Dachez, Alain Subrebost, Philippe Benhamou, Pierre Albertini, Pierre Bergé, Caroline Fourest (qui n’hésite pas à rendre visite à la Grande Loge de France), Jean-Luc Romero, Nicole Jacques-Lefèvre, Janine Mossuz-Lavau, Gérard Contremoulin, Geneviève Fraisse, Marie-Victoire Louis, Christophe Bonneuil (historien), Eliane Viennot, Hervé Le Bras, Bernard Maris (économiste tué à Charlie Hebdo en 2015), Denis Lefebvre, Michel Maffesoli, etc.
 
Thomas Marcilly
 

Par ailleurs, sur les réseaux sociaux (OVS, Twitter, Facebook, Linkedin), les blogs d’inspiration ésotérique, noachide et New Age, dans les universités, il est étonnant de voir fleurir l’association homosexualité-maçonnisme : je pense par exemple au comité de recherche sur le Gender – baptisé Fédération RING) à l’Université Paris 8, au blog de Thomas Marcilly, aux sites naturalistes, ou encore aux associations maçonniques ouvertement rainbow.
 

Toile Sainte Hermanda de Félix Labisse

Toile Sainte Hermanda de Félix Labisse


 

La communauté homosexuelle inspire la communauté libertine hétérosexuelle anti-mariage, et s’inspire de celle-ci. Échange de bons pro(c/p)édés : « C’est sur le modèle des loges que se construisent les nouveaux réseaux homosexuels, gays pour être précis, les lesbiennes étant infiniment plus discrètes. ». Les Francs-maçons s’en cachent de moins en moins. Ils avouent que maintenant, ils recrutent abondamment sur Facebook.
 
 

b) Pourquoi homosexualité et Franc-Maçonnerie se marient si bien ?

Afin de mieux comprendre les nombreux ponts coïncidenciels (bien plus que factuels et causaux) entre franc-maçonnerie et homosexualité, vous pouvez, si vous voulez, vous pencher tout d’abord sur les quelques symboles homosexuels de mon Dictionnaire des Codes homosexuels qui concernent de près ou de loin la Franc-Maçonnerie : « lunettes d’or », « espion homo », « traître », « blasphème », « Attraction pour la foi », « bobo », « Je suis différent » , « Wagner », « Se prendre pour Dieu », « Faux intellectuels », « Liaisons dangereuses », « homosexuel homophobe », « fresques historiques », « adeptes des pratiques SM », « se prendre pour le diable », et « architecture ».
 

La Franc-Maçonnerie s’est toujours présentée comme un chemin d’initiation. Initiation à quoi ? Officiellement, à l’amélioration de l’Humanité par l’Humanité elle-même. Officieusement, à la damnation/don de son âme au lumineux Satan, par le biais notamment de l’homosexualité qui déshumanise les êtres humains par le biais de leur consentement. Et comme la Franc-Maçonnerie célèbre tout ce qui lui est montré comme un « progrès humain », comme c’est le cas mondialement avec la bisexualité, il est logique qu’elle applaudisse en coulisses l’homosexualité. Jacques Fontaine, lui-même maçon, établit carrément l’« homosexualité latente permanente comme tissu relationnel de la Franc-Maçonnerie ».
 
Mai 68
 

Il y a une confluence entre Franc-Maçonnerie et mouvements libertaires de ladite « Libération sexuelle » de l’après-Seconde-Guerre-mondiale : il faut savoir que le nombre de maçons en France a été multiplié par 4 dans les années 1970. Il existe actuellement 170 000 maçons dans notre pays. Ils font partie à 90% de la middle class supérieure (exactement comme la population homosexuelle pratiquante). De plus, l’adepte maçon est majoritairement urbain (exactement comme la population bobo bisexuelle). Contrairement à l’idée reçue, les Francs-maçons sont pour l’inclusion et contre l’idée d’« entre-soi ». Ils veulent casser leur image de société secrète sulfureuse et noire, la peindre d’or lumineux et de vert, redorer leur blason en s’opposant à tout « sectarisme » (sauf le leur, bien évidemment) et en se montrant ouverts à toutes les « différences » (… sauf la différence des sexes qu’incarnent les familles, et sauf la différence Créateur-créatures que sont Jésus et l’Église catholique), en se montrant ouverts à toutes les « libertés » (sauf celles du renoncement à soi). Par essence, l’idéologie droitsdel’hommiste des Francs-maçons – fondée sur la devise républicaine française « Liberté-Égalité-Fraternité » issue des Lumières et de la Révolution Française – réclame l’indifférence à l’égard de l’homosexualité (il ne faut en faire ni une identité ni un sujet public ni une polémique ni un ghetto communautaire) ainsi qu’à l’égard de la pratique homosexuelle : la tolérance et la liberté sans entraves étant considérées comme des absolus sacrés, la pratique homosexuelle ne doit faire l’objet d’aucun frein, et est même la preuve pratique que les maçons sont « libérés, délivrés, bons vivants ».
 

L’homosexualité est une étape capitale – pour ne pas dire LA pierre d’angle – de la pyramide maçonnique (même si les maçons de la base n’en savent rien : il leur faudra atteindre un certain grade pour le réaliser). Et je mets ma main à couper que la promotion de l’homosexualité, qui est un pied de nez magistral au « carcan esclavagiste » que serait la différence des sexes dans la condition humaine, fait partie d’une des étapes-clé du programme maçonnique pour la divinisation/l’amélioration/l’homicide de l’Homme par Lui-même. Plus que « l’homosexualité » en tant que mot explicitement employé, c’est la bisexualité pratiquée et innommée qui est l’horizon et le fer de lance de toute la Franc-Maçonnerie.
 
Esclavage
 

L’homosexualité est une volonté chez l’être humain de devenir Dieu et de s’affranchir de son corps sexué pour s’égaler à Dieu par sa propre conscience, sa propre intelligence, ses actes de solidarité et de créativité, ses propres moyens technico-naturels. La Franc-Maçonnerie, idem. Et les deux combinés s’utilisent mutuellement pour atteindre le Graal de l’Immanence. Dans les cercles ésotériques, il ne faut pas perdre de vue que l’homosexualité a toujours été considérée comme une source d’énergie divine dans laquelle tout Homme pourrait puiser la force qu’il Lui manque pour devenir complet. Elle l’arracherait à la masculinité et à l’Humanité tout en lui faisant gagner une hyper-virilité angélique.
 

Enfin, de manière plus prosaïque et cynique, l’homosexualité fait très bon ménage avec le plan malthusianiste de réduction de la population de la Planète élaboré par le Grand Architecte (Satan). En effet, la Franc-Maçonnerie antéchristique a tout intérêt à utiliser les personnes homosexuelles pratiquantes comme régulateurs démographiques : elles deviennent, par la stérilité de leurs ébats et la rareté de leurs procréations, « utiles au bien commun », quelque part. C’est la raison pour laquelle les Loges francs-maçonnes, par sélection « naturelle », se dirigent tôt ou tard vers l’homosexualité pratiquée, et laissent une place confortable aux personnes homosexuelles à leur tête.
 
Utilité
 
 

c) Francs-Maçons : leur refus ou leur ignorance de la proximité avec l’homosexualité ; et plus globalement leur schizophrénie

Progrès
 

Ce qu’il me semble important de saisir, c’est que les Francs-maçons, comme leur nom l’indique, sont FRANCS. Loin de s’imaginer qu’ils cultivent des secrets voire qu’ils s’opposent à l’Église catholique (certains se disent même « cathos » et ne voient aucune incompatibilité entre ces deux appartenances), ils ont fait de la franchise, des bonnes intentions (« la vie meilleure », « l’amélioration humaniste », « la fondation du Bien », « l’égalité des droits », « le progrès et l’espoir », etc.) et de la sincérité des idoles… si bien qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils mentent ou qu’ils dissimulent ou qu’ils se communautarisent quand ils le font vraiment. Ils n’ont juste pas compris que la franchise n’était pas nécessairement la Vérité : on peut vouloir dire le Bien sans Le faire et sans Lui obéir en actes. Et la Vérité sans Jésus devient le diable. Je suis persuadé que beaucoup de Francs-maçons, pris dans la spirale optimiste de leur idéologie païenne idéaliste de l’amélioration de l’Humanité par Elle-même, ne se doutent même pas qu’il y a de l’homosexualité et de l’asexuation et du libertinage et de l’homicide dans leur mouvement. Ils sont de « bonne » foi, pour la plupart, et victimes de leur propre (in)crédulité.
 
Tolérance
 

Pour cacher l’accointance homosexualité-Franc-Maçonnerie (mais aussi parce que le diable est suffisamment rusé pour, dans sa promotion de l’homosexualité, faire passer cette dernière pour l’hétérosexualité, et également pour associer libertinage ET ascèse, bisexualité ET asexualité… ce qui brouille l’esprit de beaucoup de Francs-maçons qui les voient comme des contraires incompatibles), les maçons s’y prennent de différentes manières :

– soit ils s’appuient sur la caricature complotiste et semi paranoïaque du « lobby gay » fomentée par leurs adversaires d’extrême droite : lien 1 ; lien 2 ; lien 3. Et cette ruse marche puisque les anars soi-disant « catholiques » n’ont toujours pas compris que le « lobby gay » n’était que le « lobby hétérosexuel » prônant l’asexualité sentimentale libertine sans étiquette.

– soit ils s’appuient sur les rares exemples médiatiques d’homophobie dans leurs rangs… genre « Vous voyez, on n’est pas tous gays friendly ! On a nos cons utiles à la maison ! ». En réalité, les Francs-Maçons vieillissants et homophobes sont pointés sévèrement du doigt par les maçons Nouvelle Génération : lien 1 ; lien 2. La très grande majorité des Francs-maçons sont pro-gays et soutiennent le mariage homosexuel, même s’ils ont interdiction de l’avouer.

– soit ils profitent de la distinction (invérifiable) entre homosexualité latente et homosexualité pratiquée (silencieusement), ou bien entre bisexualité et simple soutien gay friendly (maquillé en « hétérosexualité »).
 

En intentions (mais pas dans les faits), les Francs-maçons s’interdisent d’intervenir dans le champ politique public. Ils ne peuvent donc absolument pas se voir comme un « lobby », encore moins comme un « lobby gay » ou un « parti politique » ou comme la mafia secrète qui le soutiendrait.
 
secret
 

Ils sont persuadés qu’ils ne cultivent pas de secret… alors qu’il suffit de leur rendre visite pour voir qu’ils s’autocensurent énormément quand ils nous parlent, qu’ils cachent leurs salles de réunion de manière hyper autoritaire, qu’ils ne rigolent absolument pas quand ils font leurs mises en scène costumées de reconstitution des adoubements templiers, qu’ils refusent catégoriquement de nous répondre quand on leur demande s’ils sont pour ou contre le « mariage gay ». Le secret – ou plutôt le déni, ici, puisque le secret n’est pas lié à la Vérité – est le pilier central de leur mouvement : « De notre Ordre vous ne voyez que l’écorce qui est par dehors. » (Règle du Temple de l’Ordre) Et c’est l’indice même que la Franc-Maçonnerie est luciférienne. Car Jésus, Lui, ne fait jamais de secret : tout ce que lui a dit le Père, Il nous l’a transmis. Pas de cachotterie. En plus du secret, c’est l’imaginaire (« l’autre nom du mal », selon Sartre ; et tout simplement l’autre nom des fantasmes) qui est le pilier idéologique de la Franc-Maçonnerie. Yves Hivert-Messeca, maçon et historien de renom, affirme lui-même que « l’imaginaire est constitutif de l’anthropologie humaine ». Si ce n’est pas de l’aveu de satanisme, ça !
 
Najat Grande Loge
 

Les Francs-maçons sont aussi persuadés (mais vraiment !) qu’ils ne font pas partie de la politique ni des médias, sous prétexte qu’ils l’ont décidé, ou qu’ils se disent anti-médias, ou qu’ils seraient indirectement liés à eux. Mais à ce degré-là de mauvaise foi, c’est de la mythomanie (et leur accusation de « paranoïa » contre ceux qui dénoncent leur collaboration de moins en moins discrète avec les structures de pouvoir, aussi !). Car ils se trouvent en effet très présents dans les médias mainstream. Par exemple, Bernard Maris était à Charlie Hebdo. Marie-France Picart, membre de la HALDE (très gay friendly) et Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France, est directrice associée de Prodiovisuel International et experte conseil en communication et médias. Le documentaire « La Mémoire volée des Francs-Maçons » d’Éric Giacometti et Jacques Ravenne, diffusé pendant la Nuit des Musées, est financé par France Télévisions et la chaîne Planète +. Et maintenant, les ministres français s’affichent clairement pro-Loge maçonnique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation Nationale, qui a défendu bec et ongles le « mariage gay », a même récemment invité ouvertement tous les élèves et écoliers de France à découvrir les richesses de la Franc-Maçonnerie. Donc il faut que les Francs-maçons arrêtent de nous mentir, et surtout de se mentir à eux-mêmes, en se drapant dans la victimisation. Ils sont de mèche avec les puissants de ce monde. Qu’ils assument.
 
Affiche colloque
 

Comprenez-moi bien. La Franc-Maçonnerie est Gayland dans la mesure où elle est Hétéroland. Comme je l’explique clairement dans mon livre Les Bobos en Vérité, l’hétérosexualité (dans le sens bisexuel et asexué du terme, c’est-à-dire « toutes les différences au niveau de la sexualité ») est montée au pinacle par la Franc-Maçonnerie. On assiste avec les Loges à une absolutisation de la différence (incluant donc la différence homosexuelle)… au détriment, paradoxalement de la différence des sexes. Selon les Francs-maçons, toute différence est bonne et à célébrer (sauf la différence des sexes incarnée dans l’Amour et sauf la différence Créateur-créature incarnée en Jésus et en l’Église catholique, bien évidemment). Il ne leur vient même pas à l’idée qu’il existe des mauvaises différences, ou bien des mélanges pas très heureux voire violents. Avec eux, c’est le fondamentalisme de l’égalitarisme, de la diversité, et de l’équivalence des différences – autrement dit de l’hétérosexualité stricto sensu. La différence n’est pas nommée, ni incarnée ni considérée ni respectée. Elle est juste vénérée comme une idole à imposer à tous universellement, idole au goût d’indifférence relativiste et d’individualisme de masse (« Chacun pense ce qu’il veut du moment qu’il ne l’impose pas comme une Vérité unique universelle »). C’est glaçant. Aussi glaçant que l’inscription de la phrase d’Antoine de Saint-Exupéry sur le marbre du Musée de la Franc-Maçonnerie de Paris : « Si tu diffères de moi frère, loin de me léser tu m’enrichis. »
 
Saint Exupéry
 

Ils figent également la nature humaine, reposant sur la différence des sexes, en statue de verre intouchable, juste avant que Lucifer se désigne pour la renverser et la casser. Les Francs-maçons ont pris la Nature (humaine et/ou écologique) pour Dieu. Il oublie, comme nous l’a rappelé très justement la première lecture de la messe d’hier (Proverbes 8, 22-31), que Jésus a devancé la Nature et qu’Il en est le Maître grâce à son Père. La Nature n’est pas Dieu. « Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours. Avant les siècles j’ai été formée, dès le commencement, avant l’apparition de la terre. Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes. Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée, avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace, les éléments primitifs du monde. Quand il établissait les cieux, j’étais là, quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme, qu’il amassait les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l’abîme, quand il imposait à la mer ses limites, si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre, quand il établissait les fondements de la terre. Et moi, je grandissais à ses côtés. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. » Il est utile de rappeler que Dieu a précédé la Nature, surtout à notre époque où on prend Dieu pour la Nature (et bientôt, on va nous faire croire que c’est la Nature qui aurait engendré Dieu).
 
superprimitivisme
 

Le rêve luciférien des Francs-maçons architectes de construire une humanité angélique, planante, lumineuse et auto-créée, ressemble trait pour trait à la figure d’Icare, l’ange déchu de la mythologie grecque, qui voulait atteindre le Soleil pour se fondre en Lui.
 

Les Franc-maçons sont très branchés (c’est le cas de le dire !) luminaires, aussi bien naturels que technologiques. Ce n’est pas pour rien qu’ils se sont appelés « Illuminati » ! Ils souffrent d’une véritable incompréhension de ce qu’est la Lumière de Dieu le Père. En effet, contrairement à ce que croient ces lucifériens qui louent un dieu prométhéen qui vole le feu d’Amour de Dieu et le feu solaire pour embraser la terre, qui veut illuminer la planète sans la « Lumière du monde » qu’est Jésus-Christ, la Lumière de Dieu n’est pas une lampe physique naturelle provenant de la lune ou du soleil ou d’éclairs foudroyants exploités par les êtres humains (dans l’émission France Inter « Les P’tits Bateaux » du 15 mai 2016, ils expliquent que le soleil remplacera énergétiquement le pétrole pour nourrir les besoins humains quand il y aura pénurie de ressources naturels terrestres) ni d’une lumière artificielle créée par la technique et le génie humains (les spots, les projecteurs, une lumière puisée et volée à la Nature, etc.). Il s’agit plus profondément de la Lumière décrite par saint Jean dans l’Apocalypse (chapitre 22, 4-5), une Lumière qui est l’Amour et la connaissance de Jésus-Christ Fils de Dieu : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière de la lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera; et ils régneront aux siècles des siècles. » La lumière qu’imposent Lucifer et ses adeptes francs-maçons est humainement plus clinquante et impressionnante que la Lumière de/qu’est Jésus. J’ai bien vu, dans le Temple maçonnique du Musée de la Franc-Maçonnerie, que les conférenciers s’exprimaient entre la lune et le soleil, dans un décorum à l’éclairage électrique savamment étudié. Mais vous êtes loin, les gars. Que vous êtes loin d’avoir compris ce qu’est la Véritable Lumière du monde!
 
Paris illuminé 1
 
Paris illuminé 2

Le règne de l’Antéchrist est tout proche (Les Francs-Maçons à la BNF)

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Ça y est : la Franc-Maçonnerie (sociétés secrètes sataniques, je le rappelle) s’avance maintenant à visage complètement découvert ! À la BNF (Bibliothèque François Mitterrand), il y a carrément une Exposition pour présenter la Franc-Maçonnerie comme un mouvement tout beau tout gentil (amenez votre famille : un livret-jeux pour les enfants de 7 à 11 ans est disponible gratuitement).
 

Je vais aller la voir, et vous préparerai un compte-rendu, comme j’avais fait pour l’expo Zizi Sexuel.

 

Clou du spectacle : Pour « dédiaboliser » la Franc-Maçonnerie, et nous faire croire (comme Najat Vallaud-Belkacem) que les Loges sont inoffensives, les franc-maçons (dont le but est de tuer Jésus-Christ et instaurer l’avènement de l’Antéchrist) nous proposent une série de conférences. Je vous invite fortement à vous y rendre pour aiguiser notre esprit critique et ne pas vous faire avoir. J’essaierai, dans la mesure de mes disponibilités, d’y aller aussi. Le règne de l’Antéchrist est très proche, mes amis. Le diable ne se cache plus.

L’humanisme cathophile de Juppé… et l’aveuglement des cathos

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Alors que Juppé est un pur produit du « chrétien franc-maçon » (qui ne voit le christianisme que comme un joli corpus de « valeurs humanistes »), plein de cathos mainstream n’y voient que du feu et applaudissent. Quand je vous dis que le schisme nous pend au nez…
 

Par ailleurs, concernant la Manif Pour Tous (cette imposture homophobe et hétérosexiste qui nous a utilisés pour défendre les intérêts d’une élite et qui a défendu l’Union Civile en feignant de s’y opposer), elle continue de jouer la pourfendeuse des « tabous ». Moi, j’irai à leur meeting le jour où je verrai dans les étiquettes inscrites sur leur fauteuil Louis XV « homosexualité », « hétérosexualité », « Islam », « Gouvernement Mondial », « Antéchrist », « Immigration », « FN », « franc-maçonnerie », « puce électronique », « Jésus », « Église catholique », « Droite », « Avortement », « mariage gay », « Union civile », « OTAN », « Fins dernières », … tous les thèmes qu’elle prend bien soin de ne pas aborder (même si elle propose qu’ « on se dise tout »).
 
Manif Pour Tous